Au sommaire de ce numéro varia de La Revue de l’IRES, un premier article porte sur les scrutins auprès des salariés des très petites entreprises (TPE). Il apporte des éléments d’explication à la très faible participation des salariés, qui tient notamment à leur difficulté à identifier les enjeux de ce scrutin. Toutefois, dans certaines branches la mobilisation est significativement plus élevée.

Les relations de travail dans les « entreprises associatives », dans lesquelles salariés comme employeurs naviguent entre engagement et monde professionnel, font l’objet d’un deuxième article. Il examine comment cette ambivalence bouscule la posture des salariés comme des employeurs.

Un troisième article analyse les enjeux syndicaux liés aux nouvelles formes d’emplois et de travail, en se centrant sur la quête d’autonomie et les risques supportés par les travailleurs. Ces formes d’emplois font également émerger des acteurs collectifs qui travaillent à l’élaboration de nouveaux droits, parfois en collaboration avec les syndicats.

L’article suivant examine les représentations et pratiques d’accompagnement des personnes éloignées de l’emploi. Au-delà du « contrat » d’accompagnement, ce dispositif apparaît au travers de différents types de relations. Toutefois, les accompagnants manquent de moyens pour proposer un accompagnement au plus près des personnes.

La formation en santé au travail des représentants du personnel fait l’objet du cinquième article de ce numéro. Les stages d’accompagnement à la prise de mandat en CHSCT empruntent à différents modèles de prévention des risques professionnels : les auteurs analysent les visions du rôle de l’instance et des compétences des élus qui les sous-tendent.

Enfin, le dernier article se penche sur les accords d’entreprise mondiaux, et sur leur récent changement de nature. Si, par le passé, la négociation collective transnationale visait à la production de chartes éthiques négociées, elle semble désormais s’inscrire davantage dans les politiques d’entreprise des groupes transnationaux.