Couverture de SPI_075

Article de revue

La musique adoucit les mœurs

Pages 154 à 160

Notes

  • [1]
    F. Wolf, Pourquoi la musique ?, Paris, Fayard, 2015, p. 398.
  • [2]
    K. Stockhausen, cité dans I. Lamorthe, Enseigner la musique à l’école, Paris, Hachette, 1995, p. 118.
  • [3]
    T. W. Adorno, Le caractère fétiche dans la musique et la régression de l’écoute, Paris, Allia, 2001, p. 9-10.
  • [4]
    A. Fulin, L’enfant, la musique et l’école, 2 tomes, Paris, Nathan, 1977.
  • [5]
    G. Bachelard, La poétique de la rêverie, Paris, Puf, 2010, p. 122.
  • [6]
    « On met longtemps à devenir jeune », conférence donnée le 27 septembre 1972.
« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères,
sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots »
Martin Luther King, Remaining Awake Through a Great Revolution, 31 mars 1968.

1 Vivre ensemble, ces deux mots que l’on pourrait relier d’un trait d’union, apparaissent aujourd’hui dans tous les discours. Depuis janvier 2015, pour conjurer l’horreur des événements et évoquer les fractures françaises, ils sont devenus une sorte de leitmotiv entonné par chacun. Mais où commence ce fameux vivre ensemble ? Vivre ensemble, c’est créer du lien, et cela suppose l’existence de moments d’échange et de partage d’activités. En ce qui nous concerne, vivre ensemble la musique, c’est avant tout célébrer son pouvoir fédérateur.

Philippe Bouteloup

Philippe Bouteloup

Philippe Bouteloup

2 « Pourquoi, nous les hommes, faisons-nous de la musique ? Parce qu’il faut apprivoiser les événements. Les comprendre. Les abstraire des choses. Les incorporer à notre corps et aux exigences de la raison. Sortir de la caverne où nous ne faisons que vivre [1]. » La musique est-elle une façon d’aller vers l’autre, de prendre plaisir, plaisir partagé, plaisir individuel et collectif, dans le respect et la complicité ? S’émouvoir en allant au spectacle ou en écoutant un disque, être heureux de chanter à tue-tête… L’éveil à la musique, l’éveil à travers la musique, c’est d’abord partager des moments de plaisir et d’émotion. Le premier espace où le petit homme se trouve contraint de partager son existence avec des personnes qu’il n’a pas choisies, c’est avec ses parents et éventuellement la fratrie. La famille est donc le premier lieu du vivre ensemble. Puis ce seront les collectivités comme la crèche, les lieux d’accueil… Johnny Halliday chantait il y a quelques années : « Il faut apprendre pour sauver l’amour/Apprendre à vivre ensemble… » Certains pensent que la musique a le pouvoir d’améliorer les relations humaines, et pourtant, la différence dérange, l’altérité fait peur ; la diversité est néanmoins une réalité.

Uniformisation culturelle

3 « S’occuper de la musique d’autres civilisations n’est plus un passe-temps, mais une condition nécessaire à la compréhension des autres [2]. » C’est la notion de culture universelle, évoquée ici par le compositeur Karlheinz Stockhausen, notion qui aujourd’hui apparaît d’évidence comme un objectif pour les générations futures.

4 On n’apprend pas à marcher à un enfant, on ne lui montre pas comment marcher, on ne lui explique pas l’équilibre ; c’est le jeu relationnel d’appel et le désir qui font l’acquisition de la marche chez l’enfant. En est-il de même avec la musique ? Le jeune enfant découvre-t-il le monde des sons et de la musique sans que l’on lui vienne en aide ? Reprenons ici quelques mots-clés pour avancer.

5 – Le premier mot sera perception intra-utérine. Car le bébé, dans le ventre de sa maman, entend dès six mois de grossesse. Qu’entend-il ? Les bruits endogènes comme la circulation sanguine, les bruits du cœur, de la digestion et, bien évidemment, la voix de sa maman qui parle et qui chante. Une maman qui peut-être chante pour elle, pour son propre plaisir mais aussi pour son bébé, car les mamans savent depuis toujours que leur bébé entend. On pourrait alors dire que l’éveil musical commence là. Dans ce premier chant adressé.

6 – Deuxième mot-clé : la voix. Lorsque nous parlons à un bébé de quelques jours ou quelques mois, le musicien est frappé par la dimension musicale chantée du discours adressé à l’enfant. Nous sommes dans une rencontre avec la musique. Le bébé ne comprend pas ce qu’on lui dit, mais intuitivement, nous savons qu’il comprend nos intentions, et tout cela à travers les intonations et les mélodies de notre voix. C’est une manière naturelle de communiquer avec l’enfant, et il suffit de l’observer pour voir apparaître un sourire, une bouche qui fait la moue, ou bien d’avoir une réponse à ce discours chanté, un écho, tel le premier « areu ».

7 Pour parler et chanter, il faut maîtriser un appareil vocal assez sophistiqué. Il faut coordonner et contrôler les mouvements du larynx, de la glotte, du voile du palais, de la mâchoire, des lèvres et de la langue. Ainsi, lorsque nous disons « Bonjour, il fait beau aujourd’hui », nous mobilisons plus de cent muscles… On comprend pourquoi il faut du temps à l’enfant pour accéder au chant et au langage ! Durant les premiers mois de sa vie, la production vocale du bébé sera contrainte par la physiologie de son conduit vocal. En effet, la courbure de celui-ci va se transformer pour, à 3 mois, former un angle droit. Le bébé va pouvoir alors contrôler sa respiration et vocaliser librement. On distingue, dans les premières productions vocales, quatre cris ou pleurs chez le nourrisson de moins de 3 semaines : cris de faim, cris de colère, cris de douleur, cris de réponse à la frustration, qui sont de purs réflexes biologiques. Mais à partir de la troisième semaine, survient un autre type de cris. L’enfant a repéré que lorsqu’il pleure, l’adulte apparaît. Il va donc le faire venir à sa guise par des pleurs « truqués ». Souvenons-nous des nuits agitées à essayer de reconnaître si bébé a faim ou envie de notre présence !

Le jeu libre, la qualité de l’environnement et de la présence humaine qui accompagne les découvertes de l’enfant seront autant de situations qui favoriseront son éveil à la musique.

8 Les vocalisations, bien distinctes des pleurs, apparaissent à peu près en même temps. Dans les premiers mois, ces vocalisations sont avant tout sensori-motrices, pour le plaisir de la vibration sonore. Vers la huitième semaine, le babillage se développe considérablement. Entre 4 et 5 mois, les vocalisations du bébé deviennent de plus en plus variées, cris aigus, chuchotements, roulades de gorge, claquements de langue, variations de hauteur et d’intensité…

9 Vers 7 mois se met en place le contrôle audio-phonatoire, c’est-à-dire : je vocalise et je m’entends vocaliser, donc j’apprends à maîtriser ma voix. C’est d’ailleurs à cet âge que les enfants sourds ou malentendants cessent de vocaliser. Le bébé commence donc à contrôler sa voix et, peu à peu, il moule sa voix dans le modèle que lui propose sa langue maternelle. Sur un plan physiologique, le conduit vocal s’achève à la fin de la première année. Le contrôle de l’ensemble de l’appareil vocal ne se fera pas avant l’âge de 4 ans.

10 Parallèlement au développement de l’exploration vocale, les adultes eux aussi vocalisent autour du berceau de l’enfant. Le babytalk, le « parler au bébé », joue un rôle important pour l’enfant dans la rencontre avec sa propre voix. Les chercheurs ont remarqué que les enchaînements du babil de l’enfant avaient tendance à reproduire la mélodie de la langue des adultes : nous observons aujourd’hui que la mélodie de la parole des adultes s’adapte en retour au babil. C’est cela qui l’encourage à explorer sa voix et le stimule à entrer en communication avec son environnement. Du premier « areu » jusqu’à l’apprentissage définitif de la langue, l’enfant fait un long voyage où il découvre le monde du langage et de la mélodie.

11 – Troisième mot-clé : les objets sonores non identifiés. L’homo sapiens neandertalensis, il y a 40 000 ans, soufflait déjà dans des os creux qu’il avait pris soin de percer de quelques trous afin d’en faire une flûte. Le plus ancien instrument de musique sophistiqué est certainement le lithophone, ou « pierres sonores », qui remonte au Néolithique soit – 10 000 avant Jésus-Christ. La notion d’instruments de musique pour enfants recouvre une palette d’objets très diversifiés, sans cesse en évolution. Le petit d’homme ne distingue pas encore de façon précise l’instrument de musique des autres objets qui l’entourent, la richesse de cette création « domestique » résidera autant dans l’objet lui-même que dans son utilisation. Solidité des matériaux, chaleurs des sonorités, plaisir des yeux… ; finalement, parler de couleurs et de palette sonore pour un musicien est une façon métaphorique de parler de la musique. Et aussi créer des paysages colorés propices à la rêverie et aux voyages.

12 Répétons ici que la musique est d’abord un jeu. Je joue avec les sons de ma bouche. Je joue avec les sons des objets qui m’entourent. Je tape, je secoue, je souffle, j’entrechoque…, et tout cela ça fait du son, des sons. Prenons le temps d’écouter attentivement, nous allons entendre l’enfant jouer avec les sons de ces objets, trouver un son qui l’intéresse, le répéter, ou l’imiter avec sa voix. Il fait comme le musicien ou le compositeur, il joue avec le monde sonore. Il se construit un dictionnaire de sons et de gestes. C’est cela, l’éveil musical pour le jeune enfant, la rencontre vivante avec les sons et la musique. Ce n’est pas encore l’apprentissage de codes et de règles.

13 – Quatrième mot-clé : la musique enregistrée. La musique est devenue une denrée culturelle ou de divertissement, et la musique pour enfants n’échappe ni aux modes ni à la simplicité. Comment savoir que tel ou tel morceau de musique s’adresse à telle ou telle tranche d’âge sinon par le sujet de la chanson, la complexité du texte ? Les centres d’intérêts de l’enfant sont un excellent guide pour choisir. Mais l’enfant qui écoute des textes qu’il ne comprend pas forcément entre aussi dans l’univers de la musique et des musiques comme il entre dans le langage : en entendant des mots qui lui sont d’abord inconnus.

14 Le premier critère de choix sera notre plaisir d’adulte à écouter ce disque. Originalité des instruments, diversité des styles, qualité des mots et des voix…, si la chanson reste le thème central, il existe bien d’autres genres de disques destinés aux enfants : les disques d’environnements sonores, sortes d’imagiers sonores ; les sons quotidiens enregistrés deviennent prétextes à des jeux de reconnaissance (les animaux, la perceuse…) ou à des promenades (paysages sonores, bord de mer…) ; avec les disques pour danser, peu importe les paroles : de la ronde à l’expression libre, ce sont le mouvement et le rythme qui priment ; avec les chansons et musiques venues d’ailleurs, on découvre le folklore enfantin venant d’autres pays, des pratiques musicales et sonorités différentes. Histoires et contes musicaux sont autant de voyages au pays des mots.

15 On peut dire que tous les disques sont des disques d’éveil, certains vont s’intéresser plus spécifiquement aux aspects techniques de la musique : reconnaissance de formes musicales (refrain, couplet, sonate, concerto), présentation d’instruments, d’œuvres ou de compositeurs, histoire de la musique… Écouter est un acte extrêmement diversifié. Chanter ou écouter les paroles et la musique (mélodies, rythmes, dynamiques, mouvements…). Suivre un instrument en particulier ou se pencher sur l’interprétation de tel ou tel musicien, rêver sur cette musique. Voyager à travers ces différentes strates d’écoutes, différents niveaux d’attention, passer de l’écoute analytique à l’écoute active ou émotionnelle…, autant de pistes à suivre.

16 Le disque pourra être pour l’enfant un lien entre le lieu d’accueil (crèche, nounou…) et sa famille. Il est une ouverture, une oreille tendue sur le monde à travers des textes et des musiques aux mille couleurs. Écouter un disque, une musique, c’est faire ce voyage aussi souvent qu’on le souhaite.

17 – Autre mot-clé : l’écoute. Nous savons aujourd’hui que, dès la naissance, le bébé est capable de développer différentes modalités d’écoute et qu’il est très tôt capable de détecter et de différencier toutes ces modulations de voix et variations mélodiques qui lui sont adressées. Il découvre le monde avec ses yeux et avec ses oreilles. Saviez-vous que le mot écouter a pour origine latine oboedire, qui signifie « obéir » ? Écouter est un acte extrêmement diversifié. Prenons l’exemple de l’écoute d’un disque : tel enfant va rêver son pouce dans la bouche pendant la musique, tel autre va, au contraire, danser ou bien chanter avec le disque, mimer les paroles… Le rôle de l’adulte est là très important : donner des pistes. Et c’est surtout dans son investissement et ses propres capacités d’écoute et de plaisir que l’écoute va prendre forme. Comme l’album photo ou le livre que l’on feuillette avec l’enfant, l’écoute doit être un plaisir partagé. On va écouter ensemble et, pourquoi pas, commenter et nommer ce que l’on écoute (« ça, c’est la flûte »). Voyager à travers ces différents niveaux d’attention et d’écoute, passer de l’écoute analytique à l’écoute active ou émotionnelle. Et tout cela va faire exister les sons et la musique.

18 Mais au-delà de la musique enregistrée, le bébé aura bien d’autres occasions de mettre son oreille en éveil. L’écoute passe par le faire. C’est parce que l’enfant manipule les sons à travers l’utilisation d’objets sonores ou d’instruments de musique adaptés à son âge qu’il va apprendre à développer son oreille. Tout comme à travers l’utilisation et l’exploration de sa voix. On pourrait dire que les très jeunes enfants, à partir de 12 mois, ont une sorte d’écoute curieuse. Ils s’étonnent du moindre son, veulent savoir, comprendre et reproduire les sons qu’ils entendent.

19 Un exemple : dans une crèche, c’est autour d’une chaise que se sont rassemblés les enfants et le musicien. On commence par chercher ensemble toutes sortes de sons et toutes les façons de les produire : on tape, on frotte, on gratte… Soudain, un son surprenant apparaît. Étonnement des enfants et du musicien, silence… Et on recommence pour être sûrs d’avoir bien entendu. L’adulte encourage, oriente, commente ce qui se passe. C’est cela, l’écoute. Il aurait pu mettre des mots sur la situation. Décrire les sons ou utiliser des termes techniques (c’est fort, c’est faible…), employer un vocabulaire affectif (j’aime beaucoup ce son) ou bien celui des métaphores (évoquer l’allure, la couleur ou le grain du son). Chaque instant est singulier, et à chaque rencontre il faut trouver les mots justes.

20 Face à un monde parfois trop bruyant, l’écoute est conditionnée par la qualité acoustique des lieux de vie des enfants (la « symphonie domestique » dont parlait Roland Barthes), les instruments de musique, tout comme les disques et les chansons qui lui sont proposés. Elle est aussi liée à l’investissement des adultes, à leurs propres capacités d’écoute et au plaisir qu’ils y prennent. Les parents ont donc une responsabilité énorme qui est celle de protéger l’enfant des excès de stimulations dans ces espaces souvent saturés de sons et de bruits. À cause des nuisances sonores, les communications verbales sont altérées. La fatigue provoquée par la difficulté de comprendre ce qui est dit peut entraîner des troubles du langage écrit ou parlé.

21 A contrario, le jeu libre, la qualité de l’environnement et de la présence humaine qui accompagne les découvertes de l’enfant seront autant de situations qui favoriseront son éveil à la musique. Écouter, c’est aussi savoir faire silence. Les petites oreilles deviendront grandes parce que, autour de l’enfant, les adultes seront eux aussi à l’écoute !

22 Bien d’autres mots-clés seraient à développer, tels que la plurisensorialité, les instruments adaptés, les chansons et enfantines, l’inter-action, l’improvisation, jouer de la musique pour l’enfant et jouer avec lui, le spectacle…, et bien d’autres encore.

23 Un dernier mot : la curiosité. Dans les années 1930, le philosophe, sociologue et musicologue autrichien Theodor W. Adorno considérait le consommateur de musiques de variétés comme un « prisonnier qui aime sa cellule parce qu’on ne lui laisse rien d’autre à aimer [3] ». Les enfants aiment MacDo et les publicités, et il est de notre devoir de leur offrir des choses dont ils ne savent pas encore qu’ils vont les aimer, pour reprendre une expression de Jean-Michel Ribes, directeur du théâtre du Rond-Point à Paris.

24 « La mémoire n’est pas seulement le reflet du passé mais aussi support du présent, qui nous porte vers demain. La culture personnelle de chacun, faite de rencontres multiples qui la rendent unique. Il y a connaissance d’un objet à partir du moment où il y a possibilité d’agir sur cet objet. Le chemin vers l’autonomie durant lequel l’adulte se retire progressivement tout en préparant l’enfant à des compétences nouvelles. Laissons-les jouer, laissons-les s’approprier l’instrument, qu’ils fassent beaucoup d’expériences avec. Quand on est très jeune enfant, on a droit à l’errance [4] », écrivait Angélique Fulin il y a bien longtemps. Un droit à l’errance, à la curiosité, à la découverte et à l’erreur. Rien n’est plus essentiel que de s’émerveiller. Pour Gaston Bachelard, « il est des heures dans l’enfance où tout enfant est l’être étonnant, l’être qui réalise l’étonnement d’être [5] ». Pour le poète Maurice Carême, l’homme qui a conservé le don d’émerveillement est celui qui a « gardé [son] don d’enfance [6] ». Des enfants naissent vieux – « On met longtemps à devenir jeune », aimait à répéter Picasso lorsque l’on évoquait sa curiosité et sa créativité. L’enfant est-il l’avenir de l’homme ? Faisons alors que l’enfance dure toute une vie.


Mots-clés éditeurs : uniformisation culturelle, vocalises, oreilles en éveil, jeunes enfants, curiosité, vivre ensemble, musique, créativité, mondes sonores, écoute

Date de mise en ligne : 20/11/2015.

https://doi.org/10.3917/spi.075.0154

Notes

  • [1]
    F. Wolf, Pourquoi la musique ?, Paris, Fayard, 2015, p. 398.
  • [2]
    K. Stockhausen, cité dans I. Lamorthe, Enseigner la musique à l’école, Paris, Hachette, 1995, p. 118.
  • [3]
    T. W. Adorno, Le caractère fétiche dans la musique et la régression de l’écoute, Paris, Allia, 2001, p. 9-10.
  • [4]
    A. Fulin, L’enfant, la musique et l’école, 2 tomes, Paris, Nathan, 1977.
  • [5]
    G. Bachelard, La poétique de la rêverie, Paris, Puf, 2010, p. 122.
  • [6]
    « On met longtemps à devenir jeune », conférence donnée le 27 septembre 1972.
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