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Article de revue

L’exploration de l’assistance psychiatrique française. Jalons pour une reformulation

Commentaire

Pages 109 à 116

English version

1La période choisie par Nicolas Henckes est une de celles qui a le plus retenu l’attention des historiens. La fin du xixe siècle est en effet une époque largement étudiée et les travaux à caractère historique autour de la psychiatrie française suivent ce mouvement avec moins d’intensité, puisque ce domaine de recherche demeure plutôt modeste. Il ne s’agit pas tant d’explorer pour l’auteur un objet oublié ou guère analysé mais plutôt de reprendre des thématiques déjà traitées et d’apporter sa contribution originale. Il avait déjà procédé de cette manière, on s’en souvient, pour ses premiers travaux, et je pense naturellement ici à son importante thèse sur la psychiatrie et son « esprit de réforme » dans la France de l’après 1945 (Henckes, 2007). Son travail permet et favorise le débat et interpelle l’historien.

2La psychiatrie de la seconde moitié du xixe siècle était entrée dans les cénacles universitaires et les librairies par la contribution vigoureuse et quelque peu dévastatrice de Michel Foucault qui, en scrutant et en analysant le discours des psychiatres, que l’on appelait encore « aliénistes », avait mis en lumière des éléments peu flatteurs et surtout avait attiré l’attention sur la volonté normalisatrice et les dispositifs discursifs qui rendaient celle-ci légitime et réelle. Il s’était pour l’occasion beaucoup appuyé sur une certaine littérature et les prises de parole des psychiatres, et il suggérait qu’une autre parole était possible. Plus que celle du patient, Michel Foucault (2003) revendiquait la possibilité de dire ce que la psychiatrie du xixe siècle était et d’en fournir une description largement différente de la doxa médicale répandue jusque-là. En parallèle, le sociologue Robert Castel (1976) attirait aussi l’attention sur l’organisation de la prise en charge des aliénés avec son important livre d’où se dégageait le sentiment de redoutable efficacité d’une médecine mentale conquérante. Les propos issus de ces livres ont durablement influencé le regard, y compris au-delà des espaces savants. À l’époque, les historiens étaient trop peu nombreux pour proposer un discours alternatif sur la psychiatrie et, si plusieurs affichaient peu de crédit à la parole foucaldienne, d’autres, plus discrètement sans doute, trouvaient au moins matière à réflexion et témoignaient d’une volonté d’échange avec le philosophe désormais au Collège de France. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts ou, en termes moins imagés, un certain renouveau aussi bien dans le champ de l’histoire que de la sociologie est manifeste et a conduit à reprendre l’analyse de la psychiatrie au xixe siècle à partir d’autres documents et d’archives, notamment hospitalières.

3La question de l’organisation asilaire, les politiques d’assistance, le regard sur le malade mental dans la société de la Troisième République ont ainsi été appréhendés par une nouvelle génération de chercheurs dont Henckes est un représentant important. Ces thématiques se sont nourries de travaux souvent conçus à l’extérieur du champ académique français puisque plusieurs historiens, provenant majoritairement des États-Unis, avaient ouvert la voie et ont trouvé un réel écho parmi leurs homologues français. Ils sont devenus des classiques, voire parfois des incontournables, dans la mesure où leurs ouvrages ont fait progresser notre connaissance intime de la période et du sujet choisi. Je pense, par exemple, aux travaux de Robert Nye (1984) ou de Jan Goldstein (1987), et à d’autres que Henckes évoque. Au début de ce siècle, ce fut au tour de quelques historiens en France et dans d’autres pays européens de réaliser des travaux autour de la psychiatrie et de l’hygiène mentale et de chercher aussi à placer cette histoire dans une perspective comparée (Gijswift-Hofstra et al., 2005). Ces recherches avaient en commun de proposer une interprétation fouillée et généralement plus en retrait par rapport à la verve foucaldienne. Elles ne se caractérisaient pas nécessairement par une position anti-foucaldienne ou foucaldienne car leurs auteurs n’avaient pas ce type d’objectif en tête même s’il fallait, parfois, se « positionner » vis-à-vis du professeur du Collège de France. Face à Castel, l’attitude était peut-être plus lointaine alors même que son travail était tout autant en dialogue avec la démarche historienne, sinon plus, et que le sujet de l’organisation de l’assistance était central dans sa recherche. L’attention pour l’histoire de la part de ce sociologue pionnier des travaux sur la maladie mentale et la psychiatrie en France — comme en témoignent les archives de l’Association internationale de sociologie (AIS, 1970-1985) — était forte et authentique mais son travail fut moins débattu que ceux de Foucault, sans doute pour des raisons de notoriété. Le terme « d’ordre » utilisé dans le titre de l’ouvrage de Castel devait connaître un incontestable succès mais les travaux des historiens venaient, à tort ou à raison, pondérer la résonance que pouvait avoir ce mot dans les esprits de ceux qui l’avaient lu ou entendu circuler. Si la machination, pour reprendre l’image utilisée par l’historien de la médecine Jacques Léonard (1980) dans son débat avec Foucault, ne paraissait pas le meilleur terme pour décrire le fonctionnement de la médecine mentale, « l’ordre asilaire » demeurait une expression séduisante mais qu’il convenait de tester, qu’il fallait retravailler en privilégiant d’autres approches et en se munissant de nouveaux questionnements.

4L’article de Henckes s’inscrit dans ce mouvement. Son texte me paraît animé par une ambition : celle de montrer une complexité, de souligner que l’assistance psychiatrique est un sujet qui ne se laisse pas saisir à travers une seule caractérisation et n’est pas, de fait, d’un seul tenant. Des lignes de forces, des « tensions » pour reprendre un terme choisi, sont présentes et l’intention générale est bien de les mettre en exergue. L’objectif est aussi clairement de fournir un éclairage qui s’appuie à la fois sur des interprétations déjà en circulation et de prolonger, dans une large mesure, une analyse qui donne des questions relevant du domaine de la psychiatrie dans l’espace public une vision plus fine. Nous pouvons l’écrire sans difficultés : celle-ci est en effet séduisante. L’analyse prolonge, par certains aspects, des travaux comme ceux de l’historienne Aude Fauvel (2005) qui, dans sa thèse, avait fait vaciller quelques affirmations en soulignant notamment que l’ordre psychiatrique pouvait être parfois quelque peu désordonné et surtout qu’il était loin d’avoir exercé la sorte de chape de plomb qu’on lui attribuait. L’âge d’or de la médecine mentale recouvrait une période limitée au cours de laquelle des problèmes durables et profonds avaient en fait émergé. Propulsés par la loi de 1838, les aliénistes voyaient leur fonction contestée et observaient que certaines de leurs convictions avaient été trop inspirées par l’enthousiasme et la certitude. L’expertise psychiatrique n’était pas à l’abri d’interrogations et, peut-être plus problématique encore, l’asile dont on pensait qu’il était LA solution, commençait à engendrer quelques doutes, amenant ainsi à s’interroger sur son efficacité et sa pertinence. Si je ne crois pas personnellement que l’on doive trop accentuer ce mouvement de contestation car il me semble être d’abord un mouvement d’interrogations et d’incertitudes, le déplacement de la focale fait apparaître que l’ordre asilaire n’était pas à l’abri de vents contraires, et il faut par conséquent s’écarter de l’idée d’un pouvoir psychiatrique qui serait en tout point couronné de succès. Si l’on a cru que l’esprit ou la volonté de réforme, du moins dans les discours, était l’apanage de l’après-1945, à l’instar des propos tenus par beaucoup de psychiatres qui avaient pris les rênes de l’organisation de l’assistance psychiatrique dans cette période et qui étaient encore actifs à la fin du xxe siècle, les chercheurs ont progressivement atténué une telle conviction. Nicolas Henckes en fait partie. Je me souviens, s’il m’est permis de puiser dans un passé récent, que lors de l’une de nos premières rencontres, je lui tenais globalement ce discours et je percevais qu’il ne semblait pas pleinement convaincu ; à l’époque il n’avait pas les indices pour introduire un certain bémol. Depuis, il a développé des arguments fondés sur sa recherche pour souligner que la question de la réforme n’a en effet pas commencé après 1945. Il est incontestable que le sentiment de l’existence de problèmes réels concernant l’assistance psychiatrique était partagé par un certain nombre de psychiatres bien avant l’éclatement du second conflit mondial. À l’instar d’une historiographie qui a longtemps soutenu l’idée de l’immobilisme qui aurait caractérisé l’entre-deux-guerres mais au cours de laquelle les questions de l’assistance psychiatrique ont été puissamment discutées, notamment à travers la figure incontournable d’Édouard Toulouse ou encore celle de Georges Heuyer (Boussion et Coffin, 2016), Henckes s’est proposé de remonter encore plus loin dans le temps afin de poser la question de la réforme de l’organisation asilaire dans ce xixe siècle que l’on croyait imperméable au changement en matière psychiatrique.

5En portant son attention sur le dernier quart du xixe siècle, Henckes est entraîné dans l’observation du fonctionnement de la pratique gouvernementale, du rôle du représentant du peuple et de la circulation des textes en régime parlementaire. De cette première lecture, on reste frappé du nombre de tentatives d’apporter des modifications (de portée plus ou moins significative) à la loi de 1838. Celle-ci a été, en effet, l’objet d’un nombre élevé de projets de réforme qui ont tous échoué, quoique pour des raisons souvent différentes. S’il est, en effet, important d’attirer l’attention sur ces projets de réforme qui interviennent dès le retour de la forme républicaine du régime politique français, on pourrait aussi s’interroger sur ce qu’il faut bien appeler la résistance de la loi. Doit-on privilégier l’analyse de ces tentatives de réforme ou au contraire mettre l’accent sur le maintien de la loi et tenter d’introduire une explication ? Qu’est-ce qui doit au final retenir l’attention : la volonté de modification ou le phénomène de résistance ? Faute d’avoir tenté une exploration minutieuse, je n’ai pas de réponses à ces questions mais l’investigation de Henckes apporte des éléments de réponse. À partir du moment où, en effet, on s’éloigne de l’idée que la politique d’assistance psychiatrique n’est pas un bloc, n’est pas une simple addition de réformes mises bout à bout, on se donne la possibilité d’introduire des instruments d’explication. D’où la nécessité de discuter cette politique d’assistance en considérant qu’il convient déjà d’en parler au pluriel pour la période retenue par l’auteur.

6Je noterai en premier lieu la sémantique retenue par Henckes. L’emploi du terme d’assistance est le terme privilégié. À l’inverse, celui de médicalisation qui a eu les faveurs de plusieurs sociologues et historiens, par le passé, est absent. L’idée même d’une assistance psychiatrique est ainsi réaffirmée et elle n’est pas confondue avec une sorte de contrôle social implicite ou à laquelle elle se réduirait. Cette distinction, qui n’est pas pour étonner quand on a fréquenté les travaux précédents de l’auteur, est importante car elle témoigne que l’on approche la question de l’organisation psychiatrique à partir des acteurs sans porter un jugement au préalable concernant leurs propos et leurs agissements. Les projets débattus et les hommes qui les soutiennent sont animés par la volonté de fonder une protection pour des individus jugés vulnérables ; une politique d’aide qui ne va pas cependant sans une volonté de protection dans l’esprit d’une défense sociale pour reprendre une formule qui connaît à partir de cette époque un succès durable. La prise en charge de l’aliéné apparaît alors comme une question de santé publique plutôt que le reflet d’une stratégie politique de contrôle. Mais l’auteur se refuse de forger une caractéristique unique et c’est bien là que réside la force de son propos. On peut suivre ainsi plusieurs séquences dans cette politique d’assistance. Des séquences successives ou bien des options qui se définissent en parallèle sans que l’une ou l’autre ne prenne véritablement le dessus. L’auteur privilégie plutôt la première option. Si je suis convaincu par la description du premier mouvement qu’il a identifié, je me laisse moins convaincre par la seconde. Mais la divergence est de faible intensité ! Il me semble qu’il amplifie un mouvement existant que je considère pour ma part comme encore hésitant parce que les forces politiques qui le rendent possible sont le fruit d’alliances encore instables. Affaire de nuances toutefois et non de fond. Plus important sans doute est de mettre en exergue cette distinction et c’est bien cette proposition qui est séduisante à travers ses clés de lecture de la tension et de la « nébuleuse réformatrice ». L’interprétation proposée par Henckes permet de bien faire comprendre au lecteur que cette période n’est pas d’un bloc et que la question de l’assistance psychiatrique a connu différents contours, et qu’il nous faut alors travailler sur les articulations possibles, ce à quoi s’emploie avec finesse l’auteur. Sans doute à cause d’un certain tropisme personnel, des éléments sur les personnes qui ont été à la manœuvre auraient pu être plus détaillés. L’itinéraire, par exemple, d’un Fernand Dubief, et ses agissements en tant que parlementaire mériteraient une plus grande attention. L’auteur n’oublie cependant pas de signaler que se forge dans cette période une figure assez répandue dans la République : celle du médecin législateur.

7Ce qui me paraît très intéressant dans son analyse est qu’elle suit les changements qui sont également perceptibles au niveau politique. Il y a, on le sait, une évolution politique, une évolution intellectuelle repérée déjà depuis plusieurs décennies par des historiens (Elwitt, 1986 ; Rebérioux 1975). En effet, dans le contexte d’un régime qui se veut toujours républicain naturellement, mais qui veut aussi introduire des adjectifs ou des expressions comme celui de « solidarisme » ou de « république radicale  », le domaine de l’assistance psychiatrique est abordé à son tour dans ce cadre de références et de valeurs. Toutefois, cette incorporation dans une politique générale d’assistance ne vient pas gommer les spécificités du secteur. On a bien au moins deux forces, deux lignes parallèles : d’un côté, un mouvement d’ouverture de l’asile et, de l’autre, un mouvement de fermeture ; j’entends par là un appel à la sécurisation d’aliénés qui sont aussi vus comme dangereux, et même singulièrement dangereux. Cela donne à la fois des expérimentations telles que la colonie familiale et aussi la création d’unités pour malades difficiles (Fau-Vincenti, 2016). Dans les deux cas, les discussions sont nombreuses et le terme de « tension » proposée par Henckes paraît tout à fait adéquat.

8Il est également un point important à souligner parce que central à cette période scrutée par l’auteur : c’est l’image du malade et de la maladie mentale. L’aliéné est une figure inquiétante, dangereuse et problématique. Certes, la clinique des névroses se développe, renouvelant le visage d’une maladie mentale qui ne cesse de se diversifier et qui fait de l’asile un des lieux et non plus le lieu unique de l’activité des aliénistes. À titre d’exemple, on rappellera celle exercée par Valentin Magnan, figure caractéristique de la médecine mentale française de l’époque qui officie à l’asile Sainte-Anne, lieu devenu emblématique d’une Troisième République qui hésite entre continuité et réforme de l’asile. Et il exerce aussi dans une clinique à Suresnes, naturellement sans murs et avec des patients d’une autre nature aussi bien du point de vue médical que social. L’émergence de cette division chère à certains entre psychoses et névroses se reflète y compris dans ces répartitions architecturales et géographiques. Mais face à cela, se construit aussi une clinique de la dangerosité qui inquiète et qui ne suscite pas la compassion appelée de ses vœux par un Philippe Pinel, désormais figure tutélaire mais lointaine. La question de l’assistance psychiatrique est étroitement liée aux diagnostics produits par les psychiatres. Force de la dégénérescence, montée en puissance du délire chronique sont des réalités cliniques auxquelles l’époque continue de croire et que les aliénistes ne veulent en aucun cas sous-estimer (Coffin, 2003). C’est pourquoi ils se font un devoir de rappeler à ceux qui sous-estimeraient la violence de la maladie mentale que, bien au contraire, celle-ci ne peut être écartée. C’est en partie une des raisons de l’existence des attitudes différentes mises en avant par l’auteur.

9En conclusion je ne peux qu’inviter le lecteur à lire l’article de Nicolas Henckes, afin que son interprétation de l’assistance psychiatrique évolue. Le travail n’apporte pas des éléments en tous points nouveaux, mais l’analyse de l’auteur introduit un éclairage qui est original et séduisant, sur les rapports entre psychiatrie et politique dans le contexte d’une quarantaine d’années au cours de laquelle la République a pris ses marques. Sa suggestion de voir dans les tensions qu’il a identifiées des éléments structurants des débats autour de la prise en charge, y compris dans un temps présent, permet de réfléchir à l’articulation entre passé et présent lorsqu’on analyse la psychiatrie et les débats qui la traversent et qui pourraient bien ne pas être en toute occasion d’une nouveauté profonde. Le temps long que met en exergue dans certaines circonstances le travail historien paraît ici d’une lecture pertinente grâce à l’exercice de l’auteur de proposer un cas d’étude sur l’articulation complexe entre des forces de changement social et des forces de stabilité.

10Liens d’intérêt : l’auteur déclare ne pas avoir de lien d’intérêt en rapport avec cet article.

Références bibliographiques

  • Association Internationale de Sociologie/International Sociological Association, Boîte “Research committee on Psychiatry Sociology, 1970-1985” (n° 775), Amsterdam, International Institute of Social History.
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  • Castel R., 1976, L’Ordre psychiatrique. L’âge d’or de l’aliénisme, Paris, Éditions de Minuit.
  • Coffin J.C., 2003, Hérédité et question sociale, In : Gueslin A., Stiker H.J., eds, Handicaps, pauvreté et exclusion dans la France du xixe siècle, Paris, Éditions de l’Atelier, 219-260.
  • Elwitt S., 1986, The Third Republic Defended. Bourgeois Reformism France, 1880-1914, Baton Rouge, Louisiana State University Press.
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  • Fauvel A., 2005, Témoins aliénés et « nouvelles Bastille ». Une histoire politique, sociale et culturelle des asiles en France (1800-1914), Paris, Thèse de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales.
  • Foucault M., 2003, Le Pouvoir psychiatrique, Paris, Gallimard/Le Seuil, Coll. Hautes Études.
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  • Henckes N., 2007, Le nouveau monde de la psychiatrie française. Les psychiatres, l’État et la réforme des hôpitaux psychiatriques de l’après-guerre aux années 1970, Paris, Thèse de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales.
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  • Nye R.A., 1984, Crime, Madness, & Politics in Modern France : The Medical Concept of National Decline, Princeton, N.J., Princeton University Press. Rebérioux M., 1975, La République radicale ? 1898-1914, Paris, Points Le Seuil.

Date de mise en ligne : 15/06/2017

https://doi.org/10.1684/sss.2017.0206

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