Notes
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[1]
Les auteurs remercient David Heard (INPES) pour sa relecture.
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Introduction
1En matière de promotion de la santé, il est souvent difficile de s’adresser aux jeunes, notamment lorsque les comportements-cibles des actions de prévention n’ont de conséquences qu’à relativement long terme (tabagisme et cancer du poumon, nutrition, sédentarité, consommation d’alcool et maladies cardio-vasculaires...). Une des approches développées depuis une dizaine d’années par les acteurs de la prévention consiste à investir Internet et ses réseaux sociaux, que les jeunes utilisent beaucoup (Burns et al., 2010). En effet, si en France un peu plus de trois personnes sur quatre ont globalement accès à Internet, le pourcentage d’internautes dans la population est spectaculairement plus élevé chez les plus jeunes que chez leurs aînés, de 99 % chez les 12-17 ans à 22 % chez les plus de 70 ans (Bigot, Croutte, 2011). En France, certains sites sont ainsi entièrement dédiés aux questions de santé des adolescents, comme le site www.filsantejeunes.com, géré par l’École des parents et des éducateurs et soutenu par les pouvoirs publics. À ces sites multithématiques s’adressant à la population adolescente s’ajoutent des sites monothématiques traitant de questions qui intéressent particulièrement les jeunes, comme le site www.onsexprime.fr, qui traite de la santé sexuelle. Mais dans un contexte d’augmentation croissante du nombre d’informations sur la santé disponibles sur Internet, les jeunes internautes ne consultent pas uniquement des sites dont les contenus sont fiables et validés. Ce dernier point et, plus globalement, cette disponibilité d’une très grande quantité d’informations sur le Web soulèvent plusieurs questions sur les comportements et les attitudes des jeunes en matière de recherche d’informations sur la santé sur Internet.
2Il est dès lors légitime de s’interroger sur le profil des jeunes qui cherchent ce type d’informations ainsi que sur les thématiques qui les intéressent. En France, plusieurs études ont été consacrées à ce sujet (Renahy, 2008) ou ont abordé cette question (Bigot, Croutte, 2011), mais aucune ne disposait d’un échantillon représentatif de taille suffisamment importante pour analyser finement les pratiques des jeunes en la matière, en distinguant par exemple les pratiques des adolescents de celles des jeunes adultes.
3De plus, l’impact de cette activité sur le comportement de santé des jeunes internautes reste un objet relativement mal connu. Les études montrent qu’en population générale Internet sert souvent à apporter un complément d’information ou à préparer un recours au soin (Fox, Jones, 2009), notamment au moment de prendre une décision médicale (Couper et al., 2010). L’utilisation d’Internet peut aussi parfois se substituer à la rencontre avec un professionnel de santé ou différer le recours à un professionnel (Fox, Jones, 2009). Même si la problématique est probablement un peu différente pour les adolescents, à qui la décision de consulter ou non un médecin n’appartient pas toujours entièrement, il est intéressant d’observer l’impact des recherches sur les comportements des jeunes adultes.
4Le Web offre une très large palette d’informations sur la santé, avec l’avantage de proposer des formes diverses et interactives mais avec l’inconvénient d’une qualité des informations très disparate (Scullard et al., 2010 ; Reavley, Jorm, 2011) face à laquelle des inégalités sociales peuvent voir le jour (Cline, Haynes, 2001). Cette hétérogénéité pose ainsi la question de la perception des jeunes internautes vis-à-vis de la crédibilité des informations sur la santé trouvées sur Internet. En France, la Haute Autorité de santé (HAS) pilote le processus de certification des sites de santé en utilisant le label suisse Health On the Net (HON) [Nabarette et al., 2009], mais cette initiative ne permet pas de contrôler tous les contenus. Selon l’enquête Pew Research Project conduite aux États-Unis, 3 % des e-patients disent avoir eu des problèmes après avoir suivi des conseils médicaux ou des informations sur la santé trouvés sur Internet (Fox, Jones, 2009). Si cette incertitude sur la qualité de ces informations et de ces conseils inquiète certains usagers adultes, en est-il de même pour les plus jeunes ?
Méthodologie
Les questions portaient sur la fréquence d’utilisation d’Internet, sur le fait d’avoir cherché des informations sur la santé, sur l’impact de ces recherches sur le recours aux soins, sur la crédibilité de l’information trouvée. Enfin, pour 463 personnes ayant cherché des informations sur la santé sur Internet, une description des thèmes consultés était demandée sous la forme d’une question ouverte. Un regroupement en cinq catégories a été retenu : maladies, actualité médicale et traitements, santé de la mère et de l’enfant, comportements de santé, problèmes de santé ponctuels.
5L’objectif de cet article est ainsi de décrire les caractéristiques des internautes âgés de 15 à 30 ans ayant fait usage du Web pour des questions concernant la santé à partir d’un échantillon représentatif de la population résidant en France, de comprendre les raisons d’utilisation ou de non-utilisation d’Internet pour la santé et de décrire le contexte et l’impact de ces recherches.
Usage d’internet et recherche d’informations sur la santé
6La quasi-totalité des 15-30 ans (93 %) sont des internautes, et la moitié de ces internautes (48 %) ont utilisé Internet au cours des douze derniers mois pour chercher des informations ou des conseils sur la santé (figure 1, p. 105). Parmi les 15-30 ans, alors que la part d’internautes s’avère relativement stable avec l’avancée en âge, leur usage d’Internet pour la santé augmente sensiblement : il concerne 39 % des 15-19 ans, 50 % des 20-25 ans et 55 % des 26-30 ans.
7Les 15-30 ans se distinguent des générations plus âgées par leur usage d’Internet en général, celui-ci décroissant progressivement avec l’âge pour ne concerner que 40 % des 61-75 ans. En revanche, l’usage pour des questions touchant le domaine de la santé concerne une part relativement constante des internautes (environ la moitié), et ce, quel que soit leur âge. Globalement, un tiers de la population française (34,8 %, soit 38,9 % des femmes contre 30,4 % des hommes) utilise Internet pour des questions de santé : 45 % des 15-30 ans, 43 % des 31-45 ans, 34 % des 46-60 ans et 20 % des 61-75 ans. La proportion observée en France apparaît moindre qu’aux États-Unis où cette utilisation concerne entre 51 % (Cohen, Stussman, 2010) et 61 % (Fox, Jones, 2009) de la population selon les enquêtes.
8Conformément à ce qui a été observé dans d’autres enquêtes, parmi les 15-30 ans, comme dans l’ensemble de la population, ceux qui utilisent Internet pour des questions de santé sont en proportion plus nombreux parmi les femmes et moins nombreux parmi les employés ou les ouvriers. La littérature scientifique semble en effet s’accorder sur l’association entre genre, statut socio-économique et recours à Internet pour la santé (Bansil et al., 2006 ; Ybarra, Suman, 2006; Andreassen et al., 2007 ; Renahy et al., 2008). Toutefois, ce résultat n’est pas spécifique à cette utilisation d’Internet puisque, d’une manière générale, les femmes sont plus attentives à leur santé que les hommes et ce sont elles qui gèrent le plus souvent les questions de santé au sein de la famille (Cresson, 2001), avant comme depuis l’apparition d’Internet. Les résultats sont en revanche parfois discordants concernant l’effet de l’âge. Selon les données du Baromètre santé 2010, la proportion d’internautes recherchant des informations sur la santé augmente avec l’âge dans la catégorie des 15-30 ans, passant de 39 % chez les 15-19 ans à 55 % chez les 26-30 ans ; mais globalement, sur l’ensemble de la population, la proportion de ces internautes santé diminue avec l’âge, conformément aux résultats observés dans d’autres enquêtes (Bansil et al., 2006 ; Ybarra, Suman, 2006 ; Renahy et al., 2008).
Évolution des usages d’Internet et d’Internet pour la santé parmi les internautes, selon l’âge
Évolution des usages d’Internet et d’Internet pour la santé parmi les internautes, selon l’âge
Note de lecture : 92,9 % des 15-30 ans sont des internautes (au moins une fois au cours des 12 derniers mois, lignes pointillées). Parmi ces internautes, 48,5 % ont utilisé Internet pour la santé : 8,9 % toutes les semaines, 18,7 % tous les mois, 20,9 % moins souvent.9Si les divergences semblent essentiellement dues au choix de codage des différents auteurs (variable considérée comme continue ou par classes, avec différents seuils), elles renvoient aussi probablement à l’ambiguïté des effets de l’âge. En effet, si les plus jeunes ont davantage accès à Internet et sont les utilisateurs les plus habiles, les problèmes de santé et les attentes sur ce thème augmentent avec l’âge et touchent de fait des générations moins à l’aise avec le Web (Hargittai, 2002). Par ailleurs, le fait que le « sujet n’intéresse pas », plus fréquemment mentionné par les plus jeunes, traduit probablement un intérêt porté à la santé augmentant largement avec l’avancée en âge. Ainsi, si les jeunes se distinguent par leur usage d’Internet, ce n’est pas forcément sur les questions de santé. En revanche, l’impact déclaré de ces recherches sur leur comportement semble le plus prononcé.
10Outre le genre, le statut socio-économique et l’âge, d’autres facteurs sont associés à l’utilisation d’Internet pour sa santé, comme le fait de connaître un état de détresse psychologique. Ce résultat reste à interpréter avec prudence. Il pourrait s’expliquer par un état d’anxiété qui pousserait ces personnes à davantage chercher ou vérifier les informations sur la santé, ou par un intérêt plus prononcé de ces personnes pour des questions de santé précises, en lien peut-être avec un trouble mental, que celui-ci soit pris en charge ou non. Enfin, parmi les facteurs associés à l’utilisation d’Internet pour des questions de santé, figure également le fait d’être enceinte ou d’avoir un enfant.
11Parmi les internautes, 52 % des 15-30 ans n’ont pas utilisé Internet pour des informations sur la santé au cours des douze derniers mois : 75 % d’entre eux parce qu’ils se sentent suffisamment informés autrement, 74,1 % parce qu’il vaut mieux selon eux aller voir un médecin, et 67,1 % parce qu’ils se méfient des informations trouvées sur Internet. D’autre part, 48,6 % déclarent ne jamais y avoir pensé et 40,4 % ne pas être intéressés par le sujet.
Contexte et conséquences des recherches d’informations sur la santé sur internet
12Parmi les 15-30 ans qui utilisent Internet pour chercher des informations sur la santé, près de trois personnes sur dix déclarent l’avoir fait au lieu d’aller chez le médecin (très souvent ou assez souvent). La même proportion déclare l’avoir fait avant d’aller chez le médecin. En revanche seuls 16,7 % y ont eu recours après être allés chez le médecin. Enfin, 26,6 % ont cherché des informations sans lien particulier avec une consultation médicale. Par ailleurs, un tiers d’entre eux déclare avoir modifié la façon de s’occuper de sa santé après avoir trouvé des informations sur Internet (33,2 %), une proportion qui diminue sensiblement avec l’avancée en âge : 27,4 % des 31-45 ans, 21,5 % des 46-60 ans et 16,6 % des 61-75 ans.
13Toujours parmi les 15-30 ans qui utilisent Internet pour chercher des informations sur la santé, un peu plus d’un sur dix (11,5 %) déclarent que les informations trouvées au cours des douze derniers mois les ont conduits à aller chez le médecin plus souvent (4,9 %) ou moins souvent (6,6 %). De même que précédemment, l’impact sur la fréquence des consultations s’avère de moins en moins important avec l’avancée en âge, puisqu’il concerne 8,9 % des 31-45 ans, 6,9 % des 46-60 ans et 2,4 % des 61-75 ans.
14En analysant ces données sur l’ensemble de l’échantillon, il ressort que, parmi les 15-75 ans, environ une personne sur dix déclare un changement dans sa façon de s’occuper de sa santé du fait de l’usage d’Internet, et 3,2 % un impact sur la fréquence des consultations, des proportions qui sont, parmi les 15-30 ans, respectivement de 15 % et de 5,2 %. Les comparaisons entre les différentes classes d’âge soulignent que l’impact de l’utilisation d’Internet sur le fait d’aller voir un médecin est particulièrement visible dans la tranche la plus jeune de la population.
15Les trois quarts des 15-30 ans qui utilisent Internet pour chercher des informations sur la santé disent avoir effectué leurs recherches en lien avec une consultation médicale, 45 % l’ayant fait avant ou après la consultation, probablement dans le but de préparer un recours au soin ou de rechercher des compléments d’information. Dans l’ensemble, ces résultats sont proches de ceux observés dans d’autres enquêtes menées à l’étranger, comme aux États-Unis, où 22 % des utilisateurs d’Internet pour la santé indiquent que leur dernière recherche a eu un impact sur leur décision de consulter ou de ne pas consulter un médecin (Fox, Jones, 2009).
16Les facteurs associés au contexte et aux conséquences de la recherche d’informations sur la santé semblent peu nombreux. Les personnes se disant en moins bonne santé déclarent plus souvent rechercher des informations au lieu d’aller chez le médecin que celles se disant en mauvaise santé et avoir modifié leur façon de s’occuper de leur santé.
17Les personnes déclarant les plus faibles niveaux de ressources semblent consulter moins souvent un médecin à la suite de leurs recherches d’informations sur la santé sur Internet, tandis que les personnes en état de détresse psychologique, de même que celles craignant les maladies ou se sentant bien informées sur les sujets de santé ont tendance à augmenter la fréquence de leur consultation.
Thèmes de santé recherchés et opinion sur la crédibilité des informations trouvées
18Les grands thèmes de santé recherchés sur Internet et cités le plus fréquemment par les internautes de 15-30 ans ont été en 2010 : les maladies en général (45 %) – dont la grippe principalement –, les informations sur la santé de la mère et l’enfant (21 %), les problèmes de santé ponctuels (20 %) et les comportements de santé (19 %). Les 15-30 ans se distinguent des plus âgés par un intérêt particulier pour les questions de santé relatives à la parentalité et aux comportements de santé.
19L’information trouvée sur Internet apparaît crédible (tout à fait ou plutôt) pour les quatre cinquièmes des internautes qui y ont recours (79 %). Aucune différence sur l’appréciation des informations trouvées ne s’observe selon l’âge ou le sexe des internautes. Cette forte proportion pourrait être jugée préoccupante dans la mesure où l’on sait que la qualité et la validité des informations sur la santé sur Internet sont extrêmement variables. L’opinion sur la crédibilité des informations trouvées est cependant liée aux répercussions que les recherches ont sur la manière de s’occuper de sa santé : ceux qui ont le moins confiance en l’information trouvée étant également moins nombreux à déclarer modifier leur façon de s’occuper de leur santé à la suite de leurs recherches. Ce constat peut être rassurant. Soulignons toutefois que le fait de trouver l’information crédible n’est pas forcément un gage de la validité réelle de l’information en question.
Conclusion
20Au titre des limites de notre approche, il faut souligner que nos données ne permettent de distinguer ni les sites Internet des pages Facebook et des réseaux sociaux, ni les lieux où l’on s’informe de ceux où l’on échange comme les forums de discussion… Or les internautes qui utilisent ces différents outils ne sont pas tous forcément dans la même démarche. Par ailleurs, il est possible qu’une partie des jeunes qui cherchent des informations sur les comportements de santé ne se reconnaissent pas dans la question qui était posée, à savoir « rechercher des informations ou des conseils sur la santé » : le tabac, les comportements sexuels, le sommeil… sont-ils toujours identifiés par eux comme des comportements de santé ? Les jeunes en effet ne perçoivent pas toujours les conséquences sanitaires de leurs habitudes de vie, en particulier celles qui se jouent sur le long terme.
21Notre enquête montre que les 15-30 ans sont quasiment tous des internautes, et qu’ils sont nombreux (quasiment la moitié) à utiliser Internet pour rechercher des informations concernant leur santé. Ces résultats justifient l’investissement croissant réalisé depuis quelques années par les acteurs de la prévention comme l’INPES dans les outils et médias utilisant Internet : création de sites dont les contenus sont dédiés à la cible « jeunes », développement de pages Facebook, mise en ligne de vidéos-événements comme le manga Attraction [2] qui vise à prévenir l’initiation au tabagisme, ou encore développement d’applications smartphones comme l’alcoomètre, qui permet d’évaluer au quotidien sa consommation d’alcool. Même si cette dernière n’est pas spécifique au public jeune, le développement de ce type d’application pour les smartphones permet d’augmenter les chances de ne pas rater cette cible.
22L’intérêt pour les questions centrées sur la parentalité ressort lorsque l’on observe les thèmes de recherche les plus cités par les personnes ayant fait des recherches Internet sur la santé : les questions de santé mère/enfant représentent en effet le deuxième grand thème de recherche des 15-30 ans, cité par 21 % d’entre eux. Cet intérêt marqué pour des questions sur la parentalité constitue probablement une opportunité pour les acteurs du champ de la promotion de la santé et de la santé publique français. Le ministère chargé de la Santé a d’ailleurs pour projet l’élaboration de contenus sur Internet dédiés à cette thématique, ce qui permettra de satisfaire les besoins des jeunes parents en leur fournissant des informations validées sur le sujet.
23Les résultats concernant la crédibilité des informations sur la santé trouvées sur Internet montrent que les démarches visant à aider les internautes à identifier les informations les plus valides, comme la certification et la labellisation de sites, sont à poursuivre et à amplifier, dans la continuité d’initiatives telles que le certificat HON. À titre d’exemple, le département Aide à distance de l’INPES a le projet de mettre en place une démarche de type labellisation afin de distinguer les sites (et les lignes téléphoniques) soutenus par l’Institut (sorte de label qualité prévention-santé).
24En définitive, il convient de rappeler que le développement d’Internet, en hausse constante depuis deux décennies en France, reste néanmoins relativement bas par rapport aux pays européens d’implantation plus ancienne, tels que les Pays-Bas ou les pays nordiques où le taux de pénétration s’élève à environ 90 % (Commission européenne, 2011). L’utilisation d’Internet pour la diffusion des informations sur la santé n’en est encore qu’à ses débuts et reste une voie très prometteuse pour la promotion de la santé, à condition que son essor s’accompagne d’une poursuite des démarches qualité de labellisation des contenus les plus fiables sur le sujet.
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Notes
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[1]
Les auteurs remercient David Heard (INPES) pour sa relecture.
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