Bon nombre d’auteurs soulignent que le bien-être subjectif ne peut être expliqué uniquement en termes de conditions environnementales variables ou de traits internes stables. Ils affirment que celui-ci dépend avant tout de la capacité de l’individu à réfléchir, à choisir une voie et à faire preuve d’une motivation suffisante pour atteindre un but spécifique (Schmuck & Sheldon, 2001).
Les objectifs que l’on se fixe – qu’il s’agisse d’une intention définie, d’efforts personnels, de projets particuliers, de tâches de la vie courante, d’aspirations futures – nécessitent une certaine implication et orientent l’existence. Lorsque nous essayons consciemment de comprendre nos objectifs personnels, de déterminer pourquoi nous les poursuivons et s’ils correspondent à nos valeurs, il est alors possible d’améliorer la sensation de bien-être (Sheldon et alii, 2010).
La réalisation d’une liste d’objectifs à court et à long terme est un exercice intéressant dans une dynamique de psychologie positive. Tout d’abord parce que la détermination d’objectifs donne un sens à notre quotidien, une raison d’être. Sans but à atteindre, nous serions perdus… C’est d’ailleurs la progression vers l’objectif fixé qui importe, et pas nécessairement sa réalisation ultime (« L’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage en lui-même », écrit Robert-Louis Stevenson). De plus, les objectifs donnent de la structure et du sens à notre vie quotidienne, nous aidant ainsi à employer notre temps…
Date de mise en ligne : 08/10/2020