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Article de revue

Violences aux frontières. « Décomposition » et « recomposition » réelles et symboliques des territoires

Pages 61 à 68

Notes

  • [1]
    T. W. Adorno, Théorie esthétique, Klincksieck, Paris, p. 116.
  • [2]
    R. Debray, Éloge des frontières, Gallimard, Paris, 2010, pp. 45-46.
  • [3]
    A. Tocqueville (de), De la démocratie en Amérique, tome 1, Garnier-Flammarion, Paris, 1981.
  • [4]
    G. Simmel, « Pont et porte », dans La tragédie de la culture et autres essais, Rivages, Paris, 1988, p. 159.
  • [5]
    P. Boutang, La politique. La politique considérée comme souci (1948), Les Provinciales, Saint-Victor-de-Morestel, 2014, p. 22.
  • [6]
    H. M. Enzensberger, Le perdant radical. Essai sur les hommes de la terreur, Gallimard, Paris, 2006.
  • [7]
    R. Debray, Éloge des frontières, op. cit., pp. 45-46.
  • [8]
    P. Legendre, Miroir d’une Nation. L’École d’Administration, Éditions Mille et une nuits, Paris, 1999, p. 31.
  • [9]
    G. Simmel, « Pont et porte », op. cit., p. 159.
  • [10]
    G. Simmel, Sociologie. Études sur les formes de la socialisation, PUF, Paris, 1999, pp. 663-684.
  • [11]
    R. Debray, Éloge des frontières, op.cit., p. 37.

1Violences plurielles et frontières plurielles. Dans le contexte d’un monde qui tente d’abolir toutes les frontières à travers la mondialisation – diffusion du capitalisme et la globalisation, interdépendances des problèmes sociaux, économiques ou environnementaux ‒, la réflexion s’établira sur les effets de la « décomposition-recomposition » des frontières et des limites confrontées aux actes de violence du terrorisme contemporain. Par un usage de la violence à la fois mesuré dans les formes et diversifié de moyens, le terrorisme contemporain contraint « ses ennemis désignés » à reconstruire des frontières à la fois réelles et symboliques permettant d’établir des pôles de terreur sur des territoires jusque-là pacifiés ou neutralisés de toutes formes de violences. C’est la situation actuelle d’une Europe post-Deuxième Guerre mondiale : le territoire devient le lieu où s’exerce la terreur.

2La première strate d’analyse peut se concevoir autour de la question des frontières dans une perspective de terrorisme généralisé, c’est-à-dire, plus précisément, ses limites réelles et symboliques. Cette « question des limites » souligne, derrière la disparition des limites et des frontières, ce qui se tient, à savoir une volonté paradoxale de totalité, voire une « inclinaison totalitaire ». Comme le souligne avec justesse Adorno, « la totalité est le successeur caricatural du mana »  [1]. C’est dire que si les formes sociales se maintiennent, la totalité peut être considérée comme une sorte de production, d’« émanation de la puissance spirituelle » d’un groupe qui contribue à le rassembler et à le souder socialement (mana). Autrement dit, la totalité, dans son versant politique et social contemporain, reste une affaire essentiellement de pouvoir. Aussi, souvent le pouvoir se veut universel, ou prétend l’être. Cette extraordinaire prétention ou volonté est une forme d’illusion de toute-puissance et en même temps le marquage de limites.

3Dans une deuxième strate d’analyse, le problème de fond est que les territoires humains ne sont plus sociologiquement et anthropologiquement séparés. Alors pour sortir pour un temps de cette situation d’« instabilité symbolique » de frontière, voire d’aporie, il faut considérer la situation comme une sorte d’expérience humaine d’une « ultime frontière ». En ce sens, Régis Debray est d’une grande précision : « La frontière survit à ses métaphores. Invincible parce que bonne à penser, du fait que toute mise en ordre symbolique d’un chaos ou d’un salmigondis passe chaque fois, en chaque domaine, par un jeu d’oppositions – yin/yang, féminin/masculin, chaud/froid, terre/ciel, mais aussi classique/baroque, apollinien/dionysiaque, gauche/droite, etc. C’est la raison pour laquelle, s’il n’y a pas de frontières pour toujours, il y a toujours une ultime frontière  [2]. »

4Dans un tel contexte de terrorisme apparemment diffus et omniprésent, il est possible de dresser une sorte de cartographie des frontières envisageables en 6 formes de « limite – frontière ».

Première limite frontière. L’apparente disparition formelle des frontières

5La géographie actuelle s’exprime par les termes, inlassablement scandés, de mondialisation et de globalisation. En ce sens, la mondialisation du capitalisme et la globalisation des enjeux sociaux brouillent les repères, effacent et recomposent les limites. Cet état de fait attise les réactions violentes non seulement des nationalistes et des sécessionnistes mais aussi des fondamentalistes et des intégristes. Le politique et le religieux sont affectés.

6Les anciennes frontières géographiques et politiques sont abolies. L’arraisonnement de la société occidentale par les sciences et les techniques, les verrous religieux et moraux ayant partiellement sauté, il n’y a aucune limite, a priori, au processus en cours. Le propre du capitalisme contemporain est de n’avoir plus aucune limite. Ainsi, le corollaire de ce constat est une tendance « totalitaire » qui travaille nos sociétés. La perte d’un sens politique, le repli sur le travail et sur la sphère privée, l’exaltation d’un comportement de masse par la consommation et le divertissement, le « tout » communicationnel, l’uniformisation des esprits et des valeurs – le « conformisme » dirait Tocqueville  [3] ‒, accentuent cette tendance.

7Le système de production et de consommation capitaliste n’a certes pas besoin d’obéissance politique pour perdurer. En revanche, il a besoin d’une sorte de « fidélité existentielle ». Jadis, les frontières n’étaient pas là pour séparer mais pour réguler les échanges économiques et sociaux. Si les frontières matérielles s’ouvrent, les frontières symboliques et imaginaires se ferment.

Deuxième limite frontière. Les jeux d’ombre et de lumière de l’intégrisme et du fondamentalisme

8Pour reprendre la célèbre expression de Simmel, on peut dire, en la décalant légèrement, que les intégristes et les fondamentalistes sont des « êtres-frontières qui n’ont pas de frontière »  [4]. Mais on peut parfaitement généraliser cet état à notre condition d’homme contemporain.

9Les intégristes islamistes voudraient que le monde entier fût soumis au Coran et à la Charia mais ils savent, plus ou moins, que la chose est impossible. Leurs combats terroristes sont perdus d’avance et les poussent à une forme d’actions désespérées. Il y a même une forme de nihilisme à vouloir la destruction du monde. Dit d’une autre manière, l’intégrisme contemporain est une réaction contre un présent détesté et un futur redouté, au nom d’un passé idéalisé. L’établissement d’un pouvoir totalitaire doit passer par le prosélytisme de la violence, une rage destructrice, en deux mots une logique pratique de destruction et de conquête totale. Al-Qaïda, en son temps, et Daesh nous le rappellent de manière significative.

10Le fondamentaliste, quant à lui, s’inscrit historiquement comme une réaction à une situation considérée comme antireligieuse ou contraire aux dogmes religieux – souvenons-nous des protestants américains à la fin du XIXe siècle. Donc, le fondamentalisme c’est toujours quelque part l’exigence d’un retour à la lettre et à son esprit. Plus encore, socialement, c’est une perte et un repli dans un monde ressenti comme étranger. Revenir à une pureté originelle. Une pureté originelle des limites – le croyant et le mécréant ‒ et une sacralisation des frontières – un Califat.

11Peut-être aussi que les fondamentalistes issus du wahhabisme, les salafistes quiétistes, ou encore les frères musulmans, attendent leurs heures de gloire une fois les territoires entièrement dévastés par les intégristes. C’est là, peut-être, le point de conjonction du pire. Mais plus encore cette polarisation des fondamentalistes permet de dessiner les frontières du religieux et du politique pour le musulman ordinaire. Les religieux salafistes ciblent les « mauvais musulmans », ceux qui ne mettent pas leur vie quotidienne en adéquation avec l’exemplarité de la vie du Prophète tels que les Hadîths en offrent la prescription. Sur un autre plan, les politiques des frères musulmans promeuvent un discours victimaire : « vous n’êtes pas des Français », « on ne vous aime pas », « tous nos maux viennent du colonialisme et d’un néo-colonialisme persistant », etc. La lutte doit donc se faire sur les territoires de l’idéologie et du religieux pour que l’Islam retrouve sa puissance politique. Ainsi, ces deux formes de discours tracent la géographie formelle du « bon musulman », celui qui doit tendre asymptotiquement à cette trajectoire de vie pure pour se fondre dans la Sunna.

Troisième limite frontière. Passer de « criminel-délinquant » à « criminel-converti »

12Dans des temps anciens, le converti était un criminel, qui à l’instar de saint Paul renonçait à sa vie passée dissolue pour entrer dans un halo de sainteté. Aujourd’hui, c’est un « petit délinquant » qui s’exprime dans le trafic de drogue, les vols, les agressions de toutes sortes. Mais le « petit délinquant » qui, après avoir mené sa vie de délinquant ordinaire, va trouver, par exemple dans l’Islam, le moyen de s’investir dans une vie de franc criminel de masse avec la bénédiction de Dieu. Il suffit de renoncer à l’alcool, à la drogue, au vol, au trafic, de se mettre à la prière ou éventuellement se convertir si nécessaire, et le tour est joué : dépasser la criminalité et franchir les portes de la conversion pour entrer de plain-pied dans la flamboyante carrière de « criminel international converti ».

Quatrième limite frontière. La dialectique du terroriste et du soldat

13L’Occident menacé se doit de réagir. Quoi de mieux et de plus adéquat que d’opposer à l’indistinction et à l’imprévisibilité de la terreur une morale et une force militaire, distincte et prévisible. Ainsi, un abîme sépare le terroriste du soldat.

14Le soldat n’est jamais entièrement ce qu’il est. Son uniforme le protège d’une adhésion inconditionnelle aux idéaux qu’il est censé servir et aux objectifs qu’on lui a commandé d’atteindre. Dans l’armée, on appelle cette humanité la Valeur. Le soldat n’a pas de haine particulière pour son ennemi, il peut même le considérer parfois comme un adversaire. La Valeur, et non les valeurs, c’est la conscience d’une capacité de faire verser le sang d’un ennemi comme aussi la conscience aiguë de l’ultime sacrifice de verser son propre sang.

15Le terroriste s’identifie totalement à sa cause et poursuit le but de voir morts tous ses ennemis sans distinction et sans faiblesse. Ceci pouvant le conduire à son propre sacrifice dans cette volonté mortifère. Il n’y a pas de compromis possible. La frontière est non seulement infranchissable mais aussi incompréhensible dans la nature même de ses positions radicales. Comme le souligne synthétiquement Pierre Boutang, « le plus impitoyable est celui qui croit se battre pour des idées abstraites et de pures doctrines, et non celui qui défend seulement les frontières de sa patrie »  [5].

Cinquième limite frontière. De la toute-puissance à l’impuissance

16L’expression d’une toute-puissance est souvent symptomatique d’une grande faiblesse. Autrement dit, l’affirmation et la volonté d’une toute-puissance religieuse et/ou politique sont à la mesure du sentiment d’impuissance réelle dont le sujet intégriste souffre et lui sert de revanche imaginaire. Cette illusion fait que le sujet intégriste accorde à ses désirs une influence décisive sur le cours des événements, voire sur celui de l’Histoire. C’est bien là une illusion.

17Plus précisément encore, l’illusion de la toute-puissance a un effet de réalité et non pas un effet sur la réalité. Elle ne s’exerce pas là où le croit l’intégriste en ce sens qu’elle ne touche pas l’objet de l’exercice de la puissance mais l’intégriste lui-même. L’intégriste se trouve en fait enferré dans sa toute-puissance obsessionnelle en croyant que de sa place de terroriste ou d’introjection de cette place (identification) il peut penser que tous les possibles sont réels – le fantasme d’un Califat planétaire. Cette dramaturgie mortifère s’achève en impuissance réelle.

18Est-ce que les attentats changent sa situation ? Est-ce que sa situation s’améliore et par là même son grand projet universel ? Non. Hans Magnus Enzensberger définit parfaitement cet état de fait et la condition de « l’homme terroriste » : c’est « un perdant radical »  [6].

Sixième limite frontière. Là où le soleil se lève et là où il se couche. L’Orient et l’Occident

19C’est parce qu’Autrui – le mécréant et l’infidèle ‒ représente une limite objective du désir de toute-puissance qu’il apparaît comme le plus insupportable.

20S’il est possible de développer un paradigme de figures oppositionnelles : le croyant et le mécréant, le fidèle et l’infidèle, l’oriental et l’occidental, le riche et le pauvre, etc., en ce sens, Régis Debray est d’une grande précision quand il montre que : « La frontière survit à ses métaphores. Invincible parce que bonne à penser, du fait que toute mise en ordre symbolique d’un chaos ou d’un salmigondis passe chaque fois, en chaque domaine, par un jeu d’oppositions – yin/yang, féminin/masculin, chaud/froid, terre/ciel, mais aussi classique/baroque, apollinien/dionysiaque, gauche/droite, etc. C’est la raison pour laquelle, s’il n’y a pas de frontières pour toujours, il y a toujours une ultime frontière  [7]. » Si l’on considère, maintenant, l’existence d’une séparation objective entre l’Orient et l’Occident, cette séparation existe sous la forme d’une manière de penser, de sentir et d’agir et se conçoit ontologiquement sur des territoires irrémédiablement séparés.

21Sur le fond de la réflexion, tout territoire, pensé comme tel, est une savante construction politique idéale et idéalisée. Le territoire n’est pas seulement vivant parce qu’il est investi par des vies humaines, mais aussi parce qu’il est le lieu privilégié d’une articulation possible des jeux de pouvoir et de leur légitimité. Pierre Legendre rappelle, à juste titre, que « le territoire est une construction politique, car il est d’abord, comme disait l’art de la Renaissance, le portrait de la Terre, une image monumentale, où l’homme cherche à saisir ce qu’il y a de plus humain pour l’homme, une ressemblance avec lui-même. Voilà pourquoi le territoire est un matériau vivant pour des Administrations, l’espace où se déploie le rapport de pouvoir, un rapport qui touche à l’identité autant dire à l’amour de notre propre image. Le territoire est une humanité mise en forme, qui fait corps avec des lieux, les déchiffre, les habite  [8] ».

22La pensée de la séparation, c’est-à-dire une sorte de fantasme qui commande la réalité, a désormais pour elle la technique : internet, la téléphonie satellitaire, la caisse de résonance que constituent tous les supports médiatiques et on peut aussi ajouter l’argent circulant. Ce qui relie sépare, ce qui sépare relie dirait Simmel  [9]. Si nous passons, par une vision affreusement simpliste de l’existence humaine, pour un nazi, l’homme est le représentant d’une race, pour un stalinien le représentant d’une classe, et pour un intégriste religieux un mécréant ou un infidèle.

23Ce n’est pas parce qu’on détient une violence symbolique et réelle, et qu’on applique des principes de terreur, qu’on est capable de tuer n’importe où et n’importe comment. Malgré cette absurde violence, il sera toujours impossible d’éliminer la simple possibilité de dire non, de s’opposer, de désobéir, de combattre.

24L’intégrisme religieux est devenu la forme la plus manifeste et la plus médiatisée d’un pouvoir totalitaire. Il y a structure totalitaire lorsqu’il est impossible pour l’individu de se situer en dehors du cercle du pouvoir qui l’écrase : sa protestation, sa révolte, ses dénégations seront, a priori, comprises dans ce cercle. Nous atteignons bien ici les limites entre totalitarisme et démocratie.

Pour conclure. De la fin de l’étrangeté à la figure de l’étranger radical

25Depuis Platon, nous savons qu’il n’y a pas d’identité sans altérité ou d’altérité sans identité. Autrement dit, l’identité comme l’altérité viennent de la même eau lustrale. Sur les fonts baptismaux de la reconnaissance sociale, l’Autre (altérité) et le Même (identité) se confondent dans une dialectique de la relation et du duel. Liens ténus entre des appartenances et le conflit des interprétations. Au-delà d’une apparente contradiction, ces concepts ne peuvent pas avoir d’existence l’un sans l’autre. Identité et altérité, sœurs siamoises, doivent se penser et s’aborder ensemble dans toutes les formes de relations sociales. La vie sociale participe conjointement du Même et de l’Autre. Naissent et meurent dans un même mouvement. C’est bien par le Même et l’Autre, en interaction, que se pose la question de l’« étranger » et de « l’étrangeté ».

26Dans sa petite digression sur « l’étranger » Georg Simmel établissait l’importance des constructions sociales des espaces dans les interactions  [10]. Là où l’indétermination et les zones grises du social offraient les compositions singulières de socialités particulières – le privé et le public, l’intime et « extime », etc. ‒ et permettaient de rencontrer « l’étrangeté », le passage des frontières, l’apparente disparition des frontières, l’intégriste et le fondamentaliste, le criminel et le converti, le soldat et le terroriste, la toute-puissance et l’impuissance, l’Orient et l’Occident, offrent par substitution à « l’étrangeté » la figure frontalière contemporaine et indépassable du Terroriste et de l’Islamiste. En retour, le mécréant, l’impie, l’infidèle deviendront aussi des « frontaliers étrangers ». Ils doivent, l’un comme l’autre, se débarrasser de leur « étrangeté » bâtie sur l’expérience d’une identité altérité du territoire rendue à une violence sans frontière.

27Cette socialité adaptative et extrême pour devenir des « étrangers radicaux » doit s’incarner dans une identité réifiée : figure de terreur potentielle exerçant inlassablement excommunications, vindictes ou appels aux meurtres. In fine, le terrorisme est censé instaurer une respiration sociale là où il y a oppression réelle ou supposée qui étouffe, voire la transpiration universelle d’une communauté se sentant bafouée. La frontière apparaît alors comme une sorte d’enveloppe protectrice symbolique, de peau qui au-delà de la métaphore peut être un prolongement métonymique : « La peau serait l’organe primordial des épigenèses, le premier reconnaissable chez l’embryon. C’est en se dotant d’une couche isolante, dont le rôle n’est pas d’interdire, mais de réguler l’échange entre le dedans et le dehors, qu’un être vivant peut se former et croître  [11]. » Il s’agit bien d’une régulation des formes d’échanges entre le « dedans » et le « dehors ». Véritable osmose des échanges sociaux poussés à des paroxysmes de destruction d’une violence inouïe.

Bibliographie

Bibliographie

  • Adorno, T. W., Théorie esthétique, Klincksieck, Paris, 2011.
  • Boutang, P., La politique. La politique considérée comme souci (1948), Les Provinciales, Saint-Victor-de-Morestel, 2014.
  • Debray, R., Éloge des frontières, Gallimard, Paris, 2010.
  • Enzensberger, H. M., Le perdant radical. Essai sur les hommes de la terreur, Gallimard, Paris, 2006.
  • Legendre, P., Miroir d’une Nation. L’École d’Administration, Éditions Mille et une nuits, Paris, 1999.
  • Simmel, G., « Pont et porte », dans La tragédie de la culture et autres essais, Éditions Rivages, Paris, 1988.
  • Simmel, G., Sociologie. Études sur les formes de la socialisation, PUF, Paris, 1999.
  • Tocqueville (de), A., De la démocratie en Amérique, tome 1, Garnier-Flammarion, Paris, 1981.

Notes

  • [1]
    T. W. Adorno, Théorie esthétique, Klincksieck, Paris, p. 116.
  • [2]
    R. Debray, Éloge des frontières, Gallimard, Paris, 2010, pp. 45-46.
  • [3]
    A. Tocqueville (de), De la démocratie en Amérique, tome 1, Garnier-Flammarion, Paris, 1981.
  • [4]
    G. Simmel, « Pont et porte », dans La tragédie de la culture et autres essais, Rivages, Paris, 1988, p. 159.
  • [5]
    P. Boutang, La politique. La politique considérée comme souci (1948), Les Provinciales, Saint-Victor-de-Morestel, 2014, p. 22.
  • [6]
    H. M. Enzensberger, Le perdant radical. Essai sur les hommes de la terreur, Gallimard, Paris, 2006.
  • [7]
    R. Debray, Éloge des frontières, op. cit., pp. 45-46.
  • [8]
    P. Legendre, Miroir d’une Nation. L’École d’Administration, Éditions Mille et une nuits, Paris, 1999, p. 31.
  • [9]
    G. Simmel, « Pont et porte », op. cit., p. 159.
  • [10]
    G. Simmel, Sociologie. Études sur les formes de la socialisation, PUF, Paris, 1999, pp. 663-684.
  • [11]
    R. Debray, Éloge des frontières, op.cit., p. 37.
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