La notion de « perception » dans l’évaluation du stress a permis de considérer le stress sous un angle différent. Le stress n’est plus considéré seulement au travers d’une vision objective mais comme un stress perçu qui prend en compte une dimension globale face à des événements stressants objectifs, mais en fonction du filtre personnel de l’individu, en fonction de ses propres processus de coping et de ses ressources personnelles ou sociales. Les instruments d’évaluation construits reposent sur l’hypothèse qu’ils fournissent un meilleur prédicteur de la santé par une mesure plus directe du stress vécu. Ce n’est plus l’apparition objective de l’événement qui détermine la réponse de stress de l’individu mais l’évaluation globale des processus en jeu. Le stress perçu devient le résultat de la mesure des différents niveaux de stress vécu en fonction des événements stressants objectifs, des processus de coping et des facteurs de personnalité. Lazarus et al. (1985) avance quelques critiques, notamment en considérant qu’il y a une « confusion » et une « circularité » dans les items employés.
Date de mise en ligne : 01/11/2017