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Article de revue

Autour du Fanum Voltumnae. Réflexions, hypothèses et propositions pour un débat

Pages 107 à 154

Notes

  • [1]
    Liv., IV, 23, 5 ; IV, 25, 7 ; IV, 61, 2 ; V, 17, 6 ; VI, 2, 2.
  • [2]
    Liv., I, 8.
  • [3]
    Serv. auct., ad Aen., X, 179 et X, 198 ; Schol. Veron. ad Aen. X, 200.
  • [4]
    Pour une exposition du problème assez répandue à cette époque, on peut se reporter à M. Bizzarri, « Orvieto », EAA, V, 1963, p. 773-779.
  • [5]
    Acta triumphalia Capitolina, CIL I, p. 46, l. 52-53.
  • [6]
    Plin., N.H., XXXIV, 16.
  • [7]
    Même du matériel de l’âge du Bronze, quoique sporadique, a été repéré (cf. n. 188).
  • [8]
    Stopponi 2013b.
  • [9]
    Ce dernier temple, à la conclusion de la voie sacrée, ne figure pas encore dans le relevé de la fig. 1 (de 2012).
  • [10]
    Procope, Bell. Goth., 6, 20, 7-11.
  • [11]
    FV 2012.
  • [12]
    OB 2013 (cf. Massa-Pairault 2014b).
  • [13]
    Stopponi 2012, p. 18-21 ; Colonna 2012, p. 205-211.
  • [14]
    Roncalli 1985 ; F. Roncalli, « Ripensare Volsinii. La città del Fanum Voltumnae », FV 2012, p. 183-201 ; F. Roncalli, « I santuari di Velzna », OB 2013, p. 129-135.
  • [15]
    Sur l’argument, Cristofani 1985 ; Capdeville 1999 ; Briquel 2012 ; Massa-Pairault 2014a.
  • [16]
    Cf. les expressions deus Etruriae princeps chez Varron et, chez Zonaras, le fait que les Volsiniens se prétendent ἀρχαιότατοι Tυρρηνῶν.
  • [17]
    Colonna 2012, p. 209-211. Sur Manth et Marzabotto, voir déjà Massa-Pairault 1981.
  • [18]
    Torelli 1975, p. 120-129, p. 186 ; Massa-Pairault 1999a, p. 522-545, et 2012 ; Ara della Regina 2009 ; G. Bagnasco, in Ara della Regina 2012, p. 73 (« cassa 43 », interprétée comme « cénotaphe de Tarchon »).
  • [19]
    Stopponi 2012, p. 8-9 ; Frascarelli 2012.
  • [20]
    Pour S. Omobono, Torelli 1968 ; pour Campo della Fiera, nous ne faisons qu’expliciter la juste conclusion de Frascarelli 2012, p. 141 : « si può concludere che esiste un sistema di strette e puntuali corrispondenze tra il donario di Campo della Fiera e le strutture di S. Omobono, tali da consentire di ipotizzare non solo una medesima cronologia, ma anche una condivisa progettualità e committenza ».
  • [21]
    Coarelli 1985, p. 363-414.
  • [22]
    L’un des aitia de la création du vicus tuscus, LTUR, V, 1999, s.v. « Vicus Tuscus », p. 195-197 [E. Papi].
  • [23]
    Sur le thème, Colonna 2001b.
  • [24]
    Zon. VIII, 7, 4-8 ; dans le texte grec « foedus » est rendu par l’adjectif ἔνσπονδοι (sc. Romani) ; Cary, Foster 1914-1927 : I, p. 374-376 ; Gros 1981, p. 3-4. Sur les événements de Volsinii voir aussi Johan. Ant., fr. 50 M ; Flor., I, 16, 21 ; Auct., de Vir. Ill. 36 ; Oros., II, 5, 3-5 ; Val. Max., IX, 1 ext. 2.
  • [25]
    Ce ne peut être la trève de 391, après les lourdes pertes infligées par les Romains aux Volsiniens alliés des Sappinates (Liv., V, 32.).
  • [26]
    Humbert 1978, p. 140.
  • [27]
    Dans l’épisode romanesque, préliminaire à l’intervention romaine, narré par Zonaras, il est question d’une réunion nocturne du sénat en compagnie des envoyés de Volsinii dans une maison privée, pour ne pas attirer l’attention. On peut retenir au moins la mention d’une maison privée, ce qui équivaut presque à nommer la maison du consul Fabius (le premier consul envoyé contre Volsinii et qui y trouvera la mort : il y a ainsi une sorte de fatalité de la mort des Fabii dans une campagne contre une ville étrusque, cf. Véies et les 306 Fabii).
  • [28]
    Sur la campagne de Fabius dans les Cimini : Liv., IX, 36-38, 41.
  • [29]
    Ziolkowski 1992, p. 183-185. Il n’est peut-être pas indifférent que l’aedes Vertumni puisse se situer topographiquement non loin du Lauretum et de l’armilustrium, deux lieux qui connotent les parties vaincues et leur tombe (Titus Tatius) ainsi que la « purification des armes ». Il n’est pas non plus impossible de chercher un rapport, sinon topographique, au moins cultuel, avec le lieu où Numa consacra l’autel de Jupiter Elicius : Ov., Fastes, III, 325 sq. ; sur les cultes de l’Aventin voir Marcattili 2009 et 2012.
  • [30]
    Les portes en bronze de la cité de Véies (du temple de Juno Regina ?) deviennent portes de la maison de Camille (Plut., Camil., XII ; voir Carena, Manfredini, Piccirilli 1983, p. 312-313 ; cf. Plin. N.H., 34, 13) ; il ne s’agit pas seulement de praeda mais de vindicatio in clientelam de la plèbe de Rome qui doit entrer dans sa maison. Il est le successeur du roi de Véies, d’où le procès intenté à Camille pour injuste distribution de la praeda, voire pour adfectatio regni.
  • [31]
    Sur la colonisation plébéienne de Véies, Torelli 1979, 1981 et 1988b.
  • [32]
    Stopponi 2012, p. 23.
  • [33]
    Stopponi 2012, p. 23 (c’est ce détail qui a entraîné l’emploi de l’expression « donario » de la part des fouilleurs) ; Frascarelli 2012, p. 137-138.
  • [34]
    Colonna 2012, p. 206, fig. 2, p. 220 ; auparavant, Stopponi 2008 [2011], p. 139 ; Maras 2009, p. 150.
  • [35]
    Campagne de 2013, S. Stopponi in Fasti on line, en ligne (12/2014).
  • [36]
    Stopponi 2012, p. 20-21.
  • [37]
    Sur ces aspects, Colonna 2012, p. 206-207.
  • [38]
    Stopponi 2012, p. 15 ; pl. VIII, p. 54.
  • [39]
    Colonna 2008, suivi de Bellelli 2011 ; interprétation différente et résumé de la discussion : Stopponi 2012, p. 19, n. 62.
  • [40]
    Stopponi 2003, 2008 [2011], 2009 et in OB 2013.
  • [41]
    Stopponi 2012, p. 8, pl. III, fig. 1-2.
  • [42]
    Versnel 1970 ; Trionfi 2008 ; Menichetti 2012.
  • [43]
    Pour la relation linguistique hostis/hospes : Benveniste 1954, p. 262 ; pour la notion archaïque d’hostis : Varr., L.L. 5, 3 : hostis…tum eo verbo dicebant peregrinum qui suis legibus uteretur, nunc dicunt eum quem tum dicebant perduellem ; cf. Cic., Off. 1, 12, 37 ; Paul. Fest., p. 91, 7 ; Festus, p. 414, 37 sq. L : status dies <cum hoste> vocatur qui iudici causa est constitutus cum peregrino ; eius enim generis ab antiquis hostes appellabantur quod erant pari i) ure cum populo Romano, atque hostire ponebatur pro aequare (Kremer 2005) ; XII Tab. : adversus hostem aeterna auctoritas esto (Humbert 2005, p. 393-397).
  • [44]
    Lauthenita est l’équivalent du latin liberta, mais on peut se demander si la qualité de puia (épouse) ne confère pas à celle qui en jouit le plein statut de libera.
  • [45]
    Rapprochée par nous d’une possible représentation de Voltumna : Massa-Pairault 1992, p. 145, fig. 135. Cf. le traitement des cheveux en longues « ondes », notables dans la vue de profil.
  • [46]
    Ov., Fastes, III, 339-341.
  • [47]
    Sur le site : Coarelli 1981, p. 71.
  • [48]
    Arnob., VI, 7; cf. Fest., p. 486 L.
  • [49]
    Stopponi 2012, p. 14 et pl. IX, p. 55 ; pour une représentation d’haruspices fulguriatores dans la céramique d’Orvieto : Massa-Pairault 1999b, p. 82-85 ; le vase d’Orvieto doit peut-être même s’interpréter comme aition de la fondation du sanctuaire (mythe de l’evocatio du fulmen qui anéantira l’Olta) : voir infra. En effet, certains vases à figures noires de cette période abordent parfois la représentation de faits rituels analogues (ainsi le vase avec figuration d’un vol d’exta par des chiens ou des loups, qui fournit l’aition de la fondation de la confrérie des hirpi sorani : Bruni 2002)
  • [50]
    Merlin 1906, p. 140-162 (Cérès, Liber-libera), p. 181-184 (Mercure), p. 196-201 (Juno Regina et Vertumnus) ; Torelli 1984, p. 131-147 ; Marcatilli 2012. Le problème du Jupiter Liber de l’Aventin reste entier dans la mesure où il ne se confond pas sans doute avec Jupiter Libertas, contrairement à l’opinion de Ziolkowski 1992, p. 85-86. Jupiter Liber cité dans les Actes des Frères Arvales est peut-être seulement un Jupiter pubes, ce qui nous rapprocherait de la dialectique des miroirs volsiniens infra (alternance de Tinia barbu et de Tinia imberbe).
  • [51]
    Minimisation de la qualité de lauthenita chez Stopponi 2009, p. 448 : pour cet auteur lauthenita n’aurait pas à l’époque archaïque le sens « d’affranchie », qui serait clair en revanche pour la période hellénistique ; il signifierait seulement dans ce cas « personne faisant partie de la famille » (lautn). Mais c’est précisément toucher, avec le terme de lautn, la nature des serviteurs (oiketai-therapontes étrusques des sources grecques), dont le statut ambigu se situe entre liberté et esclavage. De quelque terme que nous voulions appeler le changement de statut de Kanuta, le conubium ne peut acquérir dignité et la mariée s’appeler puia que si l’individu n’appartient pas ou n’appartient plus à Larecena. Quant à cliens, le terme est probablement impropre pour désigner justement le type de subalternité de Kanuta par rapport à Larecena, dans la mesure où le cliens selon le droit romain paraît avoir un degré de liberté supérieur à celui du « serviteur » étrusque : Torelli 1980, p. 80-81, et voir aussi Massa-Pairault 1983 et 2000a.
  • [52]
    Voir Colonna 1977 et 1980 ; De Simone 1978 (Katakina), 1980, 1985 et 1990 ; Maggiani 2003 ; A. Maggiani, « La scrittura nella Volsinii etrusca », OB 2013, p. 167-185, en part. p. 170-172 ; pour Arnth Cupure voir aussi notre étude Massa-Pairault 2007.
  • [53]
    C’est probablement le moment de la conquête des 300 oppida ombriens : Plin., N. H., III, 112 ; Torelli 1986b, p. 60 ; en dernier Sisani 2009, p. 19-55, et 2014. Sur les rapports entre Ombriens et Étrusques en Étrurie padane : Colonna 1974 et 2008 ; voir en outre Perugia etrusca 2002.
  • [54]
    Stopponi 2009, p. 442.
  • [55]
    Schulze 1991, p. 142, 378, 406 : attestations à Todi, Mantoue, Parme, Ocriculum, Bologne, etc. ; pour le tr. plebis de 44 av. J.-C. : Plut., Crass., 11.
  • [56]
    Sur les fonctions de la déesse dans le monde étrusque, Bellelli 2012.
  • [57]
    Cristofani 1987 (analyse typologique et archéologique, mais non politico-sociale) ; Torelli 1986, p. 186-187 (pour la comparaison avec la Vénus de l’Esquilin) ; Massa-Pairault 2014b, où nous envisageons que la Vénus de Cannicella soit la consécration d’un tyran semblable à Servius Tullius (Porsenna ?).
  • [58]
    Colonna 1987.
  • [59]
    Cannicella 1987 ; Roncalli 1994 ; Cannicella 1994.
  • [60]
    Cf. la catégorie des proletarii romains : Paul. Fest., p. 253, 6 L ; Gell., 16, 10 ; Cic., Rep., 2, 22, 40.
  • [61]
    F. Roncalli, « I santuari di Velzna », OB 2013, p. 134.
  • [62]
    Gell., 5, 9, 11 ; Gell., 5, 9, 13-14 ; pour le commentaire de ce passage voir Mantovani à paraître.
  • [63]
    Cf. les sources sur la révolte de Volsinii citées supra n. 24, qui parlent de « modifications des testaments » ad arbitrium suum (sc. des révoltés). Il est possible que la différence entre droit étrusque et droit romain passe par les prérogatives testamentaires des femmes dans la transmission des propriétés (d’où l’importance du nom de la mère dans les inscriptions). Sur le plan conjoncturel, et non plus structurel, on peut penser que les lourdes pertes des guerres étrusco-romaines aux ive et iiie s. avaient réduit le nombre des hommes et rendu nécessaires des unions avec des oiketai, spécialement dans le compartiment de l’Étrurie interne.
  • [64]
    Larecena : ET. Vs. 1.15.1 ; cf. Laricena : ET. Vs. 1.14.
  • [65]
    Massa-Pairault 1986.
  • [66]
    Sur lesquelles en dernier Colonna et 2007 ; Maras 2010 ; Torelli 2011c.
  • [67]
    F. Roncalli a touché la question en rappelant la présence de noms et individus originaires de Volsinii parmi les sodales de la Tombe François (F. Roncalli, « Ripensare Volsinii. La città del Fanum Voltumnae », FV 2012, p. 192-195). Mais il ne s’ensuit pas, croyons-nous, comme le développe cet auteur, que l’épisode narré dans la Tombe François ait eu lieu à Volsinii. Simplement, les acteurs sociaux de la tombe François se comprennent mieux à la lumière des phénomènes de construction sociale dont Volsinii est l’épicentre et au vu de la réponse institutionnelle à ces mêmes phénomènes que constitue probablement la création du Fanum Voltumnae vers le milieu du vie s.
  • [68]
    Pour le peson de métier à tisser où G. Colonna reconnaît le théonyme Vei, voir Stopponi 2012, p. 9 et n. 62.
  • [69]
    Stopponi 2012, p. 9-10, pl. IV-VII.
  • [70]
    Giontellain FV 2012, p. 127-130, fig. 1-19.
  • [71]
    Voir Stopponi 2012, p. 15 et n. 43.
  • [72]
    Cristofani 1975 ; Maggiani 1990.
  • [73]
    Maggiani 1990, p. 28-30.
  • [74]
    Torelli 1980, p. 25, et 1981, p. 220-221.
  • [75]
    Massa-Pairault 1983, p. 32-33.
  • [76]
    Liv., III, 71, 2 (discours de Canuleius et lex) ; cf. Torelli 1984, p. 217-221.
  • [77]
    Maggiani 2010, p. 146, fig. 16.
  • [78]
    Voir leur présence sur le vase François aux noces de Thétis et Pélée : Torelli 2008.
  • [79]
    Colonna 2012, p. 207.
  • [80]
    Massa-Pairault 2014a, p. 168-168 et n. 131.
  • [81]
    Pour Faventia, voir en particulier Paul. Fest., p. 78, 14 L : Faventia bonam ominationem significat. Nam praecones clamantes populum sacrificiis favere iubebant. Favere enim est bona fari ; Accius, Trag. 511 : cives om<i>nibus faustis augustam adhibeant Faventiam, ore obscaena dicta segregent ; pour faustus : Non., 426 : faustum quasi a favendo dictum ac per hoc prosperum ac propitium ; cf. Faustitas dans ses rapports à Cérès : Hor., Od., 4, 5, 18 : nutrit rura Ceres almaque Faustitas (ces exemples chez Ernout 1967, p. 221).
  • [82]
    Paul. Fest., p. 77, 15 L.
  • [83]
    Sur le Favonius (rattaché à foveo), vent de printemps fécondant, assimilable au Zéphyr : Plin., N.H., 16, 93 ; Is., Or., 13, 11, 8. Cf. Virg., Aen., 3, 120 ; Sén., N. Q., 5, 16, 4 ; voir en particulier Plin. (loc. cit.), « rustici, catlitionem appellant…quod..genialis spiritus mundi a fovendo dictus…gestiente natura semina accipere eaque animam inferente omnibus satis ». Ernout 1967, p. 221 ; Torelli 1984, p. 88 n. 62.
  • [84]
    Maggiani 1982, tlusc (case 33, séquence interne) ; tlusc (case 40, entre vesica fellea et caput iocinoris) ; tluscv (case 12, lobe gauche : ruban périphérique).
  • [85]
    Stopponi 2013b.
  • [86]
    Colonna 2012, p. 208.
  • [87]
    Varr., L. L., VII, 6 ; Weinstock 1932 ; Torelli 1995, p. 102 sq.
  • [88]
    Voir supra n. 49.
  • [89]
    Stopponi 2012, p. 13 et pl. VIII, 1.
  • [90]
    Il n’est pas impossible même qu’une cérémonie de fulgur conditum soit en cause. Sur le sujet, ThesCRA, IV, 1.2., s.v. « bidental », p. 201-202 [F. Marcattili] et infra, p. 176-178.
  • [91]
    Stopponi 2012, fig. 1, p. 56 et pl. X, p. 16.
  • [92]
    Coarelli 1983, p. 207-225.
  • [93]
    Colonna 1999.
  • [94]
    Voir à ce sujet Ampolo 1975 et en général 1976-1977 et 1988.
  • [95]
    RE, XII.1, 1924, s.v. « Larcius » 2), 797-798 [Münzer] ; T. Larcius est cos. 501 avec Postumus Cominius (cf. Clusium rec. cumni).
  • [96]
    Liv., II, 18, 1-21, 1 ; Macrobe, Sat. I, 8, 1 ; cf. D.H., V, 50,1 ; V, 59,1.
  • [97]
    RE (cit. supra n. 95), s.v. « Larcius 4) », 799 [Münzer]. Sp. Larcius est cos. avec T. Herminius, autre probable volsinien d’origine (cf. Thucer Hermenas = E.T. Pa 3.1 et h]ermenas à Volsinii même : E.T. Vs. 1.152).
  • [98]
    Voir Coarelli 1997, p. 82 et 90-117.
  • [99]
    Sur la recherche archéologique voir en dernier lieu Veio, Cerveteri, Vulci 2001, p. 9-15 [U. Fusco] ; Carosi 2002 ; Fusco 2011.
  • [100]
    Vagnetti 1971 ; Comella 1990 ; Antiche metropoli del Lazio 2008, cat. no 66-68 [U. Fusco].
  • [101]
    Sur l’épisode du roi de Véies, Liv., 5, 1, 4-5 ; Thuillier 1985, p. 520 sq. ; Massa-Pairault 1993b, p. 267 ; sur les jeux du Fanum Voltumnae dans leur rapport avec les cultes agraires et la plèbe de Volsinii, ibid., p. 276-279.
  • [102]
    Coarelli 1997, p. 90-91.
  • [103]
    Massa-Pairault 1983, p. 25-26 et 29 (où la présence du couple infernal est interprétée à travers les préceptes de Xénophon sur la gestion de la propriété et les reflets d’un pythagorisme conservateur exaltant le repas des Justes devant le couple infernal).
  • [104]
    En attendant une réflexion d’ensemble sur la chronologie du site et de ses édifices, c’est l’étude des phases de la voie sacrée qui a fourni la scansion la plus plausible des grandes périodes de la vie du sanctuaire : M. Cruciani, « Campo della Fiera di Orvieto: la Via Sacra », FV 2012, p. 171-172, en part. p. 161-182.
  • [105]
    Stopponi 2012, p. 30-31 (un enfant de moins de 2 ans, un garçon d’environ 5 ans et, semble-t-il, une fillette : F. Mallegniin FV 2012, p. 41-45).
  • [106]
    Stopponi 2012, p. 31.
  • [107]
    Stopponi 2012, p. 32.
  • [108]
    Macrobe I, 7, 34-35 ; ce subterfuge de substitution d’un sacrifice humain se retrouve aussi dans le récit concernant Jupiter Elicius et Numa, infra n. 134. Pour le rapport Lares-Mania voir aussi en particulier les deux passages de Festus ci-après : Paul. Fest., p. 273, 7 L : pilae et effigies viriles et muliebres ex lana Compitalibus suspendebantur in compitis, quod hunc diem festum esse deorum inferorum, quos vocant Lares, putarent, quibus tot pilae quot capita servorum, tot effigies quot essent liberi ponebantur, ut vivis parcerent, et essent his pilis et simulacris contenti ; Paul. Fest., p. 115, 13 L : manias dicunt ficta quaedam ex farina in hominum figuras, quia turpes fiant, quas alii maniolas vocant. Manias autem, quas nutrices minitantur parvolis pueris, esse larvas, i. e. manes, quos deos deasque putabant, quosque ab inferiis ad superos emanare credebant. Sunt qui Maniam Larum matrem aviamve putant ; Tabeling 1932, p. 14-39 ; Torelli 1984, p. 96-97.
  • [109]
    Sur ce dieu, Colonna 2012, p. 213 et, auparavant, Colonna 1985a, 1996, 2001a, 2009 ; De Simone 2012.
  • [110]
    Coarelli 1983, p. 259, 261-282 ; pour les Lares et la Mater Larum en connexion avec l’édifice souterrain de Genucius Clepsina, Torelli 2000 ; pour la Mater Larum, les Remuria et les Frères Arvales, Coarelli 2003 ; pour la « préhistoire » des Lares, Torelli 2011b.
  • [111]
    Coarelli 1983, p. 282-298.
  • [112]
    Stopponi 2012, p. 29.
  • [113]
    Stopponi 2012, p. 32.
  • [114]
    Colonna 2012, p. 207.
  • [115]
    Coarelli 2003 en dernier lieu pour ces aspects (appliqués à Romulus et Remus et aux « deux » frères Arvales originels, fils de la Mater Larum, Larentina ou Acca Larentia).
  • [116]
    Stopponi 2012, p. 26-28.
  • [117]
    CIE 5093 ; TLE 233 ; ET. Vs. 1. 179 : pulum rumitrinethi: mlace clel: lur [i]. Il est évident que la séquence est d’autant plus suggestive qu’y figurent en outre un terme verbal en rapport avec une offrande (mlace), le nom probable d’une divinité lur (cf. Colonna 2012, p. 215), enfin le terme pulum précédant directement rumitrinethi et qui, s’il est à rapporter à l’éther ou au ciel (Torelli 1986, p. 212), s’opposerait directement à un lieu chthonien comme celui que suggère le locatif rumitrinethi. Si l’idée rendue par pulum est en revanche à rapprocher du sens de pulumχva (clavi annales, clous marquant les années : cf., pour Pyrgi, Maras 2009, p. 364), le sens n’est pas moins intéressant car il faudrait envisager une cérémonie connue à Volsinii pour Nortia et qui a aussi un rapport avec un lieu dit « rumitrina », probablement lié à la genesis des Lares. Pour la séquence luri.mlace, cf. en particulier l’épigraphe de Larth Alethna (ET. A. T. 1.107). Cf. aussi l’inscription de Caere de Venel Tamsnie (Maras 2009, p. 45), avec l’expression arusiance huzrnethi cairisva (traduite par Maras : « a fait [une action] dans le huzrna de Caere »). Nous nous demandons si huzrna (cf. suprahusiur) ne désignerait pas un temple ou sacellum des Lares de Caere.
  • [118]
    Massa-Pairault 1983, p. 30.
  • [119]
    Massa-Pairault 1999, p. 91, fig. 11, p. 104. Les têtes siléniques soulignent le rapport avec un Dionysos-Hadès.
  • [120]
    Stopponi 2012, p. 26.
  • [121]
    M. Bonghi Jovino dans Tarquinia 2001, p. 21-29 et p. 36-37, fig. 37-39.
  • [122]
    Serv., ad Aen. III, 139 ; Gell., 13, 23, 2 ; Varr., LL, 8, 36 ; cf. RE, XIII.2, 1927, s.v. « Lua » [Kock] : pour l’étymo­logie, rien de sûr, cf. Ernout 1967, p. 369, s.v. « luēs » (pourriture), 371-372, s.v. « lūstrum » ; Torelli 1984, p. 101.
  • [123]
    Pour le point le plus élevé voir maintenant un autre édifice, le quatrième temple archaïque.
  • [124]
    Stopponi 2012, p. 25 ; ead. in OB 2013, p. 144. S. Stopponi forme l’hypothèse d’un temple orienté vers l’est et précédé d’un enclos (semblable par son plan à celui du temple du Belvedere).
  • [125]
    Maggiani 2012, p. 265-292 ; voir maintenant le canal en tuiles alimentant la fontaine, mis au jour lors de la campagne de 2013 : Stopponi 2013b.
  • [126]
    Stopponi 2012, p. 25.
  • [127]
    Stopponiin OB 2013, p. 144.
  • [128]
    Consultation des Fasti on line, S. Stopponi, « risultati campagna 2014 » (12/2014).
  • [129]
    Etrusker 2010, fig. 3.11 et 3.12 ; auparavant Welt der Etrusker 1988, p. 299-305 (D : 4. 1.1 à D.4.1.16 [V. Kästner] ; Massa-Pairault 1996, p. 156 (fig.) pour l’acrotère avec anakalypsis ; pour le personnage tricéphale, F. Roncalli in Dodecapoli 1985, p. 57-58 ; Massa-Pairault 2002, p. 430-431 ; Massa-Pairault à paraître.
  • [130]
    Maggiani 2012, p. 268-269.
  • [131]
    Torelli 1991 et 2014.
  • [132]
    Sur les aquae Herculeae à Cerveteri : Liv., 22, 1,1 ; Val. Max., 1, 6, 5 ; Strab., V, 2, 3 ; Cael. Aur., Chron., II, 1 sq. Voir en dernier Bellelli 2006, p. 200-204.
  • [133]
    Plin., N.H., II,140 ; Massa-Pairault 1999, p. 80-82.
  • [134]
    Plut., Numa XXIII, XXVII ; Ov., Fastes III, 285-395 ; Liv. I, 29- 31 ; D.H., II, 60-61. Autres sources : RE, XVII.1, 1936, s.v. « Numa Pompilius », col. 1242-1252 [K. Glaser] ; pour Tullus Hostilius: Liv. Perioch., I, 17 ; D. H., III, 35 ; Val. Max., 9, 12,1 ; Eutrop., Brev., 1-4.
  • [135]
    Voir supra n. 49.
  • [136]
    Pour l’hypothèse d’une identification avec Géryon, F. Roncalli in Dodecapoli 1987, p. 57-58, suivi de nous-même : Massa-Pairault 2002, p. 430-431 ; nous avons repris l’hypothèse d’une identification avec Typhon sur base philologique (cf. Typhon tricorporis chez Euripide) et iconographique (Géryon est toujours casqué et en hoplite) ; le personnage de Campo della Fiera présente des têtes nues avec des traits de calvitie et des « bosses » étranges sur le haut du crâne : Massa-Pairault à paraître. Ces bosses pourraient vouloir indiquer la « cache » de la foudre (dans la mythologie grecque Typhon cache les tendons de Zeus pour lui enlever sa force) et les trois bosses, les trois foudres et les trois « manubiae » de Jupiter.
  • [137]
    Sur le rapport Egeria-Numa, voir RE, V.2, 1905, s.v. « Egeria », col. 1980-1982 [Samter] ; Piccaluga 1962 ; Gagé 1974 ; Lambardi 1988 ; Duval [2012]* ; sur Egeria à Nemi, voir maintenant Nemi 2013, p. 195-253 [F. Diosono, A. Quaglia, F. R. Plebani, M. de Minicis, P. Braconi] ; sur le nymphée d’Égérie à Rome, De Cristofaro 2014 ; sur les Camenae, RE, III.1, 1899, s.v. « Camenae », col. 1427-1428 ; Camilloni 1998.
  • [138]
    G. Colonna a valorisé l’existence de la forme arch. Viku à Clusium (ET Cl. 3. 2). C’est peut-être la plus ancienne référence à un personnage féminin (ou divinité ?) Vegoia dans un contexte familial ou gentilice. Pour une interprétation des divinités ailées aux pieds des figures allongées sur les sarcophages de la région de Pérouse-Chiusi comme possibles incarnations de divinités gentilices en rapport avec la divination et les libri rituales, voir Massa-Pairault 1996, p. 152-155.
  • [139]
    Pour les thèses tendant à privilégier la date syllanienne de la prophétie : Heurgon 1959 ; Harris 1971, p. 31-40 ; Valvo 1987, 1988 et 1989. Pour la considération du caractère irréductible des données de la prophétie aux événements et au contexte de la période syllanienne : Turcan 1976 ; Colonna 1985b, p. 114-115.
  • [140]
    Soit les lignes suivantes de la « prophétie » : …Sed qui contigerit moveritque possessionem promovendo suam, alterius minuendo, ob hoc scelus damnabitur a diis. Si servi faciant, dominio mutabuntur in deterius. Sed si conscientia dominica fiet, celerius domus extirpabatur, gensque eius omnis interieret. Sur le problème de domini favorables à une « réforme agraire » : Massa-Pairault 2000, p. 271.
  • [141]
    Massa-Pairault 1996, p. 95.
  • [142]
    Colonna 2012, p. 205.
  • [143]
    Sur ce concept voir en particulier Agostiniani, Torelli 2001.
  • [144]
    Serv., ad Aen., IX, 561 ; Valvo 1995 ; Massa-Pairault 1998, p. 422-423.
  • [145]
    Weinstock 1946.
  • [146]
    Eclog., VI, 176-209 ; cf. Clausen 1994, p. 30 sq.
  • [147]
    Colonna 2012, p. 114-115.
  • [148]
    On pourrait penser aussi à Veal, mais l’ensemble (temple B + fontaine) ne semble pas aussi approprié que le temple A pour fournir un contexte à une telle divinité.
  • [149]
    Maggiani 2012, p. 281.
  • [150]
    Coarelli 1989, p. 125-127 ; Coarelli 2001b, p. 98.
  • [151]
    Massa-Pairault 1988b.
  • [152]
    En incluant dans l’examen le miroir de Vetulonia où Lasa Vecuvia apparaît sur le talon tandis que dans la scène principale figure une Lasa, mais sans la qualification de « Vecuvia » : Rallo 1974, no 11, p. 35-36 et pl. XXIII, 1.
  • [153]
    Roncalli 2006.
  • [154]
    La provenance est une acquisition récente due aux recherches de M. S. Pacetti : Pacetti 2011, no 18, p. 65-69.
  • [155]
    Le cimier « phrygien » du casque de Minerve ne désigne probablement pas dans ce contexte un culte d’Athéna « Ilias » et nous ne croyons pas qu’il revête en conséquence une signification religieuse particulière, comme le développe M. S. Pacetti (loc. cit.). Le casque atteste seulement le prestige des modèles de Grande Grèce et de Macédoine, particulièrement de certains casques en Étrurie dans la seconde moitié du ive s. (cf. entre autres exemples le sarcophage des Amazones de Tarquinia). Nous notons qu’une série d’antéfixes d’Orvieto représente Minerve, ou une Amazone, avec un casque à cimier phrygien (Stopponi 2002, p. 243 ; cf. ibid, pour le pendant masculin de cette antéfixe à casque à cimier phrygien) dont un exemplaire provenant de Campo della Fiera (Welt der Etrusker 1988, D.4.1.13, p. 305).
  • [156]
    Rallo 1974, p. 35-36 ; LIMC, VIII, 1997, s.v. « Vegoia », p. 184, n. 2 [M. Harari]. Il est évident que c’est le sort d’Achille et son triomphe-divinisation que Turan semble proposer à Tinia. Mais c’est Vegoia qui a inspiré le mariage d’où est sorti le triomphateur… D’ailleurs lasa (non désignée par l’épithète vecuvia) pourvue d’une lance de victoire et « récompense » (qu’elle va probablement remettre à Achle) figure comme « interlocutrice » de ce dernier.
  • [157]
    Sur ces objets : Roncalli 2006 ; Pacetti 2011 ; en ce qui concerne le miroir de Castelgiorgio, nous ne reconnaissons pas sur celui-ci Vegoia en « Ménade » revêtue d’une peau d’animal, comme le propose R. Duval (Duval [2012]*, p. 33) qui veut lire « Vecuna » — mais un fém. « Vecuna » est impossible en étrusque — au lieu de l’ital. (ombr. ?) « Vesuna » dans l’inscription qui désigne le personnage. En général, la lecture des épigraphes du miroir due à B. Van der Meer nous semble jusqu’à présent la meilleure : Van der Meer 1997.
  • [158]
    Massa-Pairault 1998 ; cf. Roncalli 2006, p. 241-242 (qui ignore notre article mais avec lequel nous sommes d’accord sur ce point). D’autres documents rattachés par F. Roncalli (ibid., p. 244-245) au problème de la représentation de Vegoia nous semblent d’une pertinence plus discutable.
  • [159]
    Voir Bendinelli 1916.
  • [160]
    Massa-Pairault 1988b. M. S. Pacetti reste perplexe devant l’objet tenu par Vegoia (Pacetti 2011) ; elle note que les signes marquant l’extrémité de l’épi ne sont en rien différents des brefs « accents » incisés qui suggèrent la plasticité ou les ombres des plumes à l’intérieur de la paire d’ailes possédée par la divinité. Mais les signes marquant les ailes se présentent en séries rectilignes et ne forment pas une sorte d’ovale, comme dans le cas de ceux qui définissent l’épi que nous supposons (après d’autres). Par ailleurs nous voyons aussi une ligne oblique pouvant figurer une feuille partant de la tige. M. S. Pacetti en vient à douter de la réalité tout court de l’objet tenu par la nymphe, en notant que la position des doigts ne semble pas naturelle dans le cas de la préhension d’un objet. Mais on ne tient pas un épi comme une massue (à pleine main) et la conformation de la main et des doigts, la légèreté et particularité même de la prise suggéreraient encore un geste ritualisé dans le contexte du « promenervat », de l’avertissement que donne Minerve à Vegoia.
  • [161]
    Contrairement à la lecture que nous prête Roncalli 2006, p. 245, n. 5.
  • [162]
    Roncalli 2006, p. 244-245.
  • [163]
    Torelli 1986, p. 198-208 ; De Simone 1997 ; Torelli 2000, p. 273.
  • [164]
    Colonna 1997, p. 169-170 ; Massa-Pairault 1998, p. 89-90.
  • [165]
    Voir par exemple nombre de bullae en or (Cristofani, Martelli 1983, nos 262-264) qui sont devenues illisibles pour certains détails.
  • [166]
    Voir Menichetti 1997.
  • [167]
    Pour des exemples de tels miroirs avec flux aquatiques de la fontaine : Acqua degli dei 2003 ; Maggiani 2012, p. 286-288, fig. 1-10 ; en outre Massa-Pairault 2000, p. 182-207 ; pour le culte des eaux, Torelli 1991 ; Giontella 2012 ; pour la magistrature des eaux à Bolsena, Torelli 2014.
  • [168]
    Sur les Camenae, Roscher, ML I.1, 1895, s.v. « Camenae », col. 846-848 [G. Wissowa] ; RE, III.1, 1899, col. 1427-1428 [E. Aust] ; sur Carmenta, RE, III.2, 1899, col. 1594-1595 [E. Aust].
  • [169]
    S. Stopponi, « Résultats de la campagne de 2014 », fasti on line, en ligne (12/02/2015).
  • [170]
    Stopponi 2012, p. 33-34, pl. XIX, 2-3.
  • [171]
    Stopponiin OB 2013, p. 145.
  • [172]
    Torelli à paraître.
  • [173]
    Liou 1969 ; Torelli 1985 et 1995.
  • [174]
    Maggiani 2001, p. 45-47.
  • [175]
    Massa-Pairault 1983.
  • [176]
    Massa-Pairault 2014a, p. 160-170.
  • [177]
    Colonna 1999.
  • [178]
    Adembri 1982.
  • [179]
    Adembri 1982, no 8, p. 82-84 ; Massa-Pairault 2014a, p. 167.
  • [180]
    Adembri 1982, p. 84.
  • [181]
    Supra, n. 154.
  • [182]
    Sur l’importance des Liberalia du mois de Mars : Torelli 1984, p. 64-74 ; pour le thème sur les cistes prénestines : Massa-Pairault 1987 ; Menichetti 1995.
  • [183]
    Porph., ad Hor. Ep. I, 20 : praeses vertundarum rerum, hoc est emendarum vendendarum ; Ps. Ascon., p. 255 St. : Vertumnus autem deus invertarum rerum, id est mercaturae ; Colum., 10, 308 : mercibus et vernis dives Vertumnus abundet/et titubante gradu multo madefactus Iaccho/ aere sinus gerulus plenos gravis urbe reportet. Cf. possibilité d’un lien avec Veris fructus dans Mart. Cap., I, 52.
  • [184]
    Pour les mêmes problèmes translatés dans le cadre impérial de Villa Fidelia à Spello, Coarelli 2001a ; Sisani 2002 ; S. Sisani, « I rapporti tra Mevania e Hispellum nel quadro del paesaggio sacro della valle umbra », FV 2012, p. 409-463.
  • [185]
    Où nous pensons que le problème religieux de Minerve et des Maris doit être posé : Massa-Pairault 1987 et 1992, p. 102-103, fig. 80 et 82.
  • [186]
    Voir Storia di Orvieto 2003, p. 236-237, fig. 1.
  • [187]
    Torelli 1997, p. 43-45.
  • [188]
    Voir Stopponi 2012, p. 145, où il est question de vestiges sporadiques de l’âge du Bronze, justement dans la zone des structures B.
  • [189]
    Minetti 2005.
  • [190]
    Coarelli 1997 (supra n. 98, 102).
  • [191]
    Massa-Pairault 2000, p. 426-428, fig. 3-4.
  • [192]
    Pour la dioikesis poleos comme gestion des ressources des sanctuaires de Volsinii, Massa-Pairault 2000 et 2014b.
  • [193]
    Ps. Aristote, Mir. Ausc., 94 ; pour le débat Oinarea= Volsinii/Oinarea=Volterra, Vanotti 1997, p. 118-119. Comme le remarque G. Vanotti, s’il s’agit de Volsinii, le fait que le texte évoque la domination des oiketai dans la ville sans mentionner l’intervention de Rome, pourrait dater l’auteur des Mir. Ausc. antérieurement à 264 av. J.-C. Parmi les disciples d’Aristote, auteurs possibles de la partie centrale de l’ouvrage qui décrit un périple géographique occidental (chap. 78-136), on peut songer au cercle de Théophraste (qui comprenait Evhémère, lui-même ami de Cassandre). Quant à la substance des faits relatés, il est très certain qu’elle s’applique bien plus (y compris le nom de la cité) à Volsinii qu’à Volterra, où n’est connue aucune révolte « servile » : Heurgon 1969. Il est particulièrement intéressant de relever que le gouvernement des oiketai de Volsinii comporte alors des magistrats à charge annuelle (comme les consuls romains).

1Le Fanum Voltumnae, où les concilia des Douze Peuples étrusques, accompagnés de foires et de jeux, se tenaient régulièrement, était connu à travers Tite Live [1], Denys d’Halicarnasse ou d’autres sources latines et grecques. Mais la réelle identité des lieux et les formes de l’expression fédérale de l’Étrurie restaient encore enveloppées de brouillard. Pourtant, l’institution des Douze Peuples qui aurait offert à la Rome des Rois un modèle d’imperium, avec l’exhibition des douze faisceaux [2], semblait commencer dès l’époque archaïque, et d’autres entités fédérales de l’Étrurie semblaient présenter tout aussi anciennement des répliques de ce modèle originel. Ainsi l’Étrurie padane, si l’on suit Caecina et Verrius Flaccus [3], et la Campanie, cette dernière de façon plus « fluide », avaient connu des organisations de ce type respectivement autour de Bologne-Felsina et autour de Capoue.

2Depuis longtemps on cherchait donc à identifier le centre fédéral principal coïncidant avec le Fanum Voltumnae, dont on savait qu’il devait se trouver non loin de Volsinii. Mais une telle recherche était elle-même conditionnée par l’incertitude qui entoura, jusque vers le milieu du siècle dernier, l’identification de la cité étrusque de Volsinii [4]. Or les résultats des recherches archéologiques permettent maintenant d’attribuer sans appel possible leur véritable statut aux deux cités le plus souvent mises en cause dans ce débat, Orvieto et Bolsena. La première coïncide avec l’antique Volsinii, la seconde accueillit les survivants et déportés de la cité antique, détruite par les Romains en 264 av. J.-C. après une révolte sociale qui fournit un prétexte à leur intervention.

3Le lieu de réunion des concilia Etruriae, apte à accueillir foires et jeux, était sans doute à chercher en position extra-urbaine, sous le plateau d’Orvieto. Or un site appelé depuis le Moyen Âge « Campo della Fiera » (le Champ de Foire) retenait depuis longtemps l’attention, d’autant qu’un certain nombre de terres cuites architecturales (dont certaines de l’époque archaïque) y avaient été retrouvées au xixe s., dispersées dans plus d’une collection, comme celle des musées de Berlin. Une vérification sur le terrain s’imposait donc, malgré les difficultés d’une telle entreprise qui se heurtait à la présence de parcelles agricoles, de chemins secondaires, d’aqueducs et de villas modernes formant le tissu suburbain d’Orvieto. Les enjeux d’une telle vérification étaient, en effet, importants : reconnaître les édifices, les divinités, les formes de dévotion, les différents aspects de l’organisation topographique et institutionnelle d’une « petite Delphes » étrusque que le vainqueur romain, M. Fulvius Flaccus [5], avait dépouillée, selon Métrodore de Scepsis [6], de milliers de statues ; apporter non seulement des précisions chronologiques sur les origines et la vie du sanctuaire, mais illuminer un chapitre majeur de l’histoire sociale et politique de l’Étrurie.

4Or, depuis maintenant près de quinze ans, les découvertes à Campo della Fiera se succèdent, datées, pour les plus anciennes, par les coupes ioniennes, la céramique attique et le bucchero [7] ; pour les plus récentes, par le matériel de la fin de la République et de l’Empire. Mais le matériel, par bien des aspects exceptionnel, n’est pas seul en cause et les bouleversantes découvertes de Campo della Fiera suscitent des questions toujours plus nombreuses : à la première, à savoir si les structures retrouvées correspondent aux vestiges du Fanum Voltumnae, nous pouvons maintenant répondre par l’affirmative. Non seulement quatre temples sont maintenant identifiés de façon certaine, mais peut-être un cinquième, à chercher probablement sous l’église médiévale de San Pietro in Vetere, complétait l’ensemble retrouvé [8]. Non seulement de nombreuses manifestations du culte (statues, offrandes, dépôts votifs, autels) commencent à trouver signification dans leurs rapports avec les édifices sacrés, mais encore des inscriptions et des graffites permettent de formuler les premières hypothèses sur les divinités impliquées dans ces manifestations. Enfin, une voie sacrée monumentale semble commander la disposition des édifices jusqu’au point le plus haut du site, selon une séquence comprenant un temple uni à une fontaine monumentalisée et un autre temple concluant le parcours sacré [9]. La séquence finale de la voie sacrée avec ses édifices et installations religieuses semble ainsi suggérer une continuité, sous Orvieto, avec la pénétrante principale de la cité, la mia eisodos de Procope [10]. Si l’on pense, en outre, qu’un lieu de foires est toujours proche d’un ou plusieurs carrefours, on devra envisager toutes les intersections de la voie sacrée avec les directions que commande le caractère intercommunautaire et fédéral du culte (fig. 1).

5Mais si l’identité des lieux semble désormais acquise, tant s’en faut que d’autres questions relatives à la nature et à la structure des cultes soient résolues. Tant s’en faut que soit pleinement instauré le vaste débat que devraient susciter de telles découvertes. C’est ce qu’il appert aussi bien des premières réflexions de synthèse sur le Fanum publiées dans les actes du congrès de la Fondation Faina en 2012 [11] que dans le volume consacré à Volsinii et à son territoire, publié en 2013 [12].

6Les problèmes qui jusqu’à présent ont le plus retenu l’attention sont les suivants :

7l’ensemble des vestiges permet de reposer le problème des cultes catachthoniens dans leur rapport avec la nature de la divinité principale supposée du sanctuaire (Tinia Velt-thumena). Entre autres aspects remarquables semble émerger un lien direct de cette divinité avec des cultes de type dionysiaque, agraire et « infernal » [13] ;

8les cultes du Fanum sont, dans une certaine mesure, homothétiques de ceux qui ont été à ce jour relevés sur le plateau de la ville de Volsinii : non seulement ils en ont la forte « couleur » catachthonienne, mais ils ont avec ces derniers un lien dialectique et structurel qui permet d’entrevoir une organisation unitaire ou, du moins, une coordination des fonctions et compétences formant système entre les sanctuaires intra muros et le sanctuaire fédéral suburbain [14] ;

9le caractère fédéral de la divinité Velt-thumena dérive de sa nature de dieu des origines du peuple étrusque et son sanctuaire est marqué comme tel [15]. Le dieu est apa (pater), c’est-à-dire ancêtre primordial [16], et cette qualité ou ce schéma religieux, ancré dans la religion des majores et corrélative de l’horizon catachthonien qui la définit, se retrouve pour d’autres divinités fédérales de l’Étrurie, comme Manth en Cispadane ou encore les divinités vénérées dans « Hamai », aux bords des Champs Phlégréens, qui témoignent de la formation de Capoue et de la proto-organisation communautaire de la Campanie [17].

1. Campo della Fiera (Orvieto), plan d’ensemble des fouilles (état en 2011‑2012).

1. Campo della Fiera (Orvieto), plan d’ensemble des fouilles (état en 2011‑2012).

Au nord et au centre temenos du temple A et trajet initial de la voie sacrée (contre cette dernière à l’est, restes de l’édifice romain pourvu de thermes) ; à l’extrême est, restes de l’église médiévale de S. Pietro in Vetere (ou S. Pietro in nundinis) et du réfectoire du couvent (édifice antique sous les fondations de ce dernier) ; au centre‑sud (« saggio T »), restes du temple C ; à l’extrême sud, restes du temple B (« saggi 1, 2, 3 »), de la fontaine et des autres aménagements hydrauliques.
D’après Stopponi 2012, pl. I.

10Parmi les questions qui ne sont pas circonscrites par cet ensemble et méritent aussi une enquête, on citera en général :

11- la mise en perspective des problèmes sociaux liés aux manifestations de la dévotion : comme dans le cas de l’inscription de l’affranchie (lautenitha) Kanuta, qui revêt une signification fondamentale pour l’histoire de cette institution comme pour l’histoire de Volsinii ; comme peut-être encore dans le cas des tombes infantiles autour du temple « C » ;

12- la considération des raisons qui ont conduit le vainqueur romain à consacrer un autel (et donc à perpétuer en un certain sens la mémoire du lieu) dans la zone du temple A et de son temenos et non ailleurs, semble-t-il, où les édifices ont paru subir des oblitérations irréversibles : au temple C, qui subit des destructions antérieures même à la date finale de 264 av. J.-C. ; au temple B, qui ne paraît pas survivre au iiie s. av. J.-C. En général, il serait utile de se faire une idée claire et synthétique des destructions et de leur relative chronologie pour tous les temples ou édifices reconnus.

13- la considération de la voie sacrée et de la catégorie du triomphe dans l’histoire religieuse du sanctuaire et en particulier comme élément entrant dans sa genesis ;

14- le lieu des jeux, institution corrélative de la notion de triomphe mais aussi d’autres rituels de type agraire ou catachthonien ;

15- le lieu des foires et de tout ce qui touche aux fonctions commerciales du sanctuaire exprimées par des cérémonies et des divinités en rapport avec l’échange ;

16- la théologie ou la mythologie particulière (comparativement, par exemple, à la présence de Tagès et de l’haruspicine à l’« Ara della Regina » de Tarquinia) qui en a modelé la physionomie [18].

17Sans doute est-il encore prématuré de vouloir répondre à toutes ces questions et saisir, dans toute la complexité qui la caractérise, la configuration de l’ensemble social et religieux du Fanum. Du moins peut-on essayer de relire quelques témoignages archéologiques dans une perspective historique plus systématique qui tienne compte de tous les éléments de continuité et de césure des édifices ou des ensembles reconnus.

Temple A, autels et dispositifs sacrés du Temenos

18À commencer par le temenos du temple A (fig. 2), où l’autel devant le temple (appelé de façon impropre « ex-voto, donario ») n’est pas seulement significatif par ses traits typologiques et son matériau (trachyte) qui le situent dans la première moitié du iiie s. [19] (fig. 3), mais doit être considéré comme la consécration du vainqueur romain dans le sanctuaire et donc comme un acte politique inséparable des consécrations faites à Rome par ce même vainqueur sur l’Aventin, avec le temple de Vertumnus et, au Forum Boarium, devant les temples de Fortuna et Mater Matuta [20].

2. Campo della Fiera (Orvieto), le temenos du temple A (orienté est‑ouest) avec l’indication de la via sacra (au nord‑est = angle supérieur droit).

2. Campo della Fiera (Orvieto), le temenos du temple A (orienté est‑ouest) avec l’indication de la via sacra (au nord‑est = angle supérieur droit).

D’après Stopponi 2012, pl. II.

3. Campo della Fiera (Orvieto), restitution en plan et en élévation de l’autel devant le temple A.

3. Campo della Fiera (Orvieto), restitution en plan et en élévation de l’autel devant le temple A.

D’après Frascarelli 2012, fig. 19, p. 153.

19Cette dernière consécration, dont l’identification et la signification dérivent de la découverte épigraphique de M. Torelli, trouve maintenant, à la lueur des fouilles de Volsinii, de nouveaux harmoniques qu’il est nécessaire de déchiffrer.

20Les consécrations à Rome du butin du Fanum ont lieu, en effet, dans un sanctuaire (de Fortuna et Mater Matuta) devant lequel, selon l’analyse de F. Coarelli, est placée la porta triumphalis (Carmentalis) et qui se trouve sur l’itinéraire de la pompa triumphalis[21]. Cet itinéraire passe (pour la partie qui nous intéresse spécialement) par le vicus Tuscus où se trouvait l’antique simulacre de Vertumnus (alias du dieu Velt-thumena romanisé), signe des hospitia romains accordés aux rescapés de l’armée de Porsenna après la bataille d’Aricie [22]. Dans la consécration de M. Fulvius Flaccus, on reconnaîtra donc l’hommage à un Vertumnus qui accompagne les triomphes, certes, mais aussi au dieu qui, à Rome, depuis Porsenna, règle les hospitia avec l’Étrurie interne. Ce dernier point est important car l’armée de Porsenna (à l’origine de la fondation du vicus tuscus dans l’un des aitia sur les origines du quartier, rapportés par les Antiquaires romains) est à cette époque l’armée de l’État conjoint de Clusium et de Volsinii [23].

21Or il faut confronter la notice sur les hospitia romano‑étrusques (et spécialement clusiniens et volsiniens) avec le texte de Zonaras décrivant la requête d’intervention romaine des « domini » de Volsinii en 264 « au nom d’un « foedus » [24]. Inutile de chercher, en effet, quelque épisode ou traité inconnus pour rendre compte de ce « foedus » : c’est le précédent des hospitia du vicus tuscus qui est invoqué par les « domini » volsiniens en 264 av. J.‑C. [25]. On peut certes se demander s’il s’agit d’hospitia publica (comme dans le cas romano‑cérite) ou d’hospitia « privata » de gens à gens. Le silence des sources sur ce point (contrairement à ce que nous savons pour Caere [26]) recommanderait plutôt de rechercher dans la seconde direction, soit des hospitia inter gentes[27], parmi lesquelles, du côté romain, il serait possible de ranger certains des consuls, et spécialement Fabius, qui conduisent des campagnes répétées contre Volsinii entre 310 et 264. [28]

22Dans la consécration de M. Fulvius Flaccus au Forum Boarium sont donc incluses la pensée du triomphe et celle du plus antique Vertumnus comme garant des hospitia romano-volsiniens. Or qu’en est-il sur l’Aventin ?

23Là, le vainqueur de Volsinii se pose en continuateur et rival du vainqueur de Véies, l’aedes Vertumni en pendant de l’aedes Junonis Reginae[29], l’evocatio du deus Etruriae princeps en parallèle à celle de Juno Regina. Le triomphe sur Volsinii éclipse celui sur Véies, la victoire du plébéien, celle du patricien et quasi royal Camille [30]. Celui-ci, en déplaçant Juno Regina, pensait encadrer la colonisation plébéienne de Véies et « discipliner l’Aventin » [31]. M. Fulvius gratifie aussi la plèbe romaine par le butin et les territoires conquis.

24Quelles intentions pourraient alors inspirer les actes du vainqueur dans le Fanum même ? Un examen de la situation de l’autel dédié par lui offre les données suivantes (fig. 4) :

25- l’autel, en correspondance parfaite avec le temple A (remontant au ive s. mais sans doute précédé d’un édifice archaïque [32]), appartient comme ce temple à un temenos particulier à l’intérieur du sanctuaire, et ce temenos se trouve dans une partie initiale de la voie sacrée qui le côtoie.

26- la partie supérieure de l’autel porte trace des petits bronzes (restent encore les cavités et la trace des tenons pour la fixation de ces derniers) qui furent consacrés sur le monument [33].

27- l’autel est voisin d’un autre autel en tuf d’époque étrusque, près duquel ont été trouvés des bols avec graffites apa (père) [34] et qui a livré tout récemment (enfouie et sans doute consacrée sous ses fondations) une tête de divinité (?) barbue et sa base [35] ; la zone entre le temple, l’autel archaïque et le mur du temenos a livré de nombreux témoignages d’offrandes à des divinités de type dionysiaque (tel Liber pater) [36] et catachthonien [37] (telles Coré-Perséphoné, ou Libera).

28- au temple A on peut vraisemblablement attribuer les restes d’une statue de culte parti­culière (un bras tenant une grenade) qui rappelle l’iconographie grecque de Perséphoné ou d’Héra [38]. De la conformation du bras on déduit que la divinité était vraisemblablement assise.

29- dans le temenos du temple A a été trouvé un peson où figure le théonyme Vei, selon la lecture de G. Colonna [39]. Vraisemblablement, donc, Perséphoné (la fille = seχ) est aussi à considérer dans son rapport avec Déméter-Vei (la mère = ati). Dans ce temenos s’est conservée l’offrande (dernier quart du vie s. av. J.-C.) de Kanuta, affranchie de Larecena et épouse d’Arnth Pinie, aux divinités tlusχva exerçant une autorité subordonnée (marveth) dans le lieu céleste (faliathera) [40]. Cette offrande fut trouvée en connexion avec une structure rectangulaire à l’intérieur de laquelle une pierre volcanique semble se configurer comme une sorte d’omphalos.

30- enfin, deux bothroi ovales entre le mur du temenos et l’autel en tuf contenaient la plupart du matériel votif enfoui [41].

31Le premier point à considérer nous semble donc le caractère transitoire et liminaire, en position initiale sur la voie sacrée, du temenos où se trouvent le temple A et l’autel érigé devant lui par le vainqueur romain. Il est donc possible que le temenos soit situé non loin de la porte qui, sur la voie sacrée, donnait accès au sanctuaire dans une situation analogue par sa fonction, mais non sans doute identique, par sa disposition, avec la porte Carmentalis-triumphalis de Rome devant les temples de Fortuna et Mater Matuta.

4. Campo della Fiera (Orvieto), relevé de détail incluant l’autel du temple A et les deux « bothroi » ovales ; au sud des « bothroi », base carrée en tuf (autel archaïque) ; au nord des « bothroi », enclos carré délimitant une fosse contenant un omphalos en pierre volcanique.

4. Campo della Fiera (Orvieto), relevé de détail incluant l’autel du temple A et les deux « bothroi » ovales ; au sud des « bothroi », base carrée en tuf (autel archaïque) ; au nord des « bothroi », enclos carré délimitant une fosse contenant un omphalos en pierre volcanique.

D’après Stopponi 2012, fig. 1, p. 49.

32Il est certain en tout cas que le caractère transitoire et liminaire du temenos permet de rendre compte de plus d’un aspect des cultes représentés, soit :

33- le passage (première « étape ») du vainqueur en direction du triomphe et du changement de statut (assimilable à celui d’une divinité) qu’il obtiendra [42] ;

34- le passage de l’étranger (peregrinus) qui devient hostis, à qui l’on garantit, selon la terminologie latine, une égalité de droits, peut rendre compte des plus antiques pratiques juridiques afférentes aux sanctuaires interethniques [43]. Dans quelle mesure, au vie s., l’analogie avec l’emporium de Rome au Forum Boarium est-elle prégnante ou, dans le courant du e s., au vu des nouvelles réponses que donne le droit aux évolutions sociales, le modèle du foedus Cassianum ou des Douze Tables ?

35- le passage de l’adolescence à la maturité procréative (Liber et Libera latins) ;

36- l’affranchissement dans sa relation à la condition de ingenuus/a-liber/a[44].

37Or ces aspects cultuels nous paraissent tous susceptibles d’avoir été considérés par le vainqueur romain.

38En premier lieu, l’entrée dans le sanctuaire et le triomphe, inséparables d’un point du parcours marqué dans le temenos et particulièrement significatif pour l’affirmation de l’hégémonie et de l’imperium.

39Ici nous devons considérer probablement l’autel en tuf près duquel a été trouvé le graffite apas (fig. 5), et sous lequel fut découverte, lors d’un nettoyage finalisé à la restauration de l’ensemble, une tête (ve-ive s. ?) (fig. 6) dont la coiffure particulière rappelle de façon étroite (vue de profil) celle de l’une des divinités du fronton du temple de Via San Leonardo [45] (fig. 7). Cette coiffure, qui présente des mèches allongées et comme prises dans un flux « aimanté », est sans doute le symbole d’un élément « électrique » et volatile comme la foudre. On se souviendra à cet égard que parmi les étranges victimes de substitution à un sacrifice humain (capita) proposées par Numa à Jupiter sur l’Aventin figurent des oignons, des cheveux, des poissons [46]. Par là nous apprenons que le Jupiter Elicius des manubiae, de la foudre et de l’ancile est aussi en quelque manière en « harmonie » avec les chevelures des humains. Est-ce là un indice sur l’importance de la chevelure dans la représentation de divinités ou d’individus en rapport avec les fulgurations ? Un indice sur la sacralisation des capita comme têtes et victimes humaines ?

40Quoi qu’il en soit, cette tête singulière ne peut soulever que deux hypothèses : ou il s’agit de Velt-thumena comme apa, prêt à accueillir tous les dévôts du sanctuaire comme un caput gentis accueille ses gentiles (les populi etrusci), semblable sur ce point au Veiovis de Bovillae pour les gentiles Julii[47], ou il s’agit encore (vu un traitement du visage qui n’exclurait pas une tentative de portrait) de quelque personnage réel ou mythique, à la place d’une consécration sui generis qui rappelle la tradition sur le caput Oli de Rome [48]. L’idée serait alors d’un acte rituel qui consacre Volsinii comme caput Etruriae et le Fanum comme lieu par excellence de l’imperium étrusque. Il se pourrait dans ce cas que les statues votives d’haruspices fulguriatores [49]consacrées dans ces lieux renvoient à un acte en rapport avec l’affirmation de cet imperium et que l’attention du vainqueur romain pour ces lieux se soit traduite par un nouvel autel s’accostant symboliquement au plus ancien (en tuf) et entérinant, peut-être, le départ de Voltumna de son sanctuaire.

5. Campo della Fiera (Orvieto), dédicace à « Apa » (gén. Apas = « du père ») sur fond de bol (ve s. av. J.‑C.).

5. Campo della Fiera (Orvieto), dédicace à « Apa » (gén. Apas = « du père ») sur fond de bol (ve s. av. J.‑C.).

D’après Colonna 2012, fig. 2, p. 220.

6. Campo della Fiera (Orvieto), tête en terre cuite de héros ou de divinité trouvée sous l’autel archaïque devant le temple A.

6. Campo della Fiera (Orvieto), tête en terre cuite de héros ou de divinité trouvée sous l’autel archaïque devant le temple A.

D’après Stopponi 2013b.

7. Via San Leonardo (Orvieto), tête de héros ou de divinité (Velt‑thumena ?) en terre cuite provenant du fronton d’un temple.

7. Via San Leonardo (Orvieto), tête de héros ou de divinité (Velt‑thumena ?) en terre cuite provenant du fronton d’un temple.

© DAI Rom = I.N. 69.2396.

41Il est probable en outre que le vainqueur romain ait considéré dans ces lieux :

42les structures religieuses qui encadrent la possibilité pour l’étranger de jouir de l’hospitium. Un tel rituel (témoin, la statue du vicus tuscus) ne peut avoir lieu que sous la protection de la divinité principale du sanctuaire, Velt-thumena. Aussi le vainqueur romain considère-t-il que le temenos abrite les divinités « hospitalières » : Velt-thumena, dans cette partie du sanctuaire, revêt en effet la même fonction qu’à Rome. Au vicus tuscus, garant de l’hospitalité romano-clusino-volsinienne et divinité au nom de laquelle l’intervention de Rome en 264 a été sollicitée ; à Volsinii, également à l’entrée du sanctuaire, et garant des mêmes protocoles d’hospitalité qui s’y pratiquent lors des foires (y compris avec les Romains), garant aussi des iura (conubium, commercium, concilium) que le fonctionnement communautaire du sanctuaire présuppose.  

43les rituels d’affranchissement et les règles qui ordonnent les rapports entre classes sociales, qui doivent suivre la loi et non dégénérer comme dans la révolte des « esclaves » de Volsinii au iiie s. ;

44les rituels de fécondité et de mariage dans leur homothétie éventuelle avec les rituels plébéiens de l’Aventin [50]. Il y a là, pour le vainqueur de 264, un fonds de religion qu’il faut intégrer dans la perspective d’une soumission-assimilation à l’ordre romain, soit en considération des fondations de l’Aventin (Vertumnus, Juno Regina et Jupiter Liber, Liber/Libera-Cérès), soit en prévoyant la transplantation et la survie des mêmes cultes à Bolsena avec les déplacés de Volsinii-Orvieto et les rescapés du massacre ayant suivi la prise de la ville.

45A contrario, si les autres cultes du fanum autour des temples B et C n’ont pas survécu à la prise de Volsinii et n’ont pas été considérés par le vainqueur romain, c’est sans doute parce qu’ils étaient totalement liés à l’identité de la polis dans son rapport avec Velt-thumena. Ils ne pouvaient donc survivre à Volsinii (Orvieto) dans ces lieux et au départ de Velt-thumena de ces lieux. Il serait cependant utile de vérifier si quelque acte sacré sur le terrain n’a pas entériné, également devant le temple B et devant le temple au sommet de la voie sacrée, le départ et la probable evocatio de la divinité principale de son temple.

La dédicace de Kanuta

46Le poids à attribuer à la dédicace de Kanuta en matière d’histoire sociale de l’Étrurie et de Volsinii est jusqu’à présent passé au second plan (fig. 8), le problème de la nature des divinités tlusχva objets de la dédicace ayant davantage retenu l’attention. Mais aucun schéma théo­logique (comme celui des tlusχva) n’est à abstraire des concrètes situations économiques qui en commandent l’application et l’adoption par des membres déterminés de la société. Le modèle d’intégration sociale offert par Kanuta, affranchie d’un homme libre [51] puis épouse d’un autre homme libre, enrichit certainement notre vision de la « mobilité sociale archaïque », et le problème est de savoir justement : a) si ce modèle d’intégration ne constitue pas une sorte de primum exemplum (d’où l’unicité de la dédicace et de la consécration) — comme serait par exemple le premier conubium entre un patricien et un plébéien à Rome — d’une pratique sociale qui par la suite qualifiera les rapports de classes à Volsinii ; b) si la dédicace de Kanuta ne s’offre pas comme une sorte d’événement fondateur ou, si l’on veut, d’aition de l’ouverture sociale théoriquement consentie dans la cité — comme le mythe du self-made man en Amérique et de la possibilité offerte à chacun de s’enrichir à partir de sa libre initiative. Que la dédicace soit isolée en ferait ainsi un exemple ad futuram memoriam pour la société de référence.

8. Campo della Fiera (Orvieto), base inscrite (dernier quart du vie s.) avec la dédicace de Kanuta, provenant du temenos du temple A.

8. Campo della Fiera (Orvieto), base inscrite (dernier quart du vie s.) avec la dédicace de Kanuta, provenant du temenos du temple A.

D’après Stopponi 2009.

47La dédicace de Kanuta serait ainsi la preuve que la question des oiketai est la face invisible de l’eunomie aristocratique volsinienne du vie s. av. J.-C., exprimée dans les lots assignés des nécropoles et (sans doute) par la division de la terre et des propriétés (comme le proclame la prophétie de Vegoia). Les oiketai sont fonction d’une telle division et d’une telle eunomie.

48L’étude des nécropoles et de la mobilité sociale à Orvieto-Volsinii à partir du vie s. nous confronte en effet à une situation déjà connue pour l’Étrurie méridionale, soit la possibilité pour une classe importante, mais aussi dominante, de la société d’acquérir gentilice, donc de fonder ses propres cultes ancestraux, même à partir d’une origine étrangère (noms italiques, celtiques, etc.) [52]. Mais avec Kanuta c’est la première fois qu’un(e) lauteni-tha acquiert une visibilité sociale, et la dédicace coïncide avec le moment où le sanctuaire fédéral est en train de se doter de ses premières institutions, sous le règne théoriquement attribuable à Porsenna. Si donc une affranchie sort de l’anonymat des humiliores, c’est probablement un indice de l’importance de la question des oiketai à cette époque, la preuve qu’elle se pose déjà avec une acuité, une prégnance et une actualité particulières à Volsinii dans le dernier tiers du vie s. : certainement, présume-t-on, en raison des contacts, des conquêtes et des entreprises de colonisation entraînées par la constitution de l’état unitaire de Porsenna [53]. S. Stopponi a souligné la probable origine campanienne de Kanuta en raison de l’existence d’un gentilice recentior Kanuties en Campanie (Saticula) [54]. Mais Kanuta pourrait faire aussi envisager un rapport avec le lat. canutus-a et avec le gentilice Canutius, connu par les sources textuelles à la fin de la République, et de ce gentilice le Kanutie de Campanie offre peut-être seulement le calque [55]. La présence de Kanuta pose, quoi qu’il en soit, la question de la croissance de Volsinii et de l’augmentation du nombre des oiketai en liaison non seulement avec la Campanie, mais avec tout le versant ombro-sabellique de l’Italie, non seulement avec ce dernier, mais avec tous les rapports induits par la proximité de la vallée du Tibre (voie qui ouvre, au sud, vers le pays falisque, Véies et même Rome). La croissance du nombre des oiketai est liée à l’exploitation rationnelle des lots de terre et de la production du far.

49Une telle situation se reflète plus spécialement, nous semble-t-il, dans la nécropole de Cannicella qui, plus que Tufo del Crocefisso, semble porter la trace, dans ses institutions et manifestations cultuelles, de la divinité qui ordonne la prospérité des champs (Cérès-Vei[56]), et dont le petit temple, au regard de la mort, représente ce qu’est le temple A du Fanum au regard du mariage. Cette couleur théologique se manifeste d’abord certainement dès la création du sanctuaire, comme le démontre la présence dans le temenos d’une statue de Venus-Fortuna « epitymbia » (comme dans les institutions serviennes d’intégration sociale à la nécropole de l’Esquilin) [57] ; elle continue avec l’accueil de cultes typiques des relations étrusco-sabelliques (Hercule, Bona dea/ Cubra[58]) ; elle se développe encore avec la forte présence rituelle du vin et des pratiques de libation, comme avec l’existence de bassins de décantation des liquides et d’un système de canalisations [59]. Enfin, si l’attention portée aux semina liquida et à la production du grain (Cérès et le far) n’était pas corrélative d’une attention particulière pour la proles comme forme essentielle de la richesse [60] (et donc, à partir du ive s., d’une forte présence de la « plèbe »), on ne s’expliquerait pas que la nécropole, par-delà la destruction de Volsinii, ait continué à recevoir des sépultures d’enfants [61].

50La promotion sociale des oiketai au moyen du conubium est donc « officialisée » dans le sanctuaire fédéral, parce que celui-ci offre précisément le niveau juridique et religieux qui en permet l’expression, représente un saut de qualité en ce sens par rapport aux sanctuaires urbains. Nous devons ajouter que la promotion est vraisemblablement d’autant plus « facile », juridiquement, que Kanuta est une femme, donc sera toujours in manu et devra suivre les cultes familiaux de son mari après avoir rendu hommage à ceux de son patronus. A fortiori, la carrière et le « jus honorum » ne découlent pas de l’acquisition pour elle de la qualité d’ingenua, comme elle était théoriquement possible dans l’ancien droit romain à partir du moment où un affranchi était adopté comme fils par son patronus[62]. C’est même là sans doute ce qui, au iiie s. (et en concomitance avec tous les mouvements qui, dans l’Urbs, à partir de la censure d’Appius Claudius, promeuvent les liberti et les libertini), représentera un saut de qualité dans la revendication égalitaire des oiketai de Volsinii : soit la possibilité de devenir sénateurs et magistrats, d’accéder au ius honorum (peut-être à partir du système des adoptions et des dispositions testamentaires, non seulement des « domini » mais des « dominae » [63]).

51Si Kanuta est affranchie, son patronus volsinien, Larecena, fait partie des gentes volsiniennes et une tombe de la famille a été repérée à Tufo del Crocefisso [64]. Plus difficile est l’appréciation de l’onomastique maritale, car Pinie est la gens titulaire de la tombe Giglioli de Tarquinia au ive s. [65]. Il n’est donc pas sûr que le nom nous reporte à Volsinii au vie s., en considérant le caractère intercommunautaire et fédéral du sanctuaire où la dédicace a été trouvée. Le mariage peut bien se faire avec un homme d’une autre cité, soit reconduire à un mariage interétrusque comme il existe un mariage interlatin réglé au ve s. par le foedus cassianum mais existant bien avant lui. De plus nous ignorons quel type d’homme libre est Arnth Pinie et même ce qu’il est par rapport à Larecena. Parmi les formes de la mobilité sociale archaïque, il faut aussi compter avec les associations « libres » comme les sodalitates[66]. La position d’Arnth Pinie par rapport à Larecena s’explique-t-elle ainsi ? En ce cas l’inscription n’ouvrirait pas seulement la question de la promotion de l’affranchie, mais aussi de l’importance de formes d’agrégation sociale alternatives à la gens trouvant espace et licéité juridiques dans les institutions religieuses du Fanum à cette époque [67].

52Ce qu’il faut considérer ensuite, nous semble-t-il, c’est la possibilité d’une évolution- régularisation des cultes de type démétriaque [68] et dionysiaque dans le temenos du temple A et, partant, l’évolution même de la société qui fréquente le sanctuaire de l’époque archaïque au ive s. Il nous semble qu’il n’y a pas de commune mesure entre la théologie des tlusχva, qui porte la marque d’une pensée sacerdotale et religieuse de haut niveau, et la consécration (toujours par des femmes, sans doute) de têtes féminines évoquant probablement Coré et le mariage [69]. L’homologation de ce dernier modèle (auquel appartient aussi la splendide tête de bronze étudiée par Cl. Giontella [70]) au ve s. ne nous parle plus d’une pensée « fondatrice » d’un moment social mais d’un rituel qui qualifie maintenant la société. Et la statue acrolithe en basalte de divinité trônant est à replacer dans cette perspective. Il serait important d’en comprendre mieux la date exacte (car l’Étrurie a livré peu de statues de culte en pierre), même si l’on doit penser d’abord à une date homologue du temple A et de ses aménagements internes dans son état du ive s. av. J.-C. [71]. On se demandera donc si la nature de la pierre (du basalte, provenant probablement des environs immédiats ou du territoire d’Orvieto) n’offre pas une couleur sombre en harmonie avec la nature de la divinité équivalente d’une Perséphoné (Cavatha) plus que d’une Héra ; si, en outre, cette divinité assise n’est pas dans la tradition typologique des statues-cinéraires de Clusium, trouvées en contexte funéraire [72]. La distribution territoriale de ces dernières statues a été interprétée comme le signe d’une réorientation de l’aristocratie urbaine de Clusium vers la campagne [73] (homologue de celle qui se produit à Volsinii, témoignée sûrement à partir du ive s. par les tombes de Sette Camini [74]). On pourrait donc supposer que la statue acrolithe du temple A, au ive s., est l’expression dans le Fanum de ce type d’aristocratie qui entend imprimer sa marque sur des cultes agraires essentiels pour l’expression des nouvelles formes de sa domination et de sa conception des équilibres cité-campagne.

53Le temple A et ses différentes annexes et installations offrent-ils alors, au ive s., une corniche pour l’expression de mariages dans le cadre des rapports entre les cités étrusques (ius conubii), permettant aussi l’intégration dans ce jeu des oppida et des centres mineurs recolonisés par l’aristo­cratie à cette époque ? Est-il aussi une réponse à la croissance dans la société volsinienne d’un élément plébéien et de nomina nouveaux ? Il nous a semblé que ce problème pouvait se poser au ive s. à propos de la tombe Golini II et du système d’alliances entre les Cnezu (quasi « Vornamengentilicium ») et les Vercna[75].

54Ce que nous pouvons noter dans l’argumentation du tribun de la plèbe Canuleieus au ve s., en faveur des mariages mixtes entre patriciens et plébéiens, c’est que pour lui les mariages entre classes sociales différentes ne doivent pas poser plus de problèmes (et même moins, puisqu’il s’agit de personnes ayant la même citoyenneté) que les mariages avec des étrangers ou des personnes de communautés voisines qui sont admis à Rome [76]. En quoi l’on peut déduire que ce sont les panégyries intercommunautaires qui offraient initialement l’idée de la mixité sociale, tandis que les sanctuaires fédéraux offraient la possibilité de l’innovation et du dépassement des clivages sociaux. La plèbe de Volsinii naît et s’accroît sans doute dans le cadre des cultes du Fanum Voltumnae. Elle naît au travers même des structures religieuses de domination apprêtées pour le maintien des pouvoirs traditionnels.

55Mais revenons à Kanuta. Pourquoi l’affranchie, au départ d’une pratique sociale officialisée dans le Fanum, s’adresse-t-elle aux divinités tlusχva, fait-elle appel à des entités qui appartiennent certainement à l’ordre du monde aristocratique, à celui du monde des haruspices, comme on le déduit de la présence réitérée des tlusχva et de leur entourage sur le foie de Plaisance ?

56Des tlusχva on a donné jusqu’à présent deux explications : la première, sur la foi de graffites sur céramique attique trouvés à Cerveteri (sanctuaire de S. Antonio) nommant ces mêmes divinités, et de la présence dans le même contexte d’un tesson attique comportant une représentation des Charites, en fait un collège de divinités féminines assimilables à ces figures divines grecques [77]. Les Charites, en effet, sont importantes dans leurs liens avec le mariage, le don, la grâce et la fécondité [78] et rien ne s’oppose donc à les identifier sur le plan fonctionnel aux divinités de la dédicace de Kanuta ; la seconde explication voit dans le terme pluriel de tlusχva la désignation d’un collège masculin (ou « neutre pluriel ») de divinités [79].

57Sur la base d’un réexamen des vers 33-34 de l’élégie de Properce à Vertumnus, nous pensons que ce sont ces divinités qu’il faut rapprocher des favores opertanei de Martianus Capella et non, comme l’a proposé N. de Grummond, la divinité Thufltha[80]. L’élégie de Properce permet en effet de former l’hypothèse d’un lien entre Vertumnus et Favor, et le champ sémantique de Favor est assez large. D’abord il englobe tout ce qui « favet », ce qui est de bon augure (témoin la divinité Faventia [81]), et Favor nous incite alors à considérer les auspicia nuptiarum : ce sont les divinités des auspicia de ses noces que Kanuta interpellerait et la notion de faustum serait en cause. Ensuite, Favor peut nous conduire aussi à Favonius, certes rattaché par les Latins non à favere mais à fovere, mais sans que le passage de o à a protonique soit parfaitement expliqué. Seul Festus (mais c’est une autorité en matière d’étymologies) écrit « Fovi qui nunc Favi appellantur » [82], suggérant une évolution phonétique d’une forme à l’autre et, peut-être, une interconnexion sémantique entre elles. Dans ce cas, les tlusχva comme favores nous reporteraient à l’esprit chaud et fécondant, à la gestation animale et à la maturation des semences [83] : soit exactement à ce que suggère aussi la position de tlusc et tluscv sur le foie de Plaisance, en compagnie des divinités de la terre et des semences [84].

58Si ce décryptage des tlusχva est juste, on voit que le lien avec Velt-thumena catachthonien est aussi essentiel que celui de Velt-thumena avec des divinités équivalentes de Libera-Perséphoné dans le temple A et dans son temenos.

59Il reste à comprendre le lieu en rapport avec les divinités de la dédicace, soit « le lieu céleste ». Nous ne pensons pas qu’il s’agisse d’une désignation « substantielle » du Fanum Voltumnae dans son ensemble, comme « lieu dans le ciel » ou « lieu du ciel », selon une proposition de S. Stopponi [85]. Ce vocabulaire en effet ne désigne traditionnellement aucun sanctuaire connu de type étrusco-italique ou romain. G. Colonna nous paraît avoir trouvé une solution satisfaisante quand il pose une équivalence entre faliathera et le mundus où résideraient les tlusχva chthoniennes ou catachthoniennes [86]. Faliathera désignerait donc un templum, selon Varron, « a similitudine », reproduisant analogiquement le ciel [87]. En effet, l’idée de templum est sûrement à retenir parce que la glose « falado = ciel chez les étrusques » provient certainement de la technique augurale. Le « lieu céleste » est donc de toute façon un « lieu inauguré », qu’il s’agisse de l’ensemble des installations du temenos du temple A ou d’un lieu plus spécialement marqué à l’intérieur de ce dernier. Aussi retrouvons-nous à propos de l’inscription, comme plus haut à propos de l’autel en tuf, le problème de la présence de statues votives d’haruspices fulguriatores[88] et de prêtres spécialisés comme le démontre l’existence d’une tête coiffée d’un bonnet (de flamine ? [89]) parmi les objets votifs des fosses. Il s’agit pour nous de la preuve du soin avec lequel les lieux ont été créés, « libérés » [90]. Mais il y a plus : en effet, la structure quadrangulaire et son bloc de pierre volcanique en forme d’omphalos peuvent représenter à tous les effets un mundus, soit un sacellum dédié à Perséphoné et Hadès-Dis Pater[91] (fig. 4). Cette identification entraîne un certain nombre de conséquences : a) le mundus peut être, comme à Rome où il se confond, ainsi que l’a démontré Coarelli, avec l’umbilicus Urbis, un lieu considéré comme central dans le Fanum ; b) comme le mundus à Rome est voisin de l’area Saturni, celui de Volsinii est en relation avec un culte de Saturne et des semences (qui est lui-même relié aux divinités tlusχva du mundus) [92]. Une dernière hypothèse concernant l’autel en tuf est qu’il représente le culte de Velt-thumena dans son rapport au mundus (Hadès et Perséphoné) et aux semences (Satre) : le rapport entre Velt-thumena et Hadès-Aita a été en effet relevé par G. Colonna dans la dédicace d’un candélabre en bronze provenant vraisemblablement du sac du Fanum Voltumnae [93]; c) si la dédicace de Kanuta, comme nous le pensons, est initiatrice d’une pratique sociale et religieuse, nous formerions l’hypothèse que le fondateur du complexe du temple A à l’époque de Porsenna est Larecena, patronus de Kanuta. Nous remarquerons seulement que l’équivalent latin de Larecena, Larcius ou Largius, nous conduit à des familles d’origine étrusque du début de la république romaine [94], qui se sont spécialement illustrées lors de l’épisode de Porsenna (Spurius Larcius [95]) ou dans la lutte contre Tarquin le Superbe. À Titus Larcius, cos. ou dic. 501 et cos. 498 av. J.-C., est précisément attribuée la fondation du temple de Saturne [96]. Mais il est aussi l’un des interlocuteurs patriciens les plus autorisés de la plèbe lors de la sécession sur le Mont sacré, à l’origine de la création des tribuns de la plèbe [97].

60C’est sans doute un arrière-plan politique de cet ordre, une situation sociale s’affirmant par divinités agraires interposées, qui se reflète dans la fondation du mundus près du temple A dans le dernier quart du vie s. C’est probablement aussi, en rapport avec les divinités infernales, la question du saeculum (et des saecula etrusca), voire de « ludi saeculares », comme au Tarentum/Terentum de Rome [98]. C’est encore, en considération des ex-voto féminins des lieux, la possibilité dans le courant du ve s. d’une évolution des cultes dans le sens d’une pratique plus centrée sur Perséphoné-Libera et Liber-Dionysos, et dépendant moins de schémas théologiques « patriciens » ; le problème annexe est d’envisager une éventuelle dialectique, non seulement avec Rome, mais avec Véies et le culte de Déméter à Campetti [99]. Les têtes féminines du sanctuaire de Campetti sont homologues, en effet, de celles du Fanum[100]. Dans quelle mesure, même, les mésaventures du roi de Véies au Fanum Voltumnae (vexé de n’avoir pas été élu sacerdos ou praetor Etruriae, il aurait retiré ses artistes des jeux prévus au sanctuaire) sont-elles à lire sur ce fond de « possession » des rituels agraires [101], sur la peur présente à Volsinii que ce modèle n’engendre une « tyrannie » comme à Véies ? Dans quelle mesure le retrait par le roi de Véies de ses artistes et ludiones ne constitue-t-il pas la preuve que les ludi scaenici du Fanum Voltumnae avaient plus d’une analogie avec ceux des ludi saeculares[102] ? Le couple infernal de la tombe Golini I (des Leinie) [103] constitue certainement à cet égard une réponse de l’oligarchie patricienne de la ville à d’autres interprétations et usages politiques possibles de ce même couple infernal.

61Il faut envisager, enfin, la possibilité à partir du milieu du ive s. d’une évolution ultérieure de ces cultes conformément à la croissance des classes subalternes dans la cité de Volsinii, et aux nouveaux équilibres cités-campagne, métropoles/oppida, dans cette cité et en Étrurie méridionale. Ces scansions temporelles correspondent aux réfections de la voie sacrée individualisées par les fouilleurs du site et aux probables restructurations des édifices et recompositions des institutions religieuses du Fanum supposées par les mêmes chercheurs [104].

Le temple C

62Du temple C, il faut commencer sans doute par examiner le singulier rituel qui en marque l’un des ultimes moments (fig. 9). Il s’agit des trois sépultures d’enfants (deux garçons et une fille) individualisées le long des murs du périmètre dégagés jusqu’à présent [105]. Tel rite, sur la base de la typologie du matériel afférent à ces sépultures [106], a été daté entre la fin du ive s. et le début du iiie s. S. Stopponi conclut en tout cas que ces enfants ont été enterrés antérieurement au pillage du Fanum en 264, et sans doute concomitamment à l’une des guerres, nombreuses, que soutint Volsinii contre Rome entre 307 (incursion de Decius Mus en territoire volsinien), 283 et 280 (dates de triomphes romains sur les Volsiniens enregistrés dans les Annales) [107]. Elle envisage même la possibilité de dommages subis par l’édifice (voire sa destruction) lors de l’incursion romaine de  307 « sub urbe ». Si cette dernière hypothèse n’est pas totalement vérifiable, la date de l’enterrement des enfants est assez précise pour que l’on retienne la coïncidence du fait avec une situation de crise. À n’en pas douter, en effet, il s’agit de victimes d’un sacrifice humain.

9. Campo della Fiera (Orvieto), relevé des restes du temple C avec l’indication de la via sacra (au sud‑ouest) et des sépultures d’enfants le long des murs de la peristasis.

9. Campo della Fiera (Orvieto), relevé des restes du temple C avec l’indication de la via sacra (au sud‑ouest) et des sépultures d’enfants le long des murs de la peristasis.

D’après Stopponi 2012, p. 67.

63De telles victimes sont aussi rares dans le monde étrusque que dans le monde romain, qui offre le seul terrain possible pour une éventuelle comparaison. Si l’on suit Macrobe, Apollon avait enjoint à Tarquin de sacrifier des capita à la Mater Larum jusqu’à ce que le roi trouve un moyen pour contourner cette injonction en interprétant capita non comme des têtes humaines mais comme des têtes de plantes (fleurs de pavots etc.) [108]. Nous noterons qu’Apollon, en l’occurrence, n’est pas le dieu delphique interrogé par ce même Tarquin, mais vraisemblablement un équivalent de l’Apollon-Śuris catachthonien et infernal du monde étrusque [109]. Toujours d’après Macrobe, M. Junius Brutus aurait définitivement institué le rite de la consécration des Maniae (ou petites poupées de laine), en substitution des sacrifices humains, à la Mater Larum et aux Lares compitalices. Le caractère infernal de la Mater Larum, relevé par les Antiquaires romains, est confirmé par les recherches archéologiques tant sur les sacella et temples des Lares à Rome que sur la figure de la Mater Larum qui se confond avec Acca Larentia ou avec Tacita [110]. L’ensemble de ces mythes et institutions, topographiquement marqués sur le Forum et au Vélabre entre la porte Romanula et le signum Vertumni, ont été étudiés par F. Coarelli. Même les doliola ont été archéologiquement identifiés et interprétés comme les restes du matériel afférent à des sépultures de victimes humaines [111]. Il est sûr en tout cas que les sacrifices humains à Rome sont toujours en rapport avec des périodes de crise.

64Les sacrifices humains de Volsinii semblent donc orienter vers un culte infernal homologue de celui de la Mater Larum. Nous devons alors souligner les points suivants :

65- le graffite le plus notable trouvé dans le temple C (sur une coupe-canthare de bucchero du début du ve s.) est une dédicace à Ati (la mère) [112] (fig. 10a). Ce nom de mère n’est pas attribuable à une générique divinité « matronale », selon la qualification que lui donne S. Stopponi [113], et ati n’est même pas considérée in primis, en l’occurrence, relativement à apa, à un « père », mais plutôt à des « fils ». Le rite des sépultures d’enfants en effet nous rapproche spécifiquement de la Mater Larum. Et le moment de crise (grand péril pour Volsinii) qui semble contemporain de la sépulture de ces enfants coïncide, certes, avec des guerres contre Rome, mais peut aussi coïncider avec les développements de la crise politico-sociale interne à la cité. D’où la question de savoir si les destructions opérées dans le complexe du temple C avant 264 sont attribuables à une intervention romaine ou à l’instabilité politique qui culminera avec la révolte de 264 telle que la décrivent les sources. Peut-être les deux si l’intervention romaine (l’incursion supposée dans le Fanum) est elle-même motivée par un souci de répression déjà inspiré par les domini de Volsinii. Le texte de Macrobe précité montre bien que les Lares protègent aussi les « capita servorum ». On peut alors se demander si les enfants sacrifiés ne sont pas des enfants d’oiketai dont la mort servait à conjurer la révolte sociale.

66Sur le même vase, le graffite atial (de la mère), appliqué sur le bord, est accompagné de deux autres graffites, tracés au centre du pied, pe et hu (fig. 10a) S. Stopponi a justement rapproché ce dernier graffite du vocable « hu[s(i)ur] », un pluriel désignant les « fils » (fig. 10b). L’interprétation de pe (abréviation du nom d’une autre divinité ?) reste beaucoup plus aléatoire : s’agit-il de pe[th(a)n], soit d’une divinité féminine infernale [114] qui pourrait de nouveau qualifier la Mater Larum ?

67Dans la perspective d’un culte homologue de celui de la Mater Larum, il est tentant d’identifier ces « fils » avec les Lares [115] et, partant, de penser que le temple C est un temple des Lares ou contient un culte des Lares, soit des divinités protectrices du Fanum et de la cité (corps civique) de Volsinii (Lares publici volsinienses ou encore Lares praestites). L’existence de bullae parmi les offrandes retrouvées dans la rampe accédant au temple et de tissus et de bijoux dans la couche préparatoire du pavement de l’édifice pourrait confirmer ultérieurement cette hypothèse, puisque ces ornements constituent des offrandes typiques aux Lares et peuvent aussi, à un autre niveau, servir d’insignia triumphalia, cette dernière fonction relevée par S. Stopponi [116].

68Nous serions en outre portée à revaloriser deux documents dans la perspective d’un sanctuaire ou d’un lieu de culte des Lares au Fanum Voltumnae.

69Le premier est un vocable lu dans l’une des inscriptions (cursus honorum) des membres de la famille Leinie (tombe Golini I). L’un d’eux en effet rappelle une action qui a eu lieu (dans la lecture jusqu’à présent non contestée du CIE[117]) « rumitrinethi », locatif qui a suscité plus d’une exégèse. À la lumière des découvertes du Fanum, nous nous demandons si ce locatif ne désigne pas le lieu de culte d’une divinité « rumina », nourricière, qui pourrait être justement la mère des Lares connue aussi sous ce nom à Rome [118].

70Le second est un vase hellénistique de la nécropole de Melona à Bolsena, dont l’anse plastique présente deux juvenes enlacés, divins jumeaux portant la bulla au cou (fig. 11). L’éditeur les a interprétés comme des Dioscures, mais nous croyons qu’il s’agit de Lares et très certainement de la survivance à Bolsena des Lares de l’antique Volsinii, qui semblent surgir des deux masques plastiques au visage silénique placés sous l’anse, soit montrant encore de nouveau leur connexion avec la Mater Larum infernale [119].

71On sait que les rampes portant de la via sacra au temple C contenaient aussi, entre autres objets notables, les restes d’un char en bronze datable à l’époque sub-archaïque (vers 480-470 ?). Ce char a été considéré par S. Stopponi comme le don d’un vainqueur aux jeux du Fanum. Mais l’interprétation la plus plausible est qu’il s’agit de spolia. Plusieurs lames de bronze appartenant au char ou à des objets annexes se présentaient, en effet, pliées [120]. On reconnaît là un rite d’« exauguratio » de la fonction de l’objet et de son pouvoir, analogue à celui qui a été employé pour les insignes royaux (tuba, bouclier, hache) ensevelis devant la regia (ou la curie ?) du plateau de Tarquinia, découverte lors des fouilles de l’université de Milan [121].

11. Musée territorial de Bolsena : vase en céramique argentée volsinienne d’une tombe (iiie s.) de la nécropole de Melona près de Bolsena ; anse plastique avec représentation des Lares munis de colliers à bulla.

11. Musée territorial de Bolsena : vase en céramique argentée volsinienne d’une tombe (iiie s.) de la nécropole de Melona près de Bolsena ; anse plastique avec représentation des Lares munis de colliers à bulla.

© P. Tamburini, Museo territoriale del Lago di Bolsena.

72Dans l’hypothèse d’un acte en rapport avec les spolia, il faut peut-être faire appel à une possible présence d’un culte de Saturne. La divinité a également à Rome des liens avec les sacrifices humains et sa « parèdre », Lua Saturni, préside à la destruction des armes [122]. Si le graffite pe est à développer en Pethn, il est possible encore de reconnaître là une divinité infernale en rapport avec Satre/Saturnus.

Le temple B

73Du temple B, situé à une cote élevée [123] de Campo della Fiera (localité Giardino), on a pu jusqu’à présent reconnaître un angle du podium (sur 8 x 16 m) et, contigu, une sorte d’enclos rectangulaire présentant en son milieu un bassin circulaire maçonné, attribuable à une fontaine [124] (fig. 12). L’alimentation de cette fontaine monumentale, pourvue au ve s. av. J.-C. de bouches à protomés léonines, était probablement assurée par des eaux de source jaillissant du plateau et en continuité, à une cote inférieure, avec l’un des écoulements toujours présents sur le site (Fosso Rio Chiaro), quoique suivant un cours probablement modifié par rapport au tracé antique [125]. À l’intérieur du bassin furent retrouvées, entre autres, une oinochoé achrome datable dans le courant du ve s. et une patère à vernis noir présentant le graffite ve[126].

74Ce temple, en position dominante sur le site et en correspondance avec une porte urbaine particulière de Volsinii donnant accès au centre du plateau (la mia eisodos de Procope), semblerait, comme le relève S. Stopponi, un bon candidat pour être identifié à celui de la divinité principale Tinia Velt-thumena[127].

75Mais la relative exiguïté des sondages pratiqués sur les lieux, l’espoir d’avoir un jour accès à des terrains jusqu’à présent impossibles à explorer, mais potentiellement riches d’éléments significatifs, ont réduit pour l’instant les études et les hypothèses sur cette partie, essentielle, du sanctuaire. Cependant les dernières campagnes (en 2013 et 2014) ont permis de préciser le parcours des eaux convoyées vers la fontaine et de reconnaître la probable partie terminale de la voie sacrée (une aire pavée), en rapport avec un autre grand temple archaïque dont l’essentiel se trouve sous une propriété privée [128]. C’est sans doute de ce dernier édifice, et aussi du temple B précité, que sont issues en grande partie les terres cuites architecturales du musée de Berlin provenant d’Orvieto (localité Giardino) [129].

12. Campo della Fiera (Orvieto), les sondages autour du temple B (état 2011‑2012), détail de la fig. 1.

12. Campo della Fiera (Orvieto), les sondages autour du temple B (état 2011‑2012), détail de la fig. 1.

D’après Stopponi 2012, pl. I.

76Au temple B, les recherches d’A. Maggiani ont conduit à quelques conclusions importantes sur la forme architecturale revêtue par la fontaine et, surtout, introduit une réflexion de plus ample portée sur le lien temple-fontaine dans le monde étrusque [130]. Si, en effet, le culte des eaux est essentiel en Étrurie [131], peu d’exemples jusqu’à présent sont connus d’une association étroite entre un temple et une fontaine : les deux exceptions semblent être le temple d’Hercle à S. Antonio de Cerveteri et, précisément, le temple B du Fanum Voltumnae.

77Examinons alors cette probable exception. Le lien Hercle-aquae, attesté par les textes et maintenant archéologiquement démontrable à Cerveteri, appartient à la « mytho-histoire » de la cité [132], et la mytho-histoire de Caere concernant les sources et Héraclès trouve ainsi une « incarnation monumentalisée » au sanctuaire de S. Antonio. Aussi faut-il nous demander quelle partie de la mytho-histoire de Volsinii peut trouver incarnation dans le dispositif temple + fontaine du temple B, étant entendu que celui-ci est vraisemblablement, sinon celui de la divinité principale, du moins en rapport avec le culte de la divinité principale du sanctuaire, Tinia-Voltumna.

78Nous disposons de deux narrations pseudo- ou para-mythologiques en rapport avec Voltumna :

79- la première est relative au mythe de l’Olta, monstre qui ravageait les campagnes de Volsinii et dont le roi de la ville vint à bout en « évoquant » un foudre [133]. Ce mythe est, par bien des aspects, un mythe fondateur, puisque le héros et rex en triomphant du monstre anéantit le chaos, permet aux champs de refleurir et fonde la prospérité de la ville. Mais Pline donne en outre une indication sur le lieu de l’anéantissement du monstre : l’expression « subeunte monstro » démontre que l’Olta est « sub Volsiniis » et menace donc la cité d’un lieu sous le plateau urbain, qui correspond vraisemblablement au futur Fanum Voltumnae. Par ailleurs, le héros-rex triomphe au moyen d’une arme spéciale, un foudre qu’il sait « appeler », « convoquer », pour éliminer le monstre.

80- de nouveau, on ne peut faire fi du matériel comparatif romain avec les exemples parallèles de Numa, qui possède le même pouvoir d’évoquer la foudre (Jupiter Elicius) dans le récit qui le voit protagoniste d’une compétition-confrontation avec Jupiter, ou de Tullus Hostilius (qui aurait payé de sa vie son impéritie dans l’art « d’évoquer » les foudres et d’en assurer la « procuratio ») [134]. Ces récits montrent qu’il s’agit là d’une épreuve (l’évocation des foudres) apte à mesurer la capacité du rex à exercer le pouvoir. De fait, Numa obtiendra les anciles comme gage de cette capacité et comme pignora imperii. Que ce rituel soit d’origine sabine est une possibilité qu’il n’importe pas ici d’éclaircir mais qui pourrait seulement confirmer, si elle est avérée, les contacts de l’aire volsinienne, où nous le retrouvons utilisé par Porsina, avec le monde interne ombro-sabellique. La maîtrise des foudres est ainsi un mythe de souveraineté sui generis, qui fait du protagoniste l’égal et le protégé de Tinia-Jupiter, celui qui peut, comme Numa, entrer en dialogue-compétition avec le dieu suprême. Le résultat de ce triomphe est sans doute la fondation du temple de la divinité au pouvoir fulminant par le rex qui en est l’émanation. Il se peut donc que le récit du triomphe sur le monstre Olta soit simplement le récit de fondation du Fanum Voltumnae[135]. De ce point de vue on sera attentif au fait qu’un des éléments de la décoration d’un édifice trouvé à Giardina et aujourd’hui à Berlin est un tricorporis, en qui l’on a généralement reconnu Géryon, mais pourrait aussi bien être un « Typhon », évoquant ainsi un mythe de souveraineté où la possession de la foudre (dérobée par Typhon à Zeus) est essentielle [136] (fig. 13).

13. Staatliche Museen zu Berlin : monstre triceps provenant d’un édifice de Campo della Fiera.

13. Staatliche Museen zu Berlin : monstre triceps provenant d’un édifice de Campo della Fiera.

D’après Etrusker 2010, fig. 3.12, p. 38.

81Or, la possession de la foudre, fonctionnelle à l’expression du pouvoir, n’est pas séparable d’une exhibition de savoir. Et le rapport entre le rex et Jupiter advient grâce à la médiation d’une figure qui ouvre les portes de ce savoir à travers la hiérogamie. Dans le cas de Numa il s’agit de la nymphe Egeria [137]. Dans le cas de Porsenna, il faut envisager dans cette fonction la nymphe Vegoia [138]. Certes, rien ne semble relier directement Vegoia et Porsenna, mais il est certain que la nymphe, « experte dans l’art des foudres », est liée aussi bien à Volsinii qu’à Voltumna. C’est ce qu’il appert du deuxième texte parvenu jusqu’à nous, la fameuse « prophétie de Vegoia ». 

82- de ce deuxième récit mythologique et mantique, la critique moderne a réussi à éclaircir plus d’un aspect. Il semble maintenant acquis que certaines allusions au viiie s. prope novissimum du nomen etruscum coïncident avec la période (fin du ive-début du iiie s. av. J.-C.) correspondant avec la crise politique et sociale de Volsinii, et non avec la période de Sylla [139]. Les allusions au caractère sacré de la propriété définies par les bornes et les prédictions entourant leur déplacement et la contestation du pouvoir des domini-propriétaires par les esclaves appartiennent au même horizon de la fin du ive-moitié du iiie s.

83D’autres points dans le texte nous semblent encore instructifs : a) le fait que soient envisagés deux cas de bouleversement de la propriété (suivis de conséquences funestes) : par l’action simple des « esclaves » qui s’exposent ainsi à changer en pire leur condition subalterne ; avec la complicité des maîtres (« conscientia dominica ») qui risquent ainsi la fin de leur maison et de leur gens. Cette dernière allusion semblerait viser des « réformateurs », partisans d’un compromis avec les servi, stigmatisés naturellement par les plus conservateurs parmi les domini de Volsinii [140] ; b) le fait que Jupiter « revendique » la terre d’Étrurie nous reconduit au vocabulaire de la vindicatio in servitutem et par conséquent du droit de Jupiter sur la terre d’Étrurie, qui est celui d’un maître sur son esclave (expression qui souligne l’analogie entre le droit « jovien » et celui des « domini » [141]) ; c) le fait que Jupiter revendique pour lui un règne terrestre est peut-être seulement une explication de son épithète (Velt-thumena), où l’on a proposé pour Velt- le sens de terre [142]. Mais il ne s’agit sans doute pas exactement ou pas seulement de la terre comme productrice de vie mais aussi de la terre du populus (rasna), marquée par les bornes [143]. D’ailleurs un passage du commentaire de Servius faisant allusion à une dispute entre Jupiter et Saturne « de agris » démarque la prophétie et semble influencé par la pensée des haruspices [144] ; d) les premiers mots prononcés par la nymphe, faisant allusion à la séparation de l’éther et de la mer, semblent un fragment de cosmologie dont les sources, selon S. Weinstock, peuvent être complexes [145]. Cette vision cosmologique (et sans doute pancosmique) est d’ailleurs typique de l’enseignement inspiré et prophétique (comme celui de Silène chez le Virgile des Églogues[146]), mais on doit aussi penser simplement que, dans la vision des haruspices, l’éther, le pôle céleste (pulum ?) constitue la limite de la spectio ou borne suprême (tular) de la terre d’Étrurie, elle-même bornée à l’intérieur par Jupiter comme sa propriété ; f) l’interlocuteur de Vegoia, Arruns Velthymnus, semble être une sorte de composé du nom de la divinité Velt-thumena et du prénom Arruns, qui fut porté par un personnage historique comme le fils de Porsenna. Comme l’a remarqué G. Colonna, les gentilices « théophoriques » sont nombreux à Volsinii [147] et Arruns Velthymnus est sans doute l’un d’eux, latinisé. Qui est alors Arruns Velthymnus, sinon une sorte de paradigme du rex de Volsinii dans son rapport tant à Voltumna qu’à Vegoia, un nom de recomposition harmonisé sur les réalités mythico-rituelles à l’origine du Fanum Voltumnae ?

84Le complexe (temple B + fontaine) renverrait ainsi au rapport rex-nympha, rex-hiérogamie et rex-maîtrise des foudres. Les chances sont donc grandes que les structures définissant l’ensemble B soient en rapport avec un culte oraculaire et que la fontaine devant le temple soit celle de la nymphe Vegoia. Dans cette perspective le graffite ve inscrit sur un vase trouvé dans la fontaine, plus qu’un développement Ve[lthumenas], toujours possible [148], pourrait suggérer une solution comme ve[cuial]-ve[cuvial] ou ve[cual]. Le soin avec lequel la fontaine a été maçonnée et, à un moment de son histoire architecturale (ive s. ?), pourvue d’un toit la faisant ressembler à un monopteros (dans la reconstruction d’A. Maggiani) [149], souligne le caractère oraculaire de ses eaux et, de nouveau, l’existence d’un « templum » en communication avec la terre, comme le puits des sortes prénestin [150].

La nymphe Vegoia

85Cette structure nous conduit à réexaminer le problème de Vegoia que nous avons abordé il y a trente ans environ sur une base entièrement iconographique [151] et qui, de la même façon [152], a été repris récemment par F. Roncalli, qui propose une nouvelle interprétation de la bague de Todi [153] (fig. 14).

86D’un point de vue simplement formel il existe trois types de représentations de Vegoia : sur le miroir de Blera [154], en courte tunique et pourvue d’ailes qui soulignent son caractère mantique (comme dans les représentations de Calchas ou de Mopsos) devant Minerve [155] ; sur l’exergue du miroir de Vetulonia, étrangère à l’action principale mais, quoique pourvue d’ailes, semblant l’inspirer des profondeurs de la terre, enveloppée dans un manteau qui la dérobe à la vue et en fait une sorte d’initiée [156] ; sur la bague de Todi, où elle est nue et en compagnie d’une autre divinité nue [157]. Un ultime miroir, qui ne désigne pas exactement Vegoia mais représente cependant (fait rare) une Lasa, en compagnie de Tinia et de Maris, nous paraît à considérer [158] parce qu’il appartient à un atelier marqué par la culture de Volsinii (fig. 15). Cette iconographie disparate a pourtant une unité fonctionnelle parce qu’elle est réservée à des objets déposés dans des tombes féminines et probablement en rapport avec les auspicia nuptiarum des destinataires. Ces objets illustrent donc la transposition des fonctions de Vegoia dans la sphère privée. Cela ne signifie nullement que cette sphère ne soit pas en relation avec les institutions publiques de Volsinii ou avec le Fanum Voltumnae comme institution fédérale. Simplement, Vegoia, de nympha illustrant le rapport originel du rex au pouvoir et au savoir, de divinité hiérogamique exclusive, devient le symbole d’un mariage de haut niveau dont elle exprime les espoirs de fécondité et l’ambition sociale. Tous ces exemples, en effet, spécialement celui de Todi, apparaissent dans des tombes très riches ou d’un niveau social distingué [159]. Ils ne soulignent pas seulement l’identité des destinataires par rapport au Fanum, mais par rapport aussi à une tradition qui sert de marqueur social. Et il est important de constater que cette tradition ne se limite pas à Volsinii mais montre son influence aux frontières (comme Todi) et dans d’autres cités du nomen etruscum, comme l’oppidum de Blera, entre Caere et Tarquinia, ou comme la région de Rusellae-Vetulonia.

14. Musée de Villa Giulia, Rome : bague offrant une représentation de Lasa Vecuvia et provenant de la nécropole de Peschiera à Todi.

14. Musée de Villa Giulia, Rome : bague offrant une représentation de Lasa Vecuvia et provenant de la nécropole de Peschiera à Todi.

D’après Massa‑Pairault 1988b, fig. 2.

15. Miroir du musée archéologique de Hambourg : Tinia barbu entre Maris et Lasa.

15. Miroir du musée archéologique de Hambourg : Tinia barbu entre Maris et Lasa.

D’après Massa‑Pairault 1998, fig. 6a.

87En d’autres termes, c’est de nouveau le conubium et le problème de la préservation du patriciat ou de la propriété qui se profilent derrière ces objets.

88La fonction de Vegoia comme promotrice et auxiliaire du mariage et de la fécondité nous avait paru évidente avec le miroir de Blera, si nous avons raison de reconnaître dans l’objet tenu par Vegoia un épi de blé (far) [160]. Mais elle est aussi évidente sur la bague de Todi, sur laquelle nous voulons revenir pour quelques précisions.

89À côté de Lasa vecuvia (désignée par l’inscription), qui se regarde dans un miroir (« miroir probable », avons-nous écrit précédemment et dans ce cas nous n’avons pas parlé d’« épi de blé » [161]), F. Roncalli a reconnu récemment un personnage féminin nu portant un couvre-chef sui generis (une sorte de calotte d’où partirait une bride nouée sous le menton). Il y voit une sorte de « béret sacerdotal » qui aurait un pendant sur deux petits bronzes étrusques, sans doute féminins et vêtus d’un chiton[162]. Mais, surtout, il est frappé par la symétrie et l’intime union des deux personnages féminins, et par le fait qu’une seule inscription connote la scène et les deux figures. Il en déduit que nous sommes en présence d’une représentation dédoublée de Vegoia (la nympha, avec le miroir, la prophétesse, avec le béret sacerdotal) : de dos ou de face, c’est la même Vegoia qui s’offre au regard. Cette thèse rencontre certes nos connaissances sur la religion étrusque et ses entités collectives, doubles ou ambiguës [163]. Rome même et le Latium offrent des entités semblables : ainsi avec porrima et postverta, avec les sorores Carmentae, ou encore avec les Fortunae sorores. Dans le monde volsinien, on peut citer les Thuluter de l’antéfixe Saulini qui portent un nom au pluriel-duel explicitement en rapport avec leur unité (« Thu- » = unus) [164] et sont représentés dans une inversion significative de leur orientation respective, comme les deux divinités de la bague.

90Nous croyons donc qu’il faut retenir l’unité du groupe en avançant même une proposition différente de celle qui nous était apparue la plus appropriée pour la divinité en position frontale qui tient une fleur, soit Flora, en rapport non seulement avec les fleurs et la végétation (abondamment présentes dans le champ de la bague) mais avec tout un contexte de calendrier où Cérès, Tellus et Aphrodite ont leur place et que nous avons autrefois amplement commenté. Cependant, il nous paraît plus difficile de voir ici deux « Vegoia » ou Vegoia dédoublée, comme il y a deux Thuluter, et ce pour deux raisons. La première parce que Lasa Vecu, ou Vecuvia, possède une individualité bien marquée sur les miroirs de Blera et de Vetulonia, la seconde parce que l’inscription de la bague de Todi est écrite du côté d’une seule des deux divinités, et non sous les deux divinités. Et il n’est pas sûr non plus que la divinité de la bague représentée de face soit affublée d’un couvre-chef : l’or au repoussé, altéré par le temps, peut comporter plus d’un bosselage non pertinent ou non intentionnellement finalisé à la représentation envisagée [165]. Mais, surtout, une « nymphe » pourvue d’un couvre-chef de ce genre irait contre les conventions de la représentation courante du type à la période hellénistique. Qu’une telle exception, si elle existe, soit justifiée par la nature « sacerdotale » et prophétique de Vegoia demande au moins une suspension du jugement jusqu’à la découverte d’un autre exemple connoté par sa nudité et par ce même couvre-chef. D’autant qu’il serait en outre possible de reconnaître simplement sur la tête du personnage en question une « couronne » faisant pendant à la couronne végétale portée par Lasa Vecuvia au miroir.

91Mais plusieurs détails nous paraissent à souligner, encore plus que nous ne l’avons fait autrefois :

92- la présence du soleil médian entre les deux figures féminines, qui signifie sûrement le moment favorable d’une opération divinatoire (comme on le note pour d’autres miroirs, dont celui de Tuscania). Ce détail confirme l’atmosphère d’auspicium, d’opération mantique, qui préside à la représentation ;

93- le fait que Lasa Vecuvia se regarde dans un miroir est directement lié à cet auspicium (catoptromancie ?), puisque dans le miroir se reflète le soleil médian. Les exemples des cistes prénestines aident ici à comprendre que nous sommes dans l’atmosphère aphrodisiaque des préparatifs de noces et de la probatio nubendae, nuptae ou nymphae, toujours en rapport avec une fontaine ou un labrum[166] ;

94- précisément, le fait que de nombreuses plantes figurent dans le champ de la bague laisse entrevoir l’existence d’une source ou eau nourricière qui en commande la croissance. C’est autour du point où les eaux se récoltent que les divinités se situent. Nous nous demandons même si les trois « bourrelets » que nous avons interprétés autrefois comme des pans d’un vêtement s’enroulant autour du bras gauche de Lasa Vecuvia ne figurent pas au contraire un flux aquatique (comme on en a des exemples dans la figuration des sources sur les miroirs, les cistes ou les bagues [167]) indépendant du bras du personnage, quoique proche de celui-ci.

95Il reste à formuler une proposition alternative de Flora pour la divinité « soror » de Lasa Vecuvia. Compte tenu de l’atmosphère mantique, érotique et propitiatoire de la fécondité caractérisant l’image des deux divinités, il nous paraît nécessaire de revenir à deux collèges romains pour rendre l’idée de la représentation : celui des Carmentae et celui des Camenae, ces dernières toutefois déclarées d’origine étrusque par Macrobe qui les compare à des sortes de Muses (donc à des divinités de l’inspiration) [168].

96Que représente alors la bague ? Probablement les préparatifs, les antécédents de la hiérogamie de Vegoia, modèle du mariage de la destinataire de la bague.

Les installations fédérales : la curie des douze peuples, les foires, les jeux

97Les fonctions entrevues jusqu’à présent pour Tinia-Voltumna et son entourage ne suffisent certainement pas à rendre compte des différents aspects des divinités représentées dans ces lieux et la reconnaissance de quatre temples, voire de cinq édifices de ce type [169], laisse ouverts bien des problèmes relatifs à l’organisation interne du sanctuaire et à la nature des édifices qu’il abritait.

98Ainsi, en ce qui concerne la partie la plus élevée du sanctuaire, la récente reconnaissance (en 2013-2014) d’un quatrième temple (flanqué d’une aire pavée avec orifice pour libations) qui semble se trouver à l’aboutissement de la voie sacrée et à une cote encore supérieure à celle du temple B repose la question de l’identité du temple de la divinité principale. Elle n’affecte cependant pas le raisonnement sur l’association d’une fontaine à un ensemble de structures sacrées qui comprend le temple de la divinité principale : les eaux qui alimentent la fontaine sont convoyées en effet à partir de la zone supérieure du sanctuaire.

99En ce qui concerne la partie basse du sanctuaire, autour de l’église médiévale de S. Pietro in vetere, l’on pourrait s’attendre à y trouver, plus qu’un cinquième temple [170], l’édifice public où se rassemblaient les représentants des populi et où ils élisaient leur praetor. Peut-être cet espace appartenait-il à son tour à un forum servant aux fonctions politiques et commerciales du sanctuaire. L’église s’appelait aussi au Moyen Âge S. Pietro in nundinis[171], appellation encore plus clairement en rapport avec la cyclicité des jours de marché (nundinae) que le plus moderne « campo della Fiera » et, surtout, qualification d’un sanctuaire chrétien qui s’inscrit dans la mémoire des lieux, laissant supposer une continuité topographique précise avec un élément caractéristique du paysage antique. D’ailleurs, comme l’a analysé M. Torelli [172], c’est ce secteur qui semble le centre du sanctuaire à l’époque impériale et l’importance du lieu est ultérieurement confirmée par le mur d’enceinte en « quadratum a schacchiera » et par l’existence d’un petit établissement thermal qui ne se rapporte vraisemblablement pas à une villa, mais au lieu de réunion sous l’Empire des délégués de l’Étrurie, qui disposaient ainsi d’un loutron lusiponon (fig. 1 et 2).

100Mais si le magistrat fédéral de l’époque impériale (praetor Etruriae) est épigraphiquement bien attesté [173], tant s’en faut que la situation soit aussi claire à l’époque de l’indépendance des peuples étrusques. Les Latins appelaient alors le magistrat fédéral « sacerdos », pour souligner le caractère sacré de ses fonctions. Mais aucun terme étrusque ne semble traduire à cette époque la magistrature latine de praetor, à part peut-être, selon A. Maggiani, le titre de zilath cechaneri offert par la tombe du Convegno à Tarquinia [174]. Mais nous sommes frappée du peu d’attestations de cette magistrature si elle doit incarner un office qui était revêtu chaque année et sans doute faire l’objet de Fastes. Pour l’iconographie de la charge de sacerdos Etruriae, nous ne sous-évaluerions pas le témoignage des représentations de la tombe Golini II (Vercnas-Cnezu), qui offrent des images triomphales de membres de la famille coiffés d’un couvre-chef sacerdotal [175].

Voltumna entre Laran et Turms

101Entre le Velt-thumena des triomphes et de la politique et celui du commerce, il existe un lien. On peut en particulier supposer, tant d’un point de vue archéologique que philologique, en nous fondant sur l’étude des sources textuelles comme l’élégie de Properce sur Vertumnus [176], que le sanctuaire comprenait un temple ou un autel de Mars (en alliance avec les fonctions guerrières de Vertumnus) et un temple de Mercure-Turms (eu égard au rôle commercial du sanctuaire et peut-être aussi au lien entre le Mercure des échanges et le Mercure des morts et des Lares, le Mercure de Larunda et de Tacita dans son rapport au Voltumna assimilable à Aita-Hadès [177]).

102C’est pourquoi, lors d’un récent congrès, il nous a semblé utile de réexaminer un document à notre avis capital pour le problème du Fanum Voltumnae, la tombe « del Guerriero » appartenant à la nécropole de Sette Camini, qui contenait une panoplie hoplitique complète [178]. Ce fait est assez rare dans le troisième quart du ive s. pour laisser penser que l’on a voulu rendre des honneurs parti­culiers au défunt, lui conférant une sorte de statut héroïque auquel l’obtention d’un triomphe pourrait ne pas être étrangère. À ce point entre en jeu la patère qui accompagnait cette riche panoplie, parce qu’elle suggère précisément le souvenir d’une libation, de l’acte rituel de boire ou de verser du vin, qui accompagnent le triomphe [179] (fig. 16). Or, sur le fond interne de cette patère, unique par sa forme, sont incisées trois figures : au centre, un personnage masculin imberbe à chevelure longue et d’aspect juvénile, vêtu d’un himation à motifs végétaux (feuilles de lierre ou de vigne) laissant découverte la poitrine, s’appuie sur un sceptre dont l’extrémité se termine en pointes tridentées. Ce personnage, debout, est assisté de deux autres personnages, assis : à droite, un guerrier casqué et armé en attitude expectative, à gauche une divinité dont les attributs correspondent à ceux d’Hermès-Turms et dont l’attitude est également pleine d’attention. Le personnage central n’a pas reçu d’identification satisfaisante à ce jour : son sceptre (qui n’est pas un trident et ne désigne donc pas Neptune, comme l’a vu B. Adembri [180]) en fait une divinité souveraine, malgré son caractère juvénile. Et les motifs végétaux de son himation le rapprochent d’un Dionysos, quoiqu’il n’en ait pas tous les traits. De plus son ondoyante personnalité semble tenir la balance entre un guerrier, qui doit s’identifier à Laran-Mars, et un intermédiaire des dieux qui est Turms-Hermès.

103Cette « triade » rappelle des éléments semblables analysables sur des miroirs de provenance ou de culture volsinienne, montrant un Tinia tenant la foudre, alternativement juvénile ou adulte, entre deux autres divinités qui en équilibrent les fonctions : en particulier, le miroir que nous avons cité plus haut (fig. 15) représentant Tinia adulte entre Lasa (sans doute Vegoia) et Maris (ce dernier incarnation aussi bien de Mars que du jeune homme en âge de porter les armes), ainsi qu’un miroir de Munich (fig. 17) [181]. C’est pourquoi nous pensons que la figure centrale de la patère de la tombe du Guerrier est une version de Tinia Velt-thumena en himation de printemps ou de triomphe, qui s’harmonise tant avec les vinalia d’avril qu’avec le rythme de la croissance des plantes, dont la vigne. Si, en effet, dans cette représentation, Tinia-Velt-thumena donne son sens aux liberalia de Mars-Laran, le conduisant au point où il mûrira son être et achèvera son triomphe [182], il assume aussi son rôle de Vertumnus-« annus vertens », présidant au vertere de l’échange. Proche de Turms, il est alors le Vertumnus praeses vertundarum rerum et mercibus vernis dives, comme le décrivent les sources latines [183].

16. Orvieto, Musée national archéologique : de la nécropole de Sette Camini, tombe du « Guerrier » ; relevé graphique de la scène incisée sur une patère en bronze représentant un jeune dieu entre Laran (Mars) et Turms (Mercure).

16. Orvieto, Musée national archéologique : de la nécropole de Sette Camini, tombe du « Guerrier » ; relevé graphique de la scène incisée sur une patère en bronze représentant un jeune dieu entre Laran (Mars) et Turms (Mercure).

D’après Adembri 1982, p. 84.

17. Miroir de Munich, Staatliche Antikensammlungen : Tinia imberbe entre Aplu (Apollon) et Turms (Mercure).

17. Miroir de Munich, Staatliche Antikensammlungen : Tinia imberbe entre Aplu (Apollon) et Turms (Mercure).

D’après Massa‑Pairault 1998, fig. 3.

18. Miroir du Museo civico archeologico, Bologne : Tinia ou héros porteur de lance (Veltune ? Maris ?) entre Apollon et une femme tenant une lyre (Muse ? Vegoia ?).

18. Miroir du Museo civico archeologico, Bologne : Tinia ou héros porteur de lance (Veltune ? Maris ?) entre Apollon et une femme tenant une lyre (Muse ? Vegoia ?).

D’après Massa‑Pairault 1998, fig. 4.

La structure temporelle et les jeux du Fanum

104Cette structure nous paraît ainsi représentative d’une pensée théologique où les divinités s’ordonnent selon les rythmes du calendrier, en rapport tant avec les foires du Fanum qu’avec ses rituels de triomphe. Elle nous rappelle que le Fanum Voltumnae n’offre pas seulement un espace, mais un temps articulé sur les saisons [184]. C’est l’avènement de ce « temps », et sa conclusion annuelle comme temps du triomphe, qui devait justifier les jeux au Fanum et engendrer, par-delà le cycle annuel et la considération des semina, le calcul des générations et le comput des saecula du nomen etruscum. C’est, à l’opposé, l’avènement du temps des magistratures civiques intra muros qui devait marquer le début de la saison martiale et commander le rituel du clavus annalis dans le temple de Nortia. Cette polarité pourrait bien commander certains harmoniques topographiques et substantiels entre les cultes de Campo della Fiera et ceux du Belvedere [185]. Il suffit de considérer le relevé des points significatifs pour les témoignages religieux à l’intérieur du plateau d’Orvieto pour comprendre qu’un axe se dégage, un axe sud-ouest/nord-est, un cardo traversant la ville dans un parcours qui va de Campo della Fiera au Belvedere [186].

105On voit alors mieux comment se conçoivent les jeux du fanum :

106- dans leur rapport avec Tinia Velt-thumena ils sont un hommage à la divinité-ancêtre du nomen, à la divinité première, par tous les gentiles que sont les populi etrusci ; les jeux de gladiateurs connus par le rescrit d’Hispellum, loin d’être une interprétation tardive du programme traditionnel des jeux, peuvent constituer un élément originel de ces derniers, qui se souvenaient ainsi de rituels de souveraineté remontant à l’âge du Bronze (comme le duel représenté sur le chariot de Bisenzio [187]) et qualifiant, justement, le monde des ancêtres — le fait que les premiers témoignages sur le site remontent à l’âge du Bronze ne démentirait pas une telle hypothèse [188] ;

107- dans leur rapport avec le triomphe annuel et le cycle de la végétation, ils commandent des jeux scéniques avec satyres et « tityrentes », qui prennent une couleur « infernale » et permettent l’expression d’une sorte de « saturnale » où la présence de la divinité-ancêtre compte moins que la liberté collective. Les vases du groupe de Vanth sont un écho direct de cet aspect des jeux et un témoignage sur les « parodies » parfois burlesques qu’ils engendraient. Dans ces parodies nous reconnaîtrions le rôle des oiketai de Volsinii dans les cérémonies du sanctuaire. La tombe du quadrige infernal à Sarteano [189] appartient vraisemblablement à cette couche sociale ;

108- dans leur rapport avec les saecula étrusques, les jeux scéniques du Fanum peuvent prendre, au moment de l’avènement du nouveau saeculum, une couleur qui les rapproche des ludi saeculares de Rome, caractérisés par la présence de pueri et puellae (garçons et filles matrimi et patrimi), et des sacrifices à des divinités particulières (Apollon, les Ilithyes, les Moirai, la Terre, etc.) [190].

109La présence déterminante d’Apollon dans une série de miroirs volsiniens (ou dénotés par leur appartenance à la culture volsinienne) déjà analysée par nous [191] est alors à reconsidérer dans la perspective d’un rapport avec les saecula étrusques et les jeux du Fanum. Il s’agit du miroir de Munich représentant Tinia jeune entre Turms et Apollon, et du miroir de Bologne représentant une jeune divinité (Tinia, Maris ou Veltune), entre Apollon et un personnage féminin tenant une lyre : une « Muse » qui nous reporte encore à Vegoia et aux Casmenae (fig. 18).

Conclusions

110Nos remarques, qui affrontent de multiples problèmes, peuvent sembler foisonnantes. Aussi est-il nécessaire de résumer nos conclusions et notre contribution au débat sous forme de propositions :

111- le caractère liminaire et transitoire du temenos du temple A permet de rendre compte de la plupart des aspects des cultes qui y sont représentés, particulièrement le lien avec les notions de conubium, d’hospitium, de mundus et de fulgur conditum ;

112- la dédicace de Kanuta fournit la preuve que la question des oiketai est la face cachée de l’eunomie volsinienne dès le vie s. av. J.-C. ;

113- le problème des cultes agraires du temple A est à lire selon une dialectique Rome-Volsinii et Volsinii-Véies ;

114- le problème des cultes agraires du temple A est à lire sur le fond des protocoles d’émancipation de la plèbe volsinienne et de l’évolution de la situation sociale du vie au iiie s. av. J.-C. ;

115- le temple A du Fanum est au mariage ce que le temple de la Cannicella est à la mort ;

116- les tlusχva sont l’équivalent des favores opertanei de Martianus Capella ;

117- le temple C est un temple en rapport avec le culte des Lares ;

118- le temple B, probablement en rapport avec le temple de la divinité principale, Velt-thumena, forme un tout avec la fontaine ;

119- le mythe de l’Olta est le mythe de fondation du temple de Velt-thumena ;

120- la fontaine est liée à la nymphe Vegoia et à la paramythologie s’y rapportant, que l’on réexamine dans ses documents essentiels (miroirs, bagues) ;

121- les installations fédérales et la curie des Douze Peuples sont à reconnaître sous les restes de S. Pietro in nundinis. C’est là que le sanctuaire continue aussi à l’époque romaine pour les délégués des cités étrusques qui disposent de thermes ;

122- c’est près de là aussi que se situent l’aire pour les jeux et les manifestations commerciales.

123Plusieurs dialectiques, topographiques et temporelles, s’entrevoient ou se confirment :

124- celle de Velt-thumena entre Laran et Turms, entre le dieu de la guerre et celui du commerce ;

125- celle des jeux du Fanum entre périodicité annuelle et périodicité « séculaire » (cf. les ludi saeculares) ;

126- celle de la cité dans son lien au Fanum, de la magistrature marquant le temps civique (clavus annalis dans le temple de Nortia) à celle marquant le temps fédéral ;

127- celle qui relie sur le même axe de visée le temple du Belvedere, à l’extrémité d’un cardo ou decumanus principal de la cité, au temple de Velt-thumena, à l’aboutissement de la voie sacrée : qu’il s’agisse du temple B, comme précédemment supposé par les fouilleurs, ou de l’édifice maintenant identifié à une cote encore supérieure et qui, flanqué d’une aire pour les libations, semble suggérer près de ses murs l’exécution d’un acte rituel conclusif (comme peut-être une libation en rapport avec les triomphes et les entrées en charge des magistrats fédéraux).

128Nos conclusions sont aussi ouvertes que les recherches en cours dont les apports sont déjà fondamentaux. Par-delà les édifices, les objets et les actes rituels qui commencent à émerger des tranchées, nous avons le sentiment qu’il faut chercher ici un ordre qui ne peut faire fi de la dimension sociale, « mythologique » et de calendrier de tous les cultes représentés : tous aspects que nous avons essayé de démêler à partir de l’information à notre disposition. On ne peut oublier non plus qu’à Volsinii cet ordre cyclique et reproductif, invention de l’oligarchie dominante, a été « investi » par la res nova sociale. L’utopie grecque hellénistique, sous la plume du pseudo-Aristote, n’a pas oublié la polis où les « maîtres » ont une telle peur de voir s’instaurer chez eux une tyrannie qu’ils ont laissé le gouvernement de la ville (et, ajoutons-nous, sans doute aussi du Fanum) à leurs « esclaves » [192]. Mais il est significatif que le nom de l’utopique cité dont la haute acropole domine la campagne soit « Oinarea » [193], soit une cité connotée par le vin, liquide aussi polysémique que la divinité principale du sanctuaire, Velt-thumena.

Bibliographie

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  • Ziolkowski 1992 A. Ziolkowski, The temples of mid-Republican Rome and their historical and topographical context, Rome, « L’Erma » di Bretschneider.

Notes

  • [1]
    Liv., IV, 23, 5 ; IV, 25, 7 ; IV, 61, 2 ; V, 17, 6 ; VI, 2, 2.
  • [2]
    Liv., I, 8.
  • [3]
    Serv. auct., ad Aen., X, 179 et X, 198 ; Schol. Veron. ad Aen. X, 200.
  • [4]
    Pour une exposition du problème assez répandue à cette époque, on peut se reporter à M. Bizzarri, « Orvieto », EAA, V, 1963, p. 773-779.
  • [5]
    Acta triumphalia Capitolina, CIL I, p. 46, l. 52-53.
  • [6]
    Plin., N.H., XXXIV, 16.
  • [7]
    Même du matériel de l’âge du Bronze, quoique sporadique, a été repéré (cf. n. 188).
  • [8]
    Stopponi 2013b.
  • [9]
    Ce dernier temple, à la conclusion de la voie sacrée, ne figure pas encore dans le relevé de la fig. 1 (de 2012).
  • [10]
    Procope, Bell. Goth., 6, 20, 7-11.
  • [11]
    FV 2012.
  • [12]
    OB 2013 (cf. Massa-Pairault 2014b).
  • [13]
    Stopponi 2012, p. 18-21 ; Colonna 2012, p. 205-211.
  • [14]
    Roncalli 1985 ; F. Roncalli, « Ripensare Volsinii. La città del Fanum Voltumnae », FV 2012, p. 183-201 ; F. Roncalli, « I santuari di Velzna », OB 2013, p. 129-135.
  • [15]
    Sur l’argument, Cristofani 1985 ; Capdeville 1999 ; Briquel 2012 ; Massa-Pairault 2014a.
  • [16]
    Cf. les expressions deus Etruriae princeps chez Varron et, chez Zonaras, le fait que les Volsiniens se prétendent ἀρχαιότατοι Tυρρηνῶν.
  • [17]
    Colonna 2012, p. 209-211. Sur Manth et Marzabotto, voir déjà Massa-Pairault 1981.
  • [18]
    Torelli 1975, p. 120-129, p. 186 ; Massa-Pairault 1999a, p. 522-545, et 2012 ; Ara della Regina 2009 ; G. Bagnasco, in Ara della Regina 2012, p. 73 (« cassa 43 », interprétée comme « cénotaphe de Tarchon »).
  • [19]
    Stopponi 2012, p. 8-9 ; Frascarelli 2012.
  • [20]
    Pour S. Omobono, Torelli 1968 ; pour Campo della Fiera, nous ne faisons qu’expliciter la juste conclusion de Frascarelli 2012, p. 141 : « si può concludere che esiste un sistema di strette e puntuali corrispondenze tra il donario di Campo della Fiera e le strutture di S. Omobono, tali da consentire di ipotizzare non solo una medesima cronologia, ma anche una condivisa progettualità e committenza ».
  • [21]
    Coarelli 1985, p. 363-414.
  • [22]
    L’un des aitia de la création du vicus tuscus, LTUR, V, 1999, s.v. « Vicus Tuscus », p. 195-197 [E. Papi].
  • [23]
    Sur le thème, Colonna 2001b.
  • [24]
    Zon. VIII, 7, 4-8 ; dans le texte grec « foedus » est rendu par l’adjectif ἔνσπονδοι (sc. Romani) ; Cary, Foster 1914-1927 : I, p. 374-376 ; Gros 1981, p. 3-4. Sur les événements de Volsinii voir aussi Johan. Ant., fr. 50 M ; Flor., I, 16, 21 ; Auct., de Vir. Ill. 36 ; Oros., II, 5, 3-5 ; Val. Max., IX, 1 ext. 2.
  • [25]
    Ce ne peut être la trève de 391, après les lourdes pertes infligées par les Romains aux Volsiniens alliés des Sappinates (Liv., V, 32.).
  • [26]
    Humbert 1978, p. 140.
  • [27]
    Dans l’épisode romanesque, préliminaire à l’intervention romaine, narré par Zonaras, il est question d’une réunion nocturne du sénat en compagnie des envoyés de Volsinii dans une maison privée, pour ne pas attirer l’attention. On peut retenir au moins la mention d’une maison privée, ce qui équivaut presque à nommer la maison du consul Fabius (le premier consul envoyé contre Volsinii et qui y trouvera la mort : il y a ainsi une sorte de fatalité de la mort des Fabii dans une campagne contre une ville étrusque, cf. Véies et les 306 Fabii).
  • [28]
    Sur la campagne de Fabius dans les Cimini : Liv., IX, 36-38, 41.
  • [29]
    Ziolkowski 1992, p. 183-185. Il n’est peut-être pas indifférent que l’aedes Vertumni puisse se situer topographiquement non loin du Lauretum et de l’armilustrium, deux lieux qui connotent les parties vaincues et leur tombe (Titus Tatius) ainsi que la « purification des armes ». Il n’est pas non plus impossible de chercher un rapport, sinon topographique, au moins cultuel, avec le lieu où Numa consacra l’autel de Jupiter Elicius : Ov., Fastes, III, 325 sq. ; sur les cultes de l’Aventin voir Marcattili 2009 et 2012.
  • [30]
    Les portes en bronze de la cité de Véies (du temple de Juno Regina ?) deviennent portes de la maison de Camille (Plut., Camil., XII ; voir Carena, Manfredini, Piccirilli 1983, p. 312-313 ; cf. Plin. N.H., 34, 13) ; il ne s’agit pas seulement de praeda mais de vindicatio in clientelam de la plèbe de Rome qui doit entrer dans sa maison. Il est le successeur du roi de Véies, d’où le procès intenté à Camille pour injuste distribution de la praeda, voire pour adfectatio regni.
  • [31]
    Sur la colonisation plébéienne de Véies, Torelli 1979, 1981 et 1988b.
  • [32]
    Stopponi 2012, p. 23.
  • [33]
    Stopponi 2012, p. 23 (c’est ce détail qui a entraîné l’emploi de l’expression « donario » de la part des fouilleurs) ; Frascarelli 2012, p. 137-138.
  • [34]
    Colonna 2012, p. 206, fig. 2, p. 220 ; auparavant, Stopponi 2008 [2011], p. 139 ; Maras 2009, p. 150.
  • [35]
    Campagne de 2013, S. Stopponi in Fasti on line, en ligne (12/2014).
  • [36]
    Stopponi 2012, p. 20-21.
  • [37]
    Sur ces aspects, Colonna 2012, p. 206-207.
  • [38]
    Stopponi 2012, p. 15 ; pl. VIII, p. 54.
  • [39]
    Colonna 2008, suivi de Bellelli 2011 ; interprétation différente et résumé de la discussion : Stopponi 2012, p. 19, n. 62.
  • [40]
    Stopponi 2003, 2008 [2011], 2009 et in OB 2013.
  • [41]
    Stopponi 2012, p. 8, pl. III, fig. 1-2.
  • [42]
    Versnel 1970 ; Trionfi 2008 ; Menichetti 2012.
  • [43]
    Pour la relation linguistique hostis/hospes : Benveniste 1954, p. 262 ; pour la notion archaïque d’hostis : Varr., L.L. 5, 3 : hostis…tum eo verbo dicebant peregrinum qui suis legibus uteretur, nunc dicunt eum quem tum dicebant perduellem ; cf. Cic., Off. 1, 12, 37 ; Paul. Fest., p. 91, 7 ; Festus, p. 414, 37 sq. L : status dies <cum hoste> vocatur qui iudici causa est constitutus cum peregrino ; eius enim generis ab antiquis hostes appellabantur quod erant pari i) ure cum populo Romano, atque hostire ponebatur pro aequare (Kremer 2005) ; XII Tab. : adversus hostem aeterna auctoritas esto (Humbert 2005, p. 393-397).
  • [44]
    Lauthenita est l’équivalent du latin liberta, mais on peut se demander si la qualité de puia (épouse) ne confère pas à celle qui en jouit le plein statut de libera.
  • [45]
    Rapprochée par nous d’une possible représentation de Voltumna : Massa-Pairault 1992, p. 145, fig. 135. Cf. le traitement des cheveux en longues « ondes », notables dans la vue de profil.
  • [46]
    Ov., Fastes, III, 339-341.
  • [47]
    Sur le site : Coarelli 1981, p. 71.
  • [48]
    Arnob., VI, 7; cf. Fest., p. 486 L.
  • [49]
    Stopponi 2012, p. 14 et pl. IX, p. 55 ; pour une représentation d’haruspices fulguriatores dans la céramique d’Orvieto : Massa-Pairault 1999b, p. 82-85 ; le vase d’Orvieto doit peut-être même s’interpréter comme aition de la fondation du sanctuaire (mythe de l’evocatio du fulmen qui anéantira l’Olta) : voir infra. En effet, certains vases à figures noires de cette période abordent parfois la représentation de faits rituels analogues (ainsi le vase avec figuration d’un vol d’exta par des chiens ou des loups, qui fournit l’aition de la fondation de la confrérie des hirpi sorani : Bruni 2002)
  • [50]
    Merlin 1906, p. 140-162 (Cérès, Liber-libera), p. 181-184 (Mercure), p. 196-201 (Juno Regina et Vertumnus) ; Torelli 1984, p. 131-147 ; Marcatilli 2012. Le problème du Jupiter Liber de l’Aventin reste entier dans la mesure où il ne se confond pas sans doute avec Jupiter Libertas, contrairement à l’opinion de Ziolkowski 1992, p. 85-86. Jupiter Liber cité dans les Actes des Frères Arvales est peut-être seulement un Jupiter pubes, ce qui nous rapprocherait de la dialectique des miroirs volsiniens infra (alternance de Tinia barbu et de Tinia imberbe).
  • [51]
    Minimisation de la qualité de lauthenita chez Stopponi 2009, p. 448 : pour cet auteur lauthenita n’aurait pas à l’époque archaïque le sens « d’affranchie », qui serait clair en revanche pour la période hellénistique ; il signifierait seulement dans ce cas « personne faisant partie de la famille » (lautn). Mais c’est précisément toucher, avec le terme de lautn, la nature des serviteurs (oiketai-therapontes étrusques des sources grecques), dont le statut ambigu se situe entre liberté et esclavage. De quelque terme que nous voulions appeler le changement de statut de Kanuta, le conubium ne peut acquérir dignité et la mariée s’appeler puia que si l’individu n’appartient pas ou n’appartient plus à Larecena. Quant à cliens, le terme est probablement impropre pour désigner justement le type de subalternité de Kanuta par rapport à Larecena, dans la mesure où le cliens selon le droit romain paraît avoir un degré de liberté supérieur à celui du « serviteur » étrusque : Torelli 1980, p. 80-81, et voir aussi Massa-Pairault 1983 et 2000a.
  • [52]
    Voir Colonna 1977 et 1980 ; De Simone 1978 (Katakina), 1980, 1985 et 1990 ; Maggiani 2003 ; A. Maggiani, « La scrittura nella Volsinii etrusca », OB 2013, p. 167-185, en part. p. 170-172 ; pour Arnth Cupure voir aussi notre étude Massa-Pairault 2007.
  • [53]
    C’est probablement le moment de la conquête des 300 oppida ombriens : Plin., N. H., III, 112 ; Torelli 1986b, p. 60 ; en dernier Sisani 2009, p. 19-55, et 2014. Sur les rapports entre Ombriens et Étrusques en Étrurie padane : Colonna 1974 et 2008 ; voir en outre Perugia etrusca 2002.
  • [54]
    Stopponi 2009, p. 442.
  • [55]
    Schulze 1991, p. 142, 378, 406 : attestations à Todi, Mantoue, Parme, Ocriculum, Bologne, etc. ; pour le tr. plebis de 44 av. J.-C. : Plut., Crass., 11.
  • [56]
    Sur les fonctions de la déesse dans le monde étrusque, Bellelli 2012.
  • [57]
    Cristofani 1987 (analyse typologique et archéologique, mais non politico-sociale) ; Torelli 1986, p. 186-187 (pour la comparaison avec la Vénus de l’Esquilin) ; Massa-Pairault 2014b, où nous envisageons que la Vénus de Cannicella soit la consécration d’un tyran semblable à Servius Tullius (Porsenna ?).
  • [58]
    Colonna 1987.
  • [59]
    Cannicella 1987 ; Roncalli 1994 ; Cannicella 1994.
  • [60]
    Cf. la catégorie des proletarii romains : Paul. Fest., p. 253, 6 L ; Gell., 16, 10 ; Cic., Rep., 2, 22, 40.
  • [61]
    F. Roncalli, « I santuari di Velzna », OB 2013, p. 134.
  • [62]
    Gell., 5, 9, 11 ; Gell., 5, 9, 13-14 ; pour le commentaire de ce passage voir Mantovani à paraître.
  • [63]
    Cf. les sources sur la révolte de Volsinii citées supra n. 24, qui parlent de « modifications des testaments » ad arbitrium suum (sc. des révoltés). Il est possible que la différence entre droit étrusque et droit romain passe par les prérogatives testamentaires des femmes dans la transmission des propriétés (d’où l’importance du nom de la mère dans les inscriptions). Sur le plan conjoncturel, et non plus structurel, on peut penser que les lourdes pertes des guerres étrusco-romaines aux ive et iiie s. avaient réduit le nombre des hommes et rendu nécessaires des unions avec des oiketai, spécialement dans le compartiment de l’Étrurie interne.
  • [64]
    Larecena : ET. Vs. 1.15.1 ; cf. Laricena : ET. Vs. 1.14.
  • [65]
    Massa-Pairault 1986.
  • [66]
    Sur lesquelles en dernier Colonna et 2007 ; Maras 2010 ; Torelli 2011c.
  • [67]
    F. Roncalli a touché la question en rappelant la présence de noms et individus originaires de Volsinii parmi les sodales de la Tombe François (F. Roncalli, « Ripensare Volsinii. La città del Fanum Voltumnae », FV 2012, p. 192-195). Mais il ne s’ensuit pas, croyons-nous, comme le développe cet auteur, que l’épisode narré dans la Tombe François ait eu lieu à Volsinii. Simplement, les acteurs sociaux de la tombe François se comprennent mieux à la lumière des phénomènes de construction sociale dont Volsinii est l’épicentre et au vu de la réponse institutionnelle à ces mêmes phénomènes que constitue probablement la création du Fanum Voltumnae vers le milieu du vie s.
  • [68]
    Pour le peson de métier à tisser où G. Colonna reconnaît le théonyme Vei, voir Stopponi 2012, p. 9 et n. 62.
  • [69]
    Stopponi 2012, p. 9-10, pl. IV-VII.
  • [70]
    Giontellain FV 2012, p. 127-130, fig. 1-19.
  • [71]
    Voir Stopponi 2012, p. 15 et n. 43.
  • [72]
    Cristofani 1975 ; Maggiani 1990.
  • [73]
    Maggiani 1990, p. 28-30.
  • [74]
    Torelli 1980, p. 25, et 1981, p. 220-221.
  • [75]
    Massa-Pairault 1983, p. 32-33.
  • [76]
    Liv., III, 71, 2 (discours de Canuleius et lex) ; cf. Torelli 1984, p. 217-221.
  • [77]
    Maggiani 2010, p. 146, fig. 16.
  • [78]
    Voir leur présence sur le vase François aux noces de Thétis et Pélée : Torelli 2008.
  • [79]
    Colonna 2012, p. 207.
  • [80]
    Massa-Pairault 2014a, p. 168-168 et n. 131.
  • [81]
    Pour Faventia, voir en particulier Paul. Fest., p. 78, 14 L : Faventia bonam ominationem significat. Nam praecones clamantes populum sacrificiis favere iubebant. Favere enim est bona fari ; Accius, Trag. 511 : cives om<i>nibus faustis augustam adhibeant Faventiam, ore obscaena dicta segregent ; pour faustus : Non., 426 : faustum quasi a favendo dictum ac per hoc prosperum ac propitium ; cf. Faustitas dans ses rapports à Cérès : Hor., Od., 4, 5, 18 : nutrit rura Ceres almaque Faustitas (ces exemples chez Ernout 1967, p. 221).
  • [82]
    Paul. Fest., p. 77, 15 L.
  • [83]
    Sur le Favonius (rattaché à foveo), vent de printemps fécondant, assimilable au Zéphyr : Plin., N.H., 16, 93 ; Is., Or., 13, 11, 8. Cf. Virg., Aen., 3, 120 ; Sén., N. Q., 5, 16, 4 ; voir en particulier Plin. (loc. cit.), « rustici, catlitionem appellant…quod..genialis spiritus mundi a fovendo dictus…gestiente natura semina accipere eaque animam inferente omnibus satis ». Ernout 1967, p. 221 ; Torelli 1984, p. 88 n. 62.
  • [84]
    Maggiani 1982, tlusc (case 33, séquence interne) ; tlusc (case 40, entre vesica fellea et caput iocinoris) ; tluscv (case 12, lobe gauche : ruban périphérique).
  • [85]
    Stopponi 2013b.
  • [86]
    Colonna 2012, p. 208.
  • [87]
    Varr., L. L., VII, 6 ; Weinstock 1932 ; Torelli 1995, p. 102 sq.
  • [88]
    Voir supra n. 49.
  • [89]
    Stopponi 2012, p. 13 et pl. VIII, 1.
  • [90]
    Il n’est pas impossible même qu’une cérémonie de fulgur conditum soit en cause. Sur le sujet, ThesCRA, IV, 1.2., s.v. « bidental », p. 201-202 [F. Marcattili] et infra, p. 176-178.
  • [91]
    Stopponi 2012, fig. 1, p. 56 et pl. X, p. 16.
  • [92]
    Coarelli 1983, p. 207-225.
  • [93]
    Colonna 1999.
  • [94]
    Voir à ce sujet Ampolo 1975 et en général 1976-1977 et 1988.
  • [95]
    RE, XII.1, 1924, s.v. « Larcius » 2), 797-798 [Münzer] ; T. Larcius est cos. 501 avec Postumus Cominius (cf. Clusium rec. cumni).
  • [96]
    Liv., II, 18, 1-21, 1 ; Macrobe, Sat. I, 8, 1 ; cf. D.H., V, 50,1 ; V, 59,1.
  • [97]
    RE (cit. supra n. 95), s.v. « Larcius 4) », 799 [Münzer]. Sp. Larcius est cos. avec T. Herminius, autre probable volsinien d’origine (cf. Thucer Hermenas = E.T. Pa 3.1 et h]ermenas à Volsinii même : E.T. Vs. 1.152).
  • [98]
    Voir Coarelli 1997, p. 82 et 90-117.
  • [99]
    Sur la recherche archéologique voir en dernier lieu Veio, Cerveteri, Vulci 2001, p. 9-15 [U. Fusco] ; Carosi 2002 ; Fusco 2011.
  • [100]
    Vagnetti 1971 ; Comella 1990 ; Antiche metropoli del Lazio 2008, cat. no 66-68 [U. Fusco].
  • [101]
    Sur l’épisode du roi de Véies, Liv., 5, 1, 4-5 ; Thuillier 1985, p. 520 sq. ; Massa-Pairault 1993b, p. 267 ; sur les jeux du Fanum Voltumnae dans leur rapport avec les cultes agraires et la plèbe de Volsinii, ibid., p. 276-279.
  • [102]
    Coarelli 1997, p. 90-91.
  • [103]
    Massa-Pairault 1983, p. 25-26 et 29 (où la présence du couple infernal est interprétée à travers les préceptes de Xénophon sur la gestion de la propriété et les reflets d’un pythagorisme conservateur exaltant le repas des Justes devant le couple infernal).
  • [104]
    En attendant une réflexion d’ensemble sur la chronologie du site et de ses édifices, c’est l’étude des phases de la voie sacrée qui a fourni la scansion la plus plausible des grandes périodes de la vie du sanctuaire : M. Cruciani, « Campo della Fiera di Orvieto: la Via Sacra », FV 2012, p. 171-172, en part. p. 161-182.
  • [105]
    Stopponi 2012, p. 30-31 (un enfant de moins de 2 ans, un garçon d’environ 5 ans et, semble-t-il, une fillette : F. Mallegniin FV 2012, p. 41-45).
  • [106]
    Stopponi 2012, p. 31.
  • [107]
    Stopponi 2012, p. 32.
  • [108]
    Macrobe I, 7, 34-35 ; ce subterfuge de substitution d’un sacrifice humain se retrouve aussi dans le récit concernant Jupiter Elicius et Numa, infra n. 134. Pour le rapport Lares-Mania voir aussi en particulier les deux passages de Festus ci-après : Paul. Fest., p. 273, 7 L : pilae et effigies viriles et muliebres ex lana Compitalibus suspendebantur in compitis, quod hunc diem festum esse deorum inferorum, quos vocant Lares, putarent, quibus tot pilae quot capita servorum, tot effigies quot essent liberi ponebantur, ut vivis parcerent, et essent his pilis et simulacris contenti ; Paul. Fest., p. 115, 13 L : manias dicunt ficta quaedam ex farina in hominum figuras, quia turpes fiant, quas alii maniolas vocant. Manias autem, quas nutrices minitantur parvolis pueris, esse larvas, i. e. manes, quos deos deasque putabant, quosque ab inferiis ad superos emanare credebant. Sunt qui Maniam Larum matrem aviamve putant ; Tabeling 1932, p. 14-39 ; Torelli 1984, p. 96-97.
  • [109]
    Sur ce dieu, Colonna 2012, p. 213 et, auparavant, Colonna 1985a, 1996, 2001a, 2009 ; De Simone 2012.
  • [110]
    Coarelli 1983, p. 259, 261-282 ; pour les Lares et la Mater Larum en connexion avec l’édifice souterrain de Genucius Clepsina, Torelli 2000 ; pour la Mater Larum, les Remuria et les Frères Arvales, Coarelli 2003 ; pour la « préhistoire » des Lares, Torelli 2011b.
  • [111]
    Coarelli 1983, p. 282-298.
  • [112]
    Stopponi 2012, p. 29.
  • [113]
    Stopponi 2012, p. 32.
  • [114]
    Colonna 2012, p. 207.
  • [115]
    Coarelli 2003 en dernier lieu pour ces aspects (appliqués à Romulus et Remus et aux « deux » frères Arvales originels, fils de la Mater Larum, Larentina ou Acca Larentia).
  • [116]
    Stopponi 2012, p. 26-28.
  • [117]
    CIE 5093 ; TLE 233 ; ET. Vs. 1. 179 : pulum rumitrinethi: mlace clel: lur [i]. Il est évident que la séquence est d’autant plus suggestive qu’y figurent en outre un terme verbal en rapport avec une offrande (mlace), le nom probable d’une divinité lur (cf. Colonna 2012, p. 215), enfin le terme pulum précédant directement rumitrinethi et qui, s’il est à rapporter à l’éther ou au ciel (Torelli 1986, p. 212), s’opposerait directement à un lieu chthonien comme celui que suggère le locatif rumitrinethi. Si l’idée rendue par pulum est en revanche à rapprocher du sens de pulumχva (clavi annales, clous marquant les années : cf., pour Pyrgi, Maras 2009, p. 364), le sens n’est pas moins intéressant car il faudrait envisager une cérémonie connue à Volsinii pour Nortia et qui a aussi un rapport avec un lieu dit « rumitrina », probablement lié à la genesis des Lares. Pour la séquence luri.mlace, cf. en particulier l’épigraphe de Larth Alethna (ET. A. T. 1.107). Cf. aussi l’inscription de Caere de Venel Tamsnie (Maras 2009, p. 45), avec l’expression arusiance huzrnethi cairisva (traduite par Maras : « a fait [une action] dans le huzrna de Caere »). Nous nous demandons si huzrna (cf. suprahusiur) ne désignerait pas un temple ou sacellum des Lares de Caere.
  • [118]
    Massa-Pairault 1983, p. 30.
  • [119]
    Massa-Pairault 1999, p. 91, fig. 11, p. 104. Les têtes siléniques soulignent le rapport avec un Dionysos-Hadès.
  • [120]
    Stopponi 2012, p. 26.
  • [121]
    M. Bonghi Jovino dans Tarquinia 2001, p. 21-29 et p. 36-37, fig. 37-39.
  • [122]
    Serv., ad Aen. III, 139 ; Gell., 13, 23, 2 ; Varr., LL, 8, 36 ; cf. RE, XIII.2, 1927, s.v. « Lua » [Kock] : pour l’étymo­logie, rien de sûr, cf. Ernout 1967, p. 369, s.v. « luēs » (pourriture), 371-372, s.v. « lūstrum » ; Torelli 1984, p. 101.
  • [123]
    Pour le point le plus élevé voir maintenant un autre édifice, le quatrième temple archaïque.
  • [124]
    Stopponi 2012, p. 25 ; ead. in OB 2013, p. 144. S. Stopponi forme l’hypothèse d’un temple orienté vers l’est et précédé d’un enclos (semblable par son plan à celui du temple du Belvedere).
  • [125]
    Maggiani 2012, p. 265-292 ; voir maintenant le canal en tuiles alimentant la fontaine, mis au jour lors de la campagne de 2013 : Stopponi 2013b.
  • [126]
    Stopponi 2012, p. 25.
  • [127]
    Stopponiin OB 2013, p. 144.
  • [128]
    Consultation des Fasti on line, S. Stopponi, « risultati campagna 2014 » (12/2014).
  • [129]
    Etrusker 2010, fig. 3.11 et 3.12 ; auparavant Welt der Etrusker 1988, p. 299-305 (D : 4. 1.1 à D.4.1.16 [V. Kästner] ; Massa-Pairault 1996, p. 156 (fig.) pour l’acrotère avec anakalypsis ; pour le personnage tricéphale, F. Roncalli in Dodecapoli 1985, p. 57-58 ; Massa-Pairault 2002, p. 430-431 ; Massa-Pairault à paraître.
  • [130]
    Maggiani 2012, p. 268-269.
  • [131]
    Torelli 1991 et 2014.
  • [132]
    Sur les aquae Herculeae à Cerveteri : Liv., 22, 1,1 ; Val. Max., 1, 6, 5 ; Strab., V, 2, 3 ; Cael. Aur., Chron., II, 1 sq. Voir en dernier Bellelli 2006, p. 200-204.
  • [133]
    Plin., N.H., II,140 ; Massa-Pairault 1999, p. 80-82.
  • [134]
    Plut., Numa XXIII, XXVII ; Ov., Fastes III, 285-395 ; Liv. I, 29- 31 ; D.H., II, 60-61. Autres sources : RE, XVII.1, 1936, s.v. « Numa Pompilius », col. 1242-1252 [K. Glaser] ; pour Tullus Hostilius: Liv. Perioch., I, 17 ; D. H., III, 35 ; Val. Max., 9, 12,1 ; Eutrop., Brev., 1-4.
  • [135]
    Voir supra n. 49.
  • [136]
    Pour l’hypothèse d’une identification avec Géryon, F. Roncalli in Dodecapoli 1987, p. 57-58, suivi de nous-même : Massa-Pairault 2002, p. 430-431 ; nous avons repris l’hypothèse d’une identification avec Typhon sur base philologique (cf. Typhon tricorporis chez Euripide) et iconographique (Géryon est toujours casqué et en hoplite) ; le personnage de Campo della Fiera présente des têtes nues avec des traits de calvitie et des « bosses » étranges sur le haut du crâne : Massa-Pairault à paraître. Ces bosses pourraient vouloir indiquer la « cache » de la foudre (dans la mythologie grecque Typhon cache les tendons de Zeus pour lui enlever sa force) et les trois bosses, les trois foudres et les trois « manubiae » de Jupiter.
  • [137]
    Sur le rapport Egeria-Numa, voir RE, V.2, 1905, s.v. « Egeria », col. 1980-1982 [Samter] ; Piccaluga 1962 ; Gagé 1974 ; Lambardi 1988 ; Duval [2012]* ; sur Egeria à Nemi, voir maintenant Nemi 2013, p. 195-253 [F. Diosono, A. Quaglia, F. R. Plebani, M. de Minicis, P. Braconi] ; sur le nymphée d’Égérie à Rome, De Cristofaro 2014 ; sur les Camenae, RE, III.1, 1899, s.v. « Camenae », col. 1427-1428 ; Camilloni 1998.
  • [138]
    G. Colonna a valorisé l’existence de la forme arch. Viku à Clusium (ET Cl. 3. 2). C’est peut-être la plus ancienne référence à un personnage féminin (ou divinité ?) Vegoia dans un contexte familial ou gentilice. Pour une interprétation des divinités ailées aux pieds des figures allongées sur les sarcophages de la région de Pérouse-Chiusi comme possibles incarnations de divinités gentilices en rapport avec la divination et les libri rituales, voir Massa-Pairault 1996, p. 152-155.
  • [139]
    Pour les thèses tendant à privilégier la date syllanienne de la prophétie : Heurgon 1959 ; Harris 1971, p. 31-40 ; Valvo 1987, 1988 et 1989. Pour la considération du caractère irréductible des données de la prophétie aux événements et au contexte de la période syllanienne : Turcan 1976 ; Colonna 1985b, p. 114-115.
  • [140]
    Soit les lignes suivantes de la « prophétie » : …Sed qui contigerit moveritque possessionem promovendo suam, alterius minuendo, ob hoc scelus damnabitur a diis. Si servi faciant, dominio mutabuntur in deterius. Sed si conscientia dominica fiet, celerius domus extirpabatur, gensque eius omnis interieret. Sur le problème de domini favorables à une « réforme agraire » : Massa-Pairault 2000, p. 271.
  • [141]
    Massa-Pairault 1996, p. 95.
  • [142]
    Colonna 2012, p. 205.
  • [143]
    Sur ce concept voir en particulier Agostiniani, Torelli 2001.
  • [144]
    Serv., ad Aen., IX, 561 ; Valvo 1995 ; Massa-Pairault 1998, p. 422-423.
  • [145]
    Weinstock 1946.
  • [146]
    Eclog., VI, 176-209 ; cf. Clausen 1994, p. 30 sq.
  • [147]
    Colonna 2012, p. 114-115.
  • [148]
    On pourrait penser aussi à Veal, mais l’ensemble (temple B + fontaine) ne semble pas aussi approprié que le temple A pour fournir un contexte à une telle divinité.
  • [149]
    Maggiani 2012, p. 281.
  • [150]
    Coarelli 1989, p. 125-127 ; Coarelli 2001b, p. 98.
  • [151]
    Massa-Pairault 1988b.
  • [152]
    En incluant dans l’examen le miroir de Vetulonia où Lasa Vecuvia apparaît sur le talon tandis que dans la scène principale figure une Lasa, mais sans la qualification de « Vecuvia » : Rallo 1974, no 11, p. 35-36 et pl. XXIII, 1.
  • [153]
    Roncalli 2006.
  • [154]
    La provenance est une acquisition récente due aux recherches de M. S. Pacetti : Pacetti 2011, no 18, p. 65-69.
  • [155]
    Le cimier « phrygien » du casque de Minerve ne désigne probablement pas dans ce contexte un culte d’Athéna « Ilias » et nous ne croyons pas qu’il revête en conséquence une signification religieuse particulière, comme le développe M. S. Pacetti (loc. cit.). Le casque atteste seulement le prestige des modèles de Grande Grèce et de Macédoine, particulièrement de certains casques en Étrurie dans la seconde moitié du ive s. (cf. entre autres exemples le sarcophage des Amazones de Tarquinia). Nous notons qu’une série d’antéfixes d’Orvieto représente Minerve, ou une Amazone, avec un casque à cimier phrygien (Stopponi 2002, p. 243 ; cf. ibid, pour le pendant masculin de cette antéfixe à casque à cimier phrygien) dont un exemplaire provenant de Campo della Fiera (Welt der Etrusker 1988, D.4.1.13, p. 305).
  • [156]
    Rallo 1974, p. 35-36 ; LIMC, VIII, 1997, s.v. « Vegoia », p. 184, n. 2 [M. Harari]. Il est évident que c’est le sort d’Achille et son triomphe-divinisation que Turan semble proposer à Tinia. Mais c’est Vegoia qui a inspiré le mariage d’où est sorti le triomphateur… D’ailleurs lasa (non désignée par l’épithète vecuvia) pourvue d’une lance de victoire et « récompense » (qu’elle va probablement remettre à Achle) figure comme « interlocutrice » de ce dernier.
  • [157]
    Sur ces objets : Roncalli 2006 ; Pacetti 2011 ; en ce qui concerne le miroir de Castelgiorgio, nous ne reconnaissons pas sur celui-ci Vegoia en « Ménade » revêtue d’une peau d’animal, comme le propose R. Duval (Duval [2012]*, p. 33) qui veut lire « Vecuna » — mais un fém. « Vecuna » est impossible en étrusque — au lieu de l’ital. (ombr. ?) « Vesuna » dans l’inscription qui désigne le personnage. En général, la lecture des épigraphes du miroir due à B. Van der Meer nous semble jusqu’à présent la meilleure : Van der Meer 1997.
  • [158]
    Massa-Pairault 1998 ; cf. Roncalli 2006, p. 241-242 (qui ignore notre article mais avec lequel nous sommes d’accord sur ce point). D’autres documents rattachés par F. Roncalli (ibid., p. 244-245) au problème de la représentation de Vegoia nous semblent d’une pertinence plus discutable.
  • [159]
    Voir Bendinelli 1916.
  • [160]
    Massa-Pairault 1988b. M. S. Pacetti reste perplexe devant l’objet tenu par Vegoia (Pacetti 2011) ; elle note que les signes marquant l’extrémité de l’épi ne sont en rien différents des brefs « accents » incisés qui suggèrent la plasticité ou les ombres des plumes à l’intérieur de la paire d’ailes possédée par la divinité. Mais les signes marquant les ailes se présentent en séries rectilignes et ne forment pas une sorte d’ovale, comme dans le cas de ceux qui définissent l’épi que nous supposons (après d’autres). Par ailleurs nous voyons aussi une ligne oblique pouvant figurer une feuille partant de la tige. M. S. Pacetti en vient à douter de la réalité tout court de l’objet tenu par la nymphe, en notant que la position des doigts ne semble pas naturelle dans le cas de la préhension d’un objet. Mais on ne tient pas un épi comme une massue (à pleine main) et la conformation de la main et des doigts, la légèreté et particularité même de la prise suggéreraient encore un geste ritualisé dans le contexte du « promenervat », de l’avertissement que donne Minerve à Vegoia.
  • [161]
    Contrairement à la lecture que nous prête Roncalli 2006, p. 245, n. 5.
  • [162]
    Roncalli 2006, p. 244-245.
  • [163]
    Torelli 1986, p. 198-208 ; De Simone 1997 ; Torelli 2000, p. 273.
  • [164]
    Colonna 1997, p. 169-170 ; Massa-Pairault 1998, p. 89-90.
  • [165]
    Voir par exemple nombre de bullae en or (Cristofani, Martelli 1983, nos 262-264) qui sont devenues illisibles pour certains détails.
  • [166]
    Voir Menichetti 1997.
  • [167]
    Pour des exemples de tels miroirs avec flux aquatiques de la fontaine : Acqua degli dei 2003 ; Maggiani 2012, p. 286-288, fig. 1-10 ; en outre Massa-Pairault 2000, p. 182-207 ; pour le culte des eaux, Torelli 1991 ; Giontella 2012 ; pour la magistrature des eaux à Bolsena, Torelli 2014.
  • [168]
    Sur les Camenae, Roscher, ML I.1, 1895, s.v. « Camenae », col. 846-848 [G. Wissowa] ; RE, III.1, 1899, col. 1427-1428 [E. Aust] ; sur Carmenta, RE, III.2, 1899, col. 1594-1595 [E. Aust].
  • [169]
    S. Stopponi, « Résultats de la campagne de 2014 », fasti on line, en ligne (12/02/2015).
  • [170]
    Stopponi 2012, p. 33-34, pl. XIX, 2-3.
  • [171]
    Stopponiin OB 2013, p. 145.
  • [172]
    Torelli à paraître.
  • [173]
    Liou 1969 ; Torelli 1985 et 1995.
  • [174]
    Maggiani 2001, p. 45-47.
  • [175]
    Massa-Pairault 1983.
  • [176]
    Massa-Pairault 2014a, p. 160-170.
  • [177]
    Colonna 1999.
  • [178]
    Adembri 1982.
  • [179]
    Adembri 1982, no 8, p. 82-84 ; Massa-Pairault 2014a, p. 167.
  • [180]
    Adembri 1982, p. 84.
  • [181]
    Supra, n. 154.
  • [182]
    Sur l’importance des Liberalia du mois de Mars : Torelli 1984, p. 64-74 ; pour le thème sur les cistes prénestines : Massa-Pairault 1987 ; Menichetti 1995.
  • [183]
    Porph., ad Hor. Ep. I, 20 : praeses vertundarum rerum, hoc est emendarum vendendarum ; Ps. Ascon., p. 255 St. : Vertumnus autem deus invertarum rerum, id est mercaturae ; Colum., 10, 308 : mercibus et vernis dives Vertumnus abundet/et titubante gradu multo madefactus Iaccho/ aere sinus gerulus plenos gravis urbe reportet. Cf. possibilité d’un lien avec Veris fructus dans Mart. Cap., I, 52.
  • [184]
    Pour les mêmes problèmes translatés dans le cadre impérial de Villa Fidelia à Spello, Coarelli 2001a ; Sisani 2002 ; S. Sisani, « I rapporti tra Mevania e Hispellum nel quadro del paesaggio sacro della valle umbra », FV 2012, p. 409-463.
  • [185]
    Où nous pensons que le problème religieux de Minerve et des Maris doit être posé : Massa-Pairault 1987 et 1992, p. 102-103, fig. 80 et 82.
  • [186]
    Voir Storia di Orvieto 2003, p. 236-237, fig. 1.
  • [187]
    Torelli 1997, p. 43-45.
  • [188]
    Voir Stopponi 2012, p. 145, où il est question de vestiges sporadiques de l’âge du Bronze, justement dans la zone des structures B.
  • [189]
    Minetti 2005.
  • [190]
    Coarelli 1997 (supra n. 98, 102).
  • [191]
    Massa-Pairault 2000, p. 426-428, fig. 3-4.
  • [192]
    Pour la dioikesis poleos comme gestion des ressources des sanctuaires de Volsinii, Massa-Pairault 2000 et 2014b.
  • [193]
    Ps. Aristote, Mir. Ausc., 94 ; pour le débat Oinarea= Volsinii/Oinarea=Volterra, Vanotti 1997, p. 118-119. Comme le remarque G. Vanotti, s’il s’agit de Volsinii, le fait que le texte évoque la domination des oiketai dans la ville sans mentionner l’intervention de Rome, pourrait dater l’auteur des Mir. Ausc. antérieurement à 264 av. J.-C. Parmi les disciples d’Aristote, auteurs possibles de la partie centrale de l’ouvrage qui décrit un périple géographique occidental (chap. 78-136), on peut songer au cercle de Théophraste (qui comprenait Evhémère, lui-même ami de Cassandre). Quant à la substance des faits relatés, il est très certain qu’elle s’applique bien plus (y compris le nom de la cité) à Volsinii qu’à Volterra, où n’est connue aucune révolte « servile » : Heurgon 1969. Il est particulièrement intéressant de relever que le gouvernement des oiketai de Volsinii comporte alors des magistrats à charge annuelle (comme les consuls romains).
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