Notes
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[*]
Professeur à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3.
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[1]
M. Maffesoli, H. Strohl, Les nouveaux bien-pensants, Éditions du Moment, Paris, 2014, 213 p.
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[2]
Je renvoie à l’ouvrage de Géraldine Muhlmann, Une histoire politique du journalisme XIXe-XXe siècle, Presses universitaires de France, coll. « Point », Paris, 2004, 489 p.
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[3]
K. Krauss, Pro domo et mundo, trad. de R. Lewinter, Éditions Gérard Lebovici, Paris, 1985 (1re éd. 1912), p. 44.
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[4]
M. Maffesoli, Du nomadisme, vagabondages initiatiques, Le Livre de poche, Paris, 1997.
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[5]
S. Leys, Les habits neufs du président Mao, Champs libres, Paris, 1971.
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[6]
V. Igounet, Robert Faurisson, portrait d’un négationniste, Denoël, Paris, 2012, p. 380.
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[7]
Ibid., p. 170.
1La conclusion à laquelle parviendra inévitablement le lecteur de l’ouvrage Les nouveaux bien-pensants de Michel Maffesoli et Hélène Strohl [1] ne peut être que la suivante : les nouveaux bien-pensants sont les adversaires du penser juste, c’est-à-dire de la compréhension du monde et de la vie dans leur complexité. Dans le fatras de ces ersatz de la culture et du commentaire avisé, le nouveau n’est jamais bon et le bon n’est rien de nouveau, car il est en règle générale le résultat d’emprunts indélicats à quelques travaux sérieux, une récupération inavouable d’idées avancées par d’autres depuis longtemps, voire un plagiat incontestable d’écrivains souvent confidentiels. Leur lectorat s’en soucie d’autant moins qu’il fait semblant de lire des auteurs qui font eux-mêmes semblant d’écrire.
2À la manière foucaldienne, le chapitre introductif explore archéologiquement cette bien-pensance contemporaine. Pour en décrire les formes envahissantes, il convient de s’arrêter à une vue d’Émile Durkheim, le conformisme logique, qui explique à la fois la solidité du vivre-ensemble et l’illusion ou la méfiance vis-à-vis de lui, propagées par les idées reçues. En retour, le public a désormais appris à prendre ses distances vis-à-vis des thuriféraires de la société officielle, celle des porte-parole de tous les pouvoirs, des experts rémunérés pour se contredire en permanence dans leur sabir reconnaissable par sa vacuité, des idéocrates entendant édicter les principes politiques, économiques et moraux auxquels la collectivité devrait se soumettre. La variété de cette faune qui squatte l’espace public accueille aussi en son sein une troupe de zoïles et une poignée de protonotaires passés maîtres dans l’art de provoquer et de scandaliser (Alain Soral, Dieudonné et Cie), le tout communiant dans la même posture ancillaire. Comme le notait un polémiste de la Belle Époque, face à une minorité d’esprits qui dompte les monstres – l’on songe à Friedrich Nietzsche ou plus récemment à Guy Debord ou Jean Baudrillard, mentionnés par les coauteurs – se dresse cette arsouillerie qui pâture les bestiaux.
3À quelques exceptions près, tous ces publicistes se réclament de la mission civilisatrice de la philosophie des Lumières et de son universalité et s’accordent à donner à la notion de Progrès un rang supérieur à chaque remise en cause à son endroit. Convaincus que la modernité dont ils méconnaissent les anciennes contradictions reste l’horizon indépassable de l’humanité dont la civilisation occidentale serait la locomotive, ils dénoncent tout ce qui semble infirmer cet avenir radieux. La liste de leurs cibles n’est pas trop fournie, mais leur acharnement et la surenchère dont ils font preuve les conduisent à créer une fantasmagorie sociale, refuge de peurs irrationnelles et de ressentiments bien recuits. L’ouvrage livre quelques exemples de cet engrais « pour les végétaux de pourrissoir » (Léon Bloy). Le populisme occupe une place de choix sur cet étal : loin de désigner une vieille constante politique de la démocratie représentative, dont les dérives n’ont plus à être démontrées, il devient dans leurs diatribes une sorte de pathologie des « gens de peu » (Pierre Sansot) dont la source serait à chercher dans le manque d’instruction et l’absence de solides repères sur le plan intellectuel. Que ce dernier soit l’exact opposé de l’arrogance savantasse, et en quelque sorte une réaction manifeste à ces injonctions à dire ce qui doit être le bien, le beau et le vrai imposés à tous, est visiblement au-dessous de leurs analyses. Le communautarisme lui succède dans ce pandémonium doxique. Inutile de tenter de découvrir dans l’habillage moralisateur de tous ces maculatures et commentaires journalistiques la moindre réflexion sur la notion de communauté dont les classiques de la sociologie ont exposé l’enracinement anthropologique, de frayeur, ils anticipent la main du bourreau : les communautés – sauf bien sûr celle sur laquelle reposent leurs relations domestiques – sont essentiellement suspectes. Les débats autour du voile islamique en sont une assez belle illustration : une jeune musulmane portant un foulard pour se rendre au collège n’est pas loin de partir faire le Jihad en Syrie et une mère de famille coiffée du hijab, à l’occasion d’une sortie scolaire, une atteinte à la laïcité et aux droits des femmes. Alors que le mélange des cultures est le chemin le plus sûr pour se connaître et mieux se reconnaître, la police des mœurs bien-pensante, s’appuyant sur des cas de repli socio-culturels rarissimes, n’en finit pas d’élargir son répertoire jusqu’à l’étendre aux assiettes des cantines des écoles. Pour ces tâcherons de l’opinion médiatique, la personne n’existe pas plus que son histoire intime et ses vicissitudes, seule la conception abstraite qu’ils se font de l’individu trouve grâce à leurs yeux déjà aveugles devant la profondeur de la réalité. Pour les gonfaloniers de la modernité, l’individu n’est-il pas le point d’aboutissement de la longue gésine du progressisme. Réduit à son caractère atomisé, le sujet privé du sentiment d’appartenance à une lignée naturelle construite culturellement par les échanges et la socialisation serait le parangon d’un homme affranchi de l’ensemble des contraintes superficielles qui entravent son libre-arbitre. On se demande alors comment une telle existence débarrassée de tout passé pourrait trouver un équilibre à la fois psychologique et social pour affronter le présent et se donner les moyens d’envisager son devenir. Ce sont là des objections qui n’arrêtent pas nos bien-pensants.
4Le livre nous amène ensuite à nous pencher sur des figures emblématiques du journalisme dit d’investigation plutôt à ranger dans cette catégorie que Charles Fourier nommait avec une humoristique précision taxinomique : les « Roquets ». Médiapart, Minute et Marianne composent un trio donnant pour les deux hebdomadaires cités un raccourci involontaire à des œuvres de Jean-Paul Sartre : en les feuilletant on a pour le même prix, La Nausée et Les mains sales. Médiapart mériterait de plus amples développements, les méthodes d’enquête de cette agence d’« informations » la placent davantage dans les registres de la « basse police » (Edwy Plenel est un admirateur de Fouché) ou de l’espionnage que dans le noble héritage d’Albert Londres et de George Orwell [2]. Joseph Krasny – le nom sous lequel il dirigeait l’éphémère quotidien de la LCR Rouge, de la fin des années 1970 – entend marcher dans les pas de Willi Münzenberg agent du Komintern, organisateur d’un contre-procès à Londres sur la responsabilité des nazis dans l’incendie du Reichstag, de l’agit-prop stalinien en Europe dans les années 1930. Les principes de ce chef d’orchestre de l’agit-prop étaient : le mensonge en communication est à égalité avec la vérité, ou encore que la parole de l’adversaire devait être honnie par tous les moyens. La comparaison entre Médiapart et Minute repose sur des éléments indéniables : ce sont plus des personnes qui sont visées que les structures dans lesquelles elles agissent même si elles sont accessoirement pointées du doigt. La raison de cette méthode est assez limpide : attaquer une structure serait trahir les sources de délation sans lesquelles les renseignements feraient défaut. En la matière, tout est bon : les indiscrétions d’un majordome aigri d’une richissime veuve, les enregistrements téléphoniques d’un adversaire politique, les confidences d’une ancienne épouse ou maîtresse. Le journalisme dans le boudoir est alimenté par une foultitude de sycophantes qui trouvent à travers lui matière à rendre efficace leur ressentiment ou leur jalousie qu’elle soit professionnelle, politique ou amoureuse. Les sicaires médiatiques tirent au final profit du réservoir inépuisable de la bassesse de quelques individus à l’égard de leurs semblables en habillant leur besogne de considérations morales : la lutte contre la corruption, l’exil fiscal, la prise illégale d’intérêt, le favoritisme, l’action parallèle des services de renseignement, les écoutes téléphoniques, etc. Avec la chattemitesque conscience qui les habite, ces lointains héritiers des mazarinades sont convaincus d’être les serviteurs du bien public et de la République… Comme jadis la presse d’extrême droite l’était de l’honneur de la France lorsqu’elle lançait une campagne contre des personnalités de gauche, par exemple Roger Salengro, Léon Blum, Pierre Goldman ou Henri Curiel. Karl Kraus avait bien caractérisé cet « entonnoir des bruits » : « ne pas avoir de pensée et pouvoir l’exprimer » [3].
5Le chapitre III, intitulé « L’ersatz théorique », nous dresse un tableau du « raccrochage prostitutionnel des entéléchies vagabondes » (Léon Bloy) de ce temps. On y croise Jacques Attali, demi-économiste, demi-futurologue, tantôt l’un tantôt l’autre et généralement les deux à la fois, qui découvre en 2007 l’homme nomade dont les idées sont directement puisées de l’essai de Michel Maffesoli, Du nomadisme, paru en 1997 [4] ; Stéphane Hessel qui s’indignait de tout depuis qu’il a pris sa retraite d’ambassadeur ; un sociologue cannibale qui nous entraîne, à la suite de tous ses confrères qu’il a impitoyablement dénigrés durant plus de trois décennies, à la découverte des nouveaux imaginaires du quotidien. Dans son cas, la bêtise ne consiste plus à ignorer quelque chose, mais à écrire sur ce qu’on ignore non sans avoir kidnappé sans vergogne les travaux de ces devanciers. Protégé par son insignifiance, l’imposteur n’avait-il pas rédigé la préface sans intérêt d’un classique des sciences humaines édité dix ans auparavant avec une introduction de celui qui l’avait fait connaître aux lecteurs français. Le lot des similitudes gouverne avec tant d’exactitude cette production éditoriale qu’on en vient à se demander si une bibliothèque dédiée à la fumisterie actuelle ne finirait pas par être inaugurée pour la consacrer à sa juste place.
6Depuis Robert Brasillach et Maurice Bardèche, on sait qu’un établissement aussi honorable et prestigieux que l’ENS n’est pas à l’abri de l’attraction que peuvent exercer les régimes totalitaires les plus cruels sur les cerveaux les plus remplis. La peste brune n’a cependant pas le triste monopole de cette emprise idéologique à laquelle succombent depuis le début du XXe siècle des têtes a priori bien préparées pour s’en détourner. On gardera en mémoire un tribunal populaire animé par La Cause du Peuple dirigée par Jean-Paul Sartre, vouant à la vindicte un notaire de Bruay-en-Artois suspecté d’être le meurtrier d’une fille de mineur, au motif que seul un bourgeois pouvait en être, avec la complicité de sa diabolique maîtresse, le coupable. Dans le même registre, un collaborateur de Louis Althusser et un de ses acolytes n’ont pas hésité à faire l’apologie de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne et des centres de rééducation, terminologie trompeuse pour désigner le lagoa dans un brûlot dénonçant l’« école capitaliste en France » dont ils comptaient parmi les salariés les mieux rémunérés et visiblement assez libres pour la passer au laminoir. Il n’est bien sûr pas question de remettre en cause le droit de critique qu’un fonctionnaire ou un agent peut adresser à son employeur ou à son administration, mais cela ne justifie en rien d’aller lui opposer un modèle dont la nature liberticide ne faisait depuis longtemps aucun doute, ainsi que l’avait montré Simon Leys dans Les habits neuf du président Mao [5]. Les auteurs des Nouveaux bien-pensants évoquent au passage Alain Badiou, intellectuel organique du néo-totalitarisme, laudateur des Khmers rouges dans un article du Monde du 17 janvier 1979, quotidien qui avait déjà offert le 29 décembre 1978 une tribune au négationniste Robert Faurisson. Fondateur d’un micro-groupuscule maoïste, l’Organisation politique, ses idées politiques jouent dans la même burlesque catégorie que celles de Jacques Cheminade, mais un cran en dessous. Les coauteurs auraient pu ajouter à cette liste de saltimbanques le cercle zététique, fondé en 1993 par Paul-Éric Blanrue, en pointe sur la traque des pouvoirs paranormaux, en particulier l’astrologie, également en relation bienveillante avec le même Robert Faurisson depuis l’été 1994 [6].
7Le chapitre IV du livre dévoile quelques ficelles de « l’Opéra-bouffe du politique » (pp. 121-154), dernière séance de la représentation moderne des pouvoirs démocratiques contemporains abandonnés au divertissement médiatique et à la presse people. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la volonté de domestiquer l’anormalité qui est devenue – non sans risque – le fond de commerce d’une forte majorité des acteurs de la vie publique et des décideurs, porte-parole, piliers des Cabinets ministériels. Le rejet qu’ils entretiennent entre leurs positions respectives sur tous les sujets de société qu’ils font surgir fait sans doute le bonheur des humoristes, mais hélas éloigne le pays des vrais problèmes auxquels il doit aujourd’hui faire face. Le meilleur exemple est l’hystérie nationale qui s’est emparée de nombre de nos concitoyens à propos du mariage pour tous, prélude à une probable augmentation des divorces qui touchera désormais les personnes du même sexe. Mettre l’homosexualité au centre d’un débat hexagonal à partir d’un texte de loi dicté par des considérations électoralistes à l’évidence clientélistes ne pouvait réveiller que les vieux démons d’une frange de la population attachée à des valeurs dites traditionnelles et exposer aux sarcasmes les éventuels bénéficiaires d’un droit dont la plupart se passeront pour leur plus grand bonheur. La folle prétention de réglementer les mœurs et d’offrir à l’intimité un code légal est un avatar du républicanisme, lequel postule que la compétence du législateur ne connaît aucune limite à l’uniformisation des formes d’existence. Mais une pareille ambition lui fait défaut depuis longtemps lorsqu’il s’agit d’améliorer la circulation des personnes handicapées dans la plupart des lieux publics, ou de faire voter une loi tout à fait claire pour les patients et le corps médical sur la fin de vie, en particulier celles des nourrissons voués à une disparition cruelle et irrévocable. Il est vrai que la bobosphère n’est pas d’un poids négligeable dans la faveur des urnes que se disputent les parlementaires et les candidats aux plus hautes fonctions gouvernementales. L’inflation langagière de vocables en témoigne sur un plan plus étendu : communautarisme et populisme sont devenus des mots que les politiques, les journalistes et nos élus comme leurs concurrents n’utilisent qu’en se pinçant le nez tant cette indéniable réalité les incommode. Pourtant à les lire et à les écouter attentivement, il ressort qu’à l’évidence : le populisme ne désigne en définitive que le peuple qu’ils ne savent pas entendre pour l’intolérable bénéfice de leurs adversaires et que le communautarisme n’est rien d’autre que l’incapacité à aborder les fondements anthropologiques de la mosaïque des solidarités familiales, professionnelles, ethniques et religieuses dont se dotent les franges de la population et des groupes sociaux, pour protéger ce qu’elles estiment essentiel devant la violence impersonnelle de l’économie, la réduction du sujet à l’abstraction individualiste et la perte menaçante du trésor sans prix que constitue leur manière de vivre, pour contestables que soient certains de leurs aspects au demeurant les plus marginaux.
8Le cinquième et dernier chapitre (pp. 155-206) nous conduit dans les coulisses courtelinesques de la sphère des grands commis de l’État, lesquels donneraient du crédit à ce qu’écrivait en 1896, dans La Plume, Paul Masson : « les Fonctionnaires sont comme les livres d’une bibliothèque : les moins utiles sont les plus haut placés ». Hélène Strohl, auteure des pages consacrées à cette sphère dont elle fut durant près de trois décennies, sait de quoi elle parle. Son diagnostic est sans appel : il se fait jour un « décalage entre l’idéal espéré, affiché, des fonctionnaires hauts et leur place, leur fonction réelle dans la société postmoderne, que traduit le désamour désormais universel que suscite la haute fonction publique » (p. 156). À mesure qu’il avance dans la carrière, le haut fonctionnaire constate que le courage le plus rare est celui de penser. Cet aspect est essentiel, il permet de comprendre la veulerie de l’administration sous le régime de Vichy et la continuité parfois obscène du service public comme celle de la Cour des Comptes qui publie en 1946 le contrôle financier du camp de Drancy. La particularité de cette caste est de pouvoir répondre dans une logomachie inimitable à toutes les questions que ne se pose jamais un citoyen normal : c’est à ce trait qu’on les reconnaît. Comme le soulignent les coauteurs, leur niveau d’analyse évolue en haute platitude et il dépasse « rarement le niveau d’un manuel ou d’un quotidien généraliste » [7]. Les plus hardis d’entre eux finissent par s’engager dans la conquête d’un mandat politique électif, les plus démunis choisissent quant à eux le silence des pantoufles. Ces derniers envahissent les conseils d’administration des grandes entreprises, des institutions publiques ou des entreprises privées. Dans tous les cas, ils impressionnent par leur sophisme et leur vocabulaire abscons les pauvres diables qui doivent endurer lors de réunions interminables leur manque d’imagination et la totale méconnaissance de la vie quotidienne de la grande majorité de leurs compatriotes. Ils connaissent le déficit du commerce extérieur de la France au mois près, mais ils ignorent le prix d’une baguette de pain, le niveau de vie réel d’un instituteur et le nombre d’heures de travail d’une infirmière. Ils vérifient l’observation formulée au XIXe siècle par les frères Goncourt, « la France est un pays d’une incroyable fécondité : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts ». Cet ouvrage est une peinture réaliste de la comédie mondaine et de ses encombrantes figures qui nous ennuient à défaut de nous amuser le temps d’avoir le plaisir de rédiger ce compte rendu.
Bibliographie
Références bibliographiques
- Igounet V., Robert Faurisson, portrait d’un négationniste, Denoël, Paris, 2012.
- Krauss K., Pro domo et mundo, trad. de R. Lewinter, Éditions Gérard Lebovici, Paris, 1985, (1re éd. 1912).
- Leys S., Les habits neufs du président Mao, Champs libres, Paris, 1971.
- Maffesoli M., Du nomadisme, vagabondages initiatiques, Le Livre de poche, Paris, 1997.
- Maffesoli M, Strohl H, Les nouveaux bien-pensants, Éditions du Moment, Paris, 2014.
- Muhlmann G., Une histoire politique du journalisme XIXe-XXe siècle, Presses universitaires de France, coll. « Point », Paris, 2004.
Notes
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[*]
Professeur à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3.
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[1]
M. Maffesoli, H. Strohl, Les nouveaux bien-pensants, Éditions du Moment, Paris, 2014, 213 p.
-
[2]
Je renvoie à l’ouvrage de Géraldine Muhlmann, Une histoire politique du journalisme XIXe-XXe siècle, Presses universitaires de France, coll. « Point », Paris, 2004, 489 p.
-
[3]
K. Krauss, Pro domo et mundo, trad. de R. Lewinter, Éditions Gérard Lebovici, Paris, 1985 (1re éd. 1912), p. 44.
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[4]
M. Maffesoli, Du nomadisme, vagabondages initiatiques, Le Livre de poche, Paris, 1997.
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[5]
S. Leys, Les habits neufs du président Mao, Champs libres, Paris, 1971.
-
[6]
V. Igounet, Robert Faurisson, portrait d’un négationniste, Denoël, Paris, 2012, p. 380.
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[7]
Ibid., p. 170.