Chacun des trois degrés fondamentaux de la relaxation dynamique engage à un abord singulier de l’univers personnel, en relation avec les approches orientales qui les inspirent :
le 1er degré permet de faire l’expérience, en vécu sophronique, de pratiques venant du yoga hindou ;
le 2e degré est une approche sophrologique de techniques bouddhistes tibétaines ;
le 3e degré emprunte au Zen Japonais son orientation méditative ;
un 4e degré réalise une sorte de reprise de la méthode, en posture de 3e degré ; il ne représente donc pas une « voie d’approche » réellement originale et paraît, tout au moins à mes yeux, et jusqu’à présent, moins essentiel que les précédents.
Ceci dépend évidemment de la lecture, très variable, que chacun peut faire de la relaxation dynamique, lecture dont je ne propose que ma propre interprétation.
La méthode repose sur une succession de gestes, synchronisés avec la respiration et entrecoupés de phases de récupération-détente. Ces gestes, réalisés en état sophronique, activent considérablement la dynamique psychophysique et développent la conscience qu’a l’individu de son schéma corporel.
Le premier degré mobilise essentiellement les capacités de concentration :concentration sur les muscles en jeu et sur les sensations physiques obtenues au moment où sont exécutés les mouvements (tirés du raja‑yoga) ;concentration également sur le vécu de récupération, après les mouvements.La prise de conscience du corps propre et son véc…