Lire les documents suscités par la présente crise – d’abord financière et désormais mondiale – révèle que l’incitation à commettre des crimes financiers (fraudes, escroqueries, etc.) n’est jamais sanctionnée, les financiers étant plutôt traités selon les bienveillants canons de la « morale de l’intention » selon qui c’est l’intention qui compte. Ces banquiers disent : nous avions l’intention de faire le bien ? Cela nous exonère des criminelles conséquences de nos actes.
Cela est bien sûr inacceptable – surtout qu’en fait les intentions elles-mêmes étaient parfois douteuses, voire criminelles. Ainsi, des criminologues ont pensé utile de publier un dossier portant sur les actions et opérations criminogènes accomplies par la finance, d’abord newyorkaise. On exposera ici des faits vérifiés et recoupés, pour édifier les lecteurs et, à l’avenir, leur permettre de poser à temps des diagnostics clairs sur de telles fraudes et manipulations.
Reading the mass of documents written on the present crisis – originally a financial crisis but today, a world crisis – reveals that inciting one to commit financial crimes (frauds, etc.) is never prosecuted, the bankers deeds being on the contrary judged by their moral intentions. These bankers day: our intention was pure – and that exonerates them from the criminal consequences of their crimes.
This is indeed unacceptable – and even more so because the intentions themselves were often dubious – if not plainly criminal. Thus, criminologists deemed useful to publish this special document on the illegal, if not criminal actions and operations by financiers, in New York originally. One will find here verified and certain facts; to inform our readers and allow them, in the future, to detect and identify in due time such frauds and manipulations.