1Montier-en-Der est un bourg chef-lieu de canton fort de 2 200 habitants. Ceux-ci y trouvent la satisfaction de 80 % au moins de leurs besoins courants dans les domaines de la santé, du commerce et de l’artisanat.
2Sur le plan culturel, il existe une école de musique, une harmonie et une médiathèque. Cette liste se complète par une école maternelle, bientôt une crèche, une école primaire et un collège.
3Le nombre d’associations est important : plus de cinquante. Elles offrent des loisirs de toute nature, tant sportifs que culturels, pour tous les âges. L’activité touristique est notable, elle est confortée par le Festival de la photo, des courses hippiques, le Festival de jazz et musique à l’abbatiale.
4Le patrimoine est considérable : une abbatiale du xe siècle, un haras du xviiie-xixe siècle, de nombreuses constructions du xixe siècle et des maisons à pans de bois du xviie-xviiie siècle.
5Sur son territoire, on trouve un hôpital de 150 lits, la Fondation Lucy-Lebon et les foyers d’hébergement et de vie de l’adasms, dont le siège social est à Puellemontier, situé à 7 kilomètres. Dans cette commune, l’association gère un ime (Institut médico-éducatif) de 40 enfants et un esat (Établissement et service d’aide par le travail) de 103 travailleurs. Pour notre commune, ces collectivités sont une véritable force en matière d’emploi, de pouvoir d’achat, de vie associative et de mixité entre la population de la commune et les personnes handicapées y résidant.
6Dans le domaine de l’emploi, ce sont près de 400 personnes qui y travaillent et dont le pouvoir d’achat appréciable contribue à l’essor économique de notre ville, où l’on trouve cinq supermarchés, dont trois alimentaires et deux de bricolage, en plus des commerces traditionnels (épicerie, boucherie, cinq restaurants, cafés, opticien, magasin de vêtements, pharmacie, assurances, banques, Poste et Trésor public).
7La présence des travailleurs handicapés est également un atout économique important. De nombreux salariés vivent quotidiennement à Montier-en-Der.
8La vie associative est fortement impulsée par les établissements, et l’incorporation des personnes handicapées est un point fort de notre vie collective. Elle est source de dynamisme et de pluralité de pensée. Cette vie d’incorporation, de symbiose avec des personnes différentes est une volonté de la municipalité et le résultat d’une politique active.
9Concernant la Fondation Lucy-Lebon, nous pouvons citer :
- l’intégration d’une classe primaire en milieu ordinaire – et le projet de reconstruction de l’école primaire tient compte de cette politique ;
- l’intégration d’une classe en collège au collège Jean-Renoir ;
- une chorale regroupant les enfants de l’établissement, des écoles et des personnes âgées de la maison de retraite ;
- la participation au contrat éducatif local ;
- la participation à la cantine scolaire municipale ;
- les activités sportives de toutes sortes.
10Les personnes handicapées, disons plutôt différentes, sont incorporées dans la vie quotidienne, elles nous côtoient dans tous les lieux de vie, les commerces, au marché, dans les cafés, et font partie de notre quotidien sans que cela pose le moindre problème.
11C’est une volonté de notre municipalité, il n’y a pas intégration, il y a osmose. C’est ce que nous souhaitons, la différence n’est pas un handicap, c’est accepter l’autre comme son reflet. L’autre est mon miroir.