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Article de revue

L'énaction selon Serge Lebovici dans les consultations thérapeutiques...

Pages 99 à 106

Notes

  • [*]
    Véronique Lemaître, psychiatre, psychanalyste, association Regards sur la petite enfance, Grenoble. Tél. 04 76 22 41 88.
  • [1]
    S. Lebovici, dans Interprétation métaphorique et métaphorisante, 1999, communication personnelle, publiée remaniée dans M. Maury, M. Lamour, « La consultation thérapeutique et les interventions métaphorisantes », dans Alliances autour du bébé, Paris, puf, 2000, p. 239.
  • [2]
    S. Lebovici, « Empathie et enactment dans le travail de contre-transfert », Revue française de psychanalyse, 1995, LVIII, numéro spécial, p. 1553-1563.
  • [3]
    Ibid.
  • [4]
    M. de M’Uzan, « La bouche de l’inconscient », Nouvelle revue de psychanalyse, 1978, 17, p. 93.
  • [5]
    L’expression est de Bion.
  • [6]
    S. Lebovici, Éléments de la psychopathologie du bébé, collection « À l’aube de la vie », 1998, Starfilm International, Paris, cassette n° 1 « Le moment sacré ».
  • [7]
    Le terme est de Winnicott, La Consultation thérapeutique et l’enfant, trad. franç. Paris, Gallimard, 1971.
  • [8]
    On peut voir quelques images de cette consultation dans la quatrième cassette vidéo « Glossaire illustré » cité à la note 4, au mot « empathie ».
  • [9]
    S. Lebovici, dans À propos de l’empathie, communication personnelle, mai 1999.
  • [10]
    S. Lebovici, L’Interprétation métaphorique, communication personnelle, décembre 1999.

1 « […] J’ai voulu décrire le moment décisif où, dans le silence de la relation, s’impose à l’analyste la co-construction empathique métaphorisante, déterminée chez lui par l’énaction. Dans ce silence, cette intervention peut avoir une valeur décisive car elle s’oppose au bruit ambiant destructeur. On trouve par là, telle qu’elle est soulignée par différents auteurs, la valeur d’une interprétation psychanalytique. Je crois qu’elle vise à permettre de reproduire la situation de l’enfant privé de langage, qui bénéficie des métaphores pour se représenter la vie[1] »(c’est moi qui souligne).

2 Ces quelques phrases de Serge Lebovici correspondent à l’une de ses formulations les plus récentes de ce qui lui paraissait efficient et original dans sa pratique des consultations thérapeutiques. D’un abord un peu aride, elles décrivent de façon très synthétique un ensemble de processus complexes dont l’âme est la familiarité du psychanalyste avec l’inconscient et ses effets. Pour alléger la lecture de mon propos, je ne m’engagerai pas dans l’histoire de la genèse du concept d’énaction dans la pensée de Serge Lebovici, concept qu’il situe lui-même au croisement entre psychanalyse et sciences cognitives, et qui est apparu sous sa plume en 1994, en anglais enactment, qu’il traduisait à l’époque par « mise en jeu [2] ». Je me tiendrai plutôt au plus près de la clinique, et particulièrement de la sienne. En reprenant certaines de ses observations, j’y décrirai l’énaction en la prenant pour ainsi dire « sur le fait », avec pour fil d’Ariane de notre exploration le petit texte cité en exergue. S’il s’agit, dans les trois cas, d’insomnie du tout petit, cela ne veut pas dire qu’elle soit le seul trouble donnant matière à explorer ce qu’est l’énaction. J’ai choisi cette homogénéité pour mieux montrer, au-delà des similitudes, divers visages de l’énaction.

Shéhérazade : un bébé sans recours [3]

3

« Shéhérazade, bébé de un mois, vient avec la directrice de la pouponnière dans laquelle elle a été placée par mesure judiciaire : sa mère est une toxicomane grave, hiv négatif, à laquelle deux enfants ont déjà été enlevés. Le bébé n’a jamais dormi sauf lorsqu’il est dans les bras d’une puéricultrice, ce qui perturbe totalement la vie de la pouponnière. C’est un petit bébé rabougri, plutôt laid, tout raidi dans les bras de la jeune femme qui le porte. Je n’arrive pas à rentrer en contact avec la petite fille. Je “reprends conscience” de la situation, en me voyant une main posée sur la cuisse de la jeune femme, lui disant : “Un papa et une maman trouvent bien le moyen de faire dormir un enfant.” Le bébé s’assouplit et se loge mieux dans les bras de la jeune femme. J’ai les yeux rivés sur ses orteils qui, jusque-là en hyperextension, se détendent et je déclare péremptoirement : “Il lui faut des langes, à ce bébé.” Tant bien que mal, nous entourons ses jambes d’une serviette de toilette. Le bébé est alors totalement détendu et s’endort. Je l’accompagne jusqu’à l’automobile qui l’amenait. Elle a dormi 18 heures de suite. Une vieille puéricultrice a fourni les langes nécessaires. »

4 L’énaction est repérable dans le geste de Serge Lebovici qui pose sa main sur la cuisse de la puéricultrice dans un état quasi somnambulique. Il le décrit comme manifestation de son contre-transfert agi : la dimension de séduction sexuelle de ce geste est contenue sur le même mode selon lequel un jeune père poserait sa main sur la cuisse de sa compagne pour la réconforter. Se sentant impuissant à résoudre le problème posé, il se plonge dans une observation très particulière de ce bébé : son récit témoigne de la façon dont il ressent l’état de tension de cette petite fille, et se l’explique à lui-même par la détresse familiale qui l’a accueillie. Cette observation empathique le conduit à vivre corporellement ce qui manque au bébé : un couple de parents qui s’entendraient pour l’aider à trouver le sommeil. Son geste met en scène cela même qui lui semble manquer au bébé.

5 Énaction est la traduction française du mot anglais enactment. To enact signifie deux choses : mettre en scène au théâtre, et, en termes juridiques, promulguer une loi. « Dans le silence de la relation » le geste « s’impose » à lui comme réponse inconsciente à la façon dont il a laissé la petite fille agir sur lui au cours de ce moment d’observation où il a pu supporter un certain flottement de son identité [4]. Le geste s’impose en même temps qu’est formulé ce que pourrait faire un couple parental autour du bébé. Alors se dessine la métaphore porteuse de la guérison : le bébé a besoin de langes !

6 Comment comprendre l’effet magique de cette profération ? Shéhérazade s’est détendue avant que soit formulée l’idée des langes qui, elle-même, suit l’observation de ses orteils. Tout se passe comme si « langer le bébé » venait donner forme concrète à la qualité de l’expérience à trois pendant la consultation. Il s’agit de la fabrication d’un symbole qui renvoie à ce qui fonde la base narcissique de Shéhérazade : un homme et une femme qui s’entendent pour veiller sur elle. Ce symbole présente un degré de profondeur supplémentaire : il fait référence aux pratiques de puériculture des générations précédentes et introduit par là la génération des grands-parents de Shéhérazade, dont on peut imaginer la défaillance puisque la mère du bébé est toxicomane. « Langer le bébé » vient aussi représenter la façon dont les grands-parents sauraient doubler, renforcer les enveloppes et le holding des parents.

7 Cet exemple me paraît particulièrement illustratif de cette circulation souple entre l’expérience concrète de la rencontre avec le bébé et une formulation verbale de ce qui s’y passe. Le maillon intermédiaire est une action qui, pour les trois partenaires, situe dans l’expérience corporelle le lien entre perception sensorielle et valeur affective de cette expérience. Nous assistons à la naissance, en appui sur l’aptitude à symboliser de Serge Lebovici, de « l’appareil à penser [5] » du bébé, dont la fonction est d’utiliser la relation à l’autre, réel puis intériorisé, pour traiter de l’excitation générée par le fait de vivre. « Langer le bébé » est une traduction symbolique adressée au bébé du geste « poser la main sur la cuisse » : il inscrit dans l’expérience corporelle du bébé le souvenir concret, répété à chaque change, de ce moment de sollicitude partagée par et avec le couple représentant ses parents.

8 Nous voyons ici comment comprendre ce que Serge Lebovici veut dire lorsqu’il affirme que le bébé ne comprend pas le sens des paroles qui sont prononcées au-dessus de lui, ou qui lui sont adressées, sauf par le détour des gestes vivants qui les contextualisent : ni la parole ni le geste ne produisent d’effet isolément, sauf à symboliser la qualité d’échange d’un moment partagé.

Édith : « … comme si vous aviez un volant entre les mains et c’est elle qui le tourne ! »

9 Le fragment de consultation dont je veux parler ici est accessible en vidéo [6]. Il s’agit d’un moment de la troisième consultation concernant une petite fille de 6 mois. La demande initiale était motivée par des troubles du sommeil très précoces dans un contexte difficile : la petite fille a été conçue après un accident de noyade subi par son frère aîné qui en est resté très handicapé. Les troubles du sommeil ont disparu dès la deuxième consultation. Les parents ont cependant demandé un troisième rendez-vous. Voici la séquence.

10 La petite fille a faim et sa mère lui propose un biberon. Elle le lui donne en la tenant de façon très particulière : installée sur les genoux de sa mère, elle est adossée à son ventre. Le biberon est tenu devant elles. L’enfant ne cesse de changer la position de sa tête et la mère suit le mouvement patiemment. L’impression générale est celle d’un bébé constamment distrait de sa tétée, le regard à l’affût, et d’une mère en position plutôt inconfortable. Serge Lebovici semble pris par ce spectacle et se met à critiquer la position à son avis trop distante pour le bébé qui ne peut rencontrer le regard de sa mère. La mère se défend en disant qu’elles sont au plus près l’une de l’autre. Le père ne dit rien. La mère insiste sur le fait que, dans cette position, sa fille peut tout voir. Serge Lebovici dit : « C’est comme si vous aviez un volant entre les mains et c’est elle qui tourne ! » Il déclenche, par cette métaphore, le récit précis et violemment chargé d’émotion des circonstances de l’accident subi par le frère aîné. En effet, la mère, ébranlée par les critiques d’un homme qui lui reprochait de trop couver son fils de 18 mois, a cédé à son insistance et le lui a confié pour le mettre au volant de la voiture qu’il était en train de laver. Cet homme a ensuite déposé le bébé sur le sol pour aller garer la voiture. Le bébé, sans surveillance, est tombé dans un bassin. La mère se reproche en pleurant d’être passée plusieurs fois à côté du bassin sans le voir. Le père prend alors la petite fille dans ses bras pendant que Serge Lebovici aide la mère à comprendre comment sa culpabilité se rattache à une culpabilité plus ancienne : adolescente, elle a fait comme si elle ne voyait pas son père dans la rue, pour obéir à sa mère qui était en conflit aigu avec lui. Son père est mort depuis. Pendant ce temps, la petite fille prend connaissance de ce récit, nous paraissant assez seule devant l’afflux d’émotions, puis profite de la relation très intense établie entre Serge Lebovici et sa mère pour s’engager dans une exploration active de son propre père.

11 Le terme d’énaction convient ici pour décrire ce qui s’est passé en Serge Lebovici entre le moment où il a observé la tétée et celui où il a proposé cette image du bébé qui tient le volant avec un net assentiment de la mère : « Co-construction empathique métaphorisante », ce scénario nous ferait croire que Serge Lebovici est un sorcier capable de prédire le passé. Il est en fait inventé à deux et c’est le couple mère-bébé qui le met en scène. C’est l’identification corporelle de Serge Lebovici à la fois à la mère et au bébé qui lui permet de reconnaître dans cette mise en scène inadéquate aux besoins habituels d’un bébé de 6 mois, une re-présentation d’un scénario antérieur. Grâce à cette métaphore, la remémoration de cette scène devient l’occasion de réorganiser le trio papa-maman-bébé sur un mode œdipien où, grâce au transfert sur Serge Lebovici, la mère renoue avec l’amour qui la lie à son propre père. Dans le même temps, la petite fille prend la liberté d’agir sur son père.

12 Cette métaphore prend la valeur d’une « interprétation psychanalytique ». Le bébé « privé de langage bénéficie des métaphores pour se représenter la vie » : l’expérience corporelle de cette tétée est maintenant associée à la métaphore qui lui donne son sens dans l’histoire personnelle et familiale d’Édith. Ce « moment sacré [7] » a aussi frayé le chemin pour elle vers une certaine compréhension de ce qui lie entre eux les hommes et les femmes, et restauré son aptitude à explorer par elle-même ce mystère sur un mode constructif pour elle, ce qui est assez différent du scénario de la tétée où elle était comme enfermée, tiraillée entre téter et regarder partout sans pouvoir agir sur sa mère.

Mathieu : « Vous dansez ? »

13 Mathieu [8] est un bébé de 5 mois qui ne dort pas. Il est né 14 mois après le décès de sa sœur, de msin (mort subite et inexpliquée du nourrisson). Les deux parents sont déprimés, se décrivant chacun comme sans valeur : le père n’a pas su faire aussi bien que son frère et son propre père sur le plan professionnel. La mère se sent coupable de n’avoir pas su maintenir en vie son premier bébé, et d’avoir provoqué le divorce de ses parents au moment de cette deuxième grossesse. Mathieu est dans les bras du père et s’agite. Sa mère le prend. Il ne se laisse pas faire, s’arc-boute en arrière. Serge Lebovici se lève et s’approche de la mère debout. Il commence à caresser la tête du bébé en lui disant qu’il est beau. Mathieu tourne la tête vers lui et, pour la première fois, émet des sons. S’engage alors une relation très proche entre eux trois, qui permet au bébé de se détendre tout à fait dans les bras de sa mère, au point que Serge Lebovici peut lui dire qu’il a l’impression qu’elle danse avec son bébé. Il s’aperçoit alors qu’il a comme oublié la présence du père qui restait silencieusement dans son coin. Il s’adresse à lui et lui demande s’il aime danser. Le père confirme sa démission dépressive en disant qu’il n’aime pas du tout danser et laisse volontiers sa place et à Mathieu et à Serge Lebovici. Cela laisse augurer de l’échec relatif de cette consultation : même si le trouble du sommeil a été immédiatement guéri, le couple a divorcé peu de temps après.

14 Que s’est-il passé ?

15

« J’ai longtemps cru que cette intervention sur le bébé avait complètement modifié son attitude. Ce n’est pas tout à fait vrai, car l’enfant continue à se raidir jusqu’à ce que la mère ouvre les bras vers moi, et me demande en quelque sorte de jouer le rôle d’un homme face au père, puisque celui-ci est resté assis sans bouger. À ce moment-là, on voit en effet le bébé se retourner vers moi à nouveau, proclamer son plaisir et se détendre dans les bras de sa mère [9]. »

16 En caressant la tête du bébé, Serge Lebovici fait plus qu’agir sur le bébé : il agit en même temps sur sa mère par le biais de cette mise en scène où il joue le rôle d’un grand-père maternel fier de sa fille et de son petit-fils, légitimant le désir œdipien de la fille. Mais comment ce geste lui est-il venu ? Identifié à la souffrance de la mère qui ne parvenait pas à porter son bébé confortablement pour lui, il lui est venu en aide comme un homme qui saurait à la fois être père, c’est-à-dire attentif au bien-être de son fils dans les bras de sa mère, et amant retrouvant dans la tendresse de sa femme envers le bébé quelque chose qui lui est aussi adressé. Ainsi surgit cette représentation de la danse, témoignant du fait qu’il est émerveillé par l’effet que sa rêverie a produit sur la dyade mère-bébé et qu’il profite de cette danse comme s’il était à la place de Mathieu. Mais le plaisir pris est trop grand : la réalité fait brusquement retour sous la forme de cet homme déprimé, assis immobile sur le canapé : l’énaction ne donne pas lieu à une « co-construction empathique métaphorisante », et l’effort fait pour remettre ce papa dans le coup tombe à plat. Cette énaction se rapproche alors beaucoup d’un acting contre-transférentiel, Serge Lebovici contrôlant alors mal l’effet de séduction narcissique qu’a exercé la situation sur lui. L’effet thérapeutique s’est limité à l’occasion donnée au bébé, et saisie par lui, de « maternaliser » sa mère, ce qui a permis la guérison du symptôme.

17 Cet exemple clinique a la mérite de montrer à quel point l’énaction est un processus inconscient puissant qui ne prend sa valeur symbolisante qu’à la condition d’une extrême vigilance au plaisir qui peut surgir dans le maniement de cette puissance. Serge Lebovici cite lui-même Daniel Rosé, faisant hommage à Francis Pasche, proposant à l’analyste d’avoir pour but avec son patient, « un amour secret de non agir [10] ». Cette qualité du psychanalyste, que l’on pourrait aussi espérer chez ceux qui sont parents et quelquefois abusent des satisfactions narcissiques qu’ils peuvent tirer de ce statut, est bien le seul garde-fou dans ces consultations thérapeutiques où l’absence de cadre préétabli oblige à travailler sans autre filet qu’une attention vigilante à son propre contre-transfert.

18 En Serge Lebovici, l’énaction : c’est bien dans son corps que naît le désir d’être un bébé confortablement installé dans les bras de sa mère, jouissant du contact tour à tour excitant et apaisant avec sa poitrine ; d’être ce père qui peut désirer sa femme parce qu’elle sait si bien prendre soin du bébé qu’il lui a fait ; d’être une femme qui oserait sans culpabilité jouir du bonheur d’être une femme. Ici s’originent empathie et énaction qui permettent de mettre en scène, donc de représenter, l’intensité émotionnelle de la période périnatale. La capacité à garder actives en soi ces représentations idéalisées de chacun des partenaires du trio papa-maman-bébé semble être une condition nécessaire pour se laisser agir par la situation clinique proposée. Le psychanalyste devient alors le théâtre où peut surgir, comme une co-construction, le scénario qui donne forme à ce qui manque. Cette forme, pensée en action, est utilisable par le bébé pour se représenter sa vie et renouer avec le comportement actif qui lui permet de prendre connaissance du monde qui l’entoure.

19 Serge Lebovici fait de l’énaction le ressort principal des processus de changement dans ses consultations thérapeutiques, en soulignant son caractère inconscient et donc la nécessité, pour l’utiliser, d’une solide formation au commerce avec l’inconscient, ceci dans le « cadre bien tempéré » (J.L. Donnet) de la cure psychanalytique.

Notes

  • [*]
    Véronique Lemaître, psychiatre, psychanalyste, association Regards sur la petite enfance, Grenoble. Tél. 04 76 22 41 88.
  • [1]
    S. Lebovici, dans Interprétation métaphorique et métaphorisante, 1999, communication personnelle, publiée remaniée dans M. Maury, M. Lamour, « La consultation thérapeutique et les interventions métaphorisantes », dans Alliances autour du bébé, Paris, puf, 2000, p. 239.
  • [2]
    S. Lebovici, « Empathie et enactment dans le travail de contre-transfert », Revue française de psychanalyse, 1995, LVIII, numéro spécial, p. 1553-1563.
  • [3]
    Ibid.
  • [4]
    M. de M’Uzan, « La bouche de l’inconscient », Nouvelle revue de psychanalyse, 1978, 17, p. 93.
  • [5]
    L’expression est de Bion.
  • [6]
    S. Lebovici, Éléments de la psychopathologie du bébé, collection « À l’aube de la vie », 1998, Starfilm International, Paris, cassette n° 1 « Le moment sacré ».
  • [7]
    Le terme est de Winnicott, La Consultation thérapeutique et l’enfant, trad. franç. Paris, Gallimard, 1971.
  • [8]
    On peut voir quelques images de cette consultation dans la quatrième cassette vidéo « Glossaire illustré » cité à la note 4, au mot « empathie ».
  • [9]
    S. Lebovici, dans À propos de l’empathie, communication personnelle, mai 1999.
  • [10]
    S. Lebovici, L’Interprétation métaphorique, communication personnelle, décembre 1999.
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