Le Maroc affiche fièrement les dunes de l’erg Chebbi comme l’antichambre du grand désert. Une sorte d’acompte sur les sables infinis de l’erg Chech ou du Grand Erg occidental, pour ne citer que les plus proches. Avec ses deux cent kilomètres carrés, il paraît bien ridicule comparé aux quatre cent mille kilomètres carrés du Ténéré ou aux huit millions de kilomètres carrés du Sahara. Pourtant, ce jolis tas de sable, fer de lance du tourisme local, présente des formations en tous points similaires.
1 Erg Chebbi avant les inondations
1 En effet, Erg Chebbi est un massif dunaire au sud-est du Maroc qui ne s’étire que sur 40 km de longueur et 5 km de largeur. Mais malgré son étroitesse, Erg Chebbi est renommé pour ses hautes dunes atteignant les 150 m et il est réputé pour la couleur dorée de son sable. Erg Chebbi a longtemps correspondu au mythe du désert auquel aspire tout touriste européen. Cette région, plus connue sous le nom de Merzouga (le plus grand village qui borde l’Erg), est une destination touristique qui s’est imposée grâce à l’initiative privée des acteurs locaux au moment où l’État était nettement absent.
2 Dans les années 70, les touristes visitent les pittoresques dunes d’Erg Chebbi car elles correspondent parfaitement au cliché européen du désert (Popp, 2000). Mais Erg Chebbi était à ses débuts une destination simple, où les investisseurs locaux offraient de modestes infrastructures et le nombre des auberges était réduit tout comme le nombre des touristes qui venaient d’Erfoud pour le lever et/ou le coucher du soleil et qui passaient quelquefois une nuitée sur place (Biernert, 1998).
3 Peu à peu, d’un tourisme de passage, Erg Chebbi est passé à un tourisme de séjour où l’offre en hébergement devenait de plus en plus luxueuse, chère et où les capitaux des investisseurs étrangers commençaient à pointer.
4 Erg Chebbi « qui fut longtemps considéré comme le bout du monde avant de devenir un des hauts lieux du tourisme » (Gandini, 2003, p. 377) a connualors un développement notable en nombre de touristes qui fut accompagné simultanément par de nouvelles infrastructures touristiques. Cette évolution est d’autant plus remarquable entre 1998 et 2006 puisque le nombre d’auberges est passé de 35 en 1998 à 71 en mars 2006, soit le double de l’offre d’hébergement en seulement huit ans (fig. 1). Nous ne disposons pas de chiffres exacts sur le nombre des visites et des nuitées touristiques. Mais il est évident que l’extension de l’infrastructure reflète une demande croissante. Pour 1996 Biernert (1998, p.23) nous donne le nombre de 69000 nuitées touristiques au Tafilalet (la région dans laquelle se trouve Erg Chebbi). Ce chiffre correspond avec un nombre estimé d’environ 100 000 visites à l’Erg Chebbi en 1996, un taux qui a certainement doublé en 2006.
5 Le facteur déterminant ayant contribué à l’essor touristique d’Erg Chebbi, est le prolongement de la route goudronnée, inaugurée en 2002 et achevée 3 ans plus tard, couvrant quelques 25 kilomètres et qui dessert Merzouga se poursuivant jusqu’à Taouz au sud-est (fig. 1). Ladite route fut un déclencheur de prospérité mais aussi de massification de tourisme à Erg Chebbi dans le sens où elle permet désormais aux autobus, aux camping-cars, aux voitures privées ou de location d’accéder directement et facilement aux dunes. Cette route a également contribué à l’augmentation du nombre des touristes individuels qui sont mieux appréciés par la population locale du fait des recettes qu’ils génèrent (Lessmeister, Popp, 2004) et du contact intense qu’ils ont avec les locaux (Biernert, 1998).
6 Outre le facteur de développement touristique, l’explosion du nombre des auberges s’explique également par l’absence de zones « non aedificandi » ou de toute autre forme d’interdiction de construire. Les responsables au sein de la commune rurale de Taouz — dont Erg Chebbi relève administrativement — ne voyaient aucun inconvénient à louer des terrains aux investisseurs, porteurs de projets, et donc acteurs de dynamisme économique et cela où ces derniers désiraient monter leurs projets.
7 Dans un autre volet, les propriétaires des auberges se sont — bon gré, mal gré — adaptés aux nouvelles exigences d’un tourisme de masse via l’agrandissement et l’amélioration des chambres, la construction de piscines, la création — dans l’esprit de la concurrence — de nouvelles offres différentes les unes des autres allant des tours de méditation au désert, aux festivals berbères, aux cours d’arabe, à l’escalade, ou encore aux circuits de quads sur les dunes (Beckedorf, 2006).
8 Bref, le tourisme semblait prospérer à Erg Chebbi, voire se massifier davantage, mais engendrant par conséquent de sérieux dégâts aussi bien au niveau environnemental (augmentation des déchets, pénurie d’eau, exploitation des ressources naturelles) qu’au niveau relationnel entre les acteurs locaux dont les intérêts divergent et où la concurrence est au plus haut point ou encore au niveau de laquiétude au désert : bruit occasionné par les quads et qui gâchent toute la beauté d’Erg Chebbi.
9 Dans ce sens, et afin de faire face à ces effets négatifs engendrés par le tourisme de masse à Erg Chebbi, les habitants de Merzouga ont renouvelé en 2005 l’assemblée générale de l’ « Association Touristique des Auberges deMerzouga/Taouz ». Cependant ni ladite association, ni encore le ministère du tourisme marocain n’ont réussi à surmonter l’anarchie résultant d’une croissance touristique incontrôlée. Or, un événement tragique est survenu pour leur rappeler qu’il est temps de payer le prix d’un tel laisser-aller.
Erg Chebbi : Les unités d’hébergement affectées par les inondations (situation : juin 2006). Erg Chebbi : Dwellings affected by the flooding (situation in June 2006).
Erg Chebbi : Les unités d’hébergement affectées par les inondations (situation : juin 2006). Erg Chebbi : Dwellings affected by the flooding (situation in June 2006).
2 Les faits : des inondations au désert
10 C’est dans la nuit du 26 au 27 mai 2006, le soir même du 2e jour du festival de la musique du désert [1] (fig. 2), que des pluies torrentielles se sont abattues sur une grande partie de la province d’Errachidia, provoquant ainsi des inondations qui ont surpris les habitants de Ras El Erg, Hassi Lbied et Merzouga. Ces fortes précipitations ont atteint des niveaux exceptionnels dans certaines zones, en particulier à Merzouga avec 112 mm en l’espace de deux heures, soit un taux de 100 % par rapport à la pluviométrie d’une année normale (FIDA, 2006).
11 Les crues simultanées de deux Oueds, Ghris et Ziz, qui ont fortement frappé la région, ont repris leurs cours, après une vingtaine d’années de somnolence, et ont vu ces oueds couler à toute vitesse dans les ravines laissant des dégâts plus matériels qu’humains : 3 personnes sont mortes à Merzouga et 2 touristes de nationalité italienne et espagnole ont été blessés.
12 Le confluent de ces deux oueds, suite aux longues années successives de sécheresse, était une zone que l’on croyait à sec à jamais. À tort, le voilà qui reprenait son cours, surprenant les habitants qui aussi loin qu’ils pouvaient s’en rappeler, cela faisait une vingtaine d’années, n’imaginaient pas qu’une pareille inondation puisse frapper la région.
13 Le sol étant sec, voire très sec, l’eau ne pénétrait pas dans le sol mais balayait tout sur son passage et un bon nombre d’unités d’hébergements s’est écroulé comme un château de cartes (photo 1). De plus, suite aux années successives de sécheresse, les tempêtes de sable ont déplacé au fur et à mesure du sable sur le lit de l’oued, et les lieux où les auberges sont construites sont devenus plus bas que l’oued qui a fini par tout inonder.
14 La réaction des habitants et des investisseurs étrangers juste après les inondations a été divergente. Au moment où les locaux ont cru que c’était le châtiment de Dieu qui les a punis puisqu’ils toléraient des comportements touristiques non-conformes à la religion (alcool, aspect vestimentaire osé, abandon des mœurs et des traditions musulmanes...) (Jarir, 1999), un deuxième groupe de locaux reprochait à l’État l’absence d’un grand et « vrai » barrage qui aurait dû être réalisé en amont et qui aurait pu stocker l’eau et éviter un tel désastre. Tandis que les investisseurs étrangers n’ont pas vu la catastrophe sous cet angle mais ont attribué l’entière responsabilité à la commune et l’ont attaquée en justice puisqu’elle leur a cédé des terrains sur des zones inondables, sur le cours même de l’oued, ici en l’occurrence, l’Oued El Beida.
15 Au mois de mars 2006, soit deux mois avant la catastrophe, 71 unités d’hébergement furent recensées (cf. fig. 1), outre une dizaine qui était en cours de construction. Mais il était notable que l’expansion touristique et la construction massive et anarchique des unités d’hébergement ne cessaient de s’approcher des dunes.
Affiche relative au festival des musiques du désert à Merzouga en mai 2006. Poster referring to the desert music festival, Merzouga, May 2006.
Les décombres de l’ancienne auberge « La Source » (juin 2006) Ruins of the former lodge “La Source” (June 2006).
16 En effet, cette mer de sable « dorée » d’Erg Chebbi poussait les investisseurs, dans un esprit de concurrence, à l’avoisiner de plus en plus pour offrir à leurs touristes une vue particulièrement accessible du « Sahara » [2], au détriment de l’emplacement de leurs projets qui, comme le montre cette catastrophe naturelle, étaient installés dans le lit même de l’oued.
3 Erg Chebbi après les inondations
17 Suite à ces inondations la carte touristique réalisée au mois de Mars, se voit tout à fait modifiée et on constate de sérieux dégâts au niveau des unités d’hébergement qui n’ont pas été épargnées d’autant plus que toutes étaient construites en terre et en pisé pour rester conformes au cachet architectural local et pour s’adapter aux caprices climatiques du désert.
18 Le bilan s’annonce lourd : 25 unités d’hébergement ont été touchées et une dizaine d’autres ont complètement cédé aux crues, soit 50 % de l’offre en hébergement affectés (fig. 1). La majorité des unités d’hébergement affectées setrouve à Ras El Erg, au nord d’Erg Chebbi, car elles étaient sur le lit même de l’oued. Les autres, certes moins touchées ont été victimes d’un barrage traditionnel à Hassi Lbied, créé par les habitants mêmes ces dernières années pour capter les rares eaux de pluies, qui céda sous la tension grandissante de l’eau qui démolit ses remparts et partit dans tous les sens, affectant ainsi les auberges avoisinant le lit de l’oued.
DES EXTRAITS DE BROCHURES DE CERTAINES AUBERGES SE VANTANT D’ÊTRE PROCHES DES DUNES ET QUI SONT AFFECTÉES
« Riad Maria est une auberge de charme située face aux premières dunes d’Erg Chebbi. »
« Hôtel sur les dunes d’Erg Chebbi, Merzouga. Arrangé sur les dunes, nous vous invitons à passer quelques jours dans le désert. » (Hôtel Erg Chebbi)
« Au cœur des dunes, l’oasis de Ksar Sania vous attend au détour de l’aventure saharienne (...) Ksar Sania est une auberge située face à la grande dune de Merzouga. »
« L’auberge Sahara est construite par les frères Bourchok à quelques mètres des dunes de sable de l’Erg Chebbi, les dunes de Merzouga. »
« Bienvenue à l’Auberge Berbère, un endroit particulier situé dans les dunes de l’Erg Chebbi, dans le sud du Maroc. »
« Cette construction traditionnelle, en bordure des célèbres dunes de sable doré de l’Erg Chebbi, est une halte agréable pour découvrir le désert après une journée passée sur les pistes. » (Chez Tihri, Suerte Loca)
« Découvrez le charme d’une auberge au pied des grandes dunes de l’Erg Chebbi au sud du Maroc. » (Auberge le Petit Prince)
« Les Portes du désert est un nouvel hôtel qui se trouve au fond des dunes de l’Erg Chebbi, à tout juste 2 km du village de Merzouga ».
Collection de brochures des différentes auberges d’Erg Chebbi, mars 2006.
19 Par conséquent, les propriétaires des unités d’hébergement ont enregistré des pertes énormes (photo 2) au cours de l’été qui a suivi la crue car, outre les frais de reconstruction qu’ils doivent entamer – s’ils le peuvent –, ils ont perdu la clientèle nationale qui vient dans la région pour des cures de bains de sable et qui compense ainsi l’insuffisance de la clientèle internationale.
20 Malheureusement, quelques mois après les inondations, Erg Chebbi peine toujours à remonter la pente. Les habitants ayant perdu leurs maisons sont toujours sous des tentes et les anciens propriétaires d’unités d’hébergement reprennent les chantiers de construction, s’éloignant cette fois volontiers du lit de l’oued mais aussi à contrecoeur, des dunes.
21 En juin 2006, juste après les crues, la région d’Erg Chebbi est qualifiée par le Secrétariat Chargé de l’Eau parmi les 16 sites menacés d’inondation recensés dans le cadre du plan national de prévention contre les inondations. Cela impliquerait alors de strictes restrictions de construction aux abords de l’oued d’autant plus que la floraison touristique avait eu pour conséquence, comme on l’a vu, une tendance des constructions à s’approcher de plus en plus des dunes et donc du cours de l’oued.
Conclusion
22 Ces inondations sont certes catastrophiques mais peut-être sont elles arrivées à point nommé pour tirer la sonnette d’alarme sur une absence de planification et d’aménagement touristique.
23 Ce « tsunami berbère » (photos 3) comme l’ont appelé les locaux, sur une note d’optimisme pour alléger un peu leurs souffrances, permettra en principe aux décideurs de mieux localiser les emplacements des unités d’hébergement ou de tout autre projet touristique pour éviter de tels dégâts, et ce, rappelons le, dans une région enclavée entièrement dépendante du tourisme.
24 C’est aux « planificateurs » de la région d’Errachidia — qui étaient absents jusqu’à la catastrophe — de réfléchir à la prévision des risques naturels et de les prendre en considération dans tout aménagement, en l’occurrence touristique. Ils doivent parvenir à maîtriser l’aménagement du territoire en général et ce par une répartition harmonieuse des activités touristiques dans l’espace et dans le temps.
25 Ainsi, la catastrophe naturelle pourrait devenir une nouvelle chance pour le tourisme de la région dans le sens où on éviterait de telles erreurs d’aménagement et où on permettrait aux investisseurs de tout reconstruire sur de nouvelles bases mais cette fois avec plus d’implication de l’État à Erg Chebbi, zone longtemps abandonnée à elle-même.
Quelques photos du « Tsunami berbère » : en haut Ksar Sania, en bas auberge Salama – juin 2006. Some photos showing the “Berber tsunami”. Above Ksar Sania, below Salama – June 2006.
Quelques photos du « Tsunami berbère » : en haut Ksar Sania, en bas auberge Salama – juin 2006. Some photos showing the “Berber tsunami”. Above Ksar Sania, below Salama – June 2006.
Paysage, au bord de l’auberge Yasmina, au nord d’Erg Chebbi – juin 2006. Landscape near the lodge of « Yasmina », Northern part of the Erg Chebbi – June 2006.
Paysage, au bord de l’auberge Yasmina, au nord d’Erg Chebbi – juin 2006. Landscape near the lodge of « Yasmina », Northern part of the Erg Chebbi – June 2006.
26 Enfin, du point de vue écologique, cette catastrophe survenue après une vingtaine d’années de sécheresse a permis aux nappes de s’alimenter, aux puits de renflouer leurs capacités et aux palmiers agonisants de se ressourcer et, sur le plan humain, elle a permis aux habitants de passer un été plutôt frais grâce aux petits lacs qui ont atténué la chaleur estivale torride du désert. Ladite catastrophe a également offert aux touristes de surprenants paysages où la mer de sable jouxte des étendues d’eau qui ne sont pas sans rappeler les dunes littorales mais qui reflètent avant tout cette beauté du désert et des dunes continentales (photos 4 et 5). Oserait-on dire qu’ « à quelque chose, malheur est bon » ?
27 Cependant ces inondations survenues à Erg Chebbi ne manquent pas de rappeler sa fragilité et sa sensibilité face à cette montée effrénée du tourisme tout au long de sa bordure ouest. Cette catastrophe naturelle a démontré d’une part les dérapages des investisseurs touristiques de la région qui, aveuglés par la rentabilité touristique, remettaient en cause la durabilité de leurs projets, voire mettaient leurs vies en péril, en s’implantant sur le lit même de l’oued et d’autre part elle a fait ressortir l’entière responsabilité de l’État qui, faute d’un plan d’aménagement propre à la région, a laissé aux locaux la liberté de planter leursprojets là où ils désiraient, faisant fi du paramètre des risques naturels notamment ceux des inondations.
Le charme de la catastrophe : un jeune garçon du village improvisant du canoë kayak – Photo prise au nord d’Erg Chebbi – juin 2006. The charm in the disaster : a young boy from the village using a canoe. Photo taken in the northern part of Erg Chebbi – June 2006.
Le charme de la catastrophe : un jeune garçon du village improvisant du canoë kayak – Photo prise au nord d’Erg Chebbi – juin 2006. The charm in the disaster : a young boy from the village using a canoe. Photo taken in the northern part of Erg Chebbi – June 2006.
Bibliographie
Bibliographie
- Beckedorf A.-S. (2006), Wüstentourismus in Marokko. Das Beispiel des Erg Chebbi, mémoire de maîtrise à la chaire de géographie urbaine et rurale, Université de Bayreuth, 111 p.
- Belmahi Y., André J. M. (2006), « Tafilalet, la porte du désert », Médina Maroc Magazine, p. 39- 69.
- Biernert U. (1998), Wüstentourismus in Südmarokko. Das Beispiel des Tafilalet, Passau, L. I. S. – Verlag, (Maghreb-Studien, vol. 11), 145 p.
- Biernert U. (1999), « L’image du désert dans la perception des touristes allemands : le cas du Tafilalet », in M. Berriane et H. Popp (éd.), Le tourisme au Maghreb. Diversification du produit etdéveloppement local et régional. Actes du 5e colloque maroco-allemand, Tanger 1998, Rabat, p. 239-248, (Publications de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Rabat. Série : Colloques et séminaires, vol. 79).
- FIDA (2006), Document du Fonds International de Développement Agricole : Projet de développement rural dans le Tafilalet et la vallée du Dadès, août 2006.
- Gandini J. (2003), Pistes du Maroc, t. II : Le sud, du Tafilalet à l’Atlantique, Nice, Extrem’sud éditions.
- Jarir M. (1999), « La croissance du tourisme et ses effets limités au Tafilalt », in Le tourisme en question, Meknès, p. 71- 81, (Publications de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Meknès. Série Colloques 11).
- Lessmeister R., Popp H. (2004), « Profitiert die Regionsbevölkerung vom ländlichen Tourismus ? Das Beispiel des Trekking und Wüstentourismus in Südmarokko », in G. Meyer (éd.), Die Arabhische Welt im Spiegel der Kulturgeographie, Mainz, p. 400-411, (Veröffentlichungen des Zentrums für Forschung zur Arabischen Welt, vol. 1).
- Milet E. (2003), « Au pays des merveilles : les plus beaux sites naturels du Maroc », Paris, Arthaud.
- Popp H. (2000), « wüstentourismus in Nordafrika », Geographische Rundschau, 52, n? 9, p. 52- 59
- Popp H. (2001), « Die Wahrnehmung der Sahara », Praxis Geographie, 31, n? 7-8, p. 4- 10.
- Sites Internet
- www. errachidia. org
- www. fmdt. com