Si le discours sur la « résistance au changement » peut fleurir, c’est parce que, dans nos sociétés basées sur la propriété privée des moyens de production, le patronat a tout fait pour que l’entreprise reste une « boîte noire ». Rentrer dans l’entreprise, caractériser son processus de production, et la manière dont est exploitée la force de travail, identifier les conditions dans lesquelles travaillent les salariés, etc., constituent pour l’employeur une forme d’ingérence insupportable. Invoquer la « résistance au changement » des représentants du personnel permet alors aux directions d’éviter tout débat sur les réorganisations projetées.
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