Notes
-
[1]
Lesbienne, Gay, Bisexuel·le, Trans, Queer, Intersexe et Asexuel·le ou Aromantique.
-
[2]
Intégré dans le parcours permanent du musée, l’espace Parenthèse offre aux visiteurs trois expositions temporaires par an qui mettent en lumière des enjeux d’histoire urbaine et de gestion patrimoniale. Voir Bohain J., « La Bourse en Senne : inauguration d’un nouvel espace d’exposition à la Maison du Roi », Cahiers Bruxellois – Brusselse Cahiers, 2022/1 (LIII), p. 165-174 : https://www.cairn.info/revue-cahiers-bruxellois-2022-1-page-165.htm.
-
[3]
Musée Mode & Dentelle de la Ville de Bruxelles (M.M.D.), inv. C2022.04.01 et inv. C2022.04.01R1-2, don Achiel Deman.
-
[4]
Acrylique sur toile et strass, 10 x 15 cm, Musée de la Ville de Bruxelles (M.V.B.), inv. K 2021.10., don Achiel Deman.
-
[5]
Le Museum of Modern Art (MoMA) de New York acquiert ce drapeau en 2015.
-
[6]
M.V.B., inv. V 2021.6.1-9, don Hilde De Greef.
-
[7]
http://rainbowhouse.be/fr/
-
[8]
M.M.D., inv. C2022.02.01, don Hilde De Greef.
-
[9]
https://rainbow-ambassadors.be/fr/
-
[10]
Sur ce sujet, voir notamment l’ouvrage grand public publié en 2023 par le militant français Francis Carrier : Carrier F., Vieillir comme je suis. L’invisibilité des vieux LGBTQI+, Rue de Seine éditions, Paris, 2023.
-
[11]
Archives de la Ville de Bruxelles (A.V.B.), Collection Fauconnier, 61/9, don Genres d’à Côté.
-
[12]
A.V.B., Collection iconographique, Affiche 2699, don Genres d’à Côté.
-
[13]
Sur ce sujet, voir : De Lemos Agra J., « Face à l’écran : l’histoire de la visibilisation LGBTQI bruxelloise à partir de la structuration de ses espaces de projection, discussion et échange cinématographiques (années 1970 aux années 2000) », dans Cahiers Bruxellois – Brusselse Cahiers, 2022/1 (LIII)p. 79 à 163.
-
[14]
Spartacus. International Gay Guide, Bruno Gmünder, Berlin, 2004/2005 et 2007. A.V.B., Collection Fauconnier, 1617.
-
[15]
Voir par exemple, Deligne C., Gabiam K, Van Criekingen M., Decroly J.-M., « Les territoires de l’homosexualité à Bruxelles : visibles et invisibles », dans Cahiers de Géographie du Québec, vol. 50, n° 140, 2006, p. 135-150.
-
[16]
M.M.D., inv. C2022.05.01E.01A.03 et C2022.05.01ER1, dons Serge Morel.
-
[17]
A.V.B., Collection des journaux et périodiques, P 2810, don Mike Mayné.
-
[18]
M.V.B., inv. V 2021.5.1-3, don Cabaret Mademoiselle.
-
[19]
https://www.cabaretmademoiselle.be/
-
[20]
A.V.B., Collection Fauconnier, 1630, don Mothers and Daughters, a Lesbian* & Trans* Bar*.
-
[21]
Éventail noir en polyester avec mention. La Démence, 2015, M.M.D., inv. C2022.03.01. Photographie couleur, 2011, Archives de la Ville de Bruxelles, Collection iconographique, NUM-1647. Dons Thierry Coppens.
-
[22]
Voir : Pluvinage G., « Une subculture homosexuelle », dans Carré blanc. Pratiques de l’intime à Bruxelles, Les Cahiers de La Fonderie. Revue d’histoire sociale et industrielle de la Région bruxelloise, n° 44, La Fonderie, Bruxelles, 2011, p. 54-56 ; Pluvinage G., Sex in the City. Les lieux du plaisir à Bruxelles du 19e siècle à la révolution sexuelle, Musée de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 2016.
1 Fin 2021, les Musées et les Archives de la Ville de Bruxelles lancèrent une grande collecte sur le thème des cultures LGBTQIA+ [1] bruxelloises. Dès les débuts de l’année suivante, du 22 février au 14 juin 2022, ce projet a pu être l’objet d’une exposition Parenthèse du Musée de la Ville [2]. L’objectif était double : sensibiliser le public à l’importance de la conservation des mémoires queer bruxelloises et, au-delà de ce sujet particulier, de mettre en lumière de manière tangible comment, dans leurs politiques d’acquisition, les Musées et les Archives de la Ville ont à cœur de compléter leurs collections en documentant également les phénomènes sociaux contemporains. À partir d’une sélection d’archives et d’objets déjà récoltés, l’exposition LGBTQIA+ BXL (dé)montrait que l’ordinaire peut se révéler tout aussi intéressant que l’inédit. Il est aujourd’hui reconnu que la conservation de ces traces est aussi indispensable à l’écriture de l’histoire sociale, culturelle et économique de Bruxelles.
Fig. 1 : Exposition LGBTQIA+ BXL. Collecter les mémoires , espace Parenthèse du Musée de la Ville de Bruxelles du 22 février au 14 juin 2022
Fig. 1 : Exposition LGBTQIA+ BXL. Collecter les mémoires , espace Parenthèse du Musée de la Ville de Bruxelles du 22 février au 14 juin 2022
La Belgian Pride
2 T-shirt et photographies du défilé de la Pride de 1997 à Bruxelles [3]. Le logo et le nom de l’événement – Roze Zaterdag-Brussels Lesbien and Gay Pride –, imprimés sur le T-shirt, se retrouvent sur la grande banderole ouvrant le défilé.
3 C’est en 1981 qu’est organisée la première Pride bruxelloise. Depuis deux ans déjà, à l’exemple de ce qui se fait aux Pays-Bas, sont organisés en Belgique des Roze Zaterdagen (« Samedis roses ») dont la première édition a lieu à Anvers en 1979. Le défilé est déplacé à Gand en 1980 puis à Bruxelles l’année suivante. Après une interruption jusqu’en 1990, une manifestation a lieu à nouveau tous les deux ans, toujours dans une ville différente. C’est à partir de 1997 qu’il est décidé d’organiser un défilé désormais annuellement et à Bruxelles uniquement. Il est rebaptisé Belgian Lesbian and Gay Pride en 1998 puis Belgian Pride en 2010. Capitale du pays, et donc siège du gouvernement fédéral, Bruxelles apparaît comme un lieu central pour les associations LGBTQIA+ du pays où se retrouver et mener le combat politique en faveur de l’égalité des droits.
Fig. 2 : Défilé de la Pride à Bruxelles en 1997
Fig. 2 : Défilé de la Pride à Bruxelles en 1997
Le drapeau arc-en-ciel
4 Créateur dans les années 1970 du premier drapeau arc-en-ciel utilisé comme symbole du mouvement LGBTQIA+, Gilbert Baker, activiste et militant américain, réalise en 2008 trente petits tableaux arc-en-ciel LGBTQIA+ qu’il offre à l’association organisant la Pride bruxelloise [4]. Pièces numérotées, ils sont vendus au profit de la Belgian Pride.
Fig. 3 : Gilbert Baker, sans titre , 2008
Fig. 3 : Gilbert Baker, sans titre , 2008
5 Gilbert Baker conçoit le premier drapeau arc-en-ciel LGBTQIA+ à la demande du militant et homme politique américain Harvey Milk pour la Gay and Lesbian Freedom Day Parade de San Francisco en 1978 [5]. Il compte au départ huit couleurs et symbolise la diversité, l’harmonie et la paix. Pour des raisons de coûts de production, il est rapidement réduit à six couleurs en éliminant les bandes rose et turquoise, trop onéreuses à fabriquer.
6 En 2017, à l’occasion de la marche des fiertés de Philadelphie, deux bandes noire et marron sont ajoutées pour représenter les discriminations subies par les personnes racisées, même au sein de la communauté LGBTQIA+. L’année suivante, ce sont le blanc, le bleu et le rose du drapeau transgenre qui sont intégrés. Enfin, depuis 2021, c’est le cercle violet sur fond jaune du drapeau des personnes intersexuées qui est inclus au niveau de la hampe. Cette nouvelle variante, reconnue comme plus inclusive, est très vite adoptée internationalement par les mouvements LGBTQIA+.
La Rainbow House
7 Un lot de badges produits par la Rainbow House bruxelloise dans le cadre de campagnes d’information visant à déconstruire les stéréotypes de genre ou à défendre les droits des personnes LGBTQIA+ [6].
8 Organisation faîtière des associations LGBTQIA+ francophones et néerlandophones de Bruxelles soutenue et financée par les pouvoirs publics, la Rainbow House est fondée en 2001 [7]. Une cinquantaine d’associations, actives dans les domaines de la culture, de la santé, de la sexualité, du sport, etc., coordonnent en son sein leurs activités. Située au centre-ville dans le « quartier gay », c’est aussi un lieu d’accueil et un point d’information.
Les Rainbow Ambassadors
9 Un masque de protection respiratoire, produit en 2020, de l’association des Rainbow Ambassadors, qui dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19 devient lui aussi un article promotionnel vendu pour soutenir les associations ou distribué gratuitement pour faire la publicité de leur action [8]. Créée en 2019, l’association œuvre en faveur d’une politique de diversité dans la prise en charge des seniors dans les institutions de soins et les lieux de résidence spécialisés [9]. Le plus souvent, les seniors LGBTQIA+ y sont invisibles. L’association entend les sortir du silence en leur « donnant une voix ». L’invisibilité des personnes âgées LGBTQIA+ est un enjeu social que certains militants de la génération des baby-boomers, qui se sont notamment battus pour les droits des femmes et des homosexuels et dont plusieurs sont à l’origine de la création de la Rainbow House bruxelloise, n’entendent pas laisser dans l’ombre [10].
Le Pink Screens Festival
10 Affiche de l’édition de 2011 du festival du film queer de Bruxelles organisé par l’association Genre d’à Côté et programmes de diverses éditions entre 2003 et 2021 [11].
Fig. 4 : Affiche de l’édition de 2011 du Pink Screens Festival , festival du film queer de Bruxelles [12]
Fig. 4 : Affiche de l’édition de 2011 du Pink Screens Festival , festival du film queer de Bruxelles [12]
11 C’est à la charnière des années 1970-1980 que les premiers festivals de films à destination des personnes LGBTQIA+ voient le jour à Bruxelles. Parmi les différentes initiatives, épinglons l’association Genres d’à côté qui organise depuis 2002 le Pink Screens Festival, festival du film queer de Bruxelles. Au fil des éditions, l’événement, qui interroge le genre et les sexualités et modes de vie alternatifs, s’impose comme un rendez-vous important de la vie culturelle LGBTQIA+ bruxelloise [13].
Le guide Spartacus
12 Deux exemplaires, éditions 2004/2005 et 2007, du guide Spartacus [14]. Publié à partir de 1970, le guide Spartacus recense par pays et par ville différents types d’établissements à destination d’un public homosexuel essentiellement masculin : hôtels, restaurants, bars associatifs ou commerciaux, cafés, boîtes de nuit, etc. Ce genre d’ouvrage spécialisé témoigne du développement croissant d’un marché du tourisme gay aux retombées économiques loin d’être négligeables pour les villes recensées. Ces dernières années, Bruxelles est en général bien classée dans les études internationales sur les villes dites les plus « gay-friendly ». En 2017, l’édition papier du guide est abandonnée au profit des versions en ligne, site Internet et application pour Smartphone. Pour l’historien·ne, il s’agit également d’une des sources privilégiées pour l’étude de la localisation géographique des lieux fréquentés par les personnes LGBTQIA+ [15].
Chez Maman
13 Une robe de scène du travesti Maman confectionnée en 1995 par Serge Koeckoekx, maille synthétique plissée, dentelle mécanique au corsage et broche avec strass, accompagnée d’un portrait de l’artiste dans cette tenue [16].
14 « Bonsoir, goedenavond, good evening, bienvenue chez Maman ce samedi soir ! Est-ce que vous êtes en forme ?! » C’est par cette formule que Maman a pris l’habitude de saluer son public en début de soirée. Bar à spectacles transformistes, Chez Maman ouvre ses portes en 1994 et devient rapidement une institution de la vie nocturne bruxelloise. Chaque week-end, le comptoir de ce petit local du centre-ville sert de scène à Maman et à ses « filles », travestis hauts en couleur. Également meneuse de revues, chroniqueuse dans des émissions de télévision ou de radio et comédienne, Maman prend sa retraite en 2021.
15 La tenue de scène de Maman ainsi que son portrait étaient également accompagnés dans l’exposition d’un exemplaire du numéro 10 de la revue GAY MAG Le magazine de l’homme qui aime les hommes publiée à Bruxelles, numéro paru en 1994 dont le quatrième de couverture recevait la publicité annonçant l’ouverture du bar avec la jolie formule « Chez Maman Bar sur Senne » [17]. La Senne étant la rivière qui traversait le centre-ville de Bruxelles avant d’être d’abord recouverte au XIXe siècle puis détournée au milieu du XXe siècle pour permettre la construction du métro.
Fig. 5 : Portrait de Maman dans une robe de scène confectionnée par Serge Koeckoekx, 2012
Fig. 5 : Portrait de Maman dans une robe de scène confectionnée par Serge Koeckoekx, 2012
Le Cabaret Mademoiselle
16 Trois bouteilles de bière de la brasserie En Stoemelings réalisées en 2019 en collaboration avec le Cabaret Mademoiselle [18].
17 Le Cabaret Mademoiselle ouvre ses portes en 2017 rue du Marché-au-Charbon où sont regroupés la majorité des bars LGBTQIA+ de la ville. Sur la scène, le spectacle mélange les genres : le burlesque, le cirque et le freak show, les drag-queens et le stand-up [19]. Au bar, la carte propose notamment un assortiment de boissons belges, dont des éditions limitées de bières produites en collaboration avec des micro-brasseries bruxelloises.
Mothers and Daughters
18 Le menu du Mothers and Daughters, a Lesbian* & Trans* Bar*, 2019 [20].
19 Jusqu’à très récemment, Bruxelles ne comptait plus de bar d’abord destiné à un public lesbien. En 2017, puis en 2018, l’association Mothers & Daughters ouvre un bar éphémère lesbien et trans dans le centre-ville. Au Beursschouwburg d’abord, puis dans un local non occupé Quai aux Briques. En référence aux inégalités entre individus dans les domaines économiques, juridiques et sociaux (gender gap), un double système de tarification est utilisé : « Si votre salaire, votre accès aux opportunités et à un travail documenté sont affectés négativement par votre sexe, votre sexualité et/ou votre origine ethnique, alors choisissez le menu A. » Un menu B, aux prix majorés de 26 %, est destiné à ceux qui ont « une position privilégiée », différence correspondant au niveau officiellement documenté du gender gap en Belgique.
Fig. 6 : Détail du menu du Mothers and Daughters, a Lesbian* & Trans* Bar* , 2019
Fig. 6 : Détail du menu du Mothers and Daughters, a Lesbian* & Trans* Bar* , 2019
La Démence
20 Un éventail publicitaire des soirées La Démence accompagné d’une photographie d’ambiance d’une des éditions en 2011 [21].
Fig. 7 : Éventail des soirées La Démence, 2015
Fig. 7 : Éventail des soirées La Démence, 2015
21 La Démence est une soirée électro-gay mensuelle organisée depuis 1993 à Bruxelles au Fuse, club situé au centre-ville dans le quartier des Marolles. Événement à succès, elle attire un large public, belge et international, séduit tout à la fois par la programmation musicale et la présence de plusieurs backrooms. La chaleur qui règne dans la discothèque favorise, et ce jusque sur la piste de danse, l’ambiance sensuelle qui a fait la réputation de ces soirées.
Fig. 8 : Une soirée La Démence au Fuse, 2011
Fig. 8 : Une soirée La Démence au Fuse, 2011
22 Venant des États-Unis, la mode des bars et boîtes de nuit à backrooms ou darckrooms touche l’Europe dans la deuxième moitié des années 1970. Espaces réservés à une population exclusivement masculine, ces espaces offrent un nouveau cadre où assouvir, le plus souvent en public, le désir de sexualité immédiate. Les contacts se créent directement au corps à corps, au gré des regards et des silences lourds de sous-entendus. Si l’anonymat reste pour certains longtemps un attrait important de ce genre de lieux, l’évolution des mentalités aidant, ils sont également rapidement des espaces de sociabilité [22].
Notes
-
[1]
Lesbienne, Gay, Bisexuel·le, Trans, Queer, Intersexe et Asexuel·le ou Aromantique.
-
[2]
Intégré dans le parcours permanent du musée, l’espace Parenthèse offre aux visiteurs trois expositions temporaires par an qui mettent en lumière des enjeux d’histoire urbaine et de gestion patrimoniale. Voir Bohain J., « La Bourse en Senne : inauguration d’un nouvel espace d’exposition à la Maison du Roi », Cahiers Bruxellois – Brusselse Cahiers, 2022/1 (LIII), p. 165-174 : https://www.cairn.info/revue-cahiers-bruxellois-2022-1-page-165.htm.
-
[3]
Musée Mode & Dentelle de la Ville de Bruxelles (M.M.D.), inv. C2022.04.01 et inv. C2022.04.01R1-2, don Achiel Deman.
-
[4]
Acrylique sur toile et strass, 10 x 15 cm, Musée de la Ville de Bruxelles (M.V.B.), inv. K 2021.10., don Achiel Deman.
-
[5]
Le Museum of Modern Art (MoMA) de New York acquiert ce drapeau en 2015.
-
[6]
M.V.B., inv. V 2021.6.1-9, don Hilde De Greef.
-
[7]
http://rainbowhouse.be/fr/
-
[8]
M.M.D., inv. C2022.02.01, don Hilde De Greef.
-
[9]
https://rainbow-ambassadors.be/fr/
-
[10]
Sur ce sujet, voir notamment l’ouvrage grand public publié en 2023 par le militant français Francis Carrier : Carrier F., Vieillir comme je suis. L’invisibilité des vieux LGBTQI+, Rue de Seine éditions, Paris, 2023.
-
[11]
Archives de la Ville de Bruxelles (A.V.B.), Collection Fauconnier, 61/9, don Genres d’à Côté.
-
[12]
A.V.B., Collection iconographique, Affiche 2699, don Genres d’à Côté.
-
[13]
Sur ce sujet, voir : De Lemos Agra J., « Face à l’écran : l’histoire de la visibilisation LGBTQI bruxelloise à partir de la structuration de ses espaces de projection, discussion et échange cinématographiques (années 1970 aux années 2000) », dans Cahiers Bruxellois – Brusselse Cahiers, 2022/1 (LIII)p. 79 à 163.
-
[14]
Spartacus. International Gay Guide, Bruno Gmünder, Berlin, 2004/2005 et 2007. A.V.B., Collection Fauconnier, 1617.
-
[15]
Voir par exemple, Deligne C., Gabiam K, Van Criekingen M., Decroly J.-M., « Les territoires de l’homosexualité à Bruxelles : visibles et invisibles », dans Cahiers de Géographie du Québec, vol. 50, n° 140, 2006, p. 135-150.
-
[16]
M.M.D., inv. C2022.05.01E.01A.03 et C2022.05.01ER1, dons Serge Morel.
-
[17]
A.V.B., Collection des journaux et périodiques, P 2810, don Mike Mayné.
-
[18]
M.V.B., inv. V 2021.5.1-3, don Cabaret Mademoiselle.
-
[19]
https://www.cabaretmademoiselle.be/
-
[20]
A.V.B., Collection Fauconnier, 1630, don Mothers and Daughters, a Lesbian* & Trans* Bar*.
-
[21]
Éventail noir en polyester avec mention. La Démence, 2015, M.M.D., inv. C2022.03.01. Photographie couleur, 2011, Archives de la Ville de Bruxelles, Collection iconographique, NUM-1647. Dons Thierry Coppens.
-
[22]
Voir : Pluvinage G., « Une subculture homosexuelle », dans Carré blanc. Pratiques de l’intime à Bruxelles, Les Cahiers de La Fonderie. Revue d’histoire sociale et industrielle de la Région bruxelloise, n° 44, La Fonderie, Bruxelles, 2011, p. 54-56 ; Pluvinage G., Sex in the City. Les lieux du plaisir à Bruxelles du 19e siècle à la révolution sexuelle, Musée de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 2016.