Les troubles psychomoteurs sont des expressions symptomatiques, corporelles ou comportementales, du fonctionnement d’un sujet, enfant, adolescent, adulte, dont les origines peuvent être diverses (neurologiques, psychologiques, relationnelles, psychiques), et dont la présence affecte les potentialités du sujet, qu’elles soient de l’ordre de la cognition, de la créativité ou des moyens d’expression et de communication qui, habituellement, empruntent le canal du corps : un corps sensible, un corps en mouvement, un corps dans l’espace, un corps en relation.
Les troubles psychomoteurs entravent la liberté d’expression dans le champ d’action corporel, imprègnent l’image du corps en altérant ou en modifiant la connaissance de soi, freinent ou empêchent l’utilisation des schèmes perceptifs habituels, cela sans obligatoirement entraîner des perturbations ou des manques dans la construction du schéma corporel (à un niveau cognitif).
Les troubles psychomoteurs, de fait, peuvent avoir des répercussions importantes :
sur la vie émotionnelle, la vie en relation, la vie psychique ;
sur l’adaptation à la réalité et l’efficacité corporelle instrumentale ;
sur les efficiences intellectuelles.
Et limitent ainsi les capacités du sujet à faire des choix et à assumer son autonomie.
À cet égard, quels sont les critères d’indication qui vont déterminer le choix d’un suivi en psychomotricité ?
Sans vouloir ni pouvoir recouvrir ici l’ensemble des indications psychomotrices en reprenant point par point les actes du décret de 198…