Notes
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[1]
Calligaris Contardo (1978) : « Que veut l’hypocondriaque ? » Ornicar N°14.
-
[2]
Breuer J. et Freud S., (1895), Études sur l’hystérie, Paris, P.U.F., 1971.
-
[3]
Freud S., (1915), « L’inconscient », Métapsychologie, Paris, Idées NRF, 1968.
-
[4]
Maurel H., (1975), Actualité de l’hypocondrie, Paris, Masson.
1Pourquoi chercher une définition de l’hypocondrie
ailleurs que chez Molière ? Qui peut, mieux que le
malade, décrire sa souffrance si ce n’est précisément le
génie malade ? On a beaucoup glosé sur le fait que Molière –
Argan est mort à la quatrième représentation de son Malade
imaginaire, dans une des scènes finales (où a débuté sa toux
fatale), celle où il est nommé en latin macaronique au grade de
médecin. Imaginons le donc, récitant ce qu’il avait lui-même
écrit :
le Président :
« De non jamais te servire
De remediis aucunis,
Quam de ceux seulement doctae Facultatis;
Maladus dût-il crevare
Et mori de suo malo
Le Bachelier :
Juro »
2Molière, le dramaturge et comédien, jura, cracha le sang et mourut dans la nuit. Le maladus dût-il « crevare » « de suo malo ». Il creva.
3Hasard, bien entendu. Hasard, cette mort-là, à ce moment précis. C’eût pu être lors de L’Avare, le Misanthrope ou pourquoi pas Tartuffe ? Tentation pour le profane de faire de l’interprétation psychosomatique de bazar mais tentation également pour l’analyste de se livrer à une lecture serrée, adulte d’une pièce que la tradition tant théâtrale que professorale a toujours fait pencher sur le versant grosse farce scatologique.
4Le Malade Imaginaire n’est pas une farce mais le drame d’un homme seul, courageux face à ses fantasmes et à ce qu’il ne peut que vivre comme l’approche de la mort. Obsession de l’argent, perte d’un enfant en bas âge, angoisse d’être trompé par une trop jeune femme et malaises physiques de divers ordres, voilà ce qui présida à l’écriture du Malade. Comptetenu de cet état de choses, ce fut donc à mon sens une véritable écriture clinique qu’il mit inconsciemment en œuvre, une autoanalyse et, la fatigue aidant, bien des refoulements furent levés…
LES PREMIÈRES DÉFINITIONS
5Comme souvent chez Molière, c’est du peuple que vient le
bon sens et c’est par une affirmation paradoxale que l’êtremalade est défini :
« Toinette : « Mais, monsieur, mettez la main à la
conscience. Est-ce que vous êtes malade ?
6Argan : Comment, coquine si je suis malade ? si je suis malade, impudente !
7Toinette : Hé bien, oui, monsieur, vous êtes malade : n’ayons point de querelle là-dessus. Oui, vous êtes fort malade; j’en demeure d’accord, et plus malade que vous ne pensez : voilà qui est fait. » (Acte I, Scène 5,87-93).
8Aucun analyste ne ferait mieux. Ce n’est pas la fameuse
locution médicale « vous n’avez rien » si violente au narcissisme, dans une négation de la souffrance de l’autre mais le
constat « oui, vous êtes malade » accompagné d’un sous-entendu non perceptible au patient dans un premier temps, à
savoir que ce n’est pas le physique qui est atteint comme il en
est persuadé mais bien le moral. La gravité du mal s’inscrit
dans son énonciation même et y compris si celle-ci s’accompagne de commentaires en totales contradictions :
« Toinette : Que voulez-vous dire avec votre bon visage ?
Monsieur l’a fort mauvais, et ce sont des impertinents qui vous
ont dit qu’il était mieux. Il ne s’est jamais si mal porté.
9Argan : Elle a raison.
10Toinette : Il marche, dort, mange et boit tout comme les autres; mais cela n’empêche pas qu’il soit fort malade.
11Argan : Cela est vrai. » (II, 2,26-32).
12La maladie est ailleurs, Argan le sait obscurément, Toinette l’affirme sans vraiment en comprendre les implications. Argan confirme donc une identité élective, celle de malade que, pour des raisons inconscientes, il s’est choisi.
13Ce mal, pour se prouver, se doit d’être vu et exige une mise en scène du malade à lui-même : c’est l’externe, l’entourage qui par son attitude, son action, l’infirmera ou le confirmera. Ainsi Argan, aux hurlements faciles, exige subitement que Toinette parle bas puisque cela est nécessaire pour éviter « d’ébranler le cerveau » (II, 2,5-16). La maladie et ses lois modifient l’ordre social à tel point que cet homme au demeurant fort civil, se comporte de façon grossière (il refuse d’ôter son bonnet « sur ordre médical » tout en s’en excusant), (II, 5, 1-3), sans autre but inconscient que de renforcer en lui-même la représentation imaginaire de sa souffrance. Comparable en cela peut-être à Tartuffe et à ces personnes pieuses qui prient non parce qu’ils sont croyants mais pour que la croyance enfin les conforte. Le comportement crée l’organe malade…
DE L’OMISSION D’UN VERBE OMNIPRÉSENT
14« Le discours hypocondriaque est à toute épreuve : à l’épreuve de toute nomination, ou encore de toute révolution du discours thérapeutique [1] ». Freud connaissait-il bien Molière ? Sa célèbre description de l’hypocondrie permet de le penser car elle est énoncée dans une clinique théâtralisée ce qui est, à mon sens, rare dans son œuvre. Est-ce d’une description au lit du malade dont il s’agit ici ou tout simplement de la description d’Argan lui-même : « Le neurasthénique (hypocondriaque affecté de névrose d’angoisse) qui décrit son mal donne l’impression d’accomplir un travail mental bien au-dessus de ses forces. Ses traits sont contractés et grimaçants comme s’il était dominé par quelque pénible émotion, sa voix se fait stridente, il cherche ses expressions, rejette toute qualification de ses douleurs proposés par le médecin, même lorsque l’exactitude de cette dernière est ensuite indubitablement reconnue. Il pense évidemment que la langue est trop pauvre pour lui permettre de dépeindre ses sensations, ses sentiments eux-mêmes sont quelque chose d’unique, de jamais vu encore, que l’on ne saurait parvenir à décrire parfaitement. C’est pourquoi il n’est jamais las de donner toujours de nouveaux détails, et s’il est forcé de s’interrompre, il garde sûrement l’impression de n’avoir pas réussi à se faire comprendre du médecin [2] ».
15Comment peut-on mieux décrire Argan ? L’hypocondriaque vit de mots insatisfaisants, de la représentation de mots, la chose même lui demeurant inconnue. Cette loi inconsciente entraîne donc chez lui l’exigence que son futur gendre parle bien Grec et Latin (I, 5,47). La maladie ne peut se dépeindre que dans un langage étranger, hermétique de tout savoir, unique mode de tolérer les défaillances de la nomination. De toutes les façons le mot est la chose « c’est l’identité de l’expression verbale et non la similitude des choses désignées qui a commandé la substitution [3] ».
16« Argan : Elle est cause de toute la bile que je fais » (I, 6, 25).
17« Un trou est un trou » disait Freud dans son texte sur L’inconscient et Argan prend la langue au pied de la lettre, « se faire de la bile », c’est émettre de la bile dans ses selles.
18Toujours dans cette logique, un peu plus loin dans le texte, après son refus d’un clystère sur les conseils de son frère, M. Purgon son médecin le menacera en termes abscons lui souhaitant : « la bradypepsie, la dyspepsie, l’apepsie, la lienterie, la dysenterie, l’hydropisie, etc », ce qu’entendant Argan ne peut que s’écrier : « Ah, mon Dieu, je suis mort. Mon frère vous m’avez perdu » (III, 5et 6). L’accumulation de tels vœux équivaut pour lui à une mort certaine puisque menaces verbales de mort et mort clinique sont identiques. Il est mort de l’affirmation du discours même (rappelons-nous, en scène, le dernier soir !). Ressort comique pour l’auteur Molière certes, mais drame intérieur pour le patient Jean-Baptiste Poquelin mettant en équivalence magique les mots et les choses, les signifiants et les signifiés.
19Nous ne pouvons que confirmer l’assertion : « l’hypocondrie est un drame en forme de question [4] ».
20Dans ce constat puisque le dit est dénié, c’est sur le non-dit, le terme ignoré, le nombre inconnu que justement la guérison repose :
21« Argan : Monsieur Purgon m’a dit de me promener le matin dans ma chambre douze allées et douze venues; mais j’ai oublié à lui demander si c’est en long ou en large. » (II, 2, 1-3).
22Le discours médical n’est qu’un discours du manque, de l’imprécision malgré l’importance privilégiée des nombres, malgré les précisions chiffrées seules détentrices d’une forme de vérité, d’objectivité. Dans la schizophrénie, les investissements d’objets sont abandonnés, on doit reconnaître que ce qui est maintenu, c’est la représentation d’objet consciente, dit également Freud. Ici bien qu’il ne s’agisse que de moments schizoïdes l’objet est un pharmakon comme toujours bon et mauvais. L’hystérie souffre de représentations, l’hypocondriaque souffre du verbe, du discours. Quand le malade se défend parce qu’il est touché dans ses forces vives, ses rares investissements d’objet (ici son amour de l’argent), il retrouve une maîtrise de l’action qui aura immédiatement comme corollaire une maîtrise du verbe.
23Argan : «(…), Ah ! Monsieur Fleurant, tout doux, s’il vous plaît; si vous en usez comme cela on ne voudra plus être malade, contentez-vous de quatre francs » (I, 1,46-48). Cette connotation volontariste surprend et s’explique par un clivage des bons objets qui, trop chers pour l’économie psychique du sujet (confondue en ces cas avec son économie tout court ce qu’on ne souligne pas assez), se transforment immédiatement en mauvais.
L’HYPOCONDRIE, UNE PARANOÏA INTERNALISÉE
24On trouve chez Argan un ensemble de traits paranoïaques : méfiance, avarice et amour de l’argent, irascibilité, revendications, homosexualité latente sous forme d’obsessions fécales, troubles de l’affect.
25L’analité, la fécalisation relationnelle est un des ressorts comiques du texte. C’est la célèbre première scène où Argan vérifie les notes d’honoraires que lui a adressé son apothicaire. Il marchande les soins, crée des équivalences de maux et de mots dans une correspondance inconsciente qui émerge dans l’angoisse de la solitude :
« Argan - (il lit) : Plus du vingt-quatrième, un petit clystère insinuatif, préparatif et rémollient, pour amollir, humecter et rafraîchir les entrailles de monsieur ». Ce qui me plaît de Monsieur Fleurant, mon apothicaire, c’est que ses parties sont toujours fort civiles. « Les entrailles de Monsieur, trente sols ». Oui; mais monsieur Fleurant, ce n’est pas tout que d’être civil, il faut être aussi raisonnable et ne pas écorcher les malades. Trente sols, un lavement ! Je suis votre serviteur, je vous l’ai déjà dit. Vous me les avez mis dans les autres parties qu’à vingt sols, et vingt sols en langage d’apothicaire, c’est dix sols; les voilà dix sols…» (I, 1,5-15).
27Le langage fleuri (de M. Fleurant !) suscite l’admiration d’Argan, l’apothicaire a effectivement le verbe qui fait défaut au malade mais ses mots ne sont pas l’équivalent des maux de son interlocuteur et sont systématiquement dévalués. L’hypocondriaque, véritable malade du discours, nie toute guérison même par l’emprunt des mots de l’autre (sauf a contrario nous l’avons vu, quand un concept a une connotation négative, par exemple, entendre qu’on est mort c’est être mort). Compte tenu de ce système de défense, la manipulation des nombres plus aisée permet de créer une équivalence consciente entre maux et argent : ainsi une bonne selle, un bon sommeil sont l’équivalent d’une bonne somme d’argent. Le nombre supérieur de clystères et de médecines d’un mois sur un autre devient la preuve mathématique de l’efficacité d’un traitement. N’oublions pas qu’Argan n’a pas de ressenti interne, il est étranger à son propre corps, sans cénesthésie; l’extérieur et le discours de l’autre ont pour fonction de lui faire prendre conscience de son état intérieur. Tout événement, tout mot, tout nombre agit à la fois comme cause et conséquence de son état ponctuel sur lequel il n’a aucun contrôle. L’intérieur de son corps, inconnu et étranger, ne peut être plein, (dans un fantasme typiquement kleinien), que de mauvais objets à expulser, d’où l’importance lancinante des clystères, seules médiations possibles pour les mettre à l’extérieur. Ces objets internes, inconnus et tout-puissants, entraînent dans une équivalence à la fois psychique et financière, l’obligation de mettre en jeu d’importantes sommes en vue de leur neutralisation.
28Les liquides de son corps, le sang, les humeurs et leur température le chaud, le froid, le sec sont pathologiques et, selon lui, anormaux. Dans sa passivité habituelle, son activité consistera à tenter de modifier l’intérieur du corps par la seule valeur connue de lui, l’argent : c’est cet artifice obsessionnel qui entraîne cette ronde de nombres ayant pour fonction de réparer le mauvais objet internalisé sans jamais y parvenir (scène 1 de l’acte I). L’argent dépensé emplit les entrailles mais ne les soigne que sur un mode réversible, d’où la récurrence des attaques de mal. Dans cette logique mathématique, Argan n’hésite pas à faire passer un examen à M. Diafoirius, médecin et père de son futur gendre afin de vérifier son savoir :
29« Argan : Monsieur, combien est-ce qu’il faut mettre de grains de sel dans un œuf ?
30M. Diafoirius : Six, huit, dix, par les nombres pairs, comme dans les médicaments par les nombres impairs » (II, 6,158- 162).
31Ne nous hâtons pas de qualifier de charlatanisme une telle réponse dans la mesure où la magie des quantités infimes (Cf l’homéopathie), fonctionne encore et était déjà citée par Montaigne notamment; l’amusant ici est la précision obsessionnelle, l’œuf dur nécessitant pour Argan une ingestion précise garante de son innocuité.
32C’est là la logique mathématique de la paranoïa où la réparation de l’atteinte narcissique ne peut se jouer que dans l’infiniment petit.
33L’homosexualité est latente et joue sous prétexte d’une
alliance thérapeutique : Le mariage de sa fille se conclue entre
lui et l’apothicaire; mœurs de l’époque certes mais Argan
affirme constamment que ce mariage est utile à sa santé. C’est
là égocentrisme, narcissisme pauvre caractéristiques de la
paranoïa. C’est un véritable phénomène d’identification
projective qui se met en place à ce moment précis :
Toinette : « Quelle est votre raison, s’il vous plaît, pour un
tel mariage ?
34Argan : Ma raison est que, me voyant infirme et malade comme je suis, je veux me faire un gendre et des alliés médecins, afin de m’appuyer de bons secours contre ma maladie, d’avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d’être à même des consultations et des ordonnances.
35(…)
36C’est pour moi que je lui donne ce médecin ». (I, 5,78-84; 96).
37La dimension homosexuelle de ce choix est évidente chez cet homme qui précédemment évoquait les orifices de son corps livrés à son médecin. L’identification projective consiste précisément à projeter son mal sur le médecin, à le transformer par ses propres manipulations et à le récupérer ultérieurement en vue de son propre bien-être. Autrement dit il veut en « épousant » le mari de sa fille entendre le discours médical de l’intérieur et le réapproprier à son profit, sa libido bien que se modulant sur des fantasmes homosexuels est évidemment complètement repliée sur son moi.
38C’est dans l’énoncé des théories sexuelles infantiles que, curieusement, cette homosexualité culminera :
« Argan : Tout le regret que j’aurai, si je meurs, mamie, c’est de n’avoir point un enfant de vous. Monsieur Purgon m’avait dit qu’il m’en ferait faire un » (I, 7,69-71).
40L’enfant d’Argan se ferait par ingestion d’une médication ou administration d’un lavement par Purgon sur fond de passivité docile. A nouveau se réanime le fantasme de l’objet introduit par effraction dans le corps. Faire un enfant à sa femme ou avoir un enfant de Purgon ? Ici l’enfant ne serait que le produit fécalisé et onéreux de l’alliance thérapeutique du médecin et du malade sans aucune émergence d’une pulsion génitale, semble-t-il.
HYPOCONDRIE ET ANGOISSE SIGNAL-D’ALARME
41Argan selon le cliché banal est « un grand enfant »; la sexualité semble être redevenue un mystère pour lui (n’oublions pas qu’il a un âge certain !), il revendique le plaisir de « quereller » (I, 2,28), de courir après Toinette pour « l’assommer » (I, 5,183). Il injurie, utilise un langage scatologique : « chienne, coquine » (I, 1,63). Ses troubles de l’humeur, sa méfiance, sa façon de transformer sa petite dernière en espionne (II, 8), tout indique une forme de régression à un stade sadique-anal, liée probablement au fait d’être l’époux d’une femme qu’il sent trop jeune pour lui et qu’il tente d’acheter par une donation testamentaire (équivalence argent = sexualité).
42Argan ne souffre pas tant d’une stase de la libido que d’une régression vers des structures dépassées et qui réapparaissent dans son devenir. Pour preuve, il existe en effet une séquence de névrose d’angoisse dès le début de la pièce, dans la première scène. Après avoir vérifié ses comptes (d’apothicaire précisément) dans la solitude, il actionne sa sonnette pour que sa servante vienne s’occuper de lui; petit à petit devant l’absence de réponse angoisse, cris et colère alterneront constamment scandés par la sonnette qui se transforme alors en « signal d’alarme ». Les rires du public éclatent systématiquement à ce moment précis, or l’identification fonctionne vraisemblablement fort bien, et qui ne comprend angoisse et solitude ? L’enfant Argan avait-il souffert d’abandon, au point qu’un long moment de solitude ne peut que réactiver des traces anciennes qui fonctionnent alors comme signal d’alarme ? L’hypocondrie fait rire le public et pleurer celui qui la subit. Le paranoïaque, l’hypocondriaque sont-ils des enfants injustement abandonnés ? Béline, la femme d’Argan, lui parle le langage de la petite enfance, il ne désire qu’être tenu, porté, « holder » par l’autre (I, 6,4-14). Il se plaint comme l’enfant abandonné qu’il se sent être et se laisse mettre un bonnet comme un nourrisson.
43Argan oscille entre paranoïa et manipulations, plaintes et demandes de secours, sexualité et régression infantile. Soulignons donc une fois de plus que l’hypocondrie est une pathologie transversale qui s’étend d’une psychopathologie de la vie quotidienne à la psychose la plus profonde voire à une somatisation délétère. Molière en est la preuve.
Mots-clés éditeurs : Homosexualité, Mot, Paranoïa, Angoisse
Date de mise en ligne : 01/02/2008.
https://doi.org/10.3917/cpsy.039.0151Notes
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Calligaris Contardo (1978) : « Que veut l’hypocondriaque ? » Ornicar N°14.
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Breuer J. et Freud S., (1895), Études sur l’hystérie, Paris, P.U.F., 1971.
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Freud S., (1915), « L’inconscient », Métapsychologie, Paris, Idées NRF, 1968.
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Maurel H., (1975), Actualité de l’hypocondrie, Paris, Masson.