Cet article fut publié le 17 août 1920 dans Kommunismus. La traduction française qui en est proposée ici pour la première fois s’appuie sur la réédition du texte original par les soins de Jörg Kammler et Frank Benseler dans Georg Lukács, Revolution und Gegenrevolution. Politische Aufsätze II (Darmstadt et Neuwied, Luchterhand Verlag, 1976). Le texte a également été repris dans Benseler Frank (éd.), Revolutionäres Denken – Georg Lukács. Eine Einführung in Leben und Werk (Darmstadt et Neuwied, Luchterhand Verlag, 1984). La revue Kommunismus paraît à Vienne depuis janvier 1920 et constitue l’organe principal de l’ultra-gauche du Komintern. Elle rassemble les contributions d’un certain nombre d’intellectuels hongrois émigrés en Autriche suite à la défaite, en juillet 1919, de la République des conseils de Hongrie. Exilé à Vienne depuis septembre 1919, Lukács publie régulièrement dans la revue et fait partie de son comité de rédaction.La publication de cet article s’inscrit d’abord dans les débats internes de la Troisième internationale (le deuxième congrès du Komintern s’est déroulé en juillet et début août 1920). Il suit de peu une discussion sur le parlementarisme marquée notamment par la publication d’une brochure de Lénine sur la question (La Maladie infantile du communisme) et l’accusation de « gauchisme » que Lénine adresse à un article de Lukács datant de février 1920 (« Zur Frage des Parlamentarismus », Kommunismus, n° 6, pp. 161-172), puis par une autocritique de Lukács. L’article ici traduit est également contemporain de la rédaction de certains des textes qui seront rassemblés dan…
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