Élue et réélue cinq fois, trois fois ministre, Roselyne Bachelot-Narquin a notamment défendu la loi HPST (Hôpital, patients, santé, territoires) promulguée le 21 juillet 2009. Cette loi portait quatre titres dont au moins deux, la modernisation des établissements de santé et l’organisation territoriale du système de santé, sont aujourd’hui au cœur de l’actualité avec la crise des hôpitaux et les difficultés d’accès aux soins dans les déserts médicaux. Roselyne Bachelot-Narquin revient pour Les Tribunes de la Santé sur ses années de pouvoir, au cœur de notre système de santé.Les Tribunes de la santé :La loi HPST a fêté ses dix ans. Quel regard portez-vous aujourd’hui sur cette loi, quels regrets et sujets de satisfaction en tirez-vous ?Roselyne Bachelot-Narquin :
Il s’agissait d’une loi socle, il faut donc l’apprécier en dynamique, ce qu’elle était au départ, ce qu’elle est devenue, ce qu’elle promettait. La première ambition de cette loi, c’était une régionalisation de notre système de santé, dont les agences régionales de santé (ARS, NDLR), alors au nombre de 26, étaient les avant-postes. Ces agences réunissaient plusieurs administrations, dont les CRAM (caisses régionales d’assurance maladie, NDLR) et les ARH (agences régionales de l’hospitalisation, NDLR), ce qui ne se faisait pas sans opposition, notamment de la part du directeur de la CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie, NDLR) qui avait ses entrées à l’Élysée. Néanmoins, j’ai pu moi-même proposer à Nicolas Sarkozy et François Fillon mes candidats à la direction de ces ARS et tous mes candidats ont été validés, à l’exception de deux pour lesquels mes seconds choix ont été préférés…
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