Ce premier article ouvre une série de publications consacrées aux études sur la situation criminelle en partie asiatique de la Fédération de Russie. Le premier article va expliquer aux lecteurs européens la situation criminelle et la progression historique entre 1990 et 2011 dans une des plus vastes régions asiatique russe – la région de Primorie. Ici on expose une nouvelle thèse encore inexplorée selon laquelle le milieu criminel russe devient partie intégrante des gangs traditionnels chinois du nord de la Chine et on met les accents sur la production des drogues de synthèse – amphétamine et métamphétamine.
Le second article qui sera publié sera consacré aux réponses internationales des forces militaro-policières conjointes de l’OTSC et SCO sur le plan de la lutte antidrogue en Extrême-Orient russe – notamment l’opération internationale contre les drogues “Kanal-Vostok” en région de Primorie – et la “fermeture” des canaux de transit des drogues de synthèse de l’Extrême-Orient en Russie Centrale.
Enfin le troisième article expliquera les dégâts économiques créés par la contrebande dans les régions frontalières sino-russes. Nous allons donc montrer les aspects du blanchiment de l’argent en Extrême-Orient russe et l’existence d’un système bancaire clandestin de la diaspora chinoise sur le territoire russe.
On commencera par une observation générale de la situation criminogène en Extrême-Orient russe après la chute de l’URSS.
Après la chute de l’Union Soviétique, on a pu constater que le régime de la sécurité tout au long de la ligne frontalière entre l’URSS et la République populaire de Chine s’est progressivement dégradé…