Est-ce que l’addiction parle du sujet ou bien est-elle un moyen de le faire taire ? Ce silence demeure tant que l’on ne s’occupe que des signes de l’addiction. Mais l’engagement du sujet addict dans une relation thérapeutique fait de lui un messager qui cherche à se faire comprendre auprès d’un tiers narrateur. Cela passe par un proto-langage pour lequel il est nécessaire d’établir une présence incarnée qui implique autant le thérapeute que le patient dans la recherche d’une communication langagière. Pour y parvenir, plusieurs moyens sont disponibles, mais surtout, c’est une pratique d’accompagnement verbal qui va du co-dire jusqu’à l’entente du sens de l’addiction chez son sujet.
Mots-clés
- Addiction
- protolangage
- langage
- co-pensée
The protolanguage of addiction
Does the addiction talk about the subject or is it a way to silence it? This silence remains as long as we only deal with the signs of addiction. But the commitment of the addicted subjects to a therapeutic relationship makes them messengers who seek to be understood by a third-party narrator. This involves a protolanguage for which it is necessary to establish an embodied presence that involves both the therapist and the patient in the search for linguistic communication. To achieve this, several means are available, but above all, it is a practice of verbal accompaniment which goes from co-telling to understanding the meaning of the addiction in its subject.
Keywords
- Addiction
- protolanguage
- language
- co-telling
Mots-clés éditeurs : langage, co-pensée, Addiction, protolangage
Mise en ligne 17/05/2023
https://doi.org/10.3917/clini.025.0118Cet article est en accès conditionnel
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