Ingénieur agronome, ingénieur en chef des ponts et forêts, diplômé du CNAM / HEC (DEA RH), Jean Besançon a enseigné dans deux lycées agricoles puis dirigé un centre de formation d’adultes en Lorraine dans les années 1980. Entre 1989 et 2000, il pilote à la DGER la formation professionnelle continue et l’apprentissage relevant du ministère de l’Agriculture (250 établissements), puis les nouvelles technologies, les formations ouvertes et un certain nombre d’innovations. En 1995, il initie et co-anime la réflexion prospective « Quel enseignement agricole en 2010 ? ». Il en rédige le rapport final.
Après avoir dirigé un grand mouvement d’éducation populaire en milieu rural au début des années 2000 (la FNFR, 3000 associations, 250 000 adhérents, 100 fédérations départementales et régionales), il contribue à la création de l’Institut Eduter au sein d’AgroSup Dijon : 250 chercheurs, ingénieurs, éditeurs, spécialistes des technologies d’information au service du développement des compétences dans la sphère « verte ». En 2008, il fonde l’Université ouverte des compétences (UODC), Université ouverte de partage d’expériences de décideurs et d’éclaireurs, qui fait accéder ses inscrits à ce qui se pratique de plus novateur sur le travailler ensemble.
Il est membre du Comité de rédaction de la revue Éducation Permanente, la revue internationale de référence en formation des adultes et administrateur de l’Institut du Travail et du Management Durable (ITMD).
Ce texte se penche sur une question simple : au-delà du lien à un monde professionnel qui s’est profondément transformé, 60 ans après sa refondation par Edgard Pisani, qu’est ce qui pourrait fonder aujourd’hui en France la pertinence et la légitimité d’un service public d’enseignement technique et professionnel distinct de la grande Éducation Nationale …