1Le concept d’entraînement mental, parallèlement à celui d’entraînement physique, technique ou tactique, vise l’amélioration de la performance sportive, grâce au développement d’aptitudes psychologiques ou « habiletés mentales ». On utilise souvent indifféremment les termes de préparation mentale, préparation psychologique, suivi ou accompagnement psychologique, bien que ces termes ne recouvrent pas le même sens (Heuzé, Levêque, 1998). La perspective éducative et préventive est privilégiée dans l’entraînement mental. Il s’agit d’aider l’athlète à développer ses ressources pour s’adapter aux contraintes de la pratique sportive de haut niveau. Comme la préparation physique, elle concerne donc a priori tous les sportifs, qui désirent atteindre leur meilleur potentiel. Les recherches, qui ont comparé les différences psychologiques entre les sportifs d’élite et les autres, constatent, en effet, que les athlètes de haut niveau possèdent une plus grande confiance en eux, un niveau plus élevé de motivation, de meilleures stratégies de contrôle de leur attention, activation et anxiété que les athlètes de moins bon niveau (Mahoney, Avener, 1977 ; Orlick, Partington, 1988). L’entraînement mental a pour but d’aider l’athlète à développer ces différentes qualités psychologiques. Il repose sur des aptitudes de base, qui sont ensuite utilisées, seules ou combinées, pour s’adapter aux besoins spécifiques des athlètes. Selon les recherches effectuées dans ce domaine, quatre habiletés mentales semblent être les plus importantes à développer chez les sportifs : relaxation, gestion des objectifs, imagerie, dialogue interne (Vealey, 1988 ; Hardy, Jones, Gould, 1996).
2Nous n’aborderons pas, ici, la gestion des objectifs, puisqu’un article y est spécifiquement consacré dans ce numéro, nous y renvoyons, donc, le lecteur (Sarrazin, Famose).
La relaxation
3Il s’agit d’un processus important puisqu’il permet d’établir le niveau d’activation optimale avant une performance. La plupart des sportifs font l’expérience, à un moment ou un autre, d’un état d’anxiété pendant une compétition. C’est la capacité à pouvoir contrôler cette anxiété, voire l’utiliser à son avantage, qui distingue les sportifs d’élite des autres (Jones, Hanton, Swain, 1994 ; Orlick, Partington, 1988). La littérature traitant de « l’état idéal de performance » montre, par ailleurs, que la capacité à être relâché pendant la performance est une des caractéristiques de la performance de pointe (Jackson, 1992 ; William, Krane, 1993). La réduction de l’activation, si elle permet une gestion de l’anxiété, n’entraîne cependant pas automatiquement une augmentation de la performance. D’autres éléments sont à prendre en compte, comme le type d’anxiété du sujet (somatique ou cognitive). Les travaux de Davidson et Schwartz (1976) montrent, notamment, que certaines formes de relaxation sont plus efficaces sur les différentes formes d’anxiété. La catégorisation des techniques en deux groupes, rattachés à deux mécanismes psychophysiologiques (action par le biais du tonus musculaire ou par le biais du tonus viscéral), semblent donc importantes pour faire face, plus efficacement, au besoin des sportifs.
4Au sein de la première catégorie, la méthode la plus employée et qui a démontré son efficacité physiologique (pour une revue, voir Le Scanff, 1990) est la relaxation progressive de Jacobson. L’essentiel de la méthode est « une réduction progressive et volontaire de la contraction ou du tonus de l’activité de groupes musculaires ainsi que du système nerveux correspondant ». Dans le deuxième groupe, c’est le training autogène de Schültz, qui est la plus connue. Dans cette méthode, on cherche à obtenir par suggestion, puis auto-suggestion, des modifications vaso-motrices et cardio-respiratoires spécifiques du repos (Schültz, 1938). Dans leur forme originale, ces deux techniques sont complexes et longues à acquérir. Elles ont été simplifiées pour les adapter aux besoins contemporains, notamment au sein des thérapies cognitivocomportementales (Le Scanff, Bertsch, 1995).
5D’un autre côté, chaque athlète possède un niveau d’activation préférentiel. Si un sportif a besoin de contrôler l’anxiété avant une épreuve, il a également besoin de trouver la juste activation pour sa performance (Hanin, 2000). Être trop relâché conduit, pour certains, à une mauvaise performance (Legrand, Le Scanff, 2003). C’est pourquoi, dans la préparation spécifique à une épreuve, la relaxation est utilisée en combinaison avec d’autres processus, comme l’imagerie, le dialogue interne ou la gestion des objectifs.
6La plupart des programmes de gestion du stress, qui ont fait preuve de leur efficacité, obéissent à ce schéma (Meichenbaum, 1985). Ils ont l’intérêt de répondre à deux impératifs majeurs de la gestion du stress : traiter, en même temps, l’anxiété cognitive et somatique et permettre une répétition systématique des procédures de faire face dans des conditions de stress simulées.
7Il est, donc important de bien connaître les techniques de relaxation de base, afin de pouvoir les introduire dans des programmes complets, qui poursuivent différents buts (gestion de l’anxiété, contrôle de l’activation, amélioration de la confiance en soi, etc.).
L’imagerie
8L’imagerie est un des processus les plus utilisés dans la préparation mentale des sportifs. Orlick et Partington (1988) rapportent que 99 % des 235 athlètes de leur étude déclarent utiliser l’imagerie et la grande majorité estime que ce processus a des effets bénéfiques sur leur performance. L’imagerie est définie scientifiquement comme une pratique cognitive, qui consiste à évoquer les caractéristiques d’un objet, événement ou processus absent de notre champ perceptif actuel, cet objet, événement ou processus appartenant au passé, au présent ou au futur (Murphy, Jowdy, 1992). Les images permettent, donc, de réaliser mentalement des reproductions ou des anticipations ; elles se réfèrent à des processus mentaux, qui peuvent renvoyer à n’importe quel registre sensoriel et peuvent donc être de nature différente : visuelles (représentation figurative du mouvement), « je me vois jouer ou je vois le tracé comme si je skiais » ; kinesthésiques (issues des sensations proprioceptives du mouvement), le sujet ressent, alors, musculairement, le mouvement qu’il imagine ; auditives, le joueur de tennis ou le pongiste entendent le bruit du public, de la balle, de leur pas ; tactiles ou gustatives (Hardy, Jones, 1994). Ces différentes sortes d’images se superposent très souvent lors d’une représentation mentale, mais elles sont fonction du style sensoriel d’un sujet.
9On distingue, par ailleurs, deux perspectives de l’imagerie.
10– Dans la perspective interne, le sujet se voit, se sent en train de réaliser une habileté ou un acte donné. Cette perspective est très utilisée pour l’apprentissage ou la correction d’un geste précis ou pour améliorer les performances dans des sports qui ne dépendent pas d’un adversaire, comme la gymnastique ou le patinage.
11– Dans l’imagerie externe, le sujet perçoit, de l’extérieur, l’action dans son ensemble, comme sur un film vidéo ; il est dans la perspective d’un observateur externe. Cela permet de visualiser de nombreux détails et d’avoir une vision du jeu dans son ensemble, ce qui peut être très utile dans les sports collectifs.
12On a longtemps prétendu que la perspective interne était plus efficace pour la performance, parce qu’elle permet de ressentir le geste de l’intérieur (Vealey, 1986), mais les recherches ne permettent pas de conclure en ce sens. Il apparaît, de plus, que les sportifs utilisent souvent les deux perspectives, en combinaison, durant la répétition mentale, selon la nature de l’habileté et du contexte (Jowdy, Murphy, Durtschi, 1989).
13La capacité d’imagerie influence les effets de la répétition mentale sur la performance (Goss, Hall, Buckolz, Fishburne, 1986), et distingue les athlètes de haut niveau des autres (Orlick, Partington, 1988). Deux caractéristiques sont généralement prises en compte pour définir les capacités d’imagerie des sujets (Murphy, Jowdy, 1992) : la vivacité de l’image (clarté, netteté) et sa capacité de contrôle (capacité à pouvoir maintenir l’image pour pouvoir y travailler). De nombreux questionnaires ont été mis au point pour différencier les sujets imageants des autres, mais aucun ne donne vraiment satisfaction (Cadopi, Arripe-Longueville, 1998).
14Si l’on sait que l’imagerie est souvent efficace pour améliorer la performance, on ne sait pas encore précisément grâce à quels mécanismes (Murphy, 1994). Différentes théories sont citées dans la littérature, sans qu’un consensus n’ait été trouvé.
15– La théorie psycho-neuro-musculaire stipule que le simple fait d’imaginer la réalisation d’un mouvement provoquerait une activité musculaire minimale (décelable par électromyographie) des groupes musculaires en cause par le mouvement et des muscles oculomoteurs. Ce constat, établi dans certaines expériences, induit certains chercheurs à penser que cette activité neuro-musculaire laisse une trace, dont il faudrait, maintenant, définir la nature. Cette trace serait conservée et utilisée lors de l’exécution réelle du mouvement. Il serait, en quelque sorte, préparé, lors de la répétition mentale.
16Mais cette théorie est sérieusement remise en question, car des résultats contradictoires ont été mis en évidence. Pour certains auteurs (Kohl, Roenker, 1983), l’activité neuro-musculaire est une conséquence de l’activation de processus centraux et non pas un mécanisme explicatif.
17– La théorie de l’apprentissage symbolique postule que l’imagerie pourrait aider les athlètes à « comprendre » leurs mouvements, et cela d’autant plus que les tâches requièrent un plus grand niveau d’activité perceptive et cognitive et dans la phase initiale des apprentissages moteurs (Kohl, Roenker, 1983 ;Annett, 1985). L’effet de l’imagerie s’exprime mieux lors de l’assimilation des paramètres spatiaux du mouvement. Elle jouerait un rôle, au plan de la représentation cognitive de la situation, en permettant au sujet de construire mentalement une représentation de sa performance et de mieux organiser la représentation de son environnement. En tennis de table, elle permet par exemple d’organiser une stratégie, en anticipant sur le jeu de l’adversaire, de comprendre différents schémas tactiques.
18Si cette théorie trouve de nombreuses confirmations dans la littérature, certains points demeurent, cependant, inexpliqués : on ne connaît pas, par exemple, la nature des processus cognitifs engagés lors de la pratique mentale. Passent-ils par des indices visuels, kinesthésiques ou verbaux ?
19– Enfin, certains travaux abordent les aspects motivationnels de l’imagerie mentale (Paivio, 1985). Selon cette théorie, des images de succès pourraient induire une élévation du niveau d’activation et des émotions positives et, donc, favoriser la performance. Si l’on sait que le niveau d’activation peut affecter la performance, aucune expérience n’a encore montré que l’imagerie « émotive » pourrait avoir ce type d’effet.
20En dehors de l’acquisition et de l’entretien d’habiletés motrices, l’imagerie est efficace dans plusieurs circonstances : elle permet la régulation de l’attention et est souvent intégrée, en combinaison avec les autres habiletés mentales de base, aux routines de performance des sportifs (Le Scanff, 1999) ; en complément de la gestion des objectifs, elle est utile à la planification de stratégies ; l’imagerie positive est souvent utilisée dans le renforcement de la confiance en soi (Hardy, Jones, Gould, 1996) ; enfin, en cas d’immobilisation du sportif pour cause de blessures, la pratique mentale contribuerait à entretenir les « mémoires » du sujet et faciliterait la reprise du travail (Jean, 1995).
Le dialogue interne
21Pour certains auteurs, la clé du contrôle cognitif est le fait de pouvoir contrôler positivement la façon dont on se parle (Bunker, Williams, Zinsser, 1993). Ce dialogue, qui ne s’adresse qu’à soi-même, est défini par ces auteurs comme le fait qu’« à chaque fois que vous pensez à quelque chose, vous vous parlez, en quelque sorte à vous-mêmes ». La définition de Hackfort et Schwenkmezger (1993) est plus précise : « Dans un dialogue interne, l’individu interprète ses sentiments et ses perceptions, régule et modifie ses convictions et ses évaluations, et se donne à lui-même des instructions et des renforcements. Comme tel, un rôle aussi central est attaché au langage dans le développement du processus de penser et, comme penser est intégré à l’action, les comportements peuvent êtres modifiés au moyen de formes spécifiques de dialogue interne et externe. »
22En conséquence, ce que l’athlète se dit à lui-même est un problème central. Mais, sans même que des paroles soient formulées, le contenu de la pensée revêt également une importance décisive sur le comportement d’un sujet. Plusieurs recherches ont montré que le contenu de la pensée et le dialogue interne sont des prédicteurs importants de la réussite sportive (Mahoney, Avener, 1977 ; Orlick, Partington, 1988 ; Weinberg, Smith, Jackson, Gould, 1984). L’étude de Mahoney et Avener a trouvé, par exemple, que l’élément le plus discriminant entre les gymnastes américains qualifiés aux Jeux olympiques et ceux qui n’ont pas été sélectionnés, était la nature et le contenu de leur dialogue interne, juste avant une compétition. Les gymnastes, qui avaient réussi, employaient des affirmations positives, alors que ceux qui avaient échoué, se parlaient négativement. Tous les auteurs ne sont cependant pas unanimes. Rotella et coll. (1980) mettent en évidence que le contenu du dialogue interne des athlètes qui réussissent le mieux ne diffère pas de ceux qui échouent. Highlen et Bennett (1983) trouvent même que les plongeurs d’élite utilisent moins de dialogue interne positif que les plongeurs de moins haut niveau.
23Des recherches plus expérimentales obtiennent des résultats plus consistants sur l’efficacité de l’utilisation d’un dialogue interne positif (Van Raalte, Brewer, Rivera, Petipas, 1994). Ces recherches montrent, en général, que le dialogue interne négatif est associé à de mauvaises performances, tandis que le dialogue positif prédomine lors des meilleures performances.
24On ne sait pas encore quelles sont les raisons précises de l’efficacité du dialogue interne positif, bien qu’il semble que la confiance en soi (Feltz, Riessinger, 1990) et le contrôle de l’anxiété (Ellis, 1982) soient, au moins partiellement, impliqués. Malgré ces incertitudes, ce processus est employé dans de nombreux objectifs d’amélioration de la performance du sportif, comme l’acquisition d’habileté (Silva, 1982), le contrôle de l’attention (Schmid, Peper, 1993) ou de l’effort (Rushall, 1984), etc.
25Si peu de recherches montrent que le dialogue interne positif permet d’améliorer la performance, on sait, en revanche, que des énoncés de défaite ont un effet négatif sur la performance (Rosin, Nelson, 1983 ; Rotella et coll., 1980). Le dialogue interne devient vraiment destructeur, quand un sujet s’engage dans une auto-évaluation ou étiquetage de lui-même (de façon négative) « perdant », etc. Quand des sujets ont cette perception négative d’eux-mêmes, ils vont souvent se conduire d’une façon qui confirme leur perception et, ainsi, se prouver qu’ils avaient raison. Ce dialogue négatif va également influencer l’estime de soi générale du sujet, le conduisant, dans certains cas, à la dépression.
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Mots-clés éditeurs : relaxation, entraînement mental, gestion des objectifs, dialogue interne, imagerie, habiletés mentales
Date de mise en ligne : 24/01/2012
https://doi.org/10.3917/bupsy.475.0101