Entre mythes et réalités, telle est la posture de l’Orient ottoman et persan dans les récits des voyageurs français du XIXe siècle. L’imaginaire véhiculé par la littérature du voyage se fonde sur l’illusion d’un Orient immuable, despotique, sensuel et pittoresque ; Orient créé pour et par l’Occident triomphant dans sa recherche identitaire. Les images de l’Orient chez le voyageur français du XIXe siècle procèdent ainsi inexorablement d’une vision ethnocentrique articulée autour de la problématique orientaliste. Aux prises avec leurs illusions, soumis aux conditions et aux déterminismes inhérents au voyage, les voyageurs véhiculent des images ambivalentes et polymorphes alimentées par la confrontation incessante de l’imaginaire aux réalités observées. Alors au sein de l’imaginaire, quelle peut être la place de ces récits, mémoires d’expériences vécues ? Quelle est la portée, s’il en est, de ces témoignages ?
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