Résumé
Quand <i>La N.R.F.</i> se crée en 1909, la poésie française est animée par un double courant, de liberté créatrice et de « renaissances ». Elle cherche une « modernité » qui échapperait à la fois à l'éphémère des modes et à l'académisme. C'est Henri Ghéon qui définit le plus précisément ce « classicisme moderne ». La plupart des collaborateurs de <i>La N.R.F.</i> sont proches de cette position. Apollinaire, Picasso, Braque sont méconnus. La revue reste étrangère au futurisme, au cubisme. Alors que l'avant-garde donne de plus en plus de place à la poésie, <i>La N.R.F.</i> lui en accorde peu ; elle multiplie les mises en garde et les conseils de prudence. Malgré des efforts d'ouverture, elle est passée à côté de l'avant-garde.
Abstract
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