D’origine grecque le mot se décompose ainsi : « autos » signifie le même, ce qui vient de soi et évoque les actions individuelles du sujet et « nomos », règles établies par la société, lois.
« Autonomos » : qui se régit par ses propres lois.
Le dictionnaire de l’Académie Française indique qu’« une personne autonome est capable d’agir par elle-même, de répondre à ses propres besoins sans être influencée ». L’autonomie se définit aussi comme la « possibilité pour une personne d’effectuer sans aide les principales activités de la vie courante, qu’elles soient physiques, mentales sociales ou économiques et de s’adapter à son environnement » (1).
En philosophie, « être autonome implique une relation interdépendante à autrui et suppose une parfaite connaissance de soi. L’autonomie peut se définir comme la capacité d’agir avec réflexion, en toute liberté de choix, mais elle peut-être également simplement physique » (2).
Kant définit le concept d’autonomie comme « la propriété qu’a la volonté d’être à elle-même sa loi » (3).
La psychologie désigne l’autonomie comme « le processus par lequel un homme ou un groupe d’hommes, acquiert ou détermine de lui-même ses propres règles de conduite. La capacité d’autonomie résulte de l’intériorisation de règles et de valeurs, consécutive à un processus de négociation personnelle avec les divers systèmes normatifs d’interdépendance et de contraintes sociales » (4).
Selon Mill personne ne peut contraindre ou obliger quelqu’un d’autre à agir différemment ou à s’abstenir de faire ce qu’il souhaite sous prétexte que cela serait meilleur pour lui (5)…