1897. La population de la ville de Benin City est massacrée, plus de 4 000 objets sont pillés et acheminés en Europe. Début du XXIe siècle. Bien avant les déclarations d’Emmanuel Macron sur les restitutions en 2017, Peju Layiwola, artiste et professeure d’art (Université de Lagos), Lancelot Imasuen, réalisateur pionnier de Nollywood, et Jelili Atiku, artiste performeur lagosien, s’emparent artistiquement, publiquement et politiquement de cette problématique, dans leur pays comme à l’international. Cet article propose d’entrer au cœur des contextes de la création contemporaine nigériane à travers trois biographies et trois œuvres opérant toutes trois à différents jeux d’échelles. Essentiellement construit à partir d’entretiens avec trois artistes et de l’analyse de leur œuvre, cet article veut, d’une part, éclairer les enjeux ayant poussé à un tel engagement et, d’autre part, comprendre les réceptions de création contemporaine.
- décolonisation
- performance
- Nollywood
- restitution
- Nigéria
- Benin City
- artiste contemporain
- art visuel
Mots-clés éditeurs : Benin City, restitution, performance, Nollywood, art visuel, décolonisation, Nigéria, artiste contemporain
Date de mise en ligne : 28/11/2023
https://doi.org/10.4000/etudesafricaines.45558