Au cours des siècles et jusqu’à sa disparition, notre monnaie a bien sûr été baptisée par le milieu criminel, souvent en verlan. Voilà donc quels noms portaient, dans l’argot de l’entre-deux guerres, les pièces et billets de banque :Exemple, «A la Bastille», d’Aristide Bruant (ne pas confondre avec «Nini Peau d’Chien») : « Pour une thune a’r’tire son chapeau, pour deux thunes a’r’tire son manteau, pour un cigue on la déshabille, à la Bastille ».
Selon L’ONUDC, les trafics de stupéfiants, les contrefaçons, le commerce illicite et divers grands trafics représenteraient ensemble, ces récentes années, 870 milliards de dollars US, soit 1,5% du produit brut mondial. Plus de détails à partir d’une autre estimation, faite par l’ONG Global Financial Integrity:
Trafic de stupéfiants : $ 320 milliards (ci après, m.)
Contrefaçons : $ 250 m.
Travail forcé, trafic des êtres humains, etc. : $ 150 m.
Trafic de carburants : $ 11 m.
Trafic d’espèces protégées $ 10 m.
Pêches illicites $ 9,5 m.
Dé-forestages, essences protégées : $ 7 m.
Trafic d’objets d’art : $ 4 m.
Trafic de diamants et d’or : $ 3 m.
Trafic d’organes humains : $ 1 m.
Trafic d’armes légères : $ 1 m.
Etude finalisée fin 2015, sur la base de statistiques officielles, portant sur le taux d’homicides par cent mille habitants, dans les villes considérées. Notons l’épouvantable situation du Brésil (ci-devant eldorado de la gauche-caviar) qui compte en 2015 20 villes sur les 50 du total, pour 20 047 homicides (connus) dans l’année…