Peut-on considérer le mélancolique comme un pur et simple malade de la vérité ? La vérité que Freud débusque à l’œuvre derrière la plainte mélancolique est-elle le dernier terme que la dépossession mélancolique préserve ? Ou au contraire, la compétence spéciale du mélancolique recouvre-t-elle et désigne-t-elle la part d’inconsistance que toute vérité recouvre ? Au terme de cette enquête pouvons-nous décider si le mélancolique est momentanément ignorant de la vérité ou, si comme l’affirmait Freud, il « s’est passablement approché de la vérité » ? De quel côté de la vérité est-il ? En fait entre les deux cas, la vérité a changé de nature et de lieu, ce dont s’approche le mélancolique freudien est une vérité écornée et dépendante du sujet qui la nomme. Sommaire : Première partie : DU VRAI ET DU FAUX CHEZ LES MELANCOLIQUESDeuxième partie : VERITE ET OBJETTroisième partie : L’OBJET MELANCOLIQUEQuatrième partie : LE TEXTE MELANCOLIQUECinquième partie : LE REGARD MELANCOLIQUE
Sommaire
Pages I à IV
3 minutes
Chapitre d’ouvrage
Pages de début
Pages 1 à 2
2 minutes
Chapitre d’ouvrage
Remerciements
Première partie. Du vrai et du faux chez les mélancoliques
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