Près de 5 000 braquages ont été recensés en France en 2014, et le commerce de proximité représente plus de la moitié des incidents concernés. Très facile d’accès, ces lieux sont toujours des cibles privilégiées. L’émoi national suscité par le sanglant hold-up de Nice l’année dernière, au cours duquel un bijoutier a tué son agresseur d’une balle dans le dos, jette une lumière crue sur ces attaques de plus en plus brutales à travers le pays. Dans un contexte économique tendu, certains individus envisagent pourtant le passage à l’acte comme une solution simple et rapide pour gagner de l’argent. Mais si l’on analyse le rapport risque/gain, la solution du braquage est loin d’être réellement profitable à ses auteurs.
Voici quelques éléments de réflexion qui permettent de comprendre pourquoi se lancer dans « l’aventure du braquage » est loin d’être la panacée.
Un braquage est un vol à main armée dans une banque ou dans un magasin spécifiquement dans le but d’y dérober de l’argent ou des objets de valeur. Dans la plupart des juridictions nationales le braquage est un crime. L’histoire du braquage remonte déjà au temps du Far West aux États-Unis, il y a 150 ans. Cette forme de banditisme très courante à l’époque visait particulièrement les banques. Pendant longtemps, le cinéma ou la télévision a véhiculé une image fantasmatique du voyou braqueur, un Arsène Lupin ou un « Robin des bois » des temps modernes, distribuant parfois son butin aux pauvres et respectant un code d’honneur…