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Article de revue

Introduction

Les jeunes et l'habitat : enjeux et perspectives de recherche

Pages 51 à 60

Notes

  • [1]
    Social and Economic Conditions of Student Life in Europe. Eurostudent III 2005-2008. Synopsis of indicators, W. Bertelsmann Verlag, Bielefeld (Allemagne), 2008.
  • [2]
    Source : INSEE, enquête Logement 2006.
  • [3]
    Le nombre d’étudiants de l’enseignement supérieur a presque doublé de 1980 à 2000 pour se stabiliser aujourd’hui. Parmi les moins de 30 ans, la moitié environ poursuit ses études.
  • [4]
    Concentration sur un territoire donné d’entreprises d’un même secteur et des services associés leur permettant de tirer bénéfice, de façon organisée ou par l’entremise informelle de leurs agents, de la proximité spatiale et de la diversité ainsi offertes qui se révèleraient facteurs d’innovation.
  • [5]
    Les données sont issues de l’enquête sur les conditions de vie des étudiants, menée par l’Observatoire national de la vie étudiante en 2010.

1La question du logement, de son coût et de son accès touche la plupart des métropoles européennes. En France, elle affecte d’une façon particulière les jeunes alors que, dans d’autres pays, si leur situation se démarque de la moyenne, elle ne connaît pas une telle singularité.

2On en connaît les raisons générales : augmentation du nombre d’étudiants, stabilisation de l’âge de départ du logement familial mais recul de l’âge de constitution du couple, augmentation du prix du logement et baisse de la mobilité résidentielle ces dernières années…, autant de facteurs qui se combinent ou s’entretiennent pour faire du logement une composante majeure des difficultés des jeunes, en particulier des plus démunis. En outre, le chômage frappe tout particulièrement les jeunes, et parmi eux les moins diplômés, ce qui participe largement à la difficulté d’accès à un logement autonome.

3Mais dans cette affaire, comme dans toute autre question de « jeunesse », il convient de préciser de quoi on parle : il ne s’agit pas de définir la « jeunesse », de la circonscrire à un âge à des fins statistiques, mais plutôt d’exposer les différentes problématiques à travers lesquelles elle acquiert une pertinence en regard de l’objet auquel on la confronte, ici la question du logement.

Être jeune et se loger : une difficulté grandissante ?

4La question de l’accès au logement pour les jeunes est d’abord liée à la question de la décohabitation, c’est-à-dire au départ du domicile familial.

5En 2005, environ 56 % des jeunes âgés de 18 à 29 ans ne vivaient plus chez leurs parents. L’âge médian de l’entrée dans un logement autonome est de 22 ans et demi, mais les filles quittent en général plus tôt le logement parental (Jauneau, 2007).

6Ces jeunes « ménages », qu’il s’agisse de personnes seules ou en couple, sont en majorité locataires du secteur privé. Cela vaut aussi pour les étudiants : seuls 13 % d’entre eux (3 % pour les autres catégories de jeunes) habitent dans une résidence communautaire (résidence universitaire, foyer de jeunes travailleurs…) [ANIL, 2001].

7Ainsi, l’habitat spécifique ou « dédié » ne concerne en France qu’une part très minoritaire des jeunes. Cette situation contraste avec d’autres pays européens. Selon l’enquête Eurostudent [1], le pourcentage d’étudiants résidant en 2008 dans un logement dédié est de 2 % en Italie contre 21 % au Royaume-Uni et 29 % en Finlande. Ces taux sont évidemment liés à l’âge moyen de décohabitation.

8Une seconde spécificité concernerait les difficultés d’accès à un logement autonome. Les facteurs explicatifs sont multiples : frilosité de certains bailleurs, systèmes de location dans le privé extrêmement rigides et parfois discriminants vis-à-vis des jeunes…

9L’enquête Logement 2006 de l’INSEE révèle un accroissement du taux d’effort des jeunes (rapport entre la dépense pour le logement d’un ménage et son revenu) : si les dépenses annuelles de logement ont considérablement augmenté ces dernières années pour l’ensemble de la population, c’est encore plus marqué pour les jeunes. Entre 1984 et 2006, le taux d’effort net moyen (c’est-à-dire en tenant compte des aides au logement) est passé de 12,3 à 22 pour les moins de 25 ans contre un passage de 8,7 à 10,3 pour l’ensemble de la population [2]. Il y a bien une composante générationnelle dans les inégalités face au logement.

10Cette situation s’explique en partie par la prééminence du statut de locataire. Les aides dont bénéficient les locataires ont été largement neutralisées par la hausse des loyers. « Le coût de l’espace disponible a presque doublé en vingt ans pour les locataires du secteur privé alors qu’il est resté quasiment stable pour les propriétaires, y compris les propriétaires endettés. Dans le même temps, le profil-type du locataire s’est modifié : il s’est rajeuni et paupérisé, sous l’effet de l’insertion plus tardive et plus difficile des jeunes sur le marché de l’emploi et de l’accroissement des exigences bancaires pour l’obtention d’un emprunt immobilier. » (Fanny Bugeja, citée par Bornstein, Peretz, 2012.)

11Les jeunes accédants connaissent des difficultés eux aussi, même si, dans un premier temps, ils ont pu être les principaux bénéficiaires des politiques d’aide à l’accession.

12Si le prix des logements a augmenté plus rapidement que les revenus, alors que les prêteurs maintenaient leur niveau d’exigence, la baisse des taux d’intérêt quant à elle a permis d’augmenter la durée des prêts, ce qui a d’abord bénéficié aux ménages jeunes (Briant, 2010).

13La hausse des prix a également eu pour effet mécanique de réduire l’efficacité des aides : l’impact du prêt à taux zéro pour l’achat ou la construction d’un logement neuf a diminué de plus de moitié. Principale conséquence : l’accès à la propriété est de plus en plus difficile pour tous ceux qui n’ont pas de bien à revendre, c’est-à-dire les nouveaux venus sur le marché de l’achat, et en premier lieu les jeunes (Vorms, 2011).

14Mais ce qui semble être une pénalisation des jeunes ménages sur le marché du logement se révèle également être un facteur de renforcement des inégalités parmi ceux-ci.

Inégalités ou éclatement des statuts ?

15Outre les garanties locatives souvent exorbitantes exigées par certains propriétaires privés, il devient fréquent que les jeunes ménages se fassent aider par leurs familles pour acquérir leur logement. Plus du tiers des primo-accédants (36 %) déclarent avoir reçu, sous une forme ou sous une autre, une aide de leurs familles (Bosvieux, 2005).

16Bref, une situation que Christophe Robert (2012), responsable des études à la Fondation Abbé Pierre, résume de la façon suivante : « Dans les conditions actuelles d’accession, soit on peut être aidé par la famille, soit on ne peut pas accéder à la propriété sauf si l’on allonge les délais d’endettement ou si l’on met en place des outils financiers type subprimes. »

17À travers ces données de cadrage très générales, on est passé insensiblement des questions de décohabitation aux problèmes des inégalités dans l’accession à la propriété. Ce faisant, parle-t-on des mêmes jeunes et a-t-on véritablement circonscrit la question du logement des jeunes ? N’a-t-on pas finalement réduit cette question à celle des inégalités d’âge et de génération dans la problématique plus vaste du logement ? Pour répondre à ces questions, on partira des problématiques d’habitat.

18Les travaux de recherche empirique sur l’habitat des jeunes portent très majoritairement sur la situation spécifique des étudiants : le processus de décohabitation, les résidences collectives, la question de la colocation et des sociabilités induites… Cette focalisation s’explique en partie par le fait que la population étudiante a fortement crû et évolué ces dernières décennies, ce qui en a fait un objet de recherche sociologique particulièrement fertile avec la massification des populations ayant accès à l’enseignement supérieur [3], la diversification et l’internationalisation de l’offre, et l’allongement de la durée des études (Némoz, Bousquet, 2007). Ces trois évolutions conjuguées ont entraîné une diversification accrue des profils étudiants (en ce qui concerne les milieux d’origine, l’âge, les types de filière, la situation conjugale…, autant de variables discriminantes au regard des problématiques d’habitat). Comme le notent certains observateurs, on se trouve face au paradoxe suivant : « La jeunesse comme catégorie se renforce, au moment où explose en son sein une diversité statutaire de plus en plus importante, à la fois dans la composition de sous-catégories et dans l’organisation des parcours individuels. » (UNHAJ, 2009.)

19Quid alors des effets de cet éclatement statutaire sur les conditions sociales de logement ?

20En ce qui concerne plus spécifiquement les étudiants, l’aide personnelle au logement est devenue un instrument important de l’aide au logement des étudiants avec sa généralisation au début des années 1990. Ces aides personnelles au logement ont une couverture plus large que le logement en résidence du CROUS : environ 30 % des étudiants bénéficient d’une aide personnelle au logement, tandis que les résidences du CROUS ne logent que 8 % de la population étudiante (Anciaux, 2008). Mais le logement en résidence est beaucoup plus ciblé sur les étudiants issus des milieux les moins favorisés (33 % des étudiants boursiers de l’enseignement supérieur résident dans le parc CROUS) que les aides à la personne qui sont très peu redistributives au regard du revenu des familles (Fack, 2005). De plus, comme l’a montré Gabrielle Fack, les aides personnelles, qui constituent l’outil principal d’aide au logement étudiant, ont eu des effets inflationnistes sur les loyers qui ont fortement limité leur efficacité.

Territoires et mobilité : des besoins spécifiques ?

21En prenant la question par un autre bout, on notera que, pour les étudiants, la décohabitation est, dans de nombreuses situations, une nécessité qui résulte de l’obligation d’aller vivre sur le lieu d’études quand celui-ci est trop éloigné du domicile familial. Ce sont les bacheliers issus des quartiers populaires ou des zones rurales qui se trouvent le plus souvent dans la nécessité de décohabiter, sous peine de limiter leurs choix et leurs projets à une offre d’enseignement supérieur de proximité restreinte le plus souvent aux études en filières courtes (Grignon, Gruel, 2003).

22Pour les jeunes qui démarrent leur vie professionnelle, la succession de contrats à durée déterminée ou l’alternance de phases d’emploi et de périodes de chômage constituent des obstacles importants à l’accès à un logement autonome alors même que l’accès à des zones d’emploi favorables incite à la décohabitation.

23Il faut toutefois souligner qu’en dépit des difficultés spécifiques d’accès au logement, la pression des jeunes sur certains marchés localisés de l’habitat conduit à mettre en difficulté d’autres catégories de population. Dans les sites caractérisés par la présence de technopoles et de clusters[4], par exemple, la demande étudiante déstructure les marchés locaux de l’habitat : un constat dressé à partir de plusieurs sites français et étrangers montre que, dans certaines configurations territoriales, le marché du petit logement de moyenne gamme est conquis par l’usage étudiant et qu’il en résulte une exclusion des actifs à bas revenus et des primo-accédants (Barthélémy et al., 2009). Les spécificités d’accès au logement des jeunes – ici, des étudiants – doivent ainsi être replacées dans un contexte non seulement national, mais également territorial et urbain.

24D’une certaine manière et quel qu’en soit le domaine, la notion de mobilité est consubstantielle à celle de jeunesse dont on évoque fréquemment le caractère transitoire, la vocation de passage… Au-delà des clichés sur la jeunesse, on note effectivement une surmobilité résidentielle des jeunes par rapport au reste de la population. Ainsi les taux de mobilité résidentielle étaient en 2006 de 28 % pour les ménages de moins de 30 ans, de 16 % pour les 30-39 ans et de 7 % pour les 40-49 ans (ANIL, 2011). La conséquence de cette forte mobilité sur le marché du logement est importante : l’offre classique sur la durée d’un bail, assortie de garanties et d’une solvabilité statutaire, ne répond plus à une demande de courte durée, parfois imprévisible. S’il existe une spécificité du logement des jeunes, celle-ci serait ainsi d’abord liée au besoin de mobilité résidentielle. Les études sont fréquemment entrecoupées de périodes de stages et l’entrée dans la vie active implique de plus en plus souvent des déménagements multiples liés à la succession de contrats à durée déterminée. On constate également une dispersion des filières d’enseignement supérieur, et une diminution de leur prestige, ce qui suscite de véritables « carrières estudiantines » et engendre de multiples « parcours étudiants », pour reprendre l’expression de François Dubet (Dubet et al., 1994).

25Dans ce dossier thématique, Christophe Moreau et Christophe Pecqueur montrent ainsi que, s’il n’existe pas de carrière ou d’« étudiant-type », il n’existe pas non plus de « logement-type » idéal qui leur correspondrait. La « typologie des manières d’être et d’habiter » qu’ils dressent offre une grille de lecture permettant de penser l’offre résidentielle destinée aux jeunes à l’aune de cette diversité. On y distingue des formes d’appropriation des espaces et d’investissement dans le logement allant du refuge temporaire, « nécessitant […] une certaine souplesse du contrat de location et un logement de préférence meublé » à un « habitat encadré (résidence étudiante, foyer-logement, chambre chez l’habitant) où la présence, même intermittente, de l’adulte est un élément de sécurisation ».

26Cet article offre des perspectives intéressantes au-delà de la condition estudiantine : on constate en effet que la porosité entre étudiants et jeunes travailleurs va croissant. Près des trois quarts des étudiants ont au moins un petit job pendant l’été et/ou l’année universitaire et près de la moitié de l’ensemble des inscrits exercent une activité rémunérée pendant l’année universitaire [5]. Le développement des emplois précaires en début de carrière professionnelle ajoute à ce brouillage des frontières. Il faut additionner à cela les reprises d’études et le développement des situations intermédiaires (stages longs, années de césure, formations en alternance…). Autant d’évolutions qui invitent à considérer l’ensemble des jeunes au regard des problématiques d’habitat et à dépasser les catégories traditionnelles d’étudiants et de jeunes travailleurs.

27En revanche, les appartenances, les origines ainsi que les rapports de genre peuvent apporter un éclairage renouvelé sur la question. Dans ce dossier, deux articles abordent plus particulièrement les questions des origines et du genre : celui de Laure Moguérou et Emmanuelle Santelli d’une part, et celui d’Elsa Lagier d’autre part.

28Le premier, fondé sur l’exploitation d’une vaste enquête menée conjointement par l’INED et l’INSEE, examine les trajectoires résidentielles des jeunes descendants d’immigrés et notamment les facteurs qui concourent à la cohabitation tardive avec les parents ainsi que les conditions de pérennisation d’un logement autonome. Le second, de caractère plus monographique, s’intéresse à la manière dont les jeunes femmes, issues de l’immigration, quittent non seulement le domicile parental mais également parfois leur quartier, avec l’observation des déterminants, des difficultés et des ambivalences qui expliquent ou accompagnent ces parcours.

29Parmi les spécificités, identifiées par ces auteures – poids des traditions familiales, conditions de revenus, mécanismes de discrimination… – émerge une figure importante à bien des égards : celle de la constitution du couple qui apparaît déterminante dans l’accès au logement pour des raisons économiques mais également comme motif de la recherche d’un logement autonome.

30Mais la question de la mise en couple qui peut expliquer, à âge égal, la prééminence des jeunes femmes dans le logement autonome – bien que cet écart diminue, celles-ci étant en effet plus souvent en couple que les jeunes hommes au même âge – est plus complexe qu’il n’y paraît. Car si pendant longtemps, on a constaté que plus une femme était diplômée, moins souvent elle avait de conjoint, ce n’est plus le cas aujourd’hui où, chez les moins de 30 ans, ce sont les moins diplômées qui se retrouvent le moins fréquemment en couple. D’où l’intérêt d’examiner ce qui se joue dans le passage d’un « chez-soi » à un « chez-nous », chez les cohabitants, en couple ou pas, quelle que soit leur orientation sexuelle. C’est à cet exercice que se livre dans ce dossier Patrick Ischer, à partir d’entretiens conduits auprès de jeunes cohabitants en Suisse.

31Pour autant, la perspective de la mise en couple et la problématique de l’accès au logement ne doivent pas masquer la diversité des formules de cohabitation et de colocation auxquelles donne lieu la nécessité – ou le choix – d’être hébergé chez un tiers, parent, ami ou inconnu… Hélène Béguin et Claire Lévy-Vroélant s’emparent de cette question et montrent comment cet état transitoire s’inscrit dans des relations plus ou moins longues, entre confiance et contrat, mutualisation des ressources et asymétrie des statuts.

32Parmi les modes d’habiter juvéniles, la colocation est fréquemment évoquée. Ce mode d’habitat n’affecte aujourd’hui qu’à peine 3 % du parc locatif privé, et il ne concerne pas uniquement les jeunes. On distingue souvent deux types de colocation, non exclusifs l’un de l’autre : l’un fondé sur un facteur économique (le partage des frais du logement), l’autre sur le choix d’une sociabilité communautaire. Ces deux types renvoient à des conceptions architecturales différentes : on peut en effet partager un loyer sans « partager un espace ». Dans le cas des colocations s’accompagnant d’un mode de vie communautaire, cette demande peut-elle être l’occasion d’un renouveau typologique ? Comment peut-on concevoir des « logements en colocation », pour deux, trois ou plus, plus particulièrement appropriés à un public jeune ? Comment aménager l’intérieur des logements pour éviter les contraintes de la promiscuité ? Les contributions présentées dans ce dossier invitent à une approche renouvelée de l’habitat qui ne soit fondée ni sur le modèle de l’entière privacy individuelle, ni sur celui de la famille, ni non plus sur celui de la résidence étudiante ou du foyer de travailleurs.

Les auteurs

François Ménard
Francois.Menard@developpement-durable.gouv.fr
Responsable de projets, Plan urbanisme construction architecture (PUCA).
Thèmes de recherche : observation et évaluation de la politique de la ville et de la rénovation urbaine ; hébergement dans le logement de tiers ; précarité énergétique ; enjeux économiques et sociétaux des politiques de maîtrise de l’énergie bâtiments/réseaux/territoires.
A notamment publié
Ménard F., Zucker É., « Parcourir les espaces du proche, de l’intime à la cité », Sociétés et jeunesses en difficulté, « Circulation juvénile et usages adolescents de l’espace », no 4, automne 2007, mis en ligne le 27 mars 2008, (consultable à l’adresse : http://sejed.revues.org/index2223.html).
Ménard F., « De quoi la mixité est-elle le nom ? », Mixité sociale : Travaux de recherche du PUCA 2000-2010, PUCA, La Défense, 2011, pp. 7-15.
Desjardins X., Llorente M., Ménard F., « Le tournant territorial de la lutte contre le changement climatique », in Pumain D., Mattei M.-F. (coord.), Données urbaines, vol. VI, Economica, coll. « Villes », Paris, 2011.
Bertrand Vallet
Bertrand.Vallet@developpement-durable.gouv.fr
Chargé de projets, Plan urbanisme construction architecture (PUCA).
Thèmes de recherche : prévention situationnelle ; rénovation urbaine.
A notamment publié
Vallet B., « Aux origines de la résidentialisation : le lien avec la prévention situationnelle », in La résidentialisation en questions, CERTU, coll. « Débats », Lyon, 2007, pp. 19-35.
Vallet B., « L’épreuve juridique de la sécurité urbaine », Pouvoirs locaux, no 78, 2008, pp. 61-70.
Vallet B. (coord.), Qualité et sûreté des espaces urbains. Onze expériences novatrices, PUCA, coll. « Recherches du PUCA », La Défense, 2012.

Bibliographie

  • Agence nationale pour l’information sur le logement, Habitat actualité, no 125, janvier 2011.
  • Anciaux J.-P., Le logement étudiant et les aides personnelles au logement, rapport remis au Premier ministre, Assemblée nationale, Paris, janvier 2008.
  • Barthélémy J.-R., Gay B., Rigaud M., Fondation des villes, Technopoles universitaires et marchés déstructurés, Synthèse et rapport de recherche no 1117, PUCA, La Défense, 2009.
  • Bornstein D., Peretz P., « Faire une France de bien-logés. Entretien avec Fanny Bugeja », La vie des idées, 24 février 2012 (consultable à l’adresse : www.laviedesidees.fr/Faire-une-France-de-bien-loges.html).
  • Bosvieux J., « Accession à la propriété : des acquéreurs plus nombreux mais prudents », Économie et statistique, nos 381-382, octobre 2005, pp. 41-61.
  • Briant P., « L’accession à la propriété dans les années 2000 », INSEE première, no 1291, mai 2010.
  • Dubet F., Filâtre D., Merrien F.-X., Sauvage A., Vince A., Universités et villes, L’Harmattan, coll. « Villes et entreprises », Paris, 1994.
  • Fack G., « Les aides sociales aux étudiants », Les cahiers de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Île-de-France (IAURIF), no 143, 2005, pp. 175-183.
  • Grignon C., Gruel L., Le logement étudiant, rapport à monsieur le ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche, OVE, Paris, 2003.
  • Jauneau Y., « L’indépendance des jeunes adultes : chômeurs et inactifs cumulent les difficultés », INSEE première, no 1156, septembre 2007.
  • Némoz S., Bousquet L., En-quête du logement étudiant, synthèse contributive à la consultation de recherche sur le logement et la condition étudiante en France et dans l’Union européenne, PUCA, La Défense, 2007.
  • Robert C., « Le logement, à la marge de l’action politique (entretien) », Esprit, « Le logement au cœur de la crise », janvier 2012.
  • Union nationale pour l’habitat des jeunes, Les étudiants en foyers de jeunes travailleurs. D’un passage contraint à un interstice productif, PUCA, La Défense, 2009.
  • Vorms B., « Accession à la propriété : que change la crise ? », Metropolitiques.eu, 19 janvier 2011 (consultable à l’adresse : www.metropolitiques.eu/Accession-a-la-propriete-que).

Date de mise en ligne : 23/05/2012

https://doi.org/10.3917/agora.061.0051

Notes

  • [1]
    Social and Economic Conditions of Student Life in Europe. Eurostudent III 2005-2008. Synopsis of indicators, W. Bertelsmann Verlag, Bielefeld (Allemagne), 2008.
  • [2]
    Source : INSEE, enquête Logement 2006.
  • [3]
    Le nombre d’étudiants de l’enseignement supérieur a presque doublé de 1980 à 2000 pour se stabiliser aujourd’hui. Parmi les moins de 30 ans, la moitié environ poursuit ses études.
  • [4]
    Concentration sur un territoire donné d’entreprises d’un même secteur et des services associés leur permettant de tirer bénéfice, de façon organisée ou par l’entremise informelle de leurs agents, de la proximité spatiale et de la diversité ainsi offertes qui se révèleraient facteurs d’innovation.
  • [5]
    Les données sont issues de l’enquête sur les conditions de vie des étudiants, menée par l’Observatoire national de la vie étudiante en 2010.

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