Notes
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[1]
L’Ayurveda est une forme de médecine traditionnelle originaire de l’Inde également pratiquée dans d’autres parties du monde. L’Ayurveda, de ayus (vie) et veda (science, ou connaissance), puise ses sources dans le Véda, ensemble de textes sacrés de l’Inde antique. En l’occurrence, il s’agit d’une approche médicale holistique.
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[2]
Attention portée particulière aux différentes parties du corps.
Les maux de l’esprit, bien sûr mais aussi les blessures du corps
éprouvé par la maladie et ses traitements : le corps,
objet de toutes les attentions de cette rubrique.
Le Yoga : définition, origines, philosophie
1 Yoga est un terme dérivé de la racine « yuj » en Sanskrit : « lier ensemble », « tenir serré », « mettre sous le joug », « to yoke » en anglais : unir.
2 Le yoga est une pratique millénaire autant physique, psychologique, spirituelle que philosophique. Au IIIème siècle avant J.-C., Patanjali, dans les « Yoga Sutras », a développé la philosophie du yoga et codifié dans ces 195 aphorismes les différentes étapes du yoga.
3 Les bases de la pratique moderne du yoga sont décrites dans le texte classique écrit par Swami Svâtmârâma au XVème siècle : « le Hatha yoga pradipika » qui décline les différentes postures (Asanas) et exercices de respiration (Pranayama). Ce texte écrit en sanskrit, bénéficie de différentes traductions qui s’accordent sur l’idée que le Hatha yoga est une méthode destinée à amener l’éveil de la conscience et de l’énergie fondamentale appelée Kundalini. Les différentes appellations des pratiques modernes de yoga (Vinyasa yoga, Ashtanga yoga, Hatha yoga, Kundalini yoga, Iyengar yoga, Vyasa Yoga, Natha yoga etc.) ont toutes pour racine le Hatha Yoga.
4 Plus synthétiquement, Mircéa Eliade désigne le vocable yoga comme « toute technique d’ascèse et toute méthode de méditation » (1975, p. 16).
5 Le yoga intègre donc quatre principales composantes : le souffle (Pranayama), les postures physiques (Asanas), les gestes psycho-énergétiques (Mudras et Drishtis) et la méditation (Dharana) et, qui sont couramment utilisées en Inde aussi bien dans la vie quotidienne des indiens que dans leur tradition de soins (Médecine Ayurvédique [1]). En effet, le yoga fait là-bas partie intégrante de la prise en charge d’un patient : on parle de médecine intégrative ou holistique, car elle prend en compte différents aspects de l’être humain : son corps, son esprit et son environnement social. La façon de se soigner est éminemment liée aux pratiques culturelles et à la façon de concevoir le corps et la maladie. Cette dernière, selon la médecine ayurvédique, serait le résultat du déséquilibre entre les éléments qui nous composent appelés les « Doshas » : eau, terre, feu, air.
6 Dans notre monde occidental, le yoga devient de plus en plus populaire. Les patients atteints par le cancer ont souvent recours aux offres complémentaires (Pratiques énergétiques, psychocorporelles, Homéopathie, Phytothérapie etc.). Le yoga leur est parfois conseillé pour les aider à faire face aux symptômes et effets secondaires du traitement chimiothérapique (Cote A., 2012, p. 475-47).
7 Le yoga pourrait être également utilisé en prévention des maladies cardiovasculaires (Hartley L. et al., 2014).
8 Les représentations inconscientes véhiculées par cette pratique (sagesse, bienêtre, paix, détente, respiration etc..) peuvent avoir une influence considérable sur les patients. En effet, qui dit Yoga dit zen, dit méditation, dit introspection, dit calme profond. Les patients qui s’en saisissent souhaitent développer cette énergie potentielle du corps et de l’esprit.
9 Dès lors, cette invitation vient alimenter un imaginaire lié à l’orient, à la philosophie védique, au voyage intérieur et à tout un courant « hygièniste » post-moderne du « corps saint dans un esprit saint ».
Quid du yoga aujourd’hui à l’hôpital ?
10 Si l’on recherche sur la base des données scientifiques Pubmed le terme « yoga », on trouve 4045 études et articles scientifiques. Lorsque l’on recherche « yoga et cancer », on trouve 366 études effectuées dans le monde (notamment anglo-saxonnes).
11 L’article de Suzanne C. Danhauer « Review of yoga therapy during cancer treatment » est une bonne introduction aux études sur l’utilisation et les bienfaits de la pratique régulière du yoga en oncologie. Nous retiendrons que, pour les 9 essais contrôlés non-randomisés, les scientifiques ont observé une nette amélioration de la qualité de vie des patients, de leur santé, de leurs émotions mais aussi de leur bien être spirituel. Bien que ces études non randomisés manquent de comparaison, les statistiques sont significatives dans le sens des bienfaits du yoga (Cohen J., 1992 ; Culos-Reed S.N., 2012). Aussi, pour les 13 études randomisées, les groupes de patients ayant suivis des séances de yoga régulières ont une amélioration du sommeil, de l’estime de soi, de leur santé émotionnelle et une diminution de la sensation de fatigue comparés aux groupes contrôles (Banerjee B. et al., 2007 ; Danhauer S.C. et al., 2009 ; Dhruva A., 2012 ; Chandwani K.D. et al., 2010).
12 Un programme de 8 semaines de yoga réduit significativement la fatigue quotidienne des patientes atteintes d’un cancer du sein. Les résultats de l’Inventaire de fatigue : BFI en anglais (Brief Fatigue Inventory) sont significatifs seulement après 4 semaines de participation aux séances : le groupe ayant suivi des séances de Yoga a un niveau de fatigue estimé à 16,1 en prétest qui diminue à 10,9 à 8 semaines et à 5,4 à 12 semaines (le niveau de fatigue décroit donc considérablement) tandis que le groupe contrôle enregistre un niveau de fatigue estimé à 15,4 en prétest qui augmente à 25,1 après 12 semaines (Taso C.-J. et al., 2014).
13 Par ailleurs, il est montré que les effets sur l’amélioration de la qualité du sommeil persistent sur le long terme après avoir suivi 2 séances de yoga pendant plusieurs mois (Chaoul P. et al., 2017).
14 Les techniques les plus souvent employées à l’hôpital sont le Pranayama (Le souffle/la respiration), les Asanas (Les postures associées à la concentration), et Dhyana (La concentration).
15 La relaxation inspirée du Yoga Nidra (Yoga du quatrième état de conscience après la veille, le sommeil et le rêve : Turiya) qui combine souffle, concentration, et visualisation est également proposée aux patients hospitalisés.
16 En France, certains centres hospitaliers proposent d’ors et déjà des séances de yoga pour les patientes atteints d’un cancer (tel que l’hôpital Saint-Louis à Paris, sous l’impulsion du Dr Cuvier depuis 2012) et le docteur Jocelyne Borel-Kuhner a ouvert une consultation de yogathérapie à l’hôpital d’Eaubonne, dans le Val d’Oise depuis 2013 pour soulager les patients douloureux du dos (Bailly C., 2016).
17 Quoiqu’il en soit, les pratiques psychocorporelles comme le Yoga ou le Tai-chi, tout comme la Méditation Pleine Conscience (la MBSR en anglais, fondée par Jon Kabat-Zinn) connaissent un essor considérable dans notre culture occidentale, et, comme le souligne Jacques Vigne, « la méditation est une aventure centrale de notre époque fondée, comme la psychothérapie, sur l’idée que nous pouvons changer en sortant de la souffrance par la compréhension (comme l’avait fait Bouddha). Notre esprit peut changer et peut modifier structurellement notre cerveau » (2017, p. 195). Le Yoga apporte un soutien physique (étirement/souffle) et psycho-spirituel (méditation, concentration).
Intérêts et spécificité du Yoga dans les soins de support
Qu’apporte-t-il ?
18 Diverses publications font états de nombreux bénéfices pour les patients atteints du cancer quand il est proposé en soin de support : diminution des troubles anxieux, de la douleur, de la fatigue, des symptômes du stress, amélioration de l’humeur, lutte contre l’insomnie, augmentation des défenses du système immunitaire, réduction des tensions, réponse à des questions d’ordre spirituel et meilleure compliance/tolérance aux traitements. Le yoga a des effets mécaniques, assouplissant les muscles, agissant également sur le système nerveux. Une pratique régulière favorise la sécrétion d’endorphines qui calment la souffrance et diminue la production des substances inflammatoires. Elle agit à la fois sur la transmission et la perception de la douleur (Smith K.B. et al., 2009, p. 469-75 ; Tamagawa R. et al., 2015 ; Van Uden-Kraan C. F. et al., 2013 ; Ross A. et al., 2010, p. 3-12).
19 Pour les patients atteints du cancer, l’idée centrale de cet accompagnement repose donc sur le fait que ce dispositif permettrait de diminuer les effets secondaires des chimiothérapies mais encore de soutenir le long processus du cheminement intérieur qu’implique la maladie : perte de repère, choc traumatique, réadaptation, changements nombreux : image de soi, impacts narcissiques, perte de sens et parfois désespoir, dépression, anxiété relationnels, répercussions socio-économiques, mais aussi réaménagements narcissiques, peur de la mort, fatigue, absence de libido etc.
20 Dans ce sens, la recherche menée de Duncan et coll. (2008) a montré en quoi la pratique du Iyengar Yoga (qui est un yoga doux ayant un impact modéré sur l’activité physique ; ce yoga utilise des sangles et des briques pour aider le corps à s’ajuster afin d’apporter un équilibre parfait) pouvait contribuer à une amélioration de la qualité de vie et du confort général du patient malade du cancer. Les 24 patients volontaires ont participé à un programme de 90 minutes de Iyengar yoga chaque semaine pendant 6 semaines et les échelles standardisées administrées (MYMOP2, FACIT-SP, FACT-G et POMS-SF) mesurant la qualité de vie, le soutien spirituel, le « bien-être » fonctionnel, physique, social, émotionnel et l’humeur, ont montré que les symptômes les plus perturbants pendant cette période de leur vie, identifiés par les participants eux-mêmes (douleur, fatigue, anxiété) étaient nettement diminués et la qualité de vie, le bien être spirituel et l’humeur étaient améliorés.
21 Le yoga permet de donner un temps vivant, plus de légèreté et de subjectivité pour le patient. Un temps qui autorise à exprimer ses émotions et son expérience mais qui passe aussi par le corps, par son propre rythme de respiration. Il invite à la détente et à la relaxation, dans un état d’apaisement mental « naturel », ouvrant des espaces en soi et autour de soi, en co-présence avec l’intervenant(e).
22 Le patient peut ensuite s’approprier les techniques de respiration, de méditation ou les postures qu’il peut refaire seul s’il le souhaite…
Pratique individuelle vs collective
23 Toutes les études qui ont été effectuées sur les effets du yoga ont porté sur des groupes. L’effet « groupe » a donc certainement des répercussions chez les patients : la synergie des patients entraîne une dynamique particulière, permettant parfois des prises de conscience. Se joue dans ces groupes des mécanismes psychiques tels que l’identification, les transferts de groupe, les contre-transferts etc. même si la pratique est corporelle et non verbale, par les jeux du regard, un échange a lieu entre les participants. Le professeur de yoga induit aussi par sa présence et ses propositions une structure et une dynamique particulière.
24 Dans la pratique individuelle que peut proposer un thérapeute professeur de yoga au chevet malade, se joue autre chose : D’abord une prise en charge adaptée à la problématique du patient, des effets de transferts/contre-transferts prégnants et une parole dans l’après coup qui sera basée à la fois sur la relation et sur le ressenti du patient. Le cadre sera donc tout autre ainsi que ce qu’il s’y trame.
Vignette clinique
Au moment de nos rencontres, les traitements lui infligent de terribles douleurs aux jambes. Pour cela, elle reçoit d’importantes doses de morphine. C’est dans ce contexte difficile qu’elle souhaite un soutien par le yoga alors qu’elle est suivie, par ailleurs, par une de mes collègues. Il s’agit donc pour moi, de mettre l’accent dans nos rencontres sur les aspects relaxation et yoga.
Lors de la première séance, elle est en position mi-allongée sur le lit médical et reçoit sa chimiothérapie sous perfusion, cet appareillage rendant sa mobilité difficile. Je l’invite donc à s’assoir jambes croisées sur le lit (en demi-lotus), dos droit, mains en Chin Mudra (index et pouce ensembles) posées sur les genoux et à détendre les épaules. Nous entonnons un Mantra (chant) d’ouverture en Sanskrit. Nous poursuivons par quelques minutes de concentration sur le souffle, avec un « scan corporel » [2] et observation des émotions et pensées. Puis, nous effectuons des séries de respirations : Ujjayi (respiration avec la glotte contractée, sonore, et thoracique) et Nadhi Shodhana (respiration alternée) où la main droite bouche alternativement narine droite et gauche.
Enfin, je l’initie à quelques Asanas en position assise : se pencher vers l’avant et poser le front sur le matelas (Yoga Mudra) ; puis, tendre les jambes et se toucher les pieds (Pashimottanasana).
Nous concluons par une méditation pendant laquelle je l’invite à observer son souffle naturel et son ressenti. Enfin, nous prenons un temps pour échanger autour de son ressenti. Elle évoquera une sensation d’apaisement, de « bien-être » et qu’elle peut se mouvoir un peu plus, sans douleur. L’effet « détente » est surprenant, je pense parfois, comme dans l’hypnose, aux effets de suggestions qui permettent un apaisement et une entrée vers un autre état de conscience. Souvent, revenir à la simplicité de l’être-là dans la respiration suffit à apaiser les tensions. Les mots se font rares, j’invite donc à rester dans cet état de connexion avec l’intime, et, de noter dans l’après-coup les impressions notables. Je choisis donc de reprendre le fil des effets de la séance quelques jours plus tard.
L’infirmier qui s’occupe d’elle me rapportera qu’elle a beaucoup apprécié la séance de yoga et ses effets.
Nous nous retrouverons plusieurs fois, à raison d’une séance par semaine et, en fonction du moment, je lui proposerai différents exercices et l’inviterai de plus, à les pratiquer seule mais aussi à approfondir ses connaissances sur la philosophie et les techniques propres au yoga (via internet et des livres).
À chacune de nos rencontres, Thalia se montre volontaire et enthousiaste. Malgré des périodes de douleurs intenses, elle conserve sa pratique matinale de respiration avec des mantras qu’elle écoute et télécharge sur Internet.
Lorsque je la rencontre, j’adapte chaque séance à ses possibilités physiques, psychiques et temporelles… C’est la raison pour laquelle, je choisis parfois de lui proposer des séances allongées de relaxation profonde (Yoga Nidra) ou d’autres fois des séances plus actives avec des postures debout et assises.
Elle note scrupuleusement chacun des exercices proposés dans un cahier dédié au yoga. Je constate que ce temps est un moyen pour elle d’être « ailleurs », et de sortir du cadre strictement médical. Le yoga l’invite ainsi à une autre temporalité et lui permet de « parler d’un autre corps » hors du corps social, objet de la science et médicalisé.
Ce contexte, dès lors, crée un climat interne et externe spécifique qui passant par le corps, ouvre une voie d’accès à l’autre (et à soi), donnant une temporalité et une communication différentes.
En guise de conclusion
25 Comme le soutient Jérôme Alric : le psychologue, grâce à la parole, permet de donner du sens sur ce qui n’en a plus. Elle (la parole) vient alors ouvrir vers un ailleurs… vient redonner du souffle vital, de l’élan créateur (Alric J., 2011).
26 Le yoga, de la même façon que la parole, vient ouvrir vers un ailleurs, toucher le Soi profond, l’intime, imperceptible au premier abord. Il agit tout autant sur des plans (ou enveloppes) émotionnels, physiques que psychiques (que le système indien appelle : corps physique, corps mental et corps émotionnel).
27 Toute proposition de yoga faite aux patients est une démarche unique, un échange dynamique et co-créatif. Ce dispositif est une co-élaboration où se déploie, à l’instar de ce que décrit Michel de M’Uzan dans « La bouche de l’inconscient » (1994), un mouvement de l’inconscient unique.
28 J’aime à penser que ce texte, amènera ses lecteurs à imaginer un espace d’intériorité retrouvée et de liberté dans ce dispositif proposé aux patients confrontés à la maladie cancéreuse.
Bibliographie
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Notes
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[1]
L’Ayurveda est une forme de médecine traditionnelle originaire de l’Inde également pratiquée dans d’autres parties du monde. L’Ayurveda, de ayus (vie) et veda (science, ou connaissance), puise ses sources dans le Véda, ensemble de textes sacrés de l’Inde antique. En l’occurrence, il s’agit d’une approche médicale holistique.
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[2]
Attention portée particulière aux différentes parties du corps.