Notes
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[1]
Deux autres stations périphériques, Radio-Andorre et RMC, sont volontairement écartées de notre étude car elles reprenaient alors pour une part des émissions déjà diffusées par RTL.
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[2]
Rapport Diligent, 13 avril 1968, p. 176.
-
[3]
Denis Maréchal, Radio-Luxembourg, 1933-1993 : un média au cœur de l’Europe, Nancy, Presses universitaires de Nancy, 1993, p. 163.
-
[4]
Christian Brochand, Histoire générale de la radio et de la télévision en France, Paris, La Documentation française, 1994, t. II, p. 501.
-
[5]
Danielle Bahu-Leyser, « Histoire des équipements et des pratiques télévisuelles des Français », dans Michèle de Bussierre, Caroline Ulmann-Mauriat, Cécile Méadel (dir.), Histoire des publics à la radio et à la télévision : actes de la journée d’études du 20 mars 1992, Paris, Comité d’histoire de la radiodiffusion/ Comité d’histoire de la télévision/GEHRA, 1994, p. 16.
-
[6]
Archives nationales (Pierrefitte), fonds ORTF, 1000/13 : liste d’émissions patronnées en date du 9 novembre 1966.
-
[7]
Archives nationales (Pierrefitte), 19960387/1.
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[8]
Archives nationales (Pierrefitte), 19960387/95.
-
[9]
C’est le cas pour toutes les tournées organisées entre 1961 et 1969.
-
[10]
Archives nationales (Pierrefitte), 1987/125, tableau des bilans financiers des différentes tournées depuis 1961, 1968.
1Genre florissant dans les années 1940-1950, les jeux radiophoniques tendent progressivement à disparaître des grilles de programmes au cours de la décennie suivante. Développement de la télévision, changement des habitudes de « consommation » des auditeurs français... Divers facteurs se conjuguent pour expliquer cette situation, qui touche l’ensemble des stations. Rappelons que le champ d’étude possible reste relativement restreint à cette période, puisque le paysage radiophonique français se limite aux chaînes publiques (France Inter, France Culture et France Musique), dans le cadre du monopole de l’État, et à leurs concurrentes privées émettant depuis des pays limitrophes, à savoir principalement RTL et Europe 1 [1].
2Mais au-delà d’une diminution quantitative indéniable, peut-on parler de réelle extinction ou s’agit-il plutôt d’un « transfert de compétence » vers d’autres médias ?
Évolution de la place des jeux dans la programmation des stations
3Les émissions de jeux s’avèrent assez difficiles à repérer dans les grilles des stations. Programmes à part entière relativement bien identifiés dans les années 1940-1950, elles tendent ensuite à être intégrées dans des émissions de variétés et se retrouvent ainsi noyées dans des plages horaires plus vastes.
4À la fin des années 1960, France Inter diffuse quatre jeux réguliers dans la semaine et au moins quatre émissions de variétés où la présence d’un jeu est avérée. RTL en diffuse trois au cours de la session de midi et au moins deux dans d’autres émissions. Europe 1 de son côté en propose trois à partir de midi, et au moins un durant la session du matin. C’est relativement peu par rapport à ce qui était encore proposé ne serait-ce que cinq ans auparavant. En 1964, par exemple, France Inter en diffuse trois le dimanche et six dans la semaine, dont quatre du lundi au samedi et un du lundi au vendredi. La grille de RTL, encore dénommée Radio-Luxembourg, en compte une dizaine en semaine, dont trois programmés tous les jours du lundi au samedi. Quant à Europe 1, elle en diffuse au moins six, là aussi en semaine, dont cinq de façon quotidienne.
5Un tel constat appelle plusieurs remarques. En premier lieu, on notera la diminution quantitative des émissions diffusées par RTL, qui les proposait auparavant en nombre beaucoup plus élevé que ses concurrentes. Après un essoufflement relatif au début des années 1960, leur recul s’accélère après 1965, les jeux se concentrant dans la tranche horaire 12 heures-13 heures La tendance se confirme ensuite : dans les années 1970, RTL ne compte plus qu’une grande session de jeux en semaine. Europe 1 suit une progression similaire, à cette nuance près que dès le début de ses émissions, en 1955, les jeux reviennent régulièrement mais en nombre beaucoup moins important que sur Radio-Luxembourg ; ainsi, la diminution observable par la suite est-elle moins frappante. La situation de la chaîne publique s’avère de son côté plus paradoxale : la proportion de jeux diffusés tend au contraire à augmenter au début des années 1960 ; en 1967, la tendance à la baisse est certes avérée, mais c’est bien sûr à France Inter que l’on relève encore le plus de jeux « à l’ancienne ».
6Il est donc parfois délicat d’évaluer dans quelle mesure il s’agit d’une disparition franche ou d’une intégration dans des tranches d’émissions plus générales, mais il est certain que les jeux apparaissent de moins en moins comme des émissions à part entière, ce qui est révélateur d’une évolution dans la conception des programmes.
7Autre phénomène marquant des années 1960, la concentration des jeux en semaine, leur progressive disparition des programmes dominicaux et du soir, ainsi que la production d’émissions en général plus courtes : cela est lié au développement des sessions de midi, revenant régulièrement du lundi au vendredi ou au samedi. L’avantage d’une telle répartition ? Fidéliser les auditeurs en instaurant des rendez-vous quotidiens, dans une grille de programmes facile à retenir.
8Cette évolution est liée à des problématiques à la fois internes et externes aux stations. Internes tout d’abord, du fait de la concurrence entre radios accrue par le développement d’Europe 1 à partir de 1955. La toute jeune station bouscule ses aînées en adoptant un style plus vivant et proche des auditeurs, à l’américaine. En privilégiant le jazz, les chansons « yé-yé », l’information en direct, elle parvient surtout à toucher un public plus jeune et plus citadin, qu’elle va chercher dans un premier temps parmi les auditeurs de la radio publique ; mais elle ne tarde pas à grignoter également l’audience de Radio-Luxembourg, et ce bouleversement va avoir des répercussions tout au long des années 1960.
9La Radiodiffusion-Télévision française parvient peu à peu à se réformer, grâce notamment à la création des stations France Inter, France Culture et France Musique après 1963. C’est dans ces années-là que l’on constate une augmentation de la part des jeux dans la programmation, jeux qui apparaissent comme une nécessité pour attirer les auditeurs, même pour des stations censées défendre un certain niveau culturel. En 1968, le rapport du sénateur Diligent met en garde contre la tentation de concurrencer les stations périphériques sur leur propre terrain :
Il peut, d’ailleurs, apparaître que la recherche d’un plus grand nombre d’auditeurs s’est trop souvent poursuivie en sacrifiant la qualité des émissions. On comprend mal quelles raisons peuvent pousser une radiodiffusion d’État à disputer un public à des postes périphériques qui fonctionnent grâce aux ressources publicitaires, si cela doit la faire dévier de ses missions les plus importantes [2].
11En revanche, Radio-Luxembourg sous-estime largement la capacité de développement d’Europe 1 : de fait, elle connaît alors un âge d’or qui ne l’incite guère à changer sa programmation en profondeur [3]. Face à cet immobilisme, il faut des circonstances exceptionnelles pour que soit menée la réforme des programmes : c’est à partir de 1966, avec l’arrivée d’hommes neufs tels que Jean Prouvost et Jean Farran, suite à des changements d’actionnariat, que la vénérable station est soumise à un « traitement de choc », qui va conduire entre autres à la disparition subite de jeux célèbres comme Quitte ou double et d’animateurs vedettes des années 1950 tels que Zappy Max ou Marcel Fort, très sollicités dans ce genre de programmes. Cela permet d’expliquer pourquoi les émissions de jeux à l’ancienne ont en grande partie disparu à la fin des années 1960.
12Un facteur externe très important est par ailleurs la concurrence exercée par la télévision au cours de cette décennie, à la fois par l’accroissement rapide de l’équipement des ménages en récepteurs (plus de huit millions de postes déclarés en 1967 [4]) et par le laps de temps quotidien de plus en plus grand consacré par les Français à ce média [5]. Ainsi, les attentes du public vis-à-vis de la radio changent-elles : on ne lui demande plus de divertir les familles en soirée, mais de fournir des informations et un fond sonore, tandis que la télévision va largement s’inspirer des vieilles recettes radiophoniques en programmant un nombre de plus en plus élevé de jeux, en particulier en soirée.
13Cependant, au-delà de cette évolution quantitative, force est de constater que les produits phares diffusés par la radio avant 1968 restent très traditionnels : sur le fond, les formules changent en fin de compte assez peu. Les jeux de culture générale, comme le Jeu des mille francs de France Inter, restent très prisés ; ils sont appréciés pour leur simplicité et l’efficacité de leur formule : une question, une réponse, avec des gains à la clef dépendant de l’étendue du savoir du candidat. Les jeux musicaux, dans lesquels le candidat doit reconnaître une chanson, son interprète, son auteur, sont également très fréquents : on citera par exemple, en 1967, L’Air mystérieux et La Chanson piège sur RTL, Le Disque fatal sur Europe 1 ou Interlude sur France Inter, destiné aux enfants. D’autres catégories plus mineures comme les jeux d’identification, consistant à deviner un mot, un objet, existent aussi, comme Le Tirelipot sur RTL ou La Cinquième Manche d’Europe 1, ainsi que les jeux à base de défis divers ou de canulars téléphoniques. Certains types de programmes sont, en revanche, devenus quelque peu obsolètes en 1967 : c’est le cas des compétitions de chanteurs amateurs (le célèbre Crochet de Radio-Luxembourg s’arrête en 1963) et des émissions basées sur la réalisation de vœux (Le Rêve de votre vie disparaît de l’antenne luxembourgeoise en 1961). Ils vont, par contre, représenter un filon très exploité par la télévision.
L’évolution des modes de production
14Très lié à la publicité, le financement des émissions de jeux évolue lui aussi au cours des années 1960. D’une façon générale, un annonceur désirant vanter ses produits à l’antenne peut soit payer pour l’insertion de communiqués, soit subventionner la production d’une émission à laquelle son nom sera associé : c’est le système du « patronage ». Pour un annonceur, diffuser sa publicité via les ondes offre plusieurs intérêts : c’est un moyen de toucher facilement un grand nombre de personnes relativement dispersées dans l’espace et de cibler une catégorie d’auditeurs en patronnant un programme dans une tranche horaire précise ; par ailleurs, c’est un média proportionnellement peu cher par rapport au nombre d’auditeurs, et donc de consommateurs potentiels, que l’on peut toucher. Programmes ludiques et attractifs par excellence, les jeux sont largement financés par le patronage sur une station comme Radio-Luxembourg, selon le schéma suivant : l’annonceur apporte le financement, une société de production réalise le programme, la station gère la diffusion. Mais ce système va s’avérer progressivement pesant. L’annonceur a réellement son mot à dire sur l’organisation de son émission, ce qui représente une contrainte pour le producteur. Ainsi, la production d’émissions à Europe 1 s’appuie-t-elle principalement sur un duo producteur-station : Europe 1 commande des émissions aux sociétés de production et se charge de chercher des annonceurs par ailleurs. Dans les années 1960, les programmes patronnés tendent donc à disparaître sur les chaînes privées.
15La philosophie sur les stations publiques est un peu différente, même si le mode de financement de certaines émissions s’apparente au patronage : on parle plutôt de « compensation », car les annonceurs susceptibles d’apporter leur financement, dans la mesure où la publicité est interdite sur les ondes publiques, ne peuvent être que des ministères, des services publics ou assimilés, ou des organismes représentant à l’échelle nationale les intérêts d’une profession. Ces produits font souvent l’objet de simples communiqués ; les émissions compensées sont moins nombreuses. À la fin de l’année 1966, on en relève six, dont trois jeux, ce qui est beaucoup au regard de la place minoritaire occupée par ce type de programme : 3 6 9 compensé par la SEITA, Le Jeu des mille francs par la Loterie nationale, Interlude par la Caisse d’épargne [6]. Ce système est néanmoins critiqué par les auditeurs, qui reprochent à l’ORTF d’accepter l’argent d’annonceurs alors que l’État fait déjà payer une redevance au public, ainsi que par les professionnels, puisque ce mode de financement ne bénéficie pas aux entreprises privées.
16Au sein de l’ORTF, la réalisation des programmes se fait en interne, avec renfort de producteurs rémunérés au cas par cas. RTL, de son côté, fait appel à des sociétés de production comme les Programmes de France, qui dépendent d’Information & Publicité, le régisseur exclusif de la publicité de Radio-Luxembourg, ou Ediradio, société chargée de représenter la station luxembourgeoise devant la loi française, par le biais de sa filiale Informations et diffusions. En 1966, les Programmes de France sont rachetés par Ediradio. En 1967, on trouve donc une situation de relative concentration de la production, d’autant que la position prédominante d’Ediradio porte atteinte aux petites maisons de production, comme Air-Production ou Técipress, auxquelles Radio-Luxembourg faisait appel en son temps. Le monde de la production est de toute façon un milieu très restreint. En ce qui concerne les jeux, ce sont toujours les mêmes noms qui reviennent : Jacques Antoine, Pierre Bellemare, Guy Lux, Armand Jammot…, que ce soit à la radio ou à la télévision.
Les jeux comme produit d’appel
17Liens efficaces entre les radios et leurs auditeurs dans les années 1940-1950, les jeux restent un bon produit d’appel dans la décennie suivante, malgré leur recul quantitatif : leur concentration dans des tranches horaires particulières en témoigne. En 1967, une enquête Ifop menée au mois de janvier [7] montre ainsi que France Inter connaît en semaine les pics d’audience suivants : 7 heures-8 heures 15, 12 heures-13 heures 30, 19 heures-20 heures 30, avec un maximum entre 12 heures 45 et 13 heures. Cela n’est d’ailleurs pas propre à France Inter, l’audience générale des autres radios suit une tendance similaire. Mais ce phénomène est intéressant à relever, car il souligne l’intérêt du public pour la radio en journée plutôt qu’en soirée et sa vocation de divertissement : c’est principalement entre 12 heures et 13 heures que les jeux sont programmés ; pour France Inter en particulier, la tranche 12 heures 45-13 heures est l’heure de diffusion privilégiée du Jeu des mille francs. Cela est confirmé par une synthèse de sondages début 1968 : « les goûts premiers du public concernent d’une part les nouvelles, d’autre part les émissions légères à base de chansons ou de concours faciles. On constate en effet vers 13 heures un succès du Jeu des 1000 F […] [8] ».
18Les jeux sont d’autant plus intéressants à placer dans des grilles de programmes qu’ils créent des habitudes : le jour de passage de chaque émission devient un point de repère et instaure un véritable rituel d’écoute. Par ailleurs, ils amènent les auditeurs à essayer de participer eux aussi, les jeux de question, se prêtant particulièrement bien à cet exercice. Le fait que les auditeurs puissent s’identifier plus ou moins directement aux candidats et se passionner pour leurs victoires et leurs échecs compte également beaucoup. Pour autant, ce sont principalement les stations privées qui offrent des gains d’un montant élevé : dans la ligne de conduite de l’ORTF, un jeu avec des gains trop élevés ne motiverait les candidats que pour les cadeaux, ce qui serait contraire à la vocation culturelle de la radio. Ainsi, dans le cadre du jeu pour enfants Interlude, la récompense consiste-t-elle en livrets de Caisse d’Épargne de 250 francs (à répartir entre les cinq membres de l’équipe gagnante).
19Quelle que soit la station, les jeux sont un moyen efficace pour être en contact direct avec les auditeurs. C’est le cas, bien sûr, pour les émissions enregistrées en public, qui présentent l’avantage de permettre aux auditeurs de mettre des visages sur les voix qu’ils entendent régulièrement et de rendre l’émission naturellement plus vivante, grâce aux applaudissements et aux rires, et par là même plus agréable à écouter lors du passage à l’antenne, donnant l’impression d’assister au jeu en direct. Avec le développement du téléphone et la perte de vitesse des jeux radiophoniques, ce type d’émission tend néanmoins à diminuer. Le téléphone permet, en effet, de faire participer facilement le public habitant en province, pour un coût limité, avec une spontanéité que l’on ne trouve pas dans le cadre d’un jeu par courrier par exemple.
20À la fin des années 1960 c’est avant tout l’ORTF qui maintient l’organisation d’enregistrements en province, dernier reliquat des années 1950 qui auront vu Radio-Luxembourg puis la RTF monter des tournées d’envergure nationale afin d’enregistrer des émissions au plus près des auditeurs. La formule est originale et fait appel en général à des cirques, afin de pouvoir disposer aisément d’un espace couvert et chauffé sous le chapiteau. Pour le monde du cirque, en difficulté économique, c’est un moyen de renouveler son public et de disposer d’un sponsor pour les tournées. Si le Radio-Circus de Radio-Luxembourg, tel qu’on le nommait alors, cesse son activité en 1964, l’ORTF continue ses tournées jusqu’en 1969 afin d’assurer la promotion de ses toutes jeunes stations que sont France Inter, France Culture et France Musique. L’organisation en est bien rodée : la soirée commence par un spectacle de cirque, suivi d’un entracte mis à profit pour installer le matériel d’enregistrement, et d’une deuxième partie consacrée aux émissions de radio, souvent des jeux, les candidats étant en général sélectionnés au cours de l’après-midi. En 1967, l’organisme public collabore ainsi avec le cirque Pinder [9] et enregistre dans ce cadre Interlude et Le Jeu des mille francs, ainsi qu’un tournoi d’accordéonistes amateurs. Le cirque ORTF brille cependant de ses derniers feux, puisque les tournées cessent deux ans plus tard, non par manque de bénéfices (estimés à 574 000 francs environ pour 1967 et plus de 650 000 francs pour 1968 [10]), mais parce que la radio publique n’a plus les mêmes besoins en termes de relations publiques : ses stations ont acquis une bonne visibilité et elle a trouvé un produit phare avec Le Jeu des mille francs, qui va poursuivre ses pérégrinations de façon autonome et beaucoup moins onéreuse. RTL, comme Europe 1, préfère de son côté mener des tournées plus courtes, pendant l’été, avec des petites animations nécessitant des investissements réduits.
21L’évolution quantitative des jeux montre nettement le déclin de ce type d’émissions sur les ondes. C’est la fin d’une époque… Sur un plan qualitatif, on va vers des jeux plus faciles, plus spontanés (une question, un coup de fil à passer) ; les candidats savants tels qu’on les rencontrait auparavant dans des émissions comme Quitte ou double tendent eux aussi à disparaître. La toute fin des années 1960 reste néanmoins très intéressante à étudier, car elle conduit les stations à trouver un certain équilibre dans la programmation des jeux, dont la place restera stable par la suite.
Notes
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[1]
Deux autres stations périphériques, Radio-Andorre et RMC, sont volontairement écartées de notre étude car elles reprenaient alors pour une part des émissions déjà diffusées par RTL.
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[2]
Rapport Diligent, 13 avril 1968, p. 176.
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[3]
Denis Maréchal, Radio-Luxembourg, 1933-1993 : un média au cœur de l’Europe, Nancy, Presses universitaires de Nancy, 1993, p. 163.
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[4]
Christian Brochand, Histoire générale de la radio et de la télévision en France, Paris, La Documentation française, 1994, t. II, p. 501.
-
[5]
Danielle Bahu-Leyser, « Histoire des équipements et des pratiques télévisuelles des Français », dans Michèle de Bussierre, Caroline Ulmann-Mauriat, Cécile Méadel (dir.), Histoire des publics à la radio et à la télévision : actes de la journée d’études du 20 mars 1992, Paris, Comité d’histoire de la radiodiffusion/ Comité d’histoire de la télévision/GEHRA, 1994, p. 16.
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[6]
Archives nationales (Pierrefitte), fonds ORTF, 1000/13 : liste d’émissions patronnées en date du 9 novembre 1966.
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[7]
Archives nationales (Pierrefitte), 19960387/1.
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[8]
Archives nationales (Pierrefitte), 19960387/95.
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[9]
C’est le cas pour toutes les tournées organisées entre 1961 et 1969.
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[10]
Archives nationales (Pierrefitte), 1987/125, tableau des bilans financiers des différentes tournées depuis 1961, 1968.