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Article de revue

Nouveaux contextes sociaux et croyances d'efficacité

Pages 147 à 157

1Notre époque connaît un certain nombre de changements qui affectent tous les domaines de l’existence. Nous verrons que, dans ces changements, il est fortement question du sentiment d’efficacité personnelle. Les travaux de Bandura (2003) sur les croyances d’efficacité personnelle - issus du sociocognitivisme américain - éclairent les problématiques sociales actuelles, qui induisent de nouvelles formes d’agir dans certains champs de société, comme celui de la santé, des fonctionnements cognitif, clinique, sportif et organisationnel. Ce concept présente aussi un intérêt pour l’action sociale et l’éducation familiale, où il trouve quelques résonances avec des approches plus cliniques ou systémiques. C’est dans cette triple perspective - historique, sociale et idéologique - que nous avons situé notre réflexion.

2Pour de nombreux sociologues, mai 68 et la chute du mur de Berlin sont des événements qui constituent le point de départ d’un contexte social nouveau, qui est le théâtre de changements importants, de ruptures jamais observées jusqu’à présent (Pourtois, Desmet & Nimal, 2000).

3L’homme contemporain, dépossédé des certitudes de la Modernité, est condamné à vivre dans l’incertain et l’imprévisible. Ce nouveau contexte social se caractérise par l’émergence du sujet, assumant désir, plaisir, sentiment et imagination, alors que la Modernité s’était construite sur le principe de la rationalisation dans la vie personnelle et collective. L’individu, recherchant toujours plus de satisfaction dans sa vie quotidienne, réclame le droit à la jouissance et s’engage dans une véritable quête de l’hédonisme. La fin des grands systèmes explicatifs, des grandes idéologies, s’accompagne d’un accroissement de la responsabilisation individuelle. La notion de vérité, par exemple, est de plus en plus liée à la subjectivité des personnes. D’autre part, les idéaux collectifs, sur lesquels la Modernité s’était fondée, ont cédé la place à des valeurs de performance ou de réussite (Pourtois, Desmet & Nimal, 2000). Bonheur, plaisir, accomplissement : un véritable culte de la personnalisation a empreint le champ familial, scolaire et socioprofessionnel.

4Mais cette révolution a un coût. Pour de Gaulejac (1994), la lutte des places tend à remplacer la lutte des classes. L’individu n’occupe plus désormais la place que la société lui octroyait, mais se trouve dans l’obligation de trouver lui-même sa place. Sans autres repères qu’eux-mêmes, les individus sont désormais « sommés d’être les entrepreneurs de leur propre vie » (Kaufmann, 2001). Face aux défis nouveaux qui traversent la famille, le couple, l’école, le travail, etc., l’individu a souvent le sentiment de ne pouvoir compter que sur lui-même. Désireux de s’affranchir des normes collectives, il doit aujourd’hui construire ses propres normes, ses propres repères, ses propres images-guidantes.

5Selon Bajoit (2003), nous assistons au passage d’un modèle culturel industriel à un modèle culturel identitaire. Amorcée depuis trois ou quatre décennies dans les sociétés occidentales d’Europe et d’Amérique du Nord, cette mutation culturelle reste aujourd’hui encore largement indéfinie et imprévisible. Cependant certains principes de sens en rupture avec le passé voient le jour. Ainsi la société disciplinaire, fondée sur le Devoir et l’Utilité sociale, laisse la place à une gestion de la socialisation fondée sur le Droit à l’autoréalisation de l’identité personnelle, qui se manifeste à travers l’importance du bien-être physique, du bonheur affectif et de la santé mentale.

6De son côté, la société fait de plus en plus appel à la responsabilisation des personnes et à leur implication dans leur développement personnel. Le citoyen, l’usager des services sociaux, l’étudiant, le client d’une psychothérapie, etc., sont appelés à exercer de nouveaux rôles, plus actifs qu’autrefois. Ainsi une nouvelle logique s’installe, qui demande toujours plus aux personnes, mais en les guidant souvent de moins en moins. Dans le domaine de l’éducation familiale, par exemple, nous pensons que la société actuelle responsabilise de plus en plus les parents, mais sans les guider (Pourtois & Desmet, 2002). Aussi ce que l’on prend souvent pour un désengagement des parents dans l’éducation est-il plutôt un engagement non balisé.

7Dans de telles perspectives, l’individu a besoin de compétences spécifiques, mais aussi d’un sentiment de compétence, indispensable au développement personnel et social. Le concept d’efficacité personnelle (Bandura, 2003) est appelé de nos jours à trouver de nombreuses résonances dans des champs aussi variés que l’éducation familiale et scolaire, l’action sociale, le monde du travail, du sport, de la médecine ou de la psychopathologie.

8L’efficacité personnelle peut se définir comme une croyance en ses propres capacités à résoudre des problèmes spécifiques, à mener à bien une tâche et à maîtriser son environnement. Elle n’est pas à confondre avec d’autres notions proches telles que le concept de soi ou l’estime de soi. Le concept de soi serait plutôt une vision de soi formée par l’expérience directe et les évaluations émanant de personnes importantes pour le sujet. L’estime de soi se rapporte à l’auto-évaluation de sa valeur personnelle. L’efficacité personnelle concerne l’évaluation par l’individu de ses aptitudes personnelles et serait donc plus prédictive du comportement que le concept de soi ou l’estime de soi.

9L’efficacité personnelle est une aptitude productrice en ce sens qu’elle engendre une réorganisation des sous-compétences cognitives, sociales, émotionnelles et comportementales en fonction du but. Posséder ces sous-compétences ne signifie donc pas nécessairement être apte à les utiliser dans les circonstances le nécessitant. Ceci revient à dire que l’efficacité personnelle concerne plus les croyances des individus dans l’utilisation de leurs aptitudes que le nombre ou la nature des aptitudes qu’ils possèdent réellement (Bandura & Jourden, 1991). L’efficacité personnelle sous-entend donc une certaine adaptabilité et une capacité de réorchestration des aptitudes que l’individu possède.

10Dans le domaine de la santé physique et psychosociale, Bandura a démontré l’importance des croyances d’efficacité sur l’actualisation de stratégies de coping face aux stresseurs, sur la gestion des troubles phobiques ou sur la modification des habitudes néfastes de santé. Selon Huber (1993), les changements d’habitudes dans ce domaine dépendraient de quatre éléments cognitifs : la perception de la sévérité de la menace, la perception du degré de vulnérabilité personnelle, une attitude positive à l’égard de l’habitude nouvelle (Taylor, 1990) et la croyance en l’efficacité personnelle à adopter et à maintenir le comportement nouveau (Bandura, 1987).

11Pour Bandura, le sentiment d’efficacité personnelle intervient à trois niveaux dans le champ scolaire : au niveau de l’apprenant (ce sentiment entre alors en interaction avec des facteurs comme l’autodirection, le feed-back ou la gestion de l’anxiété), au niveau de l’enseignant et au niveau du corps professoral et de l’établissement scolaire. L’actualité montre la nécessité d’étudier l’influence des croyances d’efficacité à chacun de ces niveaux.

12Dans le champ social, l’action communautaire vise précisément l’accroissement de la responsabilisation des personnes concernées et la prise en charge active de l’action. Elle privilégie la prise de décision et l’exercice du pouvoir par la collectivité. Elle a pour ambition de lutter contre l’impuissance, le désespoir et le cynisme et de pousser la population à l’engagement actif (Stengers, 1996). Le sentiment d’efficacité, personnelle et collective, est essentiel dans cette perspective de capacitation (empowerment). La capacitation peut se définir comme une dynamique d’acquisition de pouvoir en vue d’atteindre un objectif précis (Dufort, 2001). Elle suppose l’acquisition de compétences spécifiques et la prise de conscience de ressources personnelles et collectives. Mais elle suppose aussi la croyance en l’efficacité à actualiser les ressources ou à acquérir et utiliser les compétences. Findley et Cooper (1983) ont recensé près d’une centaine d’études portant sur les croyances de contrôle. La plupart des recherches montrent le lien étroit entre performances et croyances de contrôlabilité. Pour Bandura, un fonctionnement efficace repose sur deux bases : la possession d’aptitudes et les croyances d’efficacité à bien utiliser celles-ci. Redonner du pouvoir social aux individus implique donc que le travail porte non seulement sur le développement de stratégies, mais aussi sur les croyances d’efficacité personnelle et collective.

13Dans le domaine de l’éducation familiale, nous avons souligné l’importance de ce sentiment de compétence parentale (Pourtois & Lahaye, 2003). Nous inspirant des travaux de Dumas (1999), et principalement des facteurs familiaux, sociaux et culturels associés à une série de psychopathologies, nous avons relevé un certain nombre d’indicateurs de protection face au risque de la pathologie mentale, parmi lesquels figure le sentiment de compétence parentale.

14On peut dès lors penser que le parentage est plus que la simple juxtaposition de compétences sociales, relationnelles, affectives et comportementales. En effet, ces compétences ne semblent pas isolables de la croyance des parents en l’efficacité dans leurs attitudes et comportements éducatifs. Pour Bandura, les différences de performance que l’on peut observer entre individus possédant des aptitudes identiques sont dues aux variations de leurs croyances d’efficacité.
Ce sentiment trouverait en partie son origine dans les interactions précoces entre l’adulte et l’enfant. De nombreux psychanalystes, dont Winnicott (1958) et Aulagnier (1975) ont montré l’importance d’un environnement qui pense pour le bébé dans le développement de son psychisme. L’environnement – et en particulier la mère – doit investir psychiquement le bébé, lui prêter des intentions et donc interpréter ses actions et ses mimiques. Cette interprétation parentale est nécessaire, même si elle constitue pour Aulagnier une forme de violence nécessaire faite à l’enfant. Resnik (1994) va plus loin et perçoit cette interprétation comme le premier moment d’une « inter-prestation » entre l’adulte et l’enfant. L’enfant répond à l’interprétation parentale en gratifiant l’adulte de sa reconnaissance. Il reconnaît le parent comme parent, capable de soins appropriés, et le renforce ainsi dans son rôle parental : il fait naître l’adulte à la parentalité. Tout se passe comme si, reconnaissant du don dont il a été l’objet, l’enfant donnait à son tour et ce qu’il offre alors est une forme de confirmation des aptitudes parentales, une forme de légitimation de son rôle de caregiver.

15Ciccone (1997) montre comment cette dynamique peut être perturbée dans le cas d’un « enfant décevant ». Un handicap, une anomalie, une malformation physique placent l’enfant dans une position d’enfant décevant. Mais au-delà du handicap, d’autres facteurs peuvent entrer en jeu. Ainsi des caractéristiques non désirées chez un enfant ou des circonstances pénibles de la grossesse ou de la périnatalité peuvent aussi perturber l’inter-prestation dont parle Resnik. Affirmant de façon trop brutale et trop précoce son altérité, l’enfant décevant plonge son environnement familial dans une période d’indisponibilité, voire de confusion plus ou moins longue. Le double don, la double gratification évoquée plus haut ne peut se réaliser. L’expérience parentale est alors précipitée. Elle ne permet pas à l’adulte de développer des expériences positives et provoque souvent détresse, voire dépression.

16Boisvert et Trudelle (2002) se sont intéressés au référentiel de compétences parentales de mères en milieu socio-économiquement faible et à leur sentiment de compétence parentale, c’est-à-dire leurs croyances relatives à leur capacité à répondre aux besoins de leur enfant. Des activités d’animation et des entretiens avec les mères ont permis de mettre en évidence trois rôles parentaux distincts :

  • le rôle du parent affectif, qui renvoie à la présence des mères et à leur disponibilité ;
  • le rôle du parent directif, qui correspond au contrôle parental, au maintien de la discipline ;
  • le rôle du parent éducatif, c’est-à-dire le soutien aux apprentissages scolaires de l’enfant.
Même si leur référentiel de compétences parentales englobe les trois rôles, les mères ne se sentent pas pour autant compétentes dans l’exercice de ces fonctions. De plus leur degré d’implication serait proportionnel au degré de réussite perçu. Ce sentiment de compétence - et l’engagement actif qu’il sous-entend - serait plus élevé pour le rôle du parent affectif (présence et disponibilité) que pour celui du parent directif (discipline) et du parent éducatif (support aux apprentissages scolaires). À ce sentiment d’incompétence - c’est-à-dire à la croyance relative au manque d’aptitudes nécessaires - s’ajoute souvent un sentiment d’impuissance, qui se traduit par la certitude de n’avoir aucun contrôle sur la situation et par la conviction d’échouer quoi que l’on fasse.

17Ce sentiment d’impuissance parentale se retrouve dans les représentations que les parents de milieu défavorisé ont de l’école et des concepts y afférant, comme la réussite ou le bulletin (Pourtois & Delhaye, 1981 ; Delhaye & Pourtois, 1980, 1981). Les parents d’enfants de cinq ans provenant d’un milieu défavorisé perçoivent le parcours scolaire ultérieur de leur enfant comme inévitablement difficile. Leurs représentations sont marquées par la détresse, le fatalisme et le défaitisme.

18Les sentiments de compétence ou d’incompétence parentale influencent-ils les croyances des enfants en leurs capacités ? Une de nos recherches (Desmet & Pourtois, 1993) apporte quelques éléments réflexifs à cette problématique. Cette étude constitue la deuxième étape d’une étude longitudinale portant sur la trajectoire scolaire (Desmet & Pourtois, 1993) et l’insertion socioprofessionnelle (Nimal, Lahaye & Pourtois, 2000) de jeunes adultes pour lesquels certaines caractéristiques personnelles et familiales avaient été relevées alors qu’ils étaient âgés de 5-7 ans (Pourtois, 1979). Quelque quinze ans après l’étude initiale, les sujets se répartissent en trois groupes :

19

  • les sujets conformes ont atteint un niveau d’études conforme à celui prédit ;
  • les sujets sous-scolarisés ont atteint un niveau inférieur à celui prédit ;
  • les sujets sur-scolarisés ont atteint un niveau supérieur à la prédiction.
Une analyse transversale a permis de différencier ces deux derniers groupes. Une des variables en jeu est relative aux attributions causales externes ou internes. Les sujets sous-scolarisés se perçoivent comme ayant peu de contrôle sur les événements qui leur arrivent. À l’opposé, les sujets sur-scolarisés effectuent plus d’attributions internes et croient davantage en leurs capacités et en leur contrôle sur l’environnement. En d’autres termes, les sujets sur-scolarisés bénéficieraient de croyances d’efficacité qui feraient défaut aux sujets sous-scolarisés. Il est important de souligner que les sujets sous-scolarisés proviennent d’un milieu caractérisé par un faible niveau professionnel et une ascension socioprofessionnelle pratiquement nulle. Or c’est dans ces milieux défavorisés que le sentiment de compétence parentale serait le plus faible. La transmission intergénérationnelle des sentiments de compétence et d’incompétence constitue une problématique importante pour les recherches et actions futures en éducation familiale.

20Selon Durning (2002), les pratiques éducatives, même banales, ne peuvent être comprises qu’à condition qu’elles soient replacées dans leur contexte affectif, mais aussi moral et cognitif. D’autres facteurs que ceux affectifs - trop souvent privilégiés dans les recherches - doivent être pris en considération. En effet l’engagement des parents dans les différents rôles éducatifs dépendrait non seulement de la possession d’aptitudes - sociales, relationnelles, cognitives ou comportementales - permettant l’actualisation de ces rôles, mais aussi de leurs croyances relatives à l’utilisation efficace de ces aptitudes.

21Mais le monde social n’est pas constitué que de gagnants. La nouvelle société est génératrice de changements multiples. Or le changement n’est pas naturel. L’individu se construit dans une dynamique marquée principalement par la stabilité. Kaufmann (2001) a montré l’importance du contre-processus identitaire pour l’équilibre et la santé des individus, contre-processus qui impose des limites, des bornes à la construction d’identités multiples. L’être humain, qui est avant tout routines, habitudes, n’est pas habitué à ces nombreux changements, susceptibles de provoquer une instabilité identitaire.
Face à ces changements, face aux sollicitations incessantes des modèles culturels de performance, d’adaptabilité et de réussite, certaines personnes abdiquent voire s’effondrent. Ce que l’on pourrait appeler les nouvelles pathologies de l’identité constituent une part importante du mal-être existentiel lié à la nouvelle société. Les sentiments d’impuissance, de honte, les délires de petitesse pour reprendre l’expression d’Ehrenberg (1998), sont le revers de la médaille d’un ordre social qui s’étaye sur le sentiment d’efficacité, qui alimente cette recherche de toute-puissance caractéristique de l’Idéal du Moi. Ces nouvelles formes de dépression, situées hors du courant freudien et dépourvues de liens avec le complexe oedipien, sont un élément majeur de la nouvelle société. L’absence ou la faiblesse des croyances d’efficacité sont à la source de souffrances profondes.
Pour Ehrenberg, certaines personnes vivent une insécurité identitaire quasi permanente qui se caractérise par une dépression à tendance chronique. Cette dépression est ressentie comme un défaut dont on a honte. Le tableau clinique est marqué par les sentiments d’infériorité, d’insuffisance et d’impuissance. La personne sous-estime la valeur de ses expériences et a le sentiment de ne pas être à la hauteur. Tout ce processus conduit à la fatigue de vivre, à l’épuisement voire à l’effondrement.
Dans La Malchance sociale, Mannoni (2000) décrit un processus particulier de décomposition du moi, d’accaparement du moi par le Négatif, qui conduit à un anéantissement symbolique de l’individu. Ces conduites abdictives, caractérisées par la dépréciation de soi, le renoncement, l’incapacité à être ce que l’on pourrait être, traduisent une faillite du moi, un fonctionnement psychique déficitaire, qui se manifestent par le retrait, l’impuissance, l’évitement. Toutes ces conduites - avec les stratégies d’échec et les expériences négatives qu’elles sous-entendent - semblent entretenir des rapports étroits avec les dépressions et les croyances d’efficacité.
La société nouvelle sollicite énormément l’Idéal du Moi, issu du narcissisme primaire et de la recherche de toute-puissance, et participe à la fragilisation des individus enfermés dans une image idéale.
Les enjeux des nouveaux contextes sociaux apportent une forme de crédibilité, de validité à la théorie de Bandura. Mais il faut reconnaître que ce sentiment d’efficacité personnelle se situe dans le camp des gagnants, des performants. La partie déficitaire de l’élaboration du moi est peu présente dans cette théorie. Si certains maîtrisent, contrôlent, dominent, d’autres sont écrasés et dominés par des sentiments d’impuissance, de vide et d’inutilité. La dynamique démocratique, dont l’un des moteurs est l’Égalité, ne peut tolérer aucune forme d’exclusion ou de disqualification sociale.

Bibliographie

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