Les exigences sociales et économiques vis-à-vis de l’enseignement supérieur se sont considérablement accrues, à mesure de l’explosion de la demande mondiale d’enseignement supérieur, d’une internationalisation et d’une différenciation grandissantes des établissements. Parallèlement, les responsabilités de l’encadrement supérieur administratif se sont considérablement élargies, d’abord avec l’autonomie nouvelle de ces établissements suite à la loi de 2007. Le passage de secrétaire général à directeur général des services en université est emblématique de ce basculement, que j’ai vécu de 2006 à 2012 au sein d’un établissement à Rouen qui a profondément évolué en peu de temps.
Dans le champ d’un ministère qui compte 207 opérateurs d’enseignement supérieur, au sens de la loi organique relative aux lois de finances, le haut encadrement est d’abord celui des établissements d’enseignement supérieur et des universités en particulier. La position de secrétaire général d’une université s’est affirmée au fil de l’évolution même des missions de ces établissements, de plus en plus larges, et des attentes – en premier lieu des présidents – vis-à-vis d’eux.
Plusieurs universités, qui ont vu le jour dans les années 1960, ont fêté récemment leurs cinquante ans, comme cela a été le cas pour l’université de Rouen, au sein de laquelle j’ai œuvré de 2006 à 2009 en tant que secrétaire général adjoint, directeur des ressources humaines, puis de 2009 à 2012 comme secrétaire général, puis directeur général des services (Forest, 2016)…