Dans quelle mesure des situations ou des faits connus ou vécus par des jeunes de quartiers populaires constituent-ils des repères communs ? Et contribuent-ils alors à la construction d’un « nous » ? Les ateliers menés avec une centaine de jeunes de dix quartiers ou villes populaires d’Île-de-France ont mis en évidence le marquage mémoriel des attentats de 2001 et 2015 et les compétitions de football. Si les liens avec l’histoire des quartiers populaires sont ténus, des continuités s’affirment dans l’histoire récente : celles des relations violentes avec la police et des luttes contre le racisme et la discrimination dans le monde. Plus que la construction d’un « nous », se dessinent ainsi des dynamiques d’identifications multiples, sources possibles de conscientisation sociale.
History as shared heritage for young people in working-class neighbourhoods?
To what extent do the situations or events that young people from working-class neighbourhoods experience constitute shared references ? Do they contribute to the construction of a sense of “us” ? The workshops conducted with around a hundred young people in ten working class neighbourhoods or towns around the Ile de France region, have shown the importance of the memorial impact of the 2001 and 2015 terrorist attacks, and of football competitions. Although links to the history of working-class areas are tenuous, there are continuities with recent history, through themes of police violence and the struggle against racism and discrimination in the world. Rather than the construction of group identity in the form of “us”, we observe dynamics of multiple identifications, as possible sources for the development of social awareness
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