1ANALECTA BOLLANDIANA. 127 (2009) 1 — Lequeux X. Saints oubliés de Byzance. Dorothée d’Alexandrie – Théotecne d’Antioche. (L’histoire de ces martyrs du iv^e siècle se trouve dans des copies du ménologue slavon composé vraisemblablement en Bulgarie au x^e siècle à partir d’une source grecque) p. 5-8. — Lucchesi E. Les sept Marie dans une homélie copte et l’origine du Mälk?’ éthiopien. (Existence de témoins coptes et arabes, inédits, de cette homélie mariale attribuée à Cyrille de Jérusalem) p. 9-15. — Sansterre J.-M. Le saint crucifix de Waltham et les images miraculeuses de Glastonbury : entre raison d’être et instrumentalisation (xi^e-début du xiii^e siècle). (La promotion des images miraculeuses a pour enjeux la reconquête d’un prestige et la mise en valeur de la sacralité du crucifix. Il s’agirait avec le crucifix de Walthram de la première légende de la découverte miraculeuse d’une image en Occident) p. 16-48. — Gecser O. Lives of St. Elizabeth : Their Rewritings and Diffusion in the Thirteenth Century. (Genèse des écrits sur Élisabeth de Hongrie jusqu’à sa biographie composée par Thierry d’Apolda et développements ultérieurs de son hagiographie) p. 49-107. — Joassart B. Henschen et Papebroch en Allemagne en 1660. (Introduction et édition de la correspondance des deux religieux avec Bolland sur leur voyage et leurs rencontres) p. 108-165. — Godding R. Italia hagiographica (VII). Chronique d’hagiographie italienne. (Recensions d’ouvrages choisis sur le thème) p. 166-201.

2ANGELICUM. 86 (2009) 2 — Dissertationes — W?osi?ski M. Carattere ecumenico dell’amore biblico alla luce dell’insegnamento paolino. (Les écrits de saint Paul présentent une parole de réconciliation par le Christ, ainsi l’Écriture devient-elle une école d’amour et de réconciliation œcuménique) p. 323-342. — Vezzosi G. Lettura del trattato trinitario del De potentia di san Tommaso d’Aquino. (Le traité de la Trinité dans le De potentia de Thomas d’Aquin) p. 343-374. — Grégoire S. Punishment : Aquinas and the Classic Debate. (Thomas d’Aquin propose une théologie de la peine associant rétribution et utilité sociale et individuelle qui est reprise dans le Code de droit canonique de 1917) p. 375-398. — ?liwa J. L’Autorità ecclesiastica come competenza e potestà sugli Istituti di Vita Consacrata e le Società di Vita Apostolica nella normativa del Codice di Diritto Canonico. (L’autorité ecclésiastique comme compétence et pouvoir sur les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique dans le Droit canonique) p. 399-410. — Tammaro C. Osservazioni critiche circa la giurisdizione penale inquisitoria nel diritto canonico medievale e le innovazioni sull’istituto previste dal Concilio di Vienne (1311-1312). (La juridiction pénale inquisitoriale et l’apport du droit canonique médiéval) p. 411-428. — Adam M. L’organizzazione delle Circoscrizioni ecclesiastiche latine in Slovacchia nella evoluzione storico-giuridica. (L’organisation de la circonscription ecclésiastique latine en Slovaquie s’intègre dans l’évolution socio-juridique de cette église particulière depuis mille ans) p. 429-458. — Scasso A. Diritto di appartenenza e autodeterminazione della confessione religiosa : un caso di giustizia endoassociativa nella Congregazione dei Testimoni di Geova. (Droit d’appartenance et autodétermination de la confession religieuse) p. 459-470. — Mayer R. J. Allwissender Gott und freier Mensch ? Zur Rettung menschlicher Freiheit angesichts der göttlichen praescientia futurorum contingentium. (Compatibilité entre l’omniscience de Dieu et la liberté humaine chez Thomas d’Aquin) p. 471-494. — Salas V. & Salas E. Hervaeus Natalis and Dietrich von Hildebrand : the Roots of Realist Phenomenology in Scholasticism. (Les racines de la phénoménologie réaliste dans la scolastique médiévale à travers la théorie de l’intentionnalité du dominicain Hervé Noël et de Dietrich von Hildebrand) p. 495-506. — Lisak M. Between Secularization and Desecularization. Draft of the Polish Case. (Sécularisation et désécularisation en Pologne) p. 507-530. = 86 (2009) 3 — Degórski B. Il mistero dell’incarnazione nel commento di Rufino di Aquileia al « Simbolo Apostolico ». (Le mystère de l’incarnation dans le commentaire du symbole des Apôtres par Rufin d’Aquilée) p. 559-564. — McDermott J. M. Joseph Ratzinger on Faith and Reason. (La théologie de Joseph Ratzinger s’articule autour de foi et raison, comme l’a montré le discours de Ratisbonne. Les encycliques Spe salvi et Deus caritas est soulignent l’alliance de la foi et de la raison contre l’irrationalité et le lien entre l’éros et l’agapé) p. 565-588. — Dougherty J. P. Morality with and without God. (Moralité avec et sans Dieu) p. 589-598. — W?osi?ski M. Spunti per la formazione della spiritualità cristiana nell’insegnamento di Giovanni Paolo II. (La formation à la spiritualité chrétienne chez Jean-Paul II se déroule en trois étapes : la révélation comme rencontre interpersonnelle, l’appartenance à l’Église et l’intégration d’une morale chrétienne) p. 599-610. — Vezzosi G. A Trinitarian perspective according to the relational conditions in De potentia q. 7 a. 11. (La Trinité dans le De potentia de Thomas d’Aquin et l’analyse de la catégorie de relation) p. 611-624. — Wytrwa? T. The legal relation of the Dominican Family to the Order of Preachers. (On a parfois tendance à identifier Famille dominicaine et Ordre des Prêcheurs mais alors que l’identification a des conséquences négatives, le maintien d’une distinction juridique permet de souligner la mission de la Famille dominicaine) p. 625-668. — Martínez Porcell J. B. Forma dat esse come principio fondamentale dell’ontologia della persona di Tommaso d’Aquino. (L’ontologie de la personne chez Thomas d’Aquin est fondée sur l’être) p. 669-688. — Knasas J. F. X. Tracey Rowland’s « Augustinian Thomist » Interpretation of Culture. (Tracey Rowland propose une théologie thomiste de la culture après Vatican II) p. 689-700. — Elders L. J. Jacques Maritain on the Philosophy of History. (La philosophie de l’histoire, publiée en 1955 en anglais par Jacques Maritain, propose une approche chrétienne de l’histoire de l’humanité) p. 701-712. — Colli A. Aevum currens e durata dell’anima : l’influenza agostiniana nel pensiero di Dietrich di Freiberg. (La philosophie du dominicain Dietrich de Freiberg s’avère plus augustinienne que thomiste) p. 713-728.

3Arch. De Philos. 73 (2010) 1 — La description en question — Duportail G. F. Présentation. La description en question (Philosophie analytique et phénoménologie : retour à la vie, philosophie descriptive. Où en est la description phénoménologique ?) p. 5-9. — Benoist J. Critique du donné. (Critique grammaticale de l’absolu du donné : la donnée est conditionnée et la réalité doit remplir les trois dimensions de la syntaxe du don) p. 9-27. — Waldenfels B. Description indirecte. (La description indirecte : entrelacements du montrer et du dire, référence à une chose en renvoyant à une autre [Kierkegaard, Bakhtine]. Figures de l’indirect au-delà du sens : excès, déviance, retrait) p. 29-45. — Duportail G. F. Le moment topologique de la phénoménologie française. Merleau-Ponty et Derrida. (Référence à la topologie chez Merleau-Ponty, Lacan, Deleuze, Foucault, Derrida. Deux directions opposées : nouvelle réduction, rupture avec le cadre méthodologique ; il faut dépasser l’opposition) p. 47-65. — Rogozinski J. La chair de la vérité. (Conditions d’un retour à Husserl : le point de vérité qui s’identifie à l’existence absolue de l’ego cogito tel qu’il se donne dans sa chair. Merleau-Ponty et le chiasme tactile) p. 67-80. — Chauviré Ch. La philosophie comme description de l’ordinaire chez Peirce et chez Wittgenstein. (Philosophie purement descriptive chez Husserl et Pierce. Description de l’ordinaire chez Wittgenstein et Dewey. La description ne suffit pas) p. 81-91. — Charmetant E. Darwin et l’éthique. Une rencontre précoce, un chantier toujours ouvert. (L’approche naturaliste de l’éthique se développe chez Darwin de 1836 à 1871. On va vers la clarification de la relation entre instincts et habitudes morales héréditaires ; importance de la sympathie) p. 93-118. — Ong-Van-Cung K. Reconnaissance et vulnérabilité. Honneth et Butler. (Enjeux actuels de la philosophie sociale ; deux conceptions de la reconnaissance. Émerge une compréhension du sujet produit intersubjectivement et de son autonomie décentrée) p. 119-141.

4BIBLICA 90 (2009) 1 — Herr B. Der Standpunkt des Epitomators. Perspektivenwechsel in der Forschung am Zweiten Makkabäerbuch. (Prise en elle-même, la construction de l’Abrégé révèle une sotériologie faisant la part belle aux témoins de la foi. En cela, il s’harmonise avec la 1^re Lettre. Pris comme un tout, l’ouvrage a une orientation sotériologique privilégiant le témoignage de la foi) p. 1-31. Animadversiones — Moshavi A. Two Types of Argumentation Involving Rhetorical Questions in Biblical Hebrew Dialogue. (Des questions rhétoriques servent souvent de prémisse à une argumentation logique. Bien que l’usage de ces questions ait été largement étudié, les modes de raisonnement structurant les argumentations ne l’ont pas été. L’A. le fait sur des dialogues en prose et à la lumière de la théorie de l’argumentation pragmatique) p. 32-46. — Crowe B. D. The Song of Moses and Divine Begetting in Matt 1,20. (L’image de l’enfantement divin d’Israël que l’on trouve en Dt 32, 18, est à l’arrière-plan du récit de l’enfantement divin de Jésus en Mt 1, 20) p. 47-58. — Kislev I. The Vocabulary of the Septuagint and Literary Criticism : The Case of Numbers 27,15-23. (Sont examinées d’intéressantes différences dans le vocabulaire de la Septante. Jointes à quelques considérations de critique textuelle, elles permettent d’explorer les étapes de la formation du texte hébreu) p. 59-67. — Willis T. M. Blasphemy, Talion, and Chiasmus : The Marriage of Form and Content in Lev 24,13-23. (La réponse divine est présentée sous forme d’un long chiasme dont la structure suggère que le blasphème est une offense plus sérieuse que le meurtre, ce qui s’accorde bien avec la thématique de Lv 18-26) p. 68-74. — Booij Th. Psalm 132 ; Zion’s Well-Being. (Description et datation de ce psaume, composé pour la fête de Sukkoth et réintroduit après l’exil) p. 75-83. — Rastoin M. Encore une fois les 153 poissons (Jn 21, 11). (Plusieurs arguments en faveur de la thèse de J. Emerton en 1958, à savoir que 153 renvoie à Ez 47, 1-12). p. 84-92. — Swetnam J. ?? ????????????? in Hebrews 3,5. (« Les paroles qui allaient être dites » sont celles du Christ lors de l’institution de l’Eucharistie. L’A. renonce ainsi à l’interprétation eucharistique de He 13 et 2, 12) p. 93-100. — Callan T. Comparison of Humans to Animals in 2 Peter 2,10b-22. (Ces comparaisons sont très fréquentes chez les auteurs précédant Pierre ou lui étant à peu près contemporains. Bien qu’elles soient souvent négatives comme celles de Pierre, celui-ci a une manière propre de les présenter) p. 101-113. = 90 (2009) 2 — Williamson G. M. Do We Need a New Bible ? Reflections on the proposed Oxford Hebrew Bible. (Contrairement à presque toutes les éditions scientifiques de la Bible, les éditeurs veulent fournir un texte plus éclectique que diplomatique. Leur projet est sévèrement critiqué) p. 153-175. — Killgallen J. Acts 28,28. – Why ? (Loin d’être un abandon des Juifs, les paroles de Paul sont une invitation à un repentir permettant l’accomplissement de la Parole de Dieu précitée au verset 27 : « et je les aurais guéris ») p. 176-187. — GranerØd J. Melchizedek in Hebrews 7. (Comment l’A. peut-il dire de Melchisédech des choses qui ne se trouvent pas dans le texte biblique ? Par l’argument du silence, employé par lui sur d’autres sujets, en He 7, 14.23) p. 188-202. — Marulli L. A Letter of Recommendation ? A Closer look at Third John’s "rhetorical" Argumentation. (Il ne s’agit pas d’une lettre de recommandation, mais d’un essai en vue de restaurer aux yeux de Gaïus l’honneur de l’Ancien discrédité par Diotrephes) p. 203-223. — Kellenberger E. Gottes Doppelrolle in I Job 16. (L’agressivité de Job envers Dieu et sa surprenante déclaration de confiance sont comme deux foyers d’une seule ellipse. Ils sont étudiés dans leur interrelation et en réaction contre les tendances lénifiantes de l’ancienne version et de l’exégèse rabbinique) p. 224-236. — Ziegert C. Die grossen Zahlen in Num 1 und 26 : Forschungsüberblick und neuer Lösungsvorschlag (Les mots ??? et ???, que l’on comprenait comme désignant des nombres [un millier], doivent être compris comme désignant des unités militaires dont l’existence peut être prouvée par des sources bibliques et extra bibliques) p. 237-255. — Animadversiones — Merecz R. J. Jezebel’s Oath (I Kgs 19,2). (Certains indices montrent que, d’entrée de jeu, le serment de Jézabel, n’était pas conçu comme devant être tenu) p. 257-259. — Di Lella A. A. Tobit 4,19 and Romans 9,18 : An Intertextual Study. (En écrivant, Paul avait probablement en tête la phrase virtuellement identique de Tobie) p. 260-263. — Edwards J. Ch. Reading the Ransom Logion in 1 Tim 2,6 and Titus 2,14 with Isa 42,6-7 ; 49,6-8. (Les deux occurrences de la rançon chez Paul doivent être lues à la lumière d’Isaïe) p. 264-266. = 90 (2009) 3 — White J. Anti-Imperial Subtexts in Paul : An Attempt at Building a Firmer Foundation. (L’A. détecte l’anti-impérialisme de Paul en montrant que celui-ci s’enracine dans la conception apocalyptique qu’on se fait de l’histoire dans la période du Second Temple et dont on trouve des traces chez Paul. ‘Rome’ était le quatrième Royaume de Daniel, celui que l’imminente apparition du Messie devait détruire [cf. 1 Co 2, 6], destruction qui, d’ailleurs, était déjà commencée : 1 Co 7, 31) p. 305-333. — Witetschek S. Artemis and Asiarchs. Some Remarks on Ephesian Local Colour in Acts 19. (L’apparition des ‘Asiarques’ en Ac 19, 31 met en question l’idée qu’ils aient été les grands prêtres du culte impérial provincial. Le titre de ?e?????? [gardiens du Temple] du verset 35 est à verser au dossier des titres citoyens aux trois premiers siècles) 334-355. — Lau P. H. W. Gentile Incorporation into Israel in Ezra-Nehemia ? (Deux exceptions à la politique d’exclusion propre à Esdras et Néhémie : participation des étrangers aux cérémonies de la Pâque [Esd 6, 19-21] et à l’engagement communautaire pour l’adhésion à la Loi de Dieu [Ne 10, 29]. Esprit d’accueil anormal dans une telle ambiance idéologique) p. 356-373. — Reymond E. D. The Hebrew Word ???? and the Root d-m-m I ("To Be Silent"). (La définition de ???? a été longtemps débattue. On a parlé de "soupirs" ou de "chuchotements". Plus probable serait : « silence, tranquillité », dérivant de la racine d-m-m I [être silencieux]) p. 374-388. — Animadversiones — Kim Y. The Function of bjyh in Jonah 4 and its Translation. (Les traductions les plus récentes voient dans ce mot un attribut. Les grammaires traditionnelles y voient plus justement un adverbe modifiant le sens du verbe et donnant à la question posée un sens consolateur) p. 389-393. — Hays E. Ch. – What Sort of Friends ? A New Proposal Regarding (?)???? and (?)???? in Job 13,4. (Contrairement à la plupart des traductions, il semble que Job compare ses amis à des Rephaïm et à des faux dieux) p. 394-399. — Malone A. S. Burn or Boast ? Keeping in I Corinthians 13,3 Debate in Balance. (Le choix entre les deux variantes : ????????? et ????, entre la vantardise et les flammes, est loin d’être conclus) p. 400-406. — Res Bibliographicæ. — Epp J. "The Disputed Words of the Eucharistic Institution (Luke 22,19b-20). The Long and Short of the Matter". (À propos de B. S. Billings, Do this in Remembrance of Me. The Disputed Words in the Lukan Institution, Library of New Testament Studies 314 ; London – New York, T&T Clark, 2006) p. 407-416.

5CAHIERS DE CIVILIS. MÉDIÉV. 52 (2009) 2 — Har-Peled M. Animalité, pureté et croisade. Étude sur la transformation des églises en étables par les musulmans durant les croisades (xii^e-xiii^e siècles). (Le topos de la transformation de l’espace sacré, renversement de l’épisode de la Nativité situé dans une étable, révèle une structure de l’ordre du mythe, opposant animalité et humanité, profanation et purification) p. 113-136. — Lapina E. La représentation de la bataille d’Antioche (1098) sur les peintures murales de Poncé-sur-le-Loir. (L’analyse du programme iconographique montre la portée de la représentation de cette bataille de la première croisade, entre propagande politique et allégorie spirituelle) p. 137-157. — Mélange — Chocheyras J. Tristan et David. (L’histoire du roi David pourrait avoir donné deux thèmes majeurs à celle de Tristan : la figure du musicien et la mort du colosse ennemi) p. 159-165. = 52 (2009) 3 — Mati M. Porneia. Quelques considérations sur la représentation du péché de chair dans l’art byzantin. (La luxure est représentée sous la forme de serpents attaquant les organes génitaux féminins) p. 225-243. — Safran L. Cultures textuelles publiques : une étude de cas dans le sud de l’Italie. (La fonction sociale et culturelle des inscriptions épigraphiques en latin, grec, hébreu de ces trois communautés linguistiques cohabitantes) p. 245-263. — Mélange — Perugi M. Aux origines de l’aura de Pétrarque : La femme blonde chez Chrétien de Troyes et Arnaut Daniel (avec une note sur Arnaut c’amas l’aura). (L’origine du mythe littéraire occidental de la femme blonde) p. 265-275. = 52 (2009) 4 — Augé I. Le catholicos arménien pendant la période cilicienne. (Origines, et mode d’accès à leur fonction, des catholicos arméniens entre 1066 et 1292, leur rôle pastoral et temporel) p. 337-369. — Del Duca P. L’arrière plan anglo-normand dans le Lanzelet d’Ulrich von Zatzikhoven. (Ce poème allemand est l’adaptation d’une œuvre écrite en anglo-normand, aujourd’hui perdue) p. 371-394. — Martin López E. Les inscriptions médiévales dans les Annales de Manrique : contribution à la possibilité d’une épigraphie cistercienne. (Les Annales sont une source précieuse pour les études épigraphiques médiévales. Étude de leur intérêt historiographique) p. 395-413. — Mélange — Rossi C. Autour d’Alain de Lille : nouvelles propositions. (Deux nouvelles hypothèses sur Alain de Lille : son appartenance au cercle de Thomas Becket et son origine bretonne) p. 415-426.

6CHÔRA 3-4 (2005-2006) — Image et représentation dans la philosophie ancienne — I. Les enjeux philosophiques de l’image — Vasiliu A. Racines platoniciennes pour une philosophie de l’image. (Reconsidération du concept de l’image dans le Sophiste de Platon : elle n’est pas un artefact/idole, mais elle possède sa propre signification à côté de la parole communicative et de la visibilité ontologique) p. 23-45. — Solère J.-L. L’image comme philosophème. (Le rôle de l’image dans la saisie conceptuelle en tant qu’« hypotypose » ou représentation du concept dans la philosopie) p. 47-68. — II. Une pensée de l’image au xii^e siècle — Jolivet J. L’image selon les Chartrains. (Sémantique de l’imago/simulacrum dans les commentaires des Chartrains sur le Timée de Platon et le De Trinitate de Boèce) p. 71-90. — Caiazzo I. Sur la distinction sénéchienne idea/idos au xii^e siècle. (Utilisation répandue des lettres 58 et 65 de Sénèque à Lucilius par les commentateurs du Timée de Platon au xii^e siècle. Les cinq causes et idea et idos en tant que formes) p. 91-116. — Poirel D. Les statuts de l’image chez Hugues de Saint-Victor. (Importance de l’image dans la pensée et la pédagogie d’Hugues : l’image est une réalité visible ; l’image et le sacrement ; l’image et l’amour ; l’image et le symbole ; l’image mentale) p. 117-137. — Obrist B. Le démoniaque dans l’iconographie cosmologique du xii^e siècle. (Figures démoniaques dans les traités cosmologiques qualifiées en tant que symboliques participant dans la délimitation entre la sphère ordonnée par Dieu et celle étrangère et indéterminée) p. 139-158. — III. Prolongements des théories grecques de la connaissance en hébreu, arabe et latin — Freudenthal G. A Twelfth-Century Provençal Amateur of Neoplatonic Philosophy in Hebrew : R. Asher b. Meshullam of Lunel. (Introduction de certains éléments néoplatoniciens dans l’herméneutique du Talmud babylonien par un talmudiste provençal du xii^e siècle) p. 161-188. — Sebti M. Intellection, imagination et aperception de soi dans le Livre du résultat (Kitb al-Tasl) de Bahmanyr Ibn al-Marzbn. (Reconsidération de la théorie de la connaissance chez Avicenne par les post-avicenniens : chaque acte cognitif – sensible ou intelligible – permet à l’âme de s’auto-constituer) p. 189-210. — Baumgarten A. Possibilité et passivité dans la théorie aristotélicienne de l’intellect. (Interprétation dualiste de la théorie aristotélicienne de l’intellect passif et de l’intellection par les médiévaux et problème de l’individualité chez Aristote) p. 211-228. — Grellard Ch. Sicut specula sine macula. La perception et son objet chez Nicolas d’Autrécourt. (Théorie de l’apparentia chez Nicolas d’Autrécourt : les objets de la connaissance extérieure ne correspondent pas à l’acte mental) p. 229-250. — IV. Les universaux, les représentations et leurs enjeux théologiques dans la philosophie médiévale — Mesaro? Ch. From Porphyry to Abelard : How Many Questions on Universals ? (Interprétation de la troisième question porphyrienne concernant les universaux par Boèce et Abélard : les genres et les espèces sont-ils séparés [dans le sens platonicien et aristotélicien] ou subsistent-ils dans les choses sensibles [dans le sens aristotélicien] ?) p. 253-262. — Ong-Van-Cung K. S. Les raisons d’agir sont-elles des représentations ? Thomas d’Aquin et la philosophie de l’action. (Interprétation du concept d’action intentionnelle par saint Thomas d’Aquin. L’analyse de l’akrisie par Thomas, en la comparant à celle d’Aristote, montre qu’un agent [il s’agit de l’incontinent et non du déréglé] commettant une mauvaise action contre la science universelle, qu’il possède, et en utilisant son libre arbitre, agit par choix délibéré) p. 263-284. — Sondag G. Jean de Damas et Jean Duns Scot sur l’infinité de l’essence divine. (En partant de la foi orthodoxe de Jean Damascène, en élaborant la métaphore grecque de l’« océan », Duns Scot définit l’essence de Dieu en tant qu’infinie ; l’infinité divine dans la métaphysique de Duns Scot décrit un mode d’être de l’essence divine) p. 285-325. — Trottmann Ch. Le dépassement de toute représentation dans le De Icona. (Face à Vincent d’Aggsbach percevant la théologie mystique en tant qu’union affective, Nicolas de Cues propose la contemplation de l’icône [la face divine] en tant que début de la montée vers Dieu, éternité simple, montée qui demande le dépassement du concept et l’entrée dans les tènèbres) p. 327-346. — Svinescu D. Der Unendlichkeitsbegriff im zweiten Buch von De Docta Ignorantia (Kap.1). Mathematische und kosmologische Vorstellungen im Zusammenhang der Wissenschaften des Quadriviums. (Notion d’infinité dans le deuxième libre du De docta ignorantia [Ch. 1]. Les représentations mathémathique et cosmologique dans l’ensemble des sciences du Quadrivium) p. 347-354. — V. Optique iconographie du Moyen Âge à la Renaissance — Federici-Vescovini G. Image et représentation optique : Blaise de Parme et Léon-Baptiste Alberti. (Influence d’Alhazen sur Blaise et Alberti : Blaise avance la perception en tant que rationnelle optique basée sur une gnoséologie purement empiriste ; comme Blaise, Alberti perçoit l’objet dans les trois dimensions par l’œil comme sommet d’une pyramide et propose la perspectiva pingendi) p. 357-375. — Yacob A. Les incidences de la camera oscura sur la peinture de Léonard de Vinci. (La perception de la camera oscura chez Léonard est influencée par une conception erronée de la pupille de l’œil) p. 377-395. — Lejbowicz M. Optique instrumentale et iconographie. (Influence des techniques optiques, arabes entre autres, – sténopé, chambre noire, verrerie – sur les théories de la perspective picturale à la Renaissance) p. 397-441. — Codicologica — Dinc A.-C. Studying Medieval Philosophy in Romania. A Codicological Perspective, p. 445-452. = 5 (2007) — Plotin et le néoplatonisme — Reali R. Letture contemporanee di Plotino. (Problème de la relation entre Être et Un plotiniens chez les philosophes modernes : Shelling, Hegel et Kant) p. 15-25. — Cornea A. Paradoxe du Mal et « ressemblances de famille ». (Solution du problème de la provenance du Mal à partir du Bien chez Platon par le biais de l’axiome la cause n’est que ce que sont tous ses effets à un plus haut degré) p. 27-43. — Narbonne J.-M. Jamblique, le précurseur méconnu. (Reconsidération de l’œuvre de Jamblique dans le sillage du post-plotinisme dévalué par l’historiographie moderne) p. 45-55. — Trovato P. La bacchetta magica di Hermes e il trono rovesciato. Il Plotino di Lev Šestov. (De-rationalisation de Plotin par Šestov, philosophe russe) p. 57-64. — Charles-Saget A. Le Moi et son Visage. Visage et Lumière selon Plotin. (Chez Plotin, le visage est une multiplicité de l’extérieur pour le regard de l’autre) p. 65-78. — Weiss S. The Motif of Self-Contemplation in Water or in a Mirror in the Enneads and Related Creation Myths. (Exemples de la réflexion imaginale dans l’eau et de celle sur la surface du miroir chez Plotin face aux sources gnostiques et au Poimandres) p. 79-96. — Chindea G. Le nombre est-il une réalité parfaitement intelligible ? Une analyse de l’intelligibilité du nombre chez Plotin. (La solution plotinienne du nombre intelligible est un nombre total qui couvre les nombres particulier et général) p. 97-109. — Mazilu D. La religiosité de Plotin. (La religion plotinienne n’existe pas mais, face au gnosticisme, le philosophe propose une religiosité qui juge d’une manière positive le monde sensible) p. 111-120. — Vlad M. De l’unité de l’intellect à l’un absolu : Plotin critique d’Aristote. (L’unité de l’intellect chez Plotin n’est pas absolue : il est unitaire comme pensant soi-même mais il est aussi duel, contrairement à la conception de l’école péripatéticienne, car l’Un le prècède) p. 121-139. — Musc? V. Il neoplatonismo tra passato e presente. (Quelques réflexions sur les raisons de la victoire du christianisme face à deux autres “religions” : le gnosticisme et le néoplatonisme) p. 141-156. — Codicologica — Papahagi A. & DincA A.-C. Latin Palaeography and Codicology in Romania. (Prolégomènes et liste bibliographique pour l’étude des manuscrits latins en Roumanie) p. 159-186.

7CIENCIA TOMISTA. 136 (2009) 2 — Ramón Hernández M. El uso de razón en Francisco de Vitoria (II). El primer instante del uso de razón y su obligación moral. (Chez Vitoria, l’usage de la raison constitue pour l’homme une obligation morale à orienter sa vie vers le bien) p. 205-228. — de Miguel C. La Amistad y el Derecho Internacional. La influencía de San Agustín y de Cicerón en Francisco de Vitoria. (L’amitié comme critère des relations internationales chez Vitoria à la suite de Cicéron et d’Augustin) p. 229-248. — Quílez Fajardo L. La vida Eterna, Status viae in Status Termini. Testigos patrísticos y medievales. (Parcours patristique et médiéval présentant la vie éternelle comme contemplation du Bien et du Vrai et comme vision de Dieu) p. 249-269. — XXXVII Conversaciones de San Esteban Salamanca — Berzosa Martínez R. Jesucristo, ayer, hoy y siempre. Centro de Vida y de fe. (Le colloque annuel de la Faculté pontificale Saint-Étienne de Salamanque présentait en 2009 Jésus-Christ hier, aujourd’hui et toujours, comme centre de la vie et de la foi) p. 273-287. — Espeja Pardo J. Rostros de Cristo en la historia de la Iglesia. (La tentation de la négation de l’incarnation du Christ dans l’histoire de l’Église) p. 289-299. — Ramón Matito J. « La permanente mediación Cristológica en la comprensión cristiana del ser del hombre ». (La médiation christologique permet une compréhension chrétienne de qui est l’homme et d’entreprendre ainsi une anthropologie théologique) p. 301-332. — Díaz Sariego J. Dios hace justicia a Jesús. (Le Christ comme venant révéler la justice de Dieu) p. 333-348. — del Sagrario Rollán M. Jesucristo en la literatura después de la muerte de Díos. (Le Christ dans la littérature face à la mort de Dieu proclamée par Nietzsche) p. 349-362. — Fueyo Suárez B. Secciones castellanas del Breviario 06/508 de Santo Domingo el Real de Toledo. (Calendriers liturgiques dominicains en Espagne) p. 363-396.

8COLLECT. CISTERCIENSIA. 68 (2006) 2. — Dans le secret de ta face. — Georgeon Th. Donner sa vie pour la gloire de T’aimer. Tibhirine ou un chemin communautaire vers le martyre. (De Noël 1993 au mois de mars 1996) p. 76-104. — Salenson Ch. Vie monastique et dialogue interreligieux sous le signe de l’eschatologie. À partir de l’expérience des frères de Tibhirine. (Apport du dialogue interreligieux à la vie monastique et de la vie monastique au dialogue interreligieux) p. 105-116. — Olivera B. Voici ta mère. L’expérience d’un martyr contemporain : Christophe Lebreton. (Quelques textes de frère Christophe Lebreton liés à son expérience mariale, et à sa consécration à la Vierge Marie) p. 117-132. — Minassian M.-D. L’acte d’écriture chez frère Christophe. Mouvement d’incarnation. (Du frère Christophe ont été publiés un recueil de cent poèmes [Aime jusqu’au bout du feu, Annecy, 1997] et son journal [Le souffle du don, Paris, 1999]) p. 133-146. — Flachaire J.-P. Le monastère Notre-Dame de l’Atlas au Maroc. (Arrivée de la communauté en 1988 ; ce qu’elle a à vivre avec une Église qui se veut « Église de la rencontre » ; quatre grands témoins : le Père A. Peyriguère ; le Père Ch.-A. Poissonnier ; Élisabeth Fourcade ; sœur C. Prouvost) p. 147-166. = 68 (2006) 3 — Huerre D. L’expérience monastique face aux défis de la culture actuelle. (Changements de la vie monastique provoqués par la culture ambiante ; en quoi le défi monastique concerne la culture actuelle) p. 169-191. — de Metz J-C. Le dialogue interreligieux. De quoi s’agit-il ? Que pouvons nous faire nous-mêmes ? (Dialogue avec l’islam) p. 192-200. — Gueullette J.-M. La vie intérieure est-elle toujours prière ? (Le cœur profond, lieu de la prière ; tout chemin d’intériorité est-il chemin de la prière ? ; la présence de Dieu est-elle limitée au fond de l’âme ?) p. 201-206. — Frank É. La fidélité à soi dans les écrits d’Etty Hillesum traduits en français. (E. H. change beaucoup entre la première et la dernière page de son journal : reste-t-elle pour autant fidèle à elle-même ?) p. 207-217. — Lemoine M. Le moine et le saint roi. La qualité de confesseur dans la Vita Edwardi d’Aelred de Rievaulx (2). (Édouard le Confesseur, roi d’Angleterre : le modèle royal) p. 218-227. — Delesalle J. Per figuras amatorias. L’Expositio super Cantica canticorum de Guillaume de Saint-Thierry : exégèse et théologie. (La thèse de Cesare Antonio Montanari défendue en 2005 devant la faculté de théologie de l’université Grégorienne) p. 228-235. — Trésor littéraire cistercien — Bernard de Clairvaux. Première Parabole. Le fabuleux récit du retour du fils du Roi, p. 236-245. = 68 (2006) 4 — La racine n’est qu’espérance — Böckmann A. L’accès au Christ selon la règle de Saint Benoît. (L’accès au Christ choisi par Benoît comparé avec celui de la Règle du Maître) p. 254-272. — Righi M. F. Lettre de vocation : le charisme de la vie cistercienne. Une lecture de la lettre 107 de Saint Bernard. (Lettre adressée à Thomas, prévôt de l’abbaye de Beverly qui avait fait vœu d’entrer dans la vie monastique) p. 273-286. — Tomassini L. M. La christologie affective et méditative d’Aelred de Rievaulx dans le Traité Quand Jésus eut douze ans. (Contexte, structure de l’œuvre ; christologie) p. 287-302. — Dubois M.-G. La liturgie formatrice du moine. (La liturgie par rapport à l’enracinement dans la vie communautaire) p. 303-316. — Trésor littéraire cistercien — Guerric d’Igny. L’avènement actuel et intime (Sermon 2 pour l’Avent), p. 317-323. = 69 (2007) 1 — Guerric d’Igny (1157-2007) — Samain B.-J. Guerric de Feu, tant liturge que rien plus. (Les fondateurs de son monastère lui avaient donné le nom de Ignis, feu. Introduction à l’œuvre de Guerric d’Igny) p. 5-27. — Delesalle J. L’attente du Sauveur… est joie ! Le premier et le dernier des Sermons de Guerric d’Igny. (Consistance de la série de sermons de Guerric ; la lecture du premier et du dernier sermons permet d’en dégager la structure interne et la tonalité d’ensemble : la joie) p. 28-40. — Casey M. Suspensa expectatio. Guerric d’Igny et l’attente de Dieu. (A partir des Sermons liturgiques) p. 41-59. — Aust M. M. Le « repos » cistercien d’après le bienheureux Guerric d’Igny. (Comment conserver la prière contemplative face à l’excès de travail ? Troisième et quatrième sermons sur l’Assomption) p. 60-66. — Montanari A. Sabbatum Delicatum. La recherche de Dieu dans le « désert » cistercien. (Grâce de la solitude ; prière liturgique ; itinéraire pédagogique de la prière : dévotion à l’Humanité du Christ et visée : le « sabbatum delicatum » ou repos contemplatif) p. 67-81. — Trésor littéraire cistercien — Guerric d’Igny. Bonheur du pardon, p. 82-88. = 69 (2007) 2 — Kline F. Pour quelle sainteté ? Monachisme et Église aujourd’hui. (À partir d’une lecture des Écritures sous forme de lectio divina, méditation sur l’appel à la vie de conversion) p. 91-110. — Dubois M.-G. La liturgie formatrice du moine (2). La liturgie formatrice de la vie de prière et de la vie spirituelle. (Qu’est-ce que la prière ? Prière et histoire du salut. Célébration liturgique et prière personnelle) p. 111-133. — Chialà S. Trois thèmes majeurs de l’enseignement d’Isaac de Ninive (1). (Le thème de la prière et de l’humilité) p. 134-154. — Delaissé É. Relations des saints religieux de Villiers avec les membres de leur communauté. (À partir de Vitae et des Gesta sanctorum Villariensium, parvenus sous deux recensions, du xiii^e/xiv^e s. et du xv^e s.) p. 155-163. — Bernard M.-B. L’éternité qui passe. L’odyssée monastique de Saint Brandan. (À partir du Voyage de saint Brandan, moine du vi^e s., récit écrit au xii^e s. par un moine du nom de Benedeit) p. 164-175. — Trésor littéraire cistercien — Samain B.-J. Guerric d’Igny. Deux lieux du désir. La lectio divina et la psalmodie, p. 176-181. = 69 (2007) 3 — Lepori M.-G. Quel est l’homme qui veut la vie ? (Méditation à partir du Psaume 33, 13) p. 187-201. — Georgeon Th. La transparence de l’absolu. Frère Luc, moine martyr de Tibhirine. (À partir des lettres du frère Luc [1914-1996] : vieillir est un don) p. 202-225. — Holthof J.-F. Approche synthétique de l’humilité selon saint Benoît et saint Bernard. (Approche systématique et description des degrés) p. 226-248. — Casey M. Le développement dynamique du charisme bénédictin. (Textes et thèmes de la Règle qui fondent et justifient le changement continuel dans la vie monastique) p. 249-267. — Trésor littéraire cistercien — Samain B.-J. Guerric d’Igny, Jésus et la beauté de son amour, p. 268-274. — Bulletin de spiritualité monastique — p. [177]-[206]. = 69 (2007) 4 — Mais c’était de nuit… — Aptel Ch. Au long des nuits. Étude sur les vingt-et-un premiers sermons de Gilbert de Hoyland sur le Cantique des cantiques. (Étude des sermons 1, 2, 3, 5, 15 et 21) p. 276-293. — Dubois M.-G. La liturgie formatrice du moine (3). (La liturgie et la vie spirituelle ; la liturgie formatrice de la foi chrétienne) p. 294-320. — Chialà S. Trois thèmes majeurs de l’enseignement d’Isaac de Ninive (2). (Miséricorde et compassion : vérité de Dieu) p. 321-340. — de Wilde d’Estmael M.-B. Père Charles Dumont, moine-poète. Présentation d’un livre récent. (Livre de sœur Elisabeth Connor, Charles Dumont, Monk-Poet. A spiritual Biography, Kalamazoo, Michigan, 2007, consacré à ce cistercien belge né à la fin de la première guerre mondiale) p. 341-348. — Trésor littéraire cistercien — Samain B.-J. Guerric d’Igny. Une mutuelle hospitalité entre Dieu et l’homme, p. 349-354. = 70 (2008) 1 — Jalons — Montanari A. « Desiderium sine anxietate ». Désir infini et béatitude de l’homme d’après les Sermons 84-86 Super Cantica de saint Bernard. (Datation et contexte ; unité de cet ensemble ; les thèmes du désir et de la recherche) p. 4-20. — Peifer Cl. J. Réflexions historiques sur la durée de vie des monastères. (Si certaines communautés monastiques ont eu une durée de vie s’étendant sur plusieurs siècles, cette longévité est exceptionnelle) p. 21-41. — de la Torre J. M. Cîteaux et l’Europe. L’Europe et les nations européennes. (L’équilibre structurel du Cîteaux médiéval transmis à la société des nations européenne) p. 42-62. — de Vogüé A. Les Institutions de Cassien. Préface pour la nouvelle traduction italienne. (Traduction de Luigi d’Ayala Valva, éditions Qiqajon, Bose, 2007) p. 63-71. — Trésor littéraire cistercien — Guerric d’Igny. La richesse des pauvres, p. 72-78. — Signet — Jacobs H. Pertinence de la démarche métaphysique dans la formation monastique aujourd’hui. (« La métaphysique du réalisme spirituel est inséparable de la sagesse du cœur qui est celle des moines et des moniales ») p. 79-84. — de Roye P. Lettre de Pierre de Roye au prévôt de l’église de Noyon. (P. de R. prit l’habit sous l’abbatiat de saint Bernard) p. 85-92. = 70 (2008) 2 — Conversions… — Pezzini D. Parcours de conversion chez Isaac de l’Étoile. (Les deux sermons pour le dimanche de la septuagésime, Sermons 16 et 17, ici analysés, ont pour thème commun la conversion et en tracent deux parcours qui se complètent l’un l’autre) p. 94-116. — Willekes R. Être, c’est donc aimer. L’amour fraternel chez Jean de Forde. (Que signifie l’amour fraternel dans la pratique concrète de la vie conventuelle ? Quelle est la vision de Jean de Forde sur la communauté et le rôle de l’abbé ? Quel est le lien entre l’amour fraternel et l’amour de/pour Dieu et le Christ ?) p. 117-132. — Demoures B. « Se tenir dans la paix » : Benoît rejoint-il le désir de nos contemporains ? (La veine évangélique portée par saint Benoît, disciple de Celui qui a pris la condition de serviteur, rejoint et honore une attente contemporaine, mais avec d’importants recentrements : en osant reconnaître la vérité, deuxième nom de l’humilité, et en invitant à vivre une dépendance consentie) p. 133-149. — Lobet B. Le Jésus de Bernanos. (Parcourt les thématiques, glanées dans toute l’œuvre, qui dessinent le visage du Christ bernanosien, d’une grande cohérence) p. 150-162. — Trésor littéraire cistercien — Bernard de Clairvaux. Une vie habitée par le chant. (Bernard invite à vivre une vie qui soit tout entière par le chant, des chants divers, variés, qui s’élèvent toujours neufs à chaque pas) p. 163-169. — Signet — Mengus R. Un signe sur la montagne. (Recension du livre de R. Mengus, Un signe sur la montagne, Paris, Salvator, 2008) p. 170-174. — Bulletin de spiritualité monastique, p. [267]-[304]. = 70 (2008) 3 — Rencontres… — Veilleux A. En modelant nos vies sur RB 72. Identité avec le Christ. (Un verset du ch. 72 de la Règle de saint Benoît exprime le caractère central du Christ dans la vie des frères bénédictins et insiste sur le fait que ne rien préférer au Christ signifie suivre son chemin) p. 176-188. — Vannier M.-A. La vision de Dieu chez Nicolas de Cues. (Nicolas s’inscrit certes dans la tradition biblique et platonicienne du désir de voir Dieu, mais il possède une remarquable originalité) p. 189-198. — Louf A. Le repentir, clef de la vie en Christ. (Le paradoxe incisif, souvent exprimé dans plusieurs aphorismes d’Isaac le Syrien, entend souligner le caractère exclusivement évangélique de la grâce du repentir) p. 199-219. — Bernard M.-B. «Le silence, c’est beau d’amitié ». (Il y a plusieurs sortes de silence, car il y a plusieurs manières d’écouter. Distingue les caractéristiques du silence comme signe évangélique du bonheur en Dieu) p. 220-231. — Delaissé É. Les péchés capitaux et le monde monastique cistercien. (La doctrine classant les péchés capitaux, qui a dominé le Moyen Âge, a été forgée par Evagre le Pontique, puis transmise par Jean Cassien) p. 232-242. — Trésor littéraire cistercien — Samain B.-J. Aelred de Rievaulx. L’amitié au cœur du cosmos. (L’amitié spirituelle développe une vision remarquable de l’amitié étendue à l’échelle du cosmos et de l’histoire : un précieux héritage nous est ici confié, pour le faire aujourd’hui fructifier) p. 243-248. — Signet — Frank É. Allusions bibliques dans l’œuvre du poète Gérard Pfister : Quand les écritures deviennent rencontre d’amitié avec Dieu et avec soi-même…, p. 249-256. — Bulletin de spiritualité monastique — Du vi^e au xi^e siècle, p. [305]-[342]. = 70 (2008) 4 — Quels liens ? — Veilleux A. En modelant nos vies sur RB 72, II. RB 72 : le chemin monastique vers la vie éternelle. (On peut considérer le ch.72 de la Règle comme une sorte de testament spirituel de Benoît, mais il faut le lire en lien avec le ch. 71 sur l’obéissance mutuelle) p. 258-267. — Dumont Ch. Père… (C’est en fils de Dieu qu’il faut prier le chapitre XVII de l’Évangile de saint Jean) p. 268-280. — Mengus R. À quoi sert le Signe sur la montagne ? (La signification profonde de Notre-Dame de l’Atlas, implantation cistercienne en Afrique du Nord, en terre d’Islam) p. 281-293. — Brem H. Charisme cistercien. (Comment est vécu le charisme cistercien dans l’Ordre de Citeaux en pays germanophone) p. 294-298. — Joyau G. Culture cistercienne. (Développer la signification de l’expression peu employée de « culture cistercienne » permet de faire comprendre en quoi cette culture, loin de qualifier seulement moines et moniales, peut toucher les laïcs dans leur existence concrète) p. 299-307. — Dossier — Quatrième rencontre internationale des laïcs cisterciens. (Compte-rendu de cette Rencontre qui a eu lieu à Huerta en juin 2008) p. 308-322. — Samain B.-J. Trésor littéraire cistercien. Bernard de Clairvaux, Sermons Divers 110. (Mendiant de mots ; des mots pour communiquer entre nous, communiquer avec nous-mêmes ; vers une communion accomplie) p. 323-328. — Signet — La Vierge Marie dans la prédication de Geoffroy d’Auxerre. (À propos d’une traduction récente des trois premiers livres du Commentaire de Geoffroy d’Auxerre sur le Cantique des cantiques. Dans le livre VI, à paraître bientôt, Geoffroy fait appel à des sermons qu’il avait prêchés et rédigés précédemment) p. 329-338. — Échos — Session des jeunes moines et moniales à Échourgnac, p. 339-342.

9Communio. 33 (2008) 4 — Liberté et responsabilité — Éditorial — Lavaud L. Responsables de l’espérance. (L’article examine l’une des figures archétypales de toute responsabilité : la responsabilité parentale. L’A. trouve un point de repère dans l’œuvre majeure d’Hans Jonas : Le principe de responsabilité. L’orientation fondamentale de la responsabilité vers un avenir encore indéterminé au plan individuel et collectif ouvre des perspectives au plan ecclésial) p. 7-17. — Baliña L. Devant qui suis-je responsable ? (Dans un parcours des cercles qui vont du « moi » au « nous », l’article reprend la question de l’Écriture « Qui est mon prochain ? » pour réfléchir au sens de la responsabilité, qui, à travers les circonstances les plus diverses, nous engage à donner notre propre réponse) p. 19-29. — Dubost M. De l’éthique au langage de la responsabilité selon Emmanuel Lévinas. (La notion de responsabilité signifie chez Lévinas la primauté d’autrui dans l’appel qu’il m’adresse. Ainsi l’éthique ne se fonde pas sur une subjectivité assurée d’elle-même mais sur la reconnaissance d’une dette originaire vis-à-vis d’autrui. La parole est une réponse suscitée par l’existence de l’autre) p. 31-46. — Carrique P. La lutte et l’individuation. (Les grandes lignes du livre de Jean-Louis Chrétien Répondre. Figures de la réponse et de la responsabilité sont précisées à travers les six conférences qui dessinent les différentes dimensions de l’acte de répondre : phénoménologique, artistique, éthique ou théologique. Au lieu de concevoir la réponse comme close sur elle-même il faut se laisser saisir par la réponse du premier Répondant qui est le Christ) p. 49-62. — Schockenhoff E. Le filet s’est rompu. Contribution de la foi à la compréhension de la liberté (La réflexion théologique sur la liberté humaine confrontée au péché est au centre de la foi chrétienne : elle n’a cessé de provoquer la polémique sur le rôle de la grâce divine. Un parcours historique nous renvoie aux grands mystères de la Trinité et de l’Incarnation, expression de l’amour de Dieu pour sa créature, qu’il a voulu créer libre) p. 63-80. — von Balthasar H. U. La liberté du Christ et nous. (Dans une conférence de 1959, le grand théologien rappelle l’originalité du christianisme par rapport aux diverses tentatives de transcender la finitude humaine. En acceptant d’entrer par le Christ dans notre finitude, Dieu nous mène à la vraie liberté) p. 81-93. — de Moulins-Beaufort É. Répondre du Christ. (À la suite du Christ qui répond pour nous, pécheurs, en un pur don gracieux ; le chrétien doit mettre toute sa vie à la disposition du Père qui donne la vie nouvelle) p. 95-107. — Dagens Cl. Théologie et raison contemporaines. Des raisons chrétiennes de faire de la théologie. (Les raisons chrétiennes de faire de la théologie, en confrontation ouverte avec le travail de la raison restent actuelles spécialement quand, dans son déploiement organique, la théologie est appelée à penser et à dire les raisons de la foi, ou quand une théologie de la création répond au mystère du mal) p. 109-125. = 33 (2008) 5 — Henri de Lubac : l’Église dans l’histoire — Éditorial — de Moulins-Beaufort É. Henri de Lubac : l’Église dans l’histoire des hommes. (Cette livraison de Communio reprend les contributions d’un colloque qui s’est tenu à Paris le 16 février 2008 à l’occasion du 70^e anniversaire de la parution de Catholicisme, premier livre du Père de Lubac) p. 7-11. — Chantraine G. Catholicisme, De quelques idées. (En soulignant les idées forces de Catholicisme, l’A. montre la forte cohérence de l’ouvrage. Le dessein divin est d’unir le plus intime de l’homme au plus intime de Dieu et l’histoire humaine est l’intégration de tous les élus dans le corps du Christ) p. 13-27. — Guibert É. « L’espérance de la gloire » ; une lecture du chapitre IV de Catholicisme. (En relisant ce chapitre consacré à la vie éternelle, l’A. met en lumière la méthode théologique du P. de Lubac et l’idée que mystère du Christ et mystère de l’Église se trouvent davantage unis dans la considération de la fin à laquelle nous sommes appelés) p. 29-44. — Leproux A. Dépaysement et dépouillement. (Cette lecture du chapitre IX de Catholicisme, attentive à son soubassement philosophique, fait comprendre la vision théologale que Lubac porte sur la mission. En reprenant l’histoire missionnaire de l’Église, Henri de Lubac dégage la double loi qui la commande : loi d’incarnation et loi de transcendance) p. 45-54. — Vallin Ph. La méthode de Catholicisme : le choix de la coupe sagittale pour une vision unifiante de la foi. (Avec Catholicisme la théologie renoue avec sa grandeur d’acte poétique en disant la connexion des mystères et pas seulement en les classant. La théologie dit l’œuvre de la Trinité et aide les hommes à y recevoir leur place. Mais seul le Verbe totalise) p. 55-66. — Carraud V. Le mystère le plus difficile à croire. (Ce mystère le plus difficile à croire est, selon les premières pages de Catholicisme, celui de l’Église, en ce qu’il manifeste l’union du divin et du « trop humain ». Alors la tâche essentielle de l’ecclésiologie consiste à penser l’unité de ce corps qu’est l’Église) p. 67-85. — de Moulins-Beaufort É. L’actualité paradoxale de Catholicisme. (Les écrits du P. de Lubac répondent toujours à une actualité précise, même les plus apparemment intemporels. Cela ne fait pas de sa théologie « une théologie de l’actualité », mais manifeste de façon exemplaire l’actualité de la théologie. Catholicisme en est une réalisation qui n’a pas épuisé son fruit) p. 87-97. — Villemin L. Fécondité ecclésiologique des « aspects sociaux du dogme ». (L’examen de la signification de l’expression « aspects sociaux du dogme » permet de comprendre comment on peut tenir ensemble le caractère social, historique et intérieur du christianisme. C’est dans l’Église et elle seule que l’homme est vraiment uni au Christ au plus profond de lui-même) p. 99-111. — Richard Ph. Romains VIII dans Sous le Soleil de Satan. La vision romantique de l’homme et du monde chez Bernanos. (La lecture de Sous le Soleil de Satan doit s’accompagner de la référence à Romains 8, 19-24 pour y voir l’aliénation du monde comme un drame non voulu et envisager l’espérance de sa libération. Alors, au lieu de focaliser sur l’angoisse de la chute on discernera dans le roman de Bernanos l’œuvre de la Rédemption et l’abandon à Dieu) p. 113-124.

10CRISTIANESIMO NELLA STORIA. 30 (2009) 2 — La relazioni tra pagani e cristiani : nuove prospettive su un antico tema. — Lizzi Testa R. Introduzione. Le relazioni tra pagani e cristiani : nuove prospettive su un antico tema. (Nouvel examen des sources anciennes jusqu’au vi^e s. et réflexions sur l’historiographie du xx^e siècle, en particulier A. Momigliano ; notion de « conflit », autres stratégies, résistances des Sénateurs) p. 255-276. — Brown P. Back to the Future : Pagans and Christians at The Warburg Institute in 1958. (« Conflit » ou « middle ground », culture partagée ; exemple du Brésil actuel ; ouvrage récent de J. Hahn et S. V. Emmel) p. 277-285. — Inglebert H. L’historiographie au iv^e siècle entre païens et chrétiens : faux dialogue et vrai débat. (Érudition et schèmes vieillis de Momigliano, avec un fossé entre les deux parties ; redécouvrir le débat réel et l’historiographie de l’antiquité tardive) p. 287-303. — Kahlos M. The Importance of Being Pagan. (Le polythéisme comme frontière. Le débat entre Jérôme et Vigilantius sur les reliques, le sermon de Maxime de Turin sur les kalendae Ianuariae et les Saturnalia) p. 305-311. — Agosti P. Christianizzazione della poesia greca e dialogo interculturale. (L’extension de la poésie classique à la Bible aux iv^e et v^e s. avait aussi pour but un dialogue avec les païens [ex. Nonnos de Panopolis, Eudocia]), p. 313-335. — Knipe S. Recycling the Refuse-Heap of Magic : Scholarly Approaches to Theurgy since 1963. (À partir de l’article de A. A. Barb : l’évolution des approches de la théurgie néo-platonicienne) p. 337-345. — Marshall F. The Late Antique Hero. (Mythe et culte des héros se transformant dans l’Antiquité tardive ; le terme héroikos, la figure capitale d’Herakles) p. 347-361. — Cracco Ruggini L. Pontifices : un caso di osmosi linguistica. (Contrairement à A. Cameron, il faut tenir le témoignage de Zosime sur le refus par Gratien du titre de pontifex maximus, mais la coutume s’est poursuivie) p. 363-384. — Lizzi Testa R. Legislazione imperiale e reazione pagana. I limiti del conflitto. (La législation impériale anti-païenne n’a pas représenté un tournant capital : elle était occasionnelle, peu remarquée par les chrétiens) p. 385-409. — Liverani P. I vescovi nell’edilizia pubblica. (Facteurs expliquant des variations dans les rapports entre évêques et pouvoirs civils dans la construction des églises) p. 411-422. — Lepelley C. De la réaction païenne à la sécularisation : le témoignage d’inscriptions municipales romano-africaines tardives. (Ce n’est pas le christianisme, selon Robert Markus, mais une sécularisation qui a remplacé les inscriptions païennes en Afrique) p. 423-439. — Liebeschuetz W. The view from Antioch : from Libanius via John Chrysostom to John Malalas and beyond. (La religiosité éclectique à Antioche, de la réaction de Julien à nos jours) p. 441-470. — Chuvin P. Homère christianisé. Esthétique profane et symbolique chrétienne dans l’œuvre de Paul le Silentiaire. (L’Ecphrasis de Paul le Silentiaire témoigne d’un style homérique original ; la Hagia Sophia symbolise le corps du Christ et l’univers) p. 471-481.

11EPHEM. THEOL. LOVAN. 85 (2009) 1 — Join-Lambert A. Sens et limites de la ritualité des sacrements et postchrétienté occidentale. (La nouvelle ritualité émergente des liturgies chrétiennes montre que le dialogue entre Dieu et les hommes est désormais un dialogue à trois : Dieu, les croyants avancés et conscients des formes expressives du rite, et les croyants non initiés qui ne savent pas du tout ce que le rite contient. Une analyse de la ritualité en contexte anthropologique général et de la ritualité qui transmet le salut dans l’église aboutit dans le contexte de postchrétienté à une vision plus dynamique de l’initiation et à la proposition d’une pédagogie « pascale » des sacrements) p. 1-22. — Schwindt R. Die Erwartung eschatologischer Mitherrschaft der Erlösten bei Paulus. (Les dissensions entre les membres de l’église du Christ à Corinthe conduisent Paul à recommander une manière de considérer l’exercice de tout pouvoir au sein de la communauté en référence au règne eschatologique à venir et à sa première manifestation dans la croix du Seigneur) p. 23-45. — Notes and Comments — Kalimi I. Robbers on the Road to Jericho. Luke’s Story of the Good Samaritan and Its Origin in Kings/Chronicles. (La parabole du bon samaritain et son ancrage dans des événements historiques (2 Ch 28, 8-15 & 2 R 6, 20-23) Le livre des Chroniques a servi de paradigme à l’évangile de Luc où la parabole fonctionne comme un midrash et non comme un récit historique) p. 47-53. — Assis E. Family and Community as Substitutes for the Temple after Its Destruction. New Readings in Psalms 127 and 133. (Les Psaumes 127 et 133 sont les témoins d’une conviction du peuple juif face aux difficultés que rencontre la reconstruction du Temple au retour de l’Exil : la famille y apparaît comme le substitut du lieu de culte) p. 55-62. — Ceulemans R. A Catena Hauniensis Discovered for the Book of Canticles. (Une nouvelle chaîne d’interprétations patristiques du Cantique des Cantiques et les perspectives ouvertes pour la connaissance des LXX et de leurs commentaires) p. 63-70. — McLoughlin M. Synoptic Pericope Order. (L’ordre marcien des péricopes évangéliques est la forme de l’ordre suivi par les évangiles matthéen et lucanien) p. 71-97. — Smith D. A. Matthew and Q. The Matthean Deployment of Q and Mark in the Apocalyptic Discourse. (Les discours apocalyptiques en Matthieu permettent de considérer les liens socio-historiques probables entre les communautés qui utilisent la source Q, celles qui utilisent l’évangile de Marc, et celles qui utilisent l’évangile de Matthieu) p. 99-116. — Burkett D. The Return of Proto-Mark. A Response to David Neville. (D’après Delbert Burkett, David Neville reconnaît plus qu’il n’invalide substantiellement l’hypothèse d’un proto-Marc) p. 117-134. — Lambrecht J. Critical Reflections on Paul’s ‘Partisan ’ as Recently Presented by Don Garlington. (La préposition « ek » avec ses nuances grammaticales partitives, locatives et instrumentales et la question de la justification en Galates) p. 135-141. — Lambrecht J. From Glory to Glory (2 Corinthians 3,18). A Reply to Paul B. Duff. (L’expression “de gloire en gloire” indique-t-elle, comme le soutient P. B. Duff, un passage du ministère de la Loi qui tue à celui de la vie venue de Dieu ? Ou bien des degrés dans la gloire propre aux disciples du Christ ?) p. 143-146. — Kozlowski J. M. « And He Saw His Pillow Being Consumed by Fire » (Martyrium Polycarpi 5,2). (Comment le rêve de saint Polycarpe dans le récit du martyre des chrétiens de Smyrne permet d’attester que son martyre est un témoignage conforme à l’évangile) p. 147-158. — Beaumont K. Les ecclésiologies de Newman anglican. À propos d’un ouvrage récent. (Dans cette brillante thèse dont la documentation est très complète, A. Thomasset présente l’évolution intellectuelle et spirituelle de J.-H. Newman jusqu’au seuil de son entrée dans l’Église catholique romaine) p. 159-168.

12HARV. THEOL. REV. 102 (2009) 3 — Batnitzky L. From Resurrection to Immortality : Theological and Political Implications in Modern Jewish Thought. (Dans le judaïsme moderne, le débat sur le salut comme résurrection ou immortalité est une question plus politique que philosophique) p. 279-296. — Capetz P. F. Friedrich Schleiermacher on the Old Testament. (Reprise actuelle et critique de la conception de S. selon laquelle l’AT n’enseigne pas l’Évangile et se rapporte seulement à la religion juive) p. 297-325. — Bagger M. C. From the Double Movement to the Double Danger : Kierkegaard and rebounding Violence. p. 327-352. — Labendz J. R. Aquila’s Bible Translation in Late Antiquity : Jewish and Christian perspectives. (Les diverses appréciations d’A. et de sa traduction de la Bible dans le judaïsme et le christianisme de l’Antiquité tardive) p. 353-388.

13IRÉNIKON. 82 (2009) 1 — Éditorial, p. 3-4. — Delouis O. L’higoumène comme père spirituel dans la tradition stoudite (Théodore n’a pas écrit de traité sur la paternité spirituelle : sa Règle, ses Catéchèses, ses directives sur la révélation des pensées à l’higoumène [ou à son remplaçant] permettent de reconstituer sa pensée à ce sujet. Son influence directe ne dépassera pas le x^e s.) p. 5-32. — Getcha J. Comment témoigner du Christ dans un monde qui ne croit pas ? (Ni religion du Livre, ni philosophie, le christianisme est un événement permettant la rencontre divinisante avec le Christ. L’institutionnalisation actuelle de l’Église, son moralisme, son langage hermétique et sa peur de la modernité constituent ses faiblesses. Sa force réside dans notre exemple, nourri par la rencontre personnelle du Christ) p. 33-52.

14IRISH THEOL. QUARTERLY. 74 (2009) 3 — Louth A. Sergii Bulgakov and the Task of Theology. (L’A. étudie la conception de la tâche du théologien par Sergueï Boulgakov. En la comparant à celle d’autres penseurs chrétiens, occidentaux [Barth, Rahner, Balthasar] ou orientaux, il défend une vision ecclésiale et même sacerdotale du théologien, donne une large place à la vie liturgique et orante. Se distinguant aussi bien des perspectives cosmiques qu’anthropologiques ou individualistes, il considère le théologien comme une personne configurée par la communauté chrétienne ; sans oublier le rôle de l’Esprit) p. 243-257. — Hannon P. Religion, the Constitution, and the New Ireland. (Le préambule de la constitution irlandaise de 1937 invoque le Dieu de la tradition chrétienne ; comment reconsidérer cette mention dans le contexte d’une société religieusement plurielle et dans le cadre de l’Europe ? Pour promouvoir une discussion publique sur cette question, l’A. fournit les différentes pièces du dossier, en ajoutant les positions des papes et celles de chercheurs [L. Siedentop, J. Weiler]) p. 258-271. — McDermott J. M. How Did Jesus Know He Was God ? The Ontological Psychology of Mark 10 : 17-22. (S’appuyant sur le corpus scripturaire, d’une part, sur les contributions centrales apportées par Maxime le Confesseur, Thomas d’Aquin, J. Duns Scot, F. Suarez et K. Rahner, l’A. élabore sa propre vision de la conscience que Jésus avait de sa propre divinité. En écartant l’argument de la vision béatifique, il cherche à la rendre plus proche de l’expérience possible d’union des créatures avec Dieu) p. 272-297. — Gueullette J.-M. Meister Eckhart on Suffering. (L’A. étudie la manière dont Maître Eckhart aborde la question de la souffrance et son lien avec le mystère de l’Incarnation. Il montre comment le mystique rhénan défend l’idée selon laquelle la souffrance permet l’union à Dieu et même lui appartient, sans abolir pour cela la liberté et la joie humaine) p. 298-308. — Yates Ch. A Question of Necessity : Deconstruction, Kh?ra, and Faith. (L’A. montre que l’intérêt de J. Derrida pour la religion et la foi ne relève pas de la conversion, mais de son intérêt pour les thèmes de la nécessité, de l’origine et de la promesse, en particulier dans son débat avec M. Heidegger. La notion de kh?ra [le rien, sans histoire] est opposé au risque de dogmatisme) p. 309-333. — Byrne M. The Importance of Divine Designations in Old Testament Theology. (L’A. s’intéresse aux modes de désignation de Dieu dans l’Ancien Testament. Après avoir étudié l’acte humain lui-même de nommer, ses caractéristiques, ses limites, il s’appuie sur les travaux de l’exégète T. Mettinger pour montrer les enjeux théologiques de cette pratique de désignation) p. 334-349. = 74 (2009) 4 — O’Collins G. Vatican II and Fundamental Theology. (L’A. indique les quatre champs de la théologie fondamentale encouragés par Vatican II : l’auto communication de Dieu, la possible ouverture de l’être humain à cette Révélation, la crédibilité de cette dernière, enfin sa transmission et son interprétation. Il indique comment Jean-Paul II a ajouté d’autres thèmes, comme le rôle de l’Esprit Saint) p. 379-388. — Lawler M. G. & Salzman T. A. Karl Rahner and Human Nature : Implications for Ethics. (Les auteurs soutiennent l’idée selon laquelle la théologie morale ne trouve pas sa seule source dans le corpus biblique, mais aussi dans la théologie systématique. Ils illustrent leur idée en montrant les apports de K. Rahner, en particulier en matière d’anthropologie (existence humaine, liberté, option fondamentale) ; ils mentionnent les critiques faites à cette dernière idée par Jean-Paul II et par J. Porter. Ils cherchent à défendre une éthique chrétienne) p. 389-418. — Ormerod N. Charles Taylor and Bernard Lonergan on Natural Theology. (Poursuivant sa réflexion sur l’élaboration d’une théologie naturelle contemporaine, l’A. fait appel à C. Taylor et à B. Lonergan. Si ce dernier est sensible à une possible preuve de l’existence de Dieu, sa position est suffisamment nuancée pour rejoindre celle de C. T., affirme Ormerod, et défendre le rôle incontournable de la conversion) p. 419-433.

15JOURN. OF ECCL. HIST. 60 (2009) 3 — Stone R. The Invention of a Theology of Abduction : Hincmar of Rheims on Raptus. (Auteur du premier traité théologique contre le rapt, Hincmar peine dans sa démonstration ; il se choque de voir des laïcs initiés à la Bible le justifier en recourant à l’AT) p. 433-448. — Gelin M.-P. Gervase of Canterbury, Christ Church and the Archbishops. (Entre 1185 et 1205, Gervais écrit deux traités soulignant le rôle de gardiens de la mémoire et des reliques des archevêques dévolu aux moines de Christ Church, dans l’intention de garder son contrôle sur cette église) p. 449-463. — Tingle E. Purgatory and the Counter-Reformation : Perpetual Chantries in Southern Brittany, 1480-1720. (Une analyse statistique des fondations perpétuelles de messes à Nantes permet de voir leur déclin à la Réforme ; mais après 1600 les mêmes dévotions extérieures reviennent, après s’être intériorisées) p. 464-489. — Durning L. & Tilbury Cl. “Looking into Jesus” : Image and Belief in a Seventeenth-Century English Chancel. (Ce programme iconographique de 1638 révèle l’influence de Lancelot Andrewes et du renouveau de la liturgie) p. 490-513. — Barry G. Rehabilitating a Radical Catholic : Pope Benedict XV and Marc Sangnier, 1914-1922. (La réhabilitation de Sangnier par Benoît XV témoigne de la volonté de mettre un terme à la « terreur blanche » de Pie X ainsi que de l’alliance paradoxale entre le catholicisme social et l’ultramontanisme) p. 514-533. = 60 (2009) 4 — Thompson K. The Other Saint Bernard : The « Troubled and Varied Career » of Bernard of Abbeville, Abbot of Tiron. (Un temps ermite, après son échec dans la réforme de saint Cyprien de Poitiers, en un sens plus ascétique et apostolique, Bernard fonde l’abbaye de Tiron [Perche] dont le grand et rapide rayonnement ne survit pas à sa mort) p. 657-672. — Heard K. A Glazing Scheme for Archbishop John Stafford. (Analyse d’un projet de vitraux de cet archevêque de Cantorbéry [1443-1452]. Un tel document, très rare, éclaire le patronage épiscopal accordé aux arts visuels à l’époque) p. 673-688. — Gunther K. Rebuilding the Temple : James Pilkington, Aggeus and Early Elizabethan Puritanism. (Ce commentaire du livre d’Aggée [1560] témoigne du progrès d’un puritanisme anglais qui situe le monarque à la marge de son programme) p. 689-707. — Zakai A. The Theological Origins of Jonathan Edward’s Philosophy of Nature. (La théologie de J. Edwards [1703-1758] reste solidaire de la philosophie de la nature développée par la scolastique et à la Renaissance, et, de ce fait, ne saura résister à la nouvelle vision scientifique du monde) p. 708-724. — Grimley M. Law, Morality and Secularisation : The Church of England and the Wolfenden Report, 1954-1967. (Dans l’historiographie courante, la hiérarchie anglicane est vue comme un parangon du conservatisme moral ; ce que dément son soutien au rapport Wolfenden légalisant l’homosexualité. En réservant « le péché à l’Église et le crime à l’État », dans un débat qui n’est pas celui des droits de l’homme, à l’exemple de l’archevêque Ramsey, elle maintient son enseignement doctrinal sans se rallier à la sécularisation) p. 725-741. = 61 (2010) 1 — MacCulloch D. & Paget J. C. Editorial : the European Reference Index for the Humanities. (Dénonciation de ce projet refusé également par un grand nombre de périodiques du Royaume-Uni) p. 1-2. — Dal Santo M. The Shadow of a Doubt ? A Note on the Dialogues and Registrum Epistolarum of Pope Gregory the Great [590-604]. (La comparaison avec le Registrum permet d’établir l’authenticité des Dialogues récusée par F. Clark qui juge anachroniquement de la mentalité de Grégoire le Grand) p. 3-17. — Lepine D. « High Solemn ceremonies » : The Funerary Practice of the Late Medieval English Higher Clergy. (Les funérailles du haut clergé ne se distinguent de celles des puissants que par une liturgie plus complexe et une plus grande générosité envers les pauvres) p. 18-39. — Levy J.-Ch. Holy Scripture and the Quest for Authority among three Late Medieval Masters. (Wyclif, Th. Netter et Gerson, trois maîtres contemporains, défendent la suprématie de l’Écriture au nom de leur compétence professionnelle, de leurs droits et responsabilité) p. 40-68. — Kolb R. Luther’s Theology of the Cross Fifteen Years after Heidelberg : Lectures on the Psalms of Ascent. (Dans son exégèse des Psaumes de la montée [1532-3], Luther livre la quintessence de sa théologie de la Croix : la distinction entre le Dieu caché et le Dieu révélé, l’accent sur le sacrifice du Christ pour le péché, la confiance dans la Parole de Dieu plutôt qu’en la raison, l’action de Dieu sous des apparences contraires, la souffrance requise dans le combat contre Satan) p. 69-85. — Visser A. How Catholic was Augustine ? Confessional Patristics and the Survival of Erasmus in the Counter-Reformation. (L’édition lovaniste des œuvres d’Augustin [1577-8], reprend bien des annotations d’Erasme et reste doctrinalement neutre par rapport aux positions adoptées à Trente, ce qui s’explique par la politique locale et des intérêts commerciaux) p. 86-106. — Cousins M. Registration of the Religion of Children under the Irish Poor Law, 1838-1870. (Dans l’Irlande sous domination anglicane, tous les orphelins non manifestement baptisés doivent être enregistrés comme protestants jusqu’en 1870, non sans résistance de la population catholique) p. 107-124. — Morris J. George Ridding and the Diocese of Southwell : A Study in the National Church Ideal. (Étudie la mentalité de ce premier évêque du diocèse [1884-1904], sans originalité, mais représentatif de la Broad Church, représentatif de l’idéal de l’Église nationale) p. 125-143. — Note and Document — Orme N. John Wycliffe and the Prebend of Aust. (Wyclif, critique de la non-résidence du clergé, ne résidait pas lui-même et ne pourvoyait pas à sa suppléance) p. 144-152.

16KERYGMA UND DOGMA. 54 (2008) 4 — Habermann J. Visitation aus neutestamentlicher Sicht. (La Visitation dans le Nouveau Testament) p. 238-263. — Grosse S. Melanchtons Wendung zur Trinitätslehre. (Doctrine de la justification et doctrine trinitaire sont inséparables) p. 264-289. — Axt-Piscalar Ch. Gottes- und Selbsterkenntnis gehören zusammen. Überlegungen zum Anfagskapitel von Calvins Institutio religionis christianae. (Connaissance de Dieu et connaissance de soi sont inséparables) p. 290-315. — Rolf S. In sich versttrickte Freiheit. Søren Kirkegaards Konzept von der Genese der Sünde und seine Ablehnung des liberum arbitrium. (Le libre-arbitre se rapporte à la doctrine du péché, tandis que la liberté se comprend comme l’acceptation de sa condition de créature) p. 316-334. = 55 (2009) 1 — Schindehütte K. Beweisstücke im Fall Anselm ? (Nouvelle proposition de compréhension de l’argument ontologique d’Anselme) p. 2-25. — Krüger M. D. Gott höchstpersönlich. Das trinitarische Personverständnis in Schellings Spätphilosophie. (La notion de personne trinitaire chez Schelling) p. 26-38. — Oberdorfer B. Konsensökumene ? Differenzökumene ? Ökumene der Profile ? Ulrich Körtners Beitrag zur neueren Diskussion um Leitvorstellungen des ökumenischen Gesprächs. (Recherche d’un nouveau paradigme pour le dialogue œcuménique) p. 39-51. — Watson F. Is the historian competent to speak of the resurrection of Jesus ? A Study in Hermeneutics. (Les historiens sont-ils compétents pour parler de la résurrection de Jésus ?) p. 52-72. = 55 (2009) 2 — Rohls J. Comenius, Lichtmetaphysik und Wissenschaftsreform. (L’idée de science universelle chez J. A. Comenius) p. 74-99. — Hailer M. Glaube und Vernunft. Evangelische Überlegungen anlässlich der Regensburger Vorlesung Benedikts XVI. (Foi et raison dans le discours de Benoît XVI à Regensburg) p. 100-116. — Jørgensen J. A. Theology of Religions as Interreligious Hermeneutics. Presentation and Discussion of a typological Model for Theology of Religions on the Basis of Two Field Studies of Syncretistic Religious Movements. (La théologie des religions comme « pluralisme christocentrique ») p. 117-140. — Hahn F. & Wenz G. Theologiegeschichte des Urchristentums. Zwölf Fragen des Schriftleiters von “Kerygma und Dogma” an den Neutestamentler Ferdinand Hahn. (Interview au sujet de l’histoire théologique du christianisme ancien) p. 141-147 — Ritter A. M. Situationsgerechtes kirchliches Handeln in der Spätantike und heute am Beispiel des Johannes Chrysostomos. (De l’importance de l’étude de Jean Chrysostome pour aujourd’hui) p. 148-168. = 55 (2009) 3 — Rohls J. Meinem Freund Gunther zum 60. Geburstag. (À l’occasion du 60^e anniversaire de G. Wenz) p. 170-172. — Arneth M. Grußwort für Gunther Wenz. (Adresse à G. Wenz) p. 173-174. — Rose M. Das 19. Jahrhundert deuten. (À propos de la signification théologique du xix^e siècle) p. 175-184. — Pfleiderer G. Zwiespältige Theologie. Zu Gunther Wenz’ Deutung der Theologiegeschichte des 20. Jahrhunderts. (À propos de la signification théologique du xx^e siècle) p. 185-198. — Oberdorfer B. Geschichtlichkeit und Geltung. Zur theologischen Interpretation der lutherischen Bekenntnisschriften. (Interprétation théologique des écrits fondateurs du luthéranisme) p. 199-216. — Nüssel F. Ökumenisch aufgeschlossen in konfessioneller Differenziertheit. Zum Lutherischen Ökumene-Programm von Gunther Wenz. (Le projet œcuménique de G. Wentz) p. 217-229.

17MAISON-DIEU. 253 (2008) 1 — Le culte de toute la vie. — Bordeyne Ph. Où et comment apprendre à faire de toute sa vie un culte spirituel ? (Le rapport entre morale et liturgie a souffert par le passé d’une étroitesse de vue : d’un côté, le culte se réduisait à observer la vertu de religion. D’un autre côté, l’expérience morale semblait sans rapport avec l’intelligence liturgique. Le renouveau de l’éthique des vertus apporte une nouvelle lumière sur ce rapport : vie morale et vie liturgique concourent ensemble à une découverte : l’homme est appelé à faire de toute sa vie un culte spirituel, puis, à se conformer joyeusement à ce mystère) p. 7-30. — Prétot P. Former à la liturgie et former par la liturgie : points de repère et hypothèse de travail. (La post-modernité demande de revoir nos manières de transmettre la liturgie car les questions religieuses y sont abordées en termes de choix personnels s’exprimant dans une diversité d’approches et de sensibilités. Une nouvelle donne se dessine donc prenant au sérieux la complexité du processus de transmission confronté à la multiplicité des itinéraires. Elle serait une formation à la liturgie et par la liturgie qui se déploierait également sur d’autres axes que celui des sacrements et de l’Eucharistie, notamment en direction de l’office divin, la liturgie de la Parole et les dévotions populaires) p. 31-50. — Morgain S.-M. L’expérience de la liturgie comme participation. Le témoignage de sainte Thérèse d’Avila. (Si la constitution conciliaire Sacrosanctum concilium a établi le lien entre prière liturgique et oraison mentale, il n’en a pas toujours été ainsi. Ainsi, au xvi^e siècle, là où certains les opposaient, sainte Thérèse les unissait en assignant à l’oraison une intention apostolique. Le but ecclésial de l’oraison silencieuse implique ainsi la réalité du culte intérieur dans la prière liturgique. L’expérience de Thérèse décrit l’eucharistie comme le sommet de la communion au corps glorifié du Christ. Le rapprochement de ces textes distants de 4 siècles permet de comprendre les termes du débat et la maturité de la Constitution) p. 51-74. — Picon R. Le culte protestant comme vecteur de l’ultime – un lieu théologal en quête de légitimité. (En régime protestant, l’insistance sur la prédication tend à réduire l’importance de la liturgie. Ceci conduit à deux écueils : une certaine captation de l’absolu et un défaut de structuration du sujet. Seule une ré-interprétation théologique de la notion de médiation pourrait faire du culte une expérience décisive où le sujet situé dans un espace de réceptivité se dessaisit de lui-même et vit une transformation indépendamment de son propre pouvoir de décision) p. 75-91. — Congrès de la Societas Liturgica — Holeton D. Allocution du président. (Le premier Congrès de la Societas Liturgia en 1968 a été le début d’avancées notables en liturgie [Le Revised Common Lectionary, le Rituel du catéchuménat, le consensus œcuménique sur l’ordo eucharistique, etc.] faisant de ce domaine un moteur pour l’unité des chrétiens. Cependant, des prises de positions unilatérales et des Instructions comme Liturgiam authenticam, ont mis ces avancées en danger. Face à cela, une relance du travail œcuménique est proposée) p. 93-112. — Revue des revues. Ouverture internationale — Boselli G. Les recherches liturgiques dans le monde italien. (Panorama des tendances de la réflexion sacramentaire des 10 années précédentes en Italie ; lien entre assemblée eucharistique et synode qui a conduit à comprendre le synode comme une liturgie ; exhortation sur l’art de célébrer qui appelle les prêtres à se réapproprier la liturgie ; vision orientale des sacrements qui tend davantage à la synthèse qu’à la fragmentation) p. 113-119. — Heinz A. Les recherches liturgiques dans le monde germanique. (L’enseignement de la liturgie en Allemagne est en bonne santé. Deux chantiers sont en cours : la traduction du missel et la fabrication d’un livret de chants. La recherche se concentre sur l’eucharistie et fait face à des questions multiples [traduction, communion sous les deux espèces, cœur de l’eucharistie]. La possibilité de célébrer « l’ancienne messe » n’a pas reçu grand écho sinon de rendre plus attentif à la qualité des célébrations existantes. À l’occasion d’un colloque ont été abordées les liturgies des funérailles ainsi que le sacrement de réconciliation. La liturgie bénéficie enfin d’activités scientifiques et culturelles variées) p. 121-128. — Sauer S. Les recherches liturgiques dans le monde anglophone. (Développement des cérémonies auprès du tabernacle à la fin de la messe du Jeudi Saint ; comment l’action liturgique, à partir du récit fondateur du Christ, interprète la vie du croyant et inspire son activité. Les idées critiques de Joseph Ratzinger sur la réforme liturgique de Vatican II ; proposition d’une voie moyenne concernant l’application du thème du sacrifice à l’eucharistie ; éviter la chosification de la présence réelle en tenant compte de la nature de l’eucharistie comme rite) p. 129-134. = 254 (2008) 2 — La liturgie dans l’espace public. Congrès de la Societas liturgica Palerme, 2007 — De Clerck P. Liminaire. (L’entrée de la liturgie dans l’espace public, notamment par la retransmission de messes télévisées, suscite des questions nouvelles sur sa réception. Ont été privilégiés les apports de jeunes chercheurs français pendant le congrès) p. 5-6. — Foley E. Une liturgie tournée vers le monde : la liturgie comme théologie publique. (La théologie publique est un discours mettant à disposition de la cité les richesses de la foi chrétienne en vue d’une construction de la vie civile, sociale et politique. Face au monde postmoderne [sécularisation, pluralisme, « commodification », etc.], elle offre un cadre de pensée adéquat. Dès lors, la liturgie considérée comme acte de théologie publique requière d’une part un culte ancré dans la tradition et ouvert à une critique émanant de la société contemporaine et d’autre part une communauté ayant une interprétation consciente de son propre culte et vivant ce qu’elle célèbre) p. 7-43. — Poulet F. La liturgie eucharistique, puissance de transformation, « crisis », au cœur de la violence. (Est-il légitime de célébrer l’Eucharistie là où la violence extrême est l’œuvre même de chrétiens ? Une analyse de la liturgie du jeudi Saint montre la place qu’occupe dès le début du christianisme la trahison de Judas. Cette liturgie est vue comme la mémoire dangereuse qui empêche la victoire du mal parce que participation à la confrontation au mal et refus de toute compromission avec lui. Aussi est-il légitime de célébrer l’Eucharistie toujours et en tout lieu) p. 45-61. — Waibel A. La liturgie à la télévision. Principes et questions. (L’Allemagne a commencé la diffusion de messes télévisées en 1979. Suite à cela, des directives ont été émises précisant d’une part que la célébration télévisée ne remplace pas la présence physique et d’autre part que le fidèle désirant s’unir à l’assemblée devait suivre une retransmission en « live » et complète. L’expérience allemande montre également que la messe télévisée est un moyen de travail pastoral et d’évangélisation efficace, en particulier en mettant en lien la paroisse d’accueil et le téléspectateur) p. 63-73. — Bricout H. Peut-on se marier sans un acte public ? (Le couple contemporain ne fait plus nécessairement appel au mariage. Cette situation reproduit celle des mariages clandestins au Moyen Âge. Peut-on considérer ces unions comme sacramentelles ? La théologie pour sa part a défini le mariage comme sacrement à partir du droit, sans y inclure son caractère public. Cependant, l’évolution de la réflexion liturgique permet de considérer la célébration du mariage comme le véritable lieu de naissance du couple à la dimension sacramentelle de son existence) p. 75-84. — Prétot P. « L’Église dans la rue ». Les processions sur la voie publique. (Parce qu’elles revêtent une dimension émotionnelle forte et qu’elles peuvent être facilement instrumentalisées, les processions ont par le passé été objet de vigilance tant de la part des pouvoirs publics que de la part du clergé. Presque disparues en 1905, les processions connaissent ces dernières années un renouveau lié à des déplacements culturels et à la compréhension de la liturgie comme lieu de proposition de la foi. Cependant leur signification a changé. Par exemple, le risque actuel semble moins l’instrumentalisation que la folklorisation. L’étude historico-juridique des processions permet alors de poser les linéaments d’une problématique actuelle) p. 85-104. — Antoni S. La liturgie dans les médias. Le traitement de la Fête de Noël par le journal La Croix. (Le lien entre média et liturgie s’entend de deux manières : le média peut rapporter une nouvelle concernant la liturgie ou créer l’évènement à partir d’une fête attendue comme par exemple Noël. L’étude du traitement par le journal La Croix de la fête de Pâques et de Noël met en évidence l’influence du contexte historique sur l’écriture ainsi qu’un déplacement de perspective dans les articles. Ces derniers ont évolué du combat vers la confession de foi intégrant les exigences de solidarité, et d’une orientation ad intra [destinée aux fidèles] à une orientation plus large destinée à tous les hommes de bonne volonté) p. 105-121. — De Clerck P. La paix selon la prière des églises occidentales. Une notion eschatologique. (L’étude historique des prières pour la paix dans la liturgie occidentale révèle sa présence dès l’antiquité chrétienne à travers notamment une prière courageuse pour la conversion des ennemis persécuteurs. Sans éviter dans les premiers siècles la confusion entre paix biblique et celle de l’Empire romain, ces prières prennent des accents différents selon les époques. L’évolution récente met plus nettement en relief la justice et la responsabilité humaine. Il en ressort une priorité donnée à Jn 14, 27 : la paix est un don de Dieu, confié à la responsabilité humaine) p. 123-142. = 255 (2008) 3 — Blanchard Y.-M. « En esprit et vérité » (Jean 4, 23-24) : le fondement scripturaire d’une expression discutée. (L’expression "en esprit et vérité" vient directement du quatrième évangile. L’étude de la péricope d’où elle provient en fait apparaître la portée missionnaire. L’analyse des mots « esprit » et « vérité » chez Jean ainsi que de la section dites des signes [chapitres 2 à 4], indique que l’expression « en esprit et vérité » définit le culte chrétien, aussi bien dans sa destination universelle que dans sa fonction propre, qui est de désigner autre chose que lui-même) p. 7-24. — Balas M. Des exercices spirituels dans une eucharistie. Une ethnographie de la « messe qui prend son temps » à l’église Saint-Ignace de Paris. (La messe qui prend son temps [MT] a été fondée en 1998 par des jésuites et de jeunes laïcs. Elle a pour objectif d’une part d’initier à la méditation silencieuse du texte biblique et d’autre part de susciter une participation des fidèles à travers un temps de partage sur l’évangile. Lieu d’appartenance non formel, la MT, par son expérience, constitue désormais un laboratoire pour des nouvelles formes de célébration et de formation ainsi que pour différents modes d’implication des laïcs. Déjà des initiatives semblables ont vu le jour dans plusieurs grandes villes de France et d’Europe) p. 25-46. — Kockerols J. La liturgie à Taizé. (Taizé propose à ceux qui viennent s’y arrêter une liturgie particulière inspirée par le Fr. Roger : non sacramentelle, elle fait place au silence ainsi qu’à des chants simples et méditatifs. La présidence y est discrète et l’assemblée se dispose autour des frères. Ces derniers deviennent d’abord des compagnons de prière. Taizé entend rester un lieu de passage où l’on se ressource au feu de la Pentecôte pour être envoyé dans le monde chaque dimanche lors de l’unique célébration eucharistique hebdomadaire. La dynamique ainsi établie interpelle plus d’un pasteur soucieux d’une liturgie pour notre temps) p. 47-61. — du Charlat R. Une gestuelle personnelle de la foi. (L’esthétique spirituelle désigne les expressions de la foi dans l’univers du sensible : chant, musique, images, etc. Elle remet à l’honneur la sensibilité personnelle et se définit comme lieu véritable de l’appropriation de la foi. Mais comment vérifier la justesse de l’expérience ? Quel lien l’esthétique spirituelle entretient-elle avec la beauté ? À quelle condition est-elle fidèle à la Parole de Dieu ? Ne faudrait-il pas travailler dans ce champ pour réconcilier avec l’Église les croyants qui ne se reconnaissent plus dans son langage ?) p. 63-74. — Debout P. L’expérience spirituelle de la messe en latin. Mens concordet voci. (Tout en maintenant une primauté de principe à la célébration liturgique en latin, le concile Vatican II a ouvert la liturgie aux langues vernaculaires. Quel service peut rendre la messe en latin au xxi^e siècle ? Pensée à partir de l’expérience d’une communauté monastique, dans la complémentarité avec les autres manières de célébrer, la messe en latin révèle certains de ses traits spécifiques : expérience d’unité et de communion ecclésiale, expérience de continuité dans l’accueil du renouveau, expérience de révérence dans la prière. Finalement, la messe en latin est un chemin parmi d’autres vers le culte en esprit) p. 75-116. — De Clerck P. Présence sacramentelle, ou actes du ressuscité ? (La constitution Sacrosanctum concilium et les chrétiens de manière générale parlent de l’Eucharistie en terme de présence. Or c’est au Moyen Âge que l’attention s’est fixée sur les paroles de consécration et que ce terme s’est répandu. Le risque d’un tel langage consiste à penser les sacrements comme Ersatz du Christ et de ne plus le discerner dans l’assemblée et dans sa Parole. La théologie contemporaine, à travers notamment l’introduction des épiclèses dans la prière eucharistique, permet de surmonter les étroitesses de la tradition occidentale de l’Eucharistie) p. 117-134. — Bulletin d’art sacré — Rolet R. Le charisme de la musique, instrumentale et vocale, dans la vie de l’église. (Les Assises de l’art sacré qui se sont tenues à Sainte Anne d’Auray se sont penchées sur le rapport musique et théologie d’une part, musique et liturgie d’autre part. Abordant la pensée théologique de Jérôme Alexandre pour qui le réel est l’essence de la musique, l’œuvre de Jean-Sébastien Bach qui parvient à exprimer l’aventure croyante dans la pluralité des styles, celle d’Olivier Messiaen qui a voulu installer l’idée de la liturgie catholique dans des édifices nouveaux, la tradition du grégorien, chant propre de la liturgie romaine et enfin l’œuvre d’André Gouzes qui veut une musique liturgique simple et accessible, les Assises dévoilent une Église vivante et inventive où joie de la musique et joie du salut se confondent dans une « sobre ivresse ») p. 135-160.

18MÉL. DE SC. REL. 66 (2009) 3 — Voyageurs et pèlerins de l’Antiquité à nos jours. — Cauchies J.-M. En guise d’invitation à la lecture et au voyage… (Le voyage est un fait social incontournable. Une histoire de la mobilité reste à écrire) p. 3-4. — Reniers D. L’épopée ou du voyage comme condition à l’héroïsme dans l’instauration du patriarcat dans la Grèce archaïque. (L’épopée, à la différence du voyage, n’est pas sans lien avec la croyance, voire avec le religieux. Elle repose sur un savoir, celui de ce qu’il faut atteindre pour fonder l’espace dans lequel l’origine se pose) p. 5-29. — Corvisier J.-N. Voyages et pèlerinages dans le monde grec antique. (L’A. passe en revue les différentes formes de pèlerinages dans l’Antiquité : vénération de lieux sacrés, recours à l’oracle, visites aux sanctuaires guérisseurs, simple « tourisme » en des lieux religieux) p. 31-40. — Ledru Th. L’évêque carolingien en voyage. (À la fois prélats et fonctionnaires, les évêques carolingiens [milieu viii^e-fin ix^e] voyagent beaucoup : visites aux diocésains, participation aux conciles et synodes, missions d’évangélisation, ambassades, pèlerinages, voyages d’agrément. L’A. étudie les conditions matérielles de ces déplacements) p. 41-58. — Arrignon J.-P. Pèlerins et pèlerinage dans la Rus’ de Kiev. (L’A. étudie le vocabulaire désignant le pèlerin dans les sources juridiques et littéraires de la Rus’ de Kiev [860-1240]) p. 59-67. — Clauzel D. Les faux pèlerins à l’automne du Moyen Âge. (À la fin du Moyen Âge, le pèlerin est parfois suspecté d’être un délinquant et un vecteur d’hérésies) p. 69-88. — Duteil J.-P. Nicolas Gervaise et la découverte de Célèbes. (N. Gervaise est un prêtre des Missions étrangères de Paris. Envoyé dans l’actuelle Thaïlande à la fin du xvii^e s., il publie un volume de 220 pages sur le royaume de Macassar en Indonésie) p. 89-94. = 66 (2009) 4 — Foi, mythe et création littéraire à travers le monde. — Lambrecht A. Préambule. (Ce numéro analyse l’influence du mythe et de la foi sur quelques œuvres littéraires européennes) p. 3-4. — Lambrecht A. Rêves, folies et projections : la psychologie du mythe chez Christa Wolf dans les romans Cassandre et Médée. (L’A. s’intéresse aux influences de la mythologie dans l’élaboration et l’écriture de deux romans de l’écrivain est-allemande Ch. Wolf, et analyse le jeu du conscient et de l’inconscient qui transparaît dans les procédés stylistiques) p. 5-16. — Machado E. V. De l’égalitarisme chrétien au mythe de la démocratie raciale dans un roman contre les castes, Os Brahmanes de Francisco Luís. (L’écrivain et homme politique goannais voulait unir les idéaux de la révolution française avec la foi chrétienne afin de lutter contre les inégalités en Inde coloniale) p. 17-24. — Mounic A. Du « poème, énonciateur » ou « Qui est le tiers qui toujours marche à tes côtés ? » : Robert Graves, Stevie Smith, Claude Vigée. (L’A. étudie l’usage que font du mythe trois poètes du xx^e siècle, face à la violence des guerres mondiales) p. 25-38. — Casta I.-R. Salut et perdition : les avatars mythiques dans la littérature corse depuis 1850. (La religion, ses mystères et ses conflits sont un des thèmes de prédilection de la littérature corse. L’A. s’intéresse notamment à la figure du mazzeru, un chasseur d’âmes) p. 39-50. — Chroniques whiteheadiennes (II). (Bulletin analysant cinq ouvrages portant sur le philosophe Whitehead, parus entre 2000 et 2009) p. 51-61.

19MISCEL. COMILLAS. 66 (2007) 127 — Fernández F. V. & López R. M. Voluntariado cívico : la percepción de las organizaciones de voluntariado sobre su desarrollo. (Le volontariat social à Madrid et les organisations qui y président) p. 605-662. — rodríguez Bollo N. Estudio descriptivo sobre la población perceptora de renta mínima de inserción en el distrito madrileño de Tetuán. (À partir d’une expérience des services sociaux à Madrid, évolution de l’état social et méthodologie) p. 663-688. — Giménez rodríguez S. Construyendo el Espacio Europeo de Educación Superior : la tutoría personalizada como acompañamiento formativo. (Dix ans d’expérience du tutorat à Comillas, aspects d’accompagnement personnel et d’aide à la formation) p. 689-705. — Fernando Sellés J. Convergencias y divergencias an las antropologías del siglo XX. (Convergences des anthropologies : importance du corps et des puissances spirituelles, non réduction du sujet à celles-ci ; divergences) p. 707-720. — Cuenca Pérez R. Necesidades técnicas y pedagógicas de los alumnos que cursan una licenciatura presencial o semi-presencial cuyas asignaturas utilicen la plataforma e-Learning de la Universidad Pontificia Comillas. (Évolution de ces plates-formes e-Learning et développement de leur mise en œuvre) p. 721-760. — Barraca Mairal J. La Terapia de Aceptación y Compromiso (ACT) : fundamentos, aplicación en el contexto clínico y áreas de desarrollo. (Présentation de la thérapie d’acceptation et d’engagement : fondements, pratique, aires de travail, évaluation) p. 761-781. — Amodeo J. El uso del Focusing en la terapia de parejas. (Le focusing dans la thérapie de couples, ses effets, son rapport à l’évolution de chacun des sujets) p. 783-800. — Gamio Gehri G. Hegel y el terror : la Revolución Francesca como figura fenomenológica. (Analyse de la place de la Révolution dans la Phénoménologie, avec son évolution vers la terreur [liberté négative] p. 801-812. — Notas, textos y comentarios — Juárez Gallego M. La familia : algunos cambios sociales significativos. (État de la question, définition de la famille, faits et tendances présentes, causes et conséquences des changements actuels) p. 815-826. = 66 (2008) 128 — Alemany Briz C. Presentación, p. 5-10. — Alemany Briz C. Mis experiencias enseñando y practicando la psicoterapia experiencial de Gendlin. (Biographie d’E. Gendlin, pionnier de la « Experiential Therapy » et de son instrument thérapeutique dit du « focusing » [concentration] ; expérience de l’A. dans la pratique de cette psychothérapie) p. 13-35. — Cabodevilla Eraso J. Acompañamiento en el final de la vida desde un existencial humanismo. (Ressource d’un « humanisme existentiel » pour l’accompagnement et le soutien en fin de vie, dans la perspective d’une « bonne mort » où sont préservées les capacités de choix et d’organisation de sa propre vie) p. 37-61. — Segrera A. S. El enfoque centrado en las personas después de Rogers : reflexiones y bibliografía en español. (L’approche centrée sur la personne après la mort de C. Rogers [1987] ; réflexions et bibliographie en espagnol) p. 63-82. — Barceló T. Cuerpos que escuchan : el acontecer de la empatía desde el proceso del enfoque corporal. (« Des corps qui écoutent » : communication non verbale et recours au « focusing » pour entrer dans le monde subjectif de l’autre et augmenter l’empathie dans la relation thérapeutique et l’animation de groupe ; convergences des apports de C. Rogers et E. Gendlin) p. 83-116. — Gil Escudero G., Rodríguez-Zafra M & Cid Egea L. Cuidar al cuidador : la ayuda psicoterapéutica a cuidadores de mayores dependientes mediante dinámica de grupos. (L’aide psychothérapeutique que les personnes soignant des patients âgés et dépendants peuvent trouver dans la dynamique de groupe) p. 117-167. — Alemany Briz C. & Aguilar Peñas E. Evaluación de niveles de experienciar en grupos de formación psicológica. (Évaluation du degré de réceptivité [« experiencing »] dans les groupes hispanophones de formation psychologique) p. 169-190. = 66 (2008) 129 — Gamio Gehri G. El cultivo de las humanidades y la construcción de ciudadanía. (Importance de la formation aux humanités pour la citoyenneté démocratique et la culture des droits de l’homme, en particulier du sens de l’injustice) p. 237-254. — Vida Fernández F. Investigación social y apostolado social jesuita en la Neo-Modernidad. (Importance et risques de l’enquête sociale dans les milieux d’action sociale et de lutte pour la justice) p. 255-347. — Díaz Moreno J. M. Una peculiar y significativa visión católica de Conceptión Arenal. Notas sobre dos estudios del P. Julio Alarcó Meléndez, S.J. (Les études de J. Alarcón sur Concepción Arenal [catholicisme social, fin du xix^e-début du xx^e s.] dans un esprit intégriste : évaluation) p. 349-380. — Leonardi M. Nicolò Serpetro : política y hermetismo en la Sicilia española. (Le procès d’Inquisition de 1640 contre le polygraphe Serpetro, témoin d’une culture hermétique et ésotérique très raffinée) p. 381-412. — Barceló T. La filosofía de lo implícito de Eugene Gendlin. (Sources du focusing d’E. Gendlin : phénoménologie, existentialisme et apport de C. Rogers) p. 413-438. — Cagigal de Gregorio V., Serrano Molina A. & Aza Blanc G. La violencia de los hijos hacia los padres. (Analyse des facteurs de l’augmentation de la violence des enfants à l’égard des parents, des points de vue psychologique, sociologique et juridique) p. 439-459. — Meneses C., Uroz Olivares J. & Giménez S. Comportamientos de Riesgo en los adolescentes madrileños. (Enquête sur la violence, la drogue, la sexualité adolescente, les accidents et les troubles de la nutrition chez 1720 étudiants adolescents madrilènes) p. 461-492. — Gil García E. & Romo Avilés N. Conductas de riesgo en adolescentes urbanos andaluces. (Enquête semblable sur des adolescents urbains en Andalousie, faits et contextes sociaux) p. 493-509. — Gismero González E., Ben-Bouchhta del Viejo S. & San-Miguel Flores L. Análisis de la homofobia en el entorno universitario madrileño. (Attitude envers les homosexuels chez les universitaires selon les catégories mentales : le niveau d’homophobie est faible) p. 511-525. — Rodríguez N., Soto M., Novoa B. & Schnell B. Docentes y bibliotecarios las dos caras de una enseñanza universitaria. (Nouvelles formes de collaboration active entre universitaires et bibliothécaires à Comillas) p. 529-543.
NUMEN. 57 (2010) 1 — Giulea D. A. The Divine Essence, that Inaccessible Kabod Enthroned in Heaven : Nazianzen’s Oratio 28,3 and the Tradition of Apophatic Theology from Symbols to Philosophical Concepts. (Le vocabulaire biblique et symbolique de la gloire et le vocabulaire philosophique de l’essence divine auxquels recourt Grégoire de Nazianze lui servent à exprimer semblables perspectives apophatiques. Toutefois, c’est à partir du discours symbolique et biblique que le discours philosophique est élaboré) p. 1-29. — Keul I. & Stausberg M. Filmreife Epiphanien im dritten Raum : Ein transreligiöser Kult in Mumbai. (Biographies de Gururani Nagkanya et Jimmy Nagputhra, lesquels, à Bombay, se présentent à leurs dévots de différentes religions comme des lumières divines) p. 30-77. — Von Stuckrad K. Utopian Landscapes and Ecstatic Journeys : Friedrich Nietzsche, Hermann Hesse, and Mircea Eliade on the Terror of Modernity. (Tributaires de Nietzsche, les réactions de Hesse et de Eliade à la modernité sont apparentées et participent elles-mêmes de la modernité plus qu’elles ne seraient antimodernes) p. 78-102.
RECH. DE THÉOL. ET PHIL. MÉDIÉV. 76 (2009) 2 — Lawell D. Spectacula contemplationis (1244-46) : A Treatise by Thomas Gallus. (Présentation et édition critique de ce petit traité de Thomas Gallus sur la contemplation. Examen de son originalité et de ses différences par rapport au Beniamin maior de Richard de Saint-Victor dont il s’inspire explicitement. Comparaisons avec Denys, Hugues de Saint-Victor et saint Bonaventure) p. 249-285. — Schulthess P. Multiplicitas und distinctio als charakteristisches Thema der logica moderna innerhalb der ars disputationis. (La distinctio, comme moyen de supprimer l’ambiguïté du langage et de faciliter ainsi la disputatio est au fondement de la logica moderna. Étude à la fois historique et technique de cette notion ; mise en évidence de son actualité en logique formelle contemporaine) p. 287-334. — Roberts H. F. What Do I See When I See This Lion ? Intuitive Cognition and Concept Formation, According to William of Ockham. (Selon l’usage que fait Ockham du terme « concept », les connaissances intuitives ne peuvent fonctionner comme des concepts, ni servir de sujets ou de prédicats dans les propositions, puisqu’elles portent sur des singuliers, tandis que les concepts sont des universels. Si la science porte sur l’universel et utilise en conséquence des concepts comme sujets et prédicats de ses propositions, les connaissances intuitives fondent néanmoins la science, car elles sont à l’origine des concepts abstractifs et des concepts mixtes abstractifs/intuitifs) p. 335-364. — Marenbon J. Philosophy in the Early Latin Middle Ages (c. 700-c. 1100) : a Survey of Recent Work. (Bulletin consacré aux travaux récents sur le haut M. Â. latin : vues d’ensemble, Jean Scot Érigène, x^e et xi^e siècles, saint Anselme) p. 365-393. — Bulletin de théologie et de philosophie médiévales, p. 395-426.
RECH. DE SCIENCE REL. 97 (2009) 3 — Dossier : Christologie et histoire de Jésus. Le récit de miracle chez J. P. Meier, Un certain Juif Jésus. Faire aujourd’hui une théologie de la vie de Jésus ? Dossier préparatoire au Colloque RSR (Paris, 9-11 novembre 2009). — Berder M. Le miracle chez Meier : méthodologie et bilan. Y a-t-il chez lui une « théologie du miracle » ? (L’A. relit la recherche de Meier sur le Jésus historique sous l’angle de la question des miracles. Le théologien peut-il profiter de cette recherche historique ? Y-a-t-il une théologie du miracle chez Meier ?) p. 331-352. — Royannais P. Le vide du tombeau ou la perplexité de l’histoire. L’impossible dogmatisme et la nécessité de l’écriture. (L’A. propose une critique du travail de Meier, notamment historiographique, pour aboutir à une épistémologie de la lecture : tenir que, pour l’historien comme pour le croyant, le tombeau demeure vide) p. 353-373. — Souletie J.-L. Vérité et méthode. La question christologique du Jésus historique après J. P. Meier. (L’A. situe le travail de Meier dans les débats sur le Jésus historique : quels rapports existent entre la vérité de la foi et les méthodes exégétiques ? Finalement, de quel « Jésus » la théologie chrétienne a besoin pour être vraiment chrétienne ?) p. 375-396. — Aletti J.-N. Quelles biographies de Jésus pour aujourd’hui ? Difficultés et propositions. (Avec Meier, l’exégèse semble croire à nouveau qu’il est possible d’écrire aujourd’hui une vie de Jésus. Est-ce le cas ? Et de quel type de biographie, historique ou théologique, avons-nous besoin aujourd’hui ? L’A. tente de répondre à ces questions) p. 397-413. — Notes et recensions — Schlosser J. Le Jésus halakhique de John P. Meier, p. 415-437. — Goujon P. Les éditions critiques des manuscrits de Thérèse de Lisieux par Claude Langlois : essai de « poétique spirituelle », p. 439-445. = 97 (2009) 4 — Dossier : Du neuf en Théologie Sacramentaire — Chauvet L.-M. La théologie sacramentaire aujourd’hui : quelques axes de recherche à promouvoir. (L’A. appelle de ses vœux une théologie fondamentale de la sacramentalité en rapport critique à la théologie sacramentaire scolastique. L’A. aborde un certain nombre de points où elle pourrait s’appliquer) p. 491-514. — Prétot P. Théologie sacramentaire et célébration du mystère du Christ dans l’année liturgique. (Prenant acte des développements provoqués par la recherche théologique actuelle et par l’enseignement de Vatican II, l’A. articule liturgie et théologie sacramentaire en considérant l’année liturgique dans son lien avec la christologie) p. 515-537. — Grieu E. De quelques enjeux actuels pour la pastorale sacramentelle. (L’A. propose de mettre en valeur des aspects, auparavant tenus pour secondaires, des sacrements. Les chrétiens d’aujourd’hui pourront alors mieux reconnaître la puissance structurante des sacrements dans leur existence) p. 539-561. — Moingt J. Sacrements et peuple de Dieu. (L’A. se penche sur la question de la validité des ordinations schismatiques en s’intéressant au point de vue, non du ministre, mais des sujets au profit de qui les sacrements sont administrés) p. 563-582. — Notes et recensions — Fedou M. Note sur Bernard Sesboüé, Invitation à croire. Des Sacrements crédibles et désirables, p. 583-586. — Montagnes B. Le Centenaire de l’Institut Biblique Pontifical, p. 587-592.
REV. BÉNÉDICTINE. 118 (2008) 2 — Bogaert P.-M. Les livres des Maccabées dans la Bible latine. Contribution à l’histoire de la Vulgate. (Reconstruction d’une histoire de la diffusion des différents types de textes des livres des Maccabées et analyse des facteurs qui ont entrainé le succès du moins bon d’entre eux) p. 201-238. — Szerwiniack O. Frères et sœurs dans l’Histoire ecclésiastique du peuple anglais de Bède le Vénérable. De la fratrie biologique à la fratrie spirituelle. (Étude sur l’usage des mots frère et sœur au haut Moyen Âge et démonstration que dans l’Histoire ecclésiastique de Bède, la fratrie spirituelle diminue la fratrie biologique. L’Histoire valorise la fratrie spirituelle et entre les individus et entre les peuples) p. 239-261. — Phelan O. M. Textual Transmission and authorship in Carolingian Europe : Primo Paganus, Baptism, and Alcuin of York. (Discussion du contenu et de la transmission manuscrite de Primo paganus, commentaire carolingien des rites baptismaux, et démonstration que Alcuin d’York n’est pas seulement responsable de sa diffusion, mais également de sa composition) p. 262-288. — Andrée A. The Glossa ordinaria on the Gospel of John. (Suite et fin de la description de la constitution de la Glose sur l’Évangile de S. Jean ; résumé de l’exégèse johannique servant de base à la Glose ; analyse des sources et des procédés de compilation) p. 289-333. — Jordan W. Ch. Westminster Abbey and Its Italian Bankers during the Abbacy of Richard de Ware, 1258-1283. (Présentation de l’histoire de difficiles expériences fiscales de l’abbaye au milieu du xiii^e siècle. L’étude est basée sur des documents des archives de l’abbaye rapportant des transactions avec des banquiers italiens pour couvrir le coût des missions diplomatiques à Rome et des dettes résultant des campagnes de reconstruction) p. 334-354. — Missonne D. Bollandistes et bénédictins pendant quatre siècles. À propos d’un livre récent. (Résumé des échanges entre Bollandistes et Bénédictins, particulièrement Mauristes et Vannistes, aux xvii^e et xviii^e siècles. Mise en évidence du rôle joué par l’abbé de Liessies, Antoine de Winghe [† 1637], aux débuts de l’œuvre des Bollandistes) p. 355-373. = 119 (2009) 1 — Issaeva S. Les traducteurs des sermons. Dolbeau devant les ambiguïtés de la langue latine. (Présentation des traductions de l’édition des sermons inédits de saint Augustin par François Dolbeau ; les traducteurs proposent parfois des interprétations divergentes d’un même passage. Identification des obstacles à la rédaction des traductions modernes des textes anciens) p. 5-28. — Baise I. Les Sermones Ad populum d’Augustin ; continuation de l’édition, Vitalité de la recherche. (Présentation des deux volumes des éditions critiques des Sermones ad populum d’Augustin récemment parus dans le Corpus Christianorum ; synthèse des travaux d’un colloque des spécialistes de la recherche augustinienne à Turnhout et Leuven en mai 2008) p. 29-35. — Gorman M. Rewriting Augustine : Alcuin’s Commentary on the Gospel of John. (Étude sur le commentaire d’Alcuin sur l’Évangile de Jean. Alcuin a emprunté des passages à Augustin, à Grégoire, et à Bède. Il a pourtant composé de nombreux passages originaux et il a souvent modifié des emprunts) p. 36-85. — Emons-Nijenhuis W. The Embedded Saint, the Wilton Chronicle’s Life of St Wulfthryth. (Nouvelle édition de l’unique vita en moyen anglais de la sainte anglo-saxonne Wulfthryth, transmise dans la Wilton Chronicle ; comparaison de cette dernière avec la version latine de Goscelin, composée vers 1080) p. 86-120. — Wollin C. Ein Liebeslied des Petrus Abaelardus in Bloomington (Indiana). (Discussion des quatre versets rhytmés attribués à Pierre Abélard dans un folio du xii^e siècle ; identification de ceux-ci à un extrait du poème amoureux Primo quasdam eligo, qui fait partie de la collection peu connue Carmina Florentina ; soit le poème a été composé par Abélard, soit il a été chanté par lui et ses amis) p. 121-163. — Schulze C. Eliminating a « cause of Ruin » ? Expulsion and Reform at the Abbey of Saint-Jean of Laon, 1128. (Examen des faits et des accusations contre les moniales de Saint-Jean de Laon lors de leur expulsion de leur monastère pendent l’été de 1128) p. 164-188. — Close F. Un foyer précoce de visions trinitaires ? L’abbaye bénédictine de Saint-Laurent de Liège. (Sept récits de visions trinitaires dans l’œuvre de Renier de Saint-Laurent, moine liégeois du xii^e siècle, mettent en question la distinction traditionnelle de deux foyers de telles visions, l’un franco-allemand, l’autre anglo-saxon) p. 189-220. — Aymes É. Bulletin d’histoire bénédictine, p. 1*-60*. = 119 (2009) 2 — Florus de Lyon — Fransen P.-I. Le travail scientifique de Dom Célestin Charlier. (Disciple de Dom Charlier dans les recherches sur Florus de Lyon, Dom Fransen revient sur les pas de son prédécesseur et reconstitue ses découvertes pendant son examen des manuscrits à la bibliothèque de Lyon) p. 235-246. — Charlier C. Les manuscrits personnels de Florus de Lyon et son activité littéraire, avec une lettre de Dom Germain Morin à Dom Célestin Charlier. (Réimpression d’un article publié en 1945, qui a relancé les études sur Florus suite à la découverte de sa bibliothèque et la publication de son œuvre) p. 247-269. — Holtz L. Le manuscrit Lyon B. M. 484 (414) et la méthode de travail de Florus. (Analyse codicologique et paléographique du manuscrit original du commentaire augustinien des Épîtres pauliniennes, compilation du diacre Florus à partir des manuscrits augustiniens réunis à son époque dans la bibliothèque capitulaire) p. 270-315. — De Coninck L., Coppieters’t Wallant B. & Demeulenaere R. Pour une nouvelle édition de la compilation augustinienne de Florus sur l’Apôtre. (Discussion des problèmes éditoriaux découlant des divergences entre l’original de l’expositio et les adaptations par Florus lui-même ; nouvel examen d’une copie à Troyes exécutée par Mannon de St.-Oyen) p. 316-335. — Zechiel-Eckes Kl. Eine neue Arbeitshandschrift des Diakons Florus von Lyon. Der Kommentar des Ambrosius zum CXVIII. Psalm (Cod. FIRENZE, Bibl. Med. Laur., Plut. XIV. 21). (Étude sur un manuscrit personnel de Florus, inconnu jusqu’ici, écrit à Lyon, qui contient le commentaire d’Ambroise sur le Psaume 118. Ce texte contient beaucoup des mots marginaux et interlinéaires de l’A. Un descendant à la BnF conserve le commentaire et au moins quelques unes de ses notes) p. 336-370. — Bouhot J.-P. Le Sermo Flori sur la prédestination. (Discussion de la place importante de ce court exposé dans la querelle prédestinatienne du ix^e siècle ; édition critique du « Sermo Flori » et traduction française) p. 371-402. — Bogaert P.-M. Florus et le Psautier. La lettre à Eldrade de Novalèse. (Examen de cette lettre plusieurs fois imprimée, mais peu étudiée. Discussion de l’intérêt de Florus pour les Psaumes. Florus s’inscrit dans la lignée de Théodulfe et son école) p. 403-418.
REV. D’HIST. DE L’ÉGL. DE FRANCE. 95 (2009) 235 — Sère B. « Adam, ubi es ? » Honte et pénitence dans l’exégèse de Genèse 3 (xiii^e-xv^e). (Le discours exégétique sur le troisième chapitre de la Genèse met en place une pastorale de la honte destinée à éduquer à la pratique sacramentelle de la confession. Cette didactique consonne avec le développement de l’inquisitio) p. 195-213. — Derennes E. La Saint-Henri en France (1821-1847). Quelques éléments sur la légitimité, le pouvoir et la sainteté entre l’enfance et l’exil. (Sous la Restauration puis sous la monarchie de Juillet, la fête de la Saint-Henri fut le nœud d’une étroite imbrication du religieux catholique et du politique monarchiste dans le service du légitimisme henriquinquiste) p. 215-238. — Cuchet G. Un théologien libéral au xix^e siècle. Henri Perreyve (1831-1865). (Newmanienne, romantique, libérale et humanitaire, la théologie de l’oratorien Perreyve était effectivement novatrice et fort éloignée de celle des catholiques conservateurs) p. 239-251. — Moisset J.-P. Quand l’Église catholique se résout à parler de son argent : l’exemple de cinq périodiques (1951-2008). (Le discours sur l’argent de L’Aquitaine, des Études, de Lumière et vie, de La documentation catholique et de Fêtes et saisons) p. 253-279. — Mémoires et documents — Plongeron B. Fallait-il « panthéoniser » Grégoire ? Le bicentenaire de la Révolution. (La figure de l’abbé Grégoire fut au cœur de bien des controverses à l’occasion des cérémonies du bicentenaire de la Révolution) p. 281-297. — Pécout Th. Le calendrier obituaire de la collégiale Sainte-Marie de Barjols. (Édition du fragment restant du calendrier obituaire du chapitre canonial de Sainte-Marie de Barjols, rédigé en 1349) p. 299-305.
REV. DES SC. RELIG. 83 (2009) 3 — « Le Seigneur est mon berger », Ps 23 (22) : exégèse et patristique » — Liminaire — Bons E. & Vinel F. Le Psaume 23 (22) « Le Seigneur est mon berger », p. 309-312. — Hunziker-Rodewald R. Le Psaume 23 selon la version massorétique. À propos des aspects solaires du Dieu-berger. (Le Ps associe deux conceptions du divin, le dieu soleil et le dieu berger) p. 313-324. — Bons E. La version grecque du Psaume 23 (22). Observations sur le texte de départ de l’exégèse patristique. (La version grecque offre des écarts par rapport à l’hébreu qui vont influencer l’interprétation patristique) p. 325-335. — Vinel F. Intérpréter le Psaume 23 (22) : sens littéral, sens historique. (L’interprétation du Ps 22 LXX par deux Pères de la tradition antiochienne Diodore de Tarse et Théodoret de Cyr) p. 337-352. — Prinzivalli E. Didimo il Cieco e l’interpretazione del Salmo 23 (22), p. 353-364. — Descourtieux P. Le Psaume 23 (22) chez les Pères latins, de Cyprien à Bède le Vénérable. (Les Pères développent une interprétation spirituelle et sacramentelle du psaume où le v. 5 joue un rôle central) p. 365-393. — Fricker D. Interpréter le Psaume 23 (22), entre hier et aujourd’hui. (Les lectures contemporaines s’organisent selon trois grandes approches) p. 395-409. — Lehmküler K. Le théologien Wolfhart Pannenberg dans le contexte de la théologie protestante du xx^e siècle. (L’œuvre de W. P. comme réponse à K. Barth et à la théologie dialectique) p. 411-427. — Riaudel O. Le rôle d’une précompréhension, d’ordre philosophique, en théologie. L’exemple de la théologie trinitaire de Wolfhart Pannenberg. (Le rôle nécessaire selon W. P. d’une précompréhension philosophique de Dieu) p. 429-447. = 83 (2009) 4 — Labbé Y. Hors-texte : la sagesse des chrétiens. (Le rôle de la raison, par la réflexion et le jugement, dans la vie théologale des chrétiens) p. 469-492. — Deneken M. Le « discours de Ratisbonne » : une bonne leçon. (L’importance du contexte de l’intervention pontificale) p. 493-510. — Boespflug F. La Trinité dans l’art breton (xv^e-xviii^e siècle). Esquisse d’une enquête. (Typologie et interprétation des œuvres prises en compte) p. 511-530. — Greisch J. L’« Apocalypse » donne-t-elle à penser aux philosophes ?, p. 531-549. — Poché F. La sémiosis et l’interprétation dans la « métaphysique scientifique » de Pierce. (Les grandes articulations de la philosophie de P. et la place centrale qu’il donne à la sémiotique) p. 551-565. — Geffré C. L’avenir du christianisme face au défi du pluralisme culturel et religieux, p. 567-585. — Siegwalt G. La théologie de la culture de Paul Tillich. (Les intuitions de P. T. et leur importance pour la théologie aujourd’hui) p. 587-603.
REV. DE L’HIST. DES REL. 226 (2009) 4 — Engels D. « Dieu est la vraie mesure de toute chose… ». Platon et le culte grec traditionnel. (À la différence de son maître Socrate, Platon s’est progressivement fait le défenseur de la religion grecque considérée de son temps comme traditionnelle) p. 547-581. — Jaffé D. Les Sages du Talmud et l’Évangile selon Matthieu. Dans quelle mesure l’Évangile selon Matthieu était-il connu des Tannaïm ? (La littérature talmudique témoigne d’une certaine connaissance, parcellaire, de l’Évangile de Matthieu dans son premier état hébraïco-araméen, dont faisait état les Pères) p. 583-611. — Amir-Moezzi A. & Smidtke S. Rationalisme et théologie dans le monde musulman médiéval. (Bilan bibliographique des sources et travaux concernant la théologie rationaliste dans le monde musulman du viii^e au xv^e siècles, en tenant des interactions tant entre les écoles musulmanes qu’entre celles-ci et le judaïsme ou le christianisme) p. 613-638. — Bernat C. Une guerre sans épithète : les troubles des Cévennes au prisme catholique. Déchirures civiles et violences de religion (vers 1685-vers 1710). (Plus qu’une guerre de religions, la guerre des Cévennes est une guerre de partisans portée par les violences de religions) p. 639-650.
REV. DE THÉOL. ET DE PHIL. 141 (2009) 1 — Beyssade J.-M. En quête d’une ontologie cartésienne : sur trois formules à corriger. (Lettre à un inconnu, 1642 ou 1643, AT V 545-546). (Dans cette lettre Descartes met au point avec son interlocuteur ami et inconnu les « façons de parler » les mieux adaptées à la nouvelle philosophie dans son intégralité. L’ensemble de ces formules corrigées fait signe vers ce qu’il appellera, d’un terme encore absent chez Descartes, une sorte d’ontologie) p. 1-28. — Kristensen S. Foucault et la phénoménologie. Le problème de l’unité du sujet. (L’époque actuelle est propice à des tentatives d’articulation du sujet et de son monde, que ce soit au plan de la corporéité, de la socialité ou du politique) p. 29-46. — Disselkamp A. Existe-t-il une justice chrétienne ? Quelques réflexions sur les Doctrines sociales d’Ernst Troeltsch. (Cet ouvrage recèle des réflexions sur la justice distributive qui sont de nature à alimenter nos questions et nos incertitudes plutôt que de fournir des réponses et de nous rassurer) p. 47-62. — Étude critique — Gisel P. Le christianisme comme style. (À propos des deux remarquables volumes de Ch. Theobald, Le christianisme comme style. Une manière de faire de la théologie en postmodernité, Paris, Cerf, 2007) p. 63-72. = 141 (2009) 2 — Y a-t-il une peine juste ? Journée d’études doctorales, Lausanne, 4 avril 2008. — Dossier édité par Alberto Bondolfi. — Bondolfi A. La peine : un thème à redécouvrir en éthique et en droit. (Dans la réflexion contemporaine, le thème de la sanction pénale et de sa justification de principe a suivi, en partie, les diverses phases du renouveau de la philosophie morale et de la philosophie du droit en général, en les intégrant plus ou moins explicitement en son sein. En même temps, la philosophie pénale a suivi ses voies propres. Introduction aux Journées d’études) p. 115-126. — Campagna N. L’État a-t-il un devoir catégorique de punir ? (Après s’être longuement penchée sur la question du droit de punir, la philosophie du droit devrait maintenant s’interroger de manière plus précise sur le devoir de punir) p. 127-139. — Biancu S. La peine, le symbole, l’autorité. (Les racines de l’actuelle crise de la sanction pénale et celle de l’autorité sont en parties communes. Thèse défendue : ayant perdu toute ressource symbolique ultérieure qui fasse autorité, le droit s’est transformé en un fondement ultime au-delà duquel rien n’existe. Un fondement exclusivement formel, qui se révèle incapable de faire autorité) p. 141-156. — De Vecchi F. Préméditation : quelques remarques du point de vue philosophique, éthique et juridique. (Aborde quelques-uns des aspects problématiques impliqués par le concept controversé de préméditation à partir de l’analyse élaborée par le philosophe et phénoménologue du droit Adolf Reinach) p. 157-177. — Kuhn A. Peut-on se passer de la peine pénale ? Un abolitionnisme à la hauteur des défis contemporains. (On constate que les sanctions pénales n’ont pas vraiment les moyens de répondre aux attentes dont on les assortit généralement. Notre droit pénal est sans doute destiné à se réformer en profondeur, voire à disparaître, au profit de règlements plus amiables des conflits, tels que la médiation) p. 179-192. — Haldemann F. Penser la justice traditionnelle : pour une reconnaissance collective des victimes. (Envisage de construire le discours de la justice ‘transitionnelle’ – Transitional Justice – en termes de reconnaissance : reconnaissance des victimes et de leurs souffrances face au mépris de la collectivité) p. 193-208.
REV. PHILOS. 133 (2009) 4 — L’homme et la nature. — Feuerhahn W. Du milieu à l’Umwelt. Enjeux d’un changement terminologique. (En revenant sur l’apparition du concept scientifique d’Umwelt au début du xx^e siècle, l’A. met en évidence sa genèse polémique et le fait qu’il est, contre toute attente, le résultat d’un rejet du concept de milieu) p. 419-438. — Bourdeau M. Agir sur la nature : la théorie positive de l’industrie. (C’est pour penser les rapports entre la science et les techniques, et plus généralement de celle-ci à la société, que le concept positif d’industrie a été forgé. Le point de vue sociologique amène ensuite à reconnaître que l’industrie est aussi un rapport social, qui prend des formes différentes en fonction des temps et des lieux) p. 439-456. — Nurock V. La naturalisation de la morale est-elle un devoir moral ? (Les relations entre philosophie morale et psychologie ont été marquées par une volonté d’autonomie réciproque souvent légitimée par deux arguments classiques fondamentaux en philosophie : le fossé entre être et devoir-être, le sophisme naturaliste. Pourtant, le débat est loin d’être clos, et l’étude de la morale comme n’importe quel objet naturel ou ‘naturalisation de la morale’ se pose aujourd’hui à nouveaux frais) p. 457-470. — Vaquero S. L’unité de la philosophie chez Descartes : métaphysique et topologie morale (Chez Descartes, l’unité de la philosophie est pensée au moyen de la figure de l’arbre. Cette métaphore soulève un double problème : d’une part, l’arbre n’est pas enraciné, ce qui conduit à interroger le lieu d’où il pourrait tirer sa subsistance ; d’autre part, la position de la branche morale est ambiguë) p. 471-484.
REV. THÉOL. DE LOUVAIN. 39 (2008) 1 — Famerée J. Éphèse et Nestorius : un malentendu christologique. L’apport du P. A. de Halleux. (Pour des raisons actuelles d’œcuménisme, cet article, en s’appuyant sur les travaux d’A. de Halleux, et pour rendre hommage à celui-ci, revient sur l’origine éphésienne de la séparation entre partisans de Nestorius et autres chrétiens. Cette contribution a deux parties : une partie historique, consacrée au concile d’Éphèse, une autre doctrinale, portant sur la christologie de Nestorius) p. 3-25. — Leclercq J. La vérité qui ne resplendit pas. Ou la vérité de la Vie. (Marqué par l’œuvre de Michel Henry, cet article cherche à répondre à la question de la vérité en recourant aux propres paroles du christianisme. Ces paroles sont – sans être les seules – des Paroles de la Vie, qui confèrent à l’homme une vocation singulière et authentique) p. 26-42. — Join-Lambert A. La ritualité des « liturgies d’État » comme question de théologie pratique. (Les grandes cérémonies dans lesquelles se mêlent des dimensions politiques et religieuses mettent en œuvre une ritualité complexe, alliant des intérêts collectifs et particuliers. Pour parler de la modernité, l’A. retient deux évènements : le couronnement de Napoléon [1804] et les doubles funérailles du président Mitterrand [1996] La ritualité catholique se trouve aujourd’hui en tension entre son objectivité et la subjectivité moderne) p. 43-66. — Duponcheele J. « Car chacun sera salé au feu… » (Mc 9, 49-50). (Pour comprendre ce verset, l’A. distingue l’action du sel avec celle du feu et réciproquement. Il cherche ensuite des indices auprès des commentateurs, analyse les différents usages du sel qu’on trouve dans les textes évangéliques pour trouver dans l’expression « sel au feu » une métaphore, voire une parabole : celle du potier qui asperge de sel dans le feu de son four ses poteries de terre, afin de les rendre non seulement imputrescibles, mais brillantes et belles. Ainsi fait Dieu par son œuvre de résurrection) p. 67-79. = 39 (2008) 2 — Christians L.-L. La religion dans la jurisprudence européenne des droits de l’homme. (Les religions sont invitées à prendre part à la promotion des droits de l’homme dans le monde et à établir leur crédibilité envers une doctrine qui se présente de manière assez homogène. Mais comment la pratique contemporaine des droits de l’homme appréhende-t-elle la question religieuse ?) p. 161-176. — Dobbelaere K. De la sécularisation. (La sécularisation – processus de distanciation à l’égard des religions institutionnelles – peut revêtir différentes formes. Pour l’A. la laïcisation correspond à une sécularisation intentionnelle et explicite quand la sécularisation s’exprime de façon latente, non explicitement voulue. La question des relations réciproques entre ces processus collectifs et la sécularisation individuelle est également abordée) p. 177-196. — Euvé F. Théologie et sciences de la nature en conversation critique. (La visée de cet article est de montrer qu’au-delà de la légitime prise en compte des critiques adressées aux sciences de la nature, un dialogue avec une raison scientifique renouvelée, davantage sensible à l’histoire et à la dimension collective, peut être un apport à la théologie fondamentale. L’aventure scientifique moderne a à voir avec une théologie chrétienne, sensible à la liberté de la créature humaine) p. 197-210. — Mettepenningen J. L’Essai de Louis Charlier (1938) : une contribution à la Nouvelle Théologie. (Cet article présente le contenu, la réception et l’importance de l’Essai sur le problème théologique publié par Louis Charlier, o.p. [1898-1981] en 1938. Dans cet Essai, Charlier traite de la nature et de la méthodologie de la théologie en s’opposant à la néo-scolastique stricte de Rome pour soutenir le rôle capital de l’histoire dans la théologie. Ce livre provoquera l’irritation romaine et sera mis à l’index en 1942. L’A. de l’article présente ce livre comme « un instigateur important du ressourcement thomiste) p. 211-232. — Zwilling A.-L. C’est le fils de mes parents, mais ce n’est pas mon frère… (Lc 15, 11-32) (Dans cet article, l’A. montre comment l’irruption du fils aîné de la parabole lucanienne, en provoquant un décalage entre l’attente du lecteur et la situation racontée, est l’occasion de réaffirmer l’importance du retournement provoqué par « trouvé/perdu ». Ce changement-là permet d’entrer dans la vraie joie, celle du royaume. Le retour du cadet n’est donc pas ce qui exclut l’aîné de la fête, mais au contraire ce qui permet la fête, et permet à l’aîné d’y être invité) p. 233-246. = 39 (2008) 3 — Trottmann Ch. Qu’est-ce que la religion ? Autour d’un livre de Pierre Magnard. Introduction générale. (En mai 2007, une table ronde s’est tenue, au Collège International de Philosophie à Paris autour de l’ouvrage de Pierre Magnard Pourquoi la religion ? Jean Leclercq donne une présentation des lignes de faîte de l’ouvrage, ce qui permet d’en prendre une première connaissance et de suivre les trois lectures accompagnées de questionnements, que proposent ensuite, selon des perspectives différentes et complémentaires, Bernard Bourgeois, Thierry Gontier et Christian Trottmann) p. 313-357. — Wattiaux H. Amour humain et fécondité. La morale entre tradition et renouveau. (La commémoration du quarantième anniversaire de l’encyclique Humanae vitae permet à l’A. d’ouvrir une réflexion sur les paradigmes de « personne » et de « nature » comme critère objectif de la moralité. En s’appuyant sur les travaux de Vatican II il souligne la pertinence actuelle de la notion de « personne ») p. 358-368. — Wénin A. De l’analyse narrative à la théologie des récits bibliques. (Dans un premier temps, l’A. présente le principe de la méthode de l’analyse narrative en l’illustrant par des exemples, particulièrement 2 S 12, 1-6. Il analyse ensuite comment cette méthode synchronique peut être utile à la théologie biblique des récits eux-mêmes dans leur manière de mettre en récit le personnage divin dans ses multiples relations avec les personnages humains) p. 369-393. — Dumas F. Fonctions liturgiques et symboliques du vin dans l’orthodoxie. (Le vin possède dans l’orthodoxie une symbolique très riche. L’A. étudie sa signification dans les liturgies eucharistiques, le sacrement du mariage, le rituel de la consécration des églises et les offices et rituels pour les morts. Le déploiement symbolique nécessite la mise en œuvre de quelques conditions essentielles propres à l’anthropologie religieuse) p. 394-409. = 39 (2008) 4 — Moingt J. Fin de la théologie ? Relecture d’un itinéraire. (Invité à relire son itinéraire d’écriture, J. Moingt l’inscrit dans la perspective d’une nouvelle manière de faire de la théologie qui veut combler la distance entre dogmatique et exégèse et rechercher une énonciation de la foi au sein d’une culture où Dieu est absent) p. 465-475. — Riaudel O. Le vocabulaire de la Vorstellung chez W. Pannenberg. Enjeux pour une définition de la théologie systématique. (L’A. constate l’usage abondant du terme « Vorstellung » [représentation] dans le premier tome de la Théologie Systématique de Wolfhart Pannenberg. Il met ensuite en évidence ce que cet usage révèle de la conception pannenbergienne de la théologie, et en souligne une limite : l’énoncé théologique en saurait être réduit à sa seule fonction de signification) p. 476-491. — Tihon P. Sur l’animation des communautés catholiques. La présidence de l’eucharistie, un débat clos ? (La diminution rapide du nombre de prêtres en certaines régions pose la question du gouvernement des communautés chrétiennes et, particulièrement, de la présidence de l’eucharistie. L’article recense les positions d’une série de théologiens et plaide pour ne pas fermer trop vite l’éventail des solutions) p. 492-519. — Focant C. Eschatologie et questionnement éthique dans l’évangile de Matthieu. (En appliquant la méthode de la Redaktionsgeschichte, l’A. dégage d’abord la conception matthéenne de l’eschatologie, saisit ensuite l’influence du contexte de rédaction de cet évangile sur l’élaboration éthique en la faisant résonner avec l’eschatologie pour terminer par la réception de l’éthique matthéenne et une possible actualisation de celle-ci) p. 520-546.
REV. THOMISTE. 108 (2009) 3 — Nodé-Langlois M. Y a-t-il des vérités éternelles ? (La notion de vérité éternelle, établie par Aristote, n’a plus cours de nos jours en sciences. Reste-t-elle valable en métaphysique ? Heidegger, selon qui il n’y a de vérité que pour l’homme, a déclaré douteuse l’existence de ces vérités. Pour Thomas d’A. ces vérités existent, mais en Dieu seul) p. 355-384. — Moulin I. La philosophie du Verbe. L’union de la christologie et de la dialectique chez Jean Scot Érigène. (Érigène superpose les deux moments de la dialectique [division/analyse] aux deux moments théologiques du rapport du monde à Dieu [exitus/reditus]. Le nœud de cette relation entre philosophie et théologie est le Christ-Logos, forme des formes en qui tout s’origine et vers qui tout revient) p. 385-411. — Bonino S. Th. Le P. Marie-Vincent Leroy, o.p. (1917-1994), p. 413-418. — Leroy M.-V. La convenance de l’Incarnation. (Extrait du cours de christologie du P. Leroy : commentaire de Sum. theol. III^a, q. 1, et examen du débat entre thomistes et scotistes sur le motif de l’Incarnation) p. 419-465. — Pisani E. Bulletin d’islamologie (IV), p. 467-496.
THEOL. STUDIES. 70 (2009) 2 — The Galilean Jesus — Lassalle-Klein R. Guest Editorial / Introduction. (Qu’apporte réellement Jésus Christ au monde tel qu’il est aujourd’hui ? À cette question posée par le pape Benoît XVI dans les suites de son « Jésus de Nazareth » le présent numéro invite des théologiens du monde entier à répondre) p. 257-261. — Elizondo V. Jesus the Galilean Jew in Mestizo Theology. (Comment la « judéité » de « Jésus le Galiléen » est source de salut dans le contexte d’une théologie sud-américaine marquée par le métissage) p. 262-280. — Freyne S. The Galilean Jesus and a Contemporary Christology. (Jésus le messie, maître de sagesse et réconciliateur des païens [« aimez vos ennemis »] sont trois réalités de l’auto-interprétation de la figure historique du Galiléen dans sa prédication itinérante et ses actions : elles permettent aux auteurs du Nouveau Testament d’élaborer leur regard sur sa mission et sa personne. Une méthode historico-théologique dépasse la dichotomie bultmannienne entre le Jésus de l’histoire et le Christ de la foi) p. 281-297. — Groody D.G. Jesus and the Undocumented Immigrant : A Spiritual Geography of a Crucified People. (L’expérience des sans-papiers vivant aux États-Unis : spiritualité du sacrifice et du désert. La mission pastorale de l’Église consiste à faire descendre de la croix les peuples qui y sont actuellement crucifiés et qui sont repérés par l’A. comme un des signes des temps que le Concile Vatican II invite à considérer) p. 298-316. — Gutiérrez G. The Option for the Poor Arises from Faith in Christ. (Les dimensions spirituelles, théologiques, et évangéliques de l’option préférentielle pour les pauvres, reconnue comme une composante essentielle du sens de l’existence apporté par le Christ. La foi chrétienne est alors reconnue comme une herméneutique de l’espérance) p. 317-326. — Johnson E. A. Galilee : A critical Matrix for Marian Studies. (L’étude archéologique et l’attention à la société culturelle, politique et religieuse de la Galilée contemporaine de Jésus comme porte d’entrée à un renouvellement des études sur Marie de Nazareth) p. 327-346. — Lassalle-Klein R. Jesus of Galilee and the Crucified People : The Contextual Christology of Jon Sobrino and Ignacio Ellacuría. (Jésus est signe du Verbe fait chair dans l’histoire des hommes et aussi de l’attention de Dieu aux victimes de l’histoire des hommes. L’analogatum princeps de la vie, de la mort et de la résurrection du Christ est à trouver dans les peuples crucifiés, en Amérique latine par exemple) p. 347-376. — Lee M. E. Galilean Journey Revisited : Mestizaje, Anti-Judaism, and the Dynamics of Exclusion. (Lecture de l’ouvrage majeur de Vergilio Elizondo à partir des enquêtes sur Jésus le Galiléen et de la dynamique propre au thème du métissage mis en œuvre par le théologien : appartenir à deux groupes ethniques et culturels consiste à se sentir solidaire envers chacun d’eux tout en étant rejeté des deux côtés) p. 377-400. — Okure T. Jesus and the Samaritan Woman (Jn 4 : 1-42) in Africa. (En engageant un dialogue avec cette partenaire qu’est la femme de Samarie, Jésus lui ouvre la possibilité d’user du don qu’elle-même reçoit de Dieu. Trop longtemps l’option préférentielle pour les pauvres s’est entendue en termes socio-économiques et n’a pas compris les richesses propres de ceux qui sont appelés “pauvres”. L’approche théologienne en contexte africain ouvre nettement de ce point de vue une “option” nouvelle) p. 401-418. — Park S. The Galilean Jesus : Creating a Borderland at the foot of the Cross (Jn 19 : 23-30). (L’estrangement [dislocation] désignant le phénomène vécu par une personne coupée de ses racines et insérée dans une autre culture reçoit une nouvelle lumière du dialogue de Jésus en croix avec sa mère et le disciple. Une zone aux marges est alors créée, celle de la frontière entre les mondes d’origine et de destination : au pied de la croix, une nouvelle communauté humaine est née) p. 419-436. — Sobrino J. Jesus of Galilee from the Salvadorian context : Compassion, hope, and Following the Light of the Cross. (Isomorphisme entre les réalités sociopolitiques de la Galilée du temps de Jésus et celle du Salvador contemporain, entre Jésus et les martyrs salvadoriens, entre les peuples qui souffrent et le Serviteur du Seigneur) p. 437-460. = 70 (2009) 3 — Miller J. A. Wound made Fountain : Toward a Theology of Redemption. (Les théologies traditionnelles de la justification sont conçues sous le thème du péché, tandis que les théologies contemporaines de la libération obéissent à l’attention portée aux victimes du mal. Ces deux univers sont relatifs à un monde de péché et de souffrance, de violence et de processus victimaire. La rédemption est plutôt l’action divine qui transforme le mal historique en bien) p. 525-554. — Orji C. Lonergan and Pannenberg’s Methodologies : A Critical Examination. (Étude comparée de ce que Lonergan et Pannenberg entendent respectivement sous le thème de théologie systématique en regard de leurs présupposés épistémologiques. L’hétérogénéité forte de leurs démarches promet un dialogue fructueux pour la compréhension de la fonction de la théologie systématique) p. 555-576. — Haight R. & Nieman J. On the Dynamic Relation between Ecclesiology and Congregational Studies. (Comment le rapport entre l’Église au sens large et l’assemblée particulière qui célèbre et vit sa foi féconde la théologie ecclésiologique) p. 577-599. — Demacopoulos G. E. Gregory the Great and the Sixth-Century Dispute over the Ecumenical. (Pour limiter les prétentions du siège de Constantinople, Grégoire le Grand affirme la primauté pétrinienne dans le respect de la pentarchie) p. 600-621. — Hyun-Chul Ch. Interconnectedness and Intrinsic Value as Ecological Principles : An Appropriation of Karl Rahner’s Evolutionary Christology. (La christologie de Karl Rahner éclaire les principes écologiques d’interdépendance des êtres vivants et leur valeur intrinsèque) p. 622-637. — Groody D. G. Crossing the Divide : Foundations of a Theology of Migration and Refugees. (Une théologie de la migration et des réfugiés : la mission chrétienne de réconciliation) p. 638-667. — Cook M. L. The African Experience of Jesus. (En regard d’un Christ annoncé par les occidentaux, l’expérience africaine de Jésus : comment d’étranger il est devenu un hôte, transformant la manière de célébrer la vie) p. 668-692. = 70 (2009) 4 — Mueller J. G. Forgetting as a Principle of Continuity in Tradition. (Le rôle de l’oubli dans la tradition ecclésiale : la rupture comme gage de continuité) p. 751-781. — Coolman B. T. Gestimmtheit : Attunement as a description of the Nature-Grace Relationship in Rahner’s Theology. (Le lien nature-grâce illustré sous le concept de Gestimmtheit chez Rahner en regard de Martin Heidegger) p. 782-800. — Moloney R. The Freedom of Christ in the Later Lonergan. (L’analyse de l’intentionnalité chez Lonergan conduit à réinvestir la notion de liberté du Christ comme signe probant de sa véritable humanité) p. 801-821. — Delio I. Religious Pluralism and the Coincidence of Opposites. (La coïncidence des opposés dans la théologie trinitaire de saint Bonaventure et sa christocentrique : une ressource pour interpréter le pluralisme religieux) p. 822-844. — McCarthy M. C. Divine Wrath and Human Anger : Embarrassment Ancient and New. (Les déboires anciens et nouveaux de la vision d’un Dieu en colère) p. 845-874. — McEvoy J. G. Proclamation as Dialogue : Transition in the Church-World Relationship. (Gaudium et Spes, source d’un dialogue non relativiste) p. 875-903. — Kollman P. V. Mission Ad Gentes and the Perils of Racial Privilege. (La prégnance du privilège des blancs en contexte africain conduit à réévaluer la forme de la mission évangélique) p. 904-928.
Théophilyon. 14 (2009) 1 — Écritures en crise : les apocalypses. — Collins A. Y. Rhétorique apocalyptique, identité et catharsis virtuelle. (Le livre de l’Apocalypse construit l’identité chrétienne en opposition aux cultures juive et païenne d’une part, et à la réalité sociale d’autre part, par une rhétorique fondée sur une catharsis virtuelle et non sur une véritable persécution) p. 11-38. — de Martin de Viviés P. Le livre de Daniel : trois crises pour une apocalypse. (Le livre de Daniel retrace trois grandes crises de l’histoire juive sans faire de chacune le sujet d’une apocalypse, laissant à ce type de récit sa particularité) p. 39-59. — Mangin É. Écriture prophétique et vision de l’homme chez Hildegarde de Bingen. (Les visions et prophéties d’Hildegarde de Bingen révèlent par jeux de miroir les crises que traversent à son époque l’Église et l’identité chrétienne) p. 61-83. — Descreux J. Au cœur de la foi et du doute. (Alors que les apocalypses bibliques intègrent l’ambiguïté de la toute-puissance de Dieu au cœur d’une véritable transcendance, Primo Lévi conclut de la barbarie concentrationnaire à l’inexistence de Dieu) p. 85-104. — Mélanges — Berder M. L’apocalyptique dans la musique contemporaine. (Plusieurs compositeurs contemporains, en particulier Olivier Messiaen, ont interprété à l’aune de l’Apocalypse les crises historiques récentes ou leurs angoisses existentielles pour les traduire en musique) p. 107-118. — Debidour M. L’apocalyptique dans le cinéma. (Le réalisateur Tarkovski, persécuté par le régime soviétique, a tourné deux films sur fond de thématique apocalyptique : Stalker, sur la vacuité de l’existence, et Le Sacrifice qui oppose futilité de la connaissance et valeur du don) p. 119-125. — Abadie Ph. L’Apocalypse selon Gérard Mordillat et Jérôme Prieur. (Après Corpus Christi, qui s’interrogeait sur la figure historique de Jésus, L’Apocalypse analyse le processus par lequel les disciples sont passés de l’attente du Royaume à l’institution de l’Église) p. 127-138. — Chronique régionale — Guinot J.-N. Exégèse et théologie patristiques. Actualité du questionnement des Pères. (Avec des méthodes de lecture et d’interprétation qui leur sont propres, les Pères de l’Église posent les fondements de l’exégèse moderne et contemporaine) p. 141-156. — d’Hombres E. Positivisme et besoin spirituel : quelques réflexions à partir des conceptions épistémologiques d’Auguste Comte. (Au cœur du positivisme français du xix^e siècle, qui veut réorganiser le savoir et restituer à l’homme une harmonie avec lui-même, la doctrine comtienne de la science renferme les signes d’une quête du spirituel) p. 157-175. — Lathuilière P. Rites et identités ecclésiales. Un enjeu œcuménique. Colloque interconfessionnel et universitaire 4-5 décembre 2008, p. 177-186. — Bély M.-É. Maître Eckhart, lecteur de l’Écriture. Journée d’étude, 28 novembre 2008. (Résumé des nombreuses interventions du colloque sur Maître Eckhart organisé par les Facultés de Philosophie et de Théologie de l’Université Catholique de Lyon) p. 187-193.
Thomist (The). 73 (2009) 1 — The Work of Servais Pinckaers, o.p. — Cessario R. On the Place of Servais Pinckaers (7 April, 2008) in the Renewal of Catholic Theology. (La contribution de Pinckaers au renouveau de la théologie catholique, resituée à l’aide du panorama fourni par F. Kerr, Twentieth-Century Theologians : From Neoscholasticism to Nuptial Mysticism, Oxford, 2007) p. 1-27. — Sherwin M. S. Infused Virtue and the Effects of Acquired Vice : A Test Case for the Thomistic Theory on Infused Cardinal Virtues. (L’importance des vertus morales infuses dans les processus de conversion et de développement moral de la personne, à l’encontre des vices acquis) p. 29-52. — Titus C. S. Passions in Christ : Spontaneity, Development, and Virtue. (La qualité des passions ou émotions du Christ, et leur pertinence pour l’éthique chrétienne ; implications au sujet de la spontanéité émotive et de la spontanéité vertueuse) p. 53-87. — Corbett J. The Functions of Paraclesis. (L’exhortation et la consolation comme mode privilégié d’instruction morale des disciples du Christ, structurée par la quête du bonheur et l’acquisition des vertus, passant par une guérison du jugement et un attachement à l’unité ecclésiale) p. 89-107. — Special Section. The Founding of a New Academic Center — Di Noia J. A. Discere et docere : The Identity and Mission of the Dominican House of Studies in the Twenty-First Century. (Histoire et orientation de la Dominican House of Studies de Washington DC) p. 111-127. — Giertych W. The Dominican Order’s Intellectual Service in the Church. (Réflexion sur la vocation intellectuelle de l’Ordre dominicain, à partir de la nature de l’acte de foi ; les deux tâches qui en découlent [et sont parfois posées en alternative] de prêcher la foi ad extra et d’enseigner la foi ad intra) p. 129-143. = 73 (2009) 2 — Lamont J. R. T. Conscience, Freedom, Rights : Idols of the Enlightenment Religion. (L’enseignement de l’Église catholique sur la liberté religieuse. La différence, au sujet de la conscience et de ses droits [objectifs ou subjectifs], entre St Thomas, le nominalisme et la Contre-Réforme ainsi que les Lumières) p. 169-239. — Hütter R. God, the University and the Missing Link-Wisdom : Reflections on Two Unimely Books. (Réflexion sur Dieu, l’université et la sagesse à partir de deux ouvrages : A. MacIntyre, God, Philosophy and University [Lanham Md, 2009] et B. M. Ashley, The Way towards Wisdom, [Notre Dame Ind., 2006]) p. 241-277. — Mattison III W. C. The Lord’s Prayer and an Ethics of Virtue : Continuing a history of Commentary. (La fondation scripturaire d’une éthique des vertus dans le Sermon sur la Montagne et, plus spécialement, dans les demandes du Notre Père) p. 279-312. = 73 (2009) 3 — Jensen S. J. The Error of the Passions. (L’explication de la faiblesse morale par un faux syllogisme pratique soumis à la passion. Retour sur l’article de D. Davidson, “How is Weakness of Will Possible ?” [1970]) p. 349-379. — Di noia J. A. Christ brings Freedom from Sin and Death : The Commentary of St.Thomas Aquinas on Romans 5 :12-21. (Le commentaire thomasien de Rm 5, 12-21. La différence épistémologique entre le critère du raisonnable [les Lumières] et le critère de l’intelligible [l’Aquinate] au sujet du péché et de la mort) p. 381-398. — Tkacz M. W. Albert the Great and the Aristotelian reform of the Platonic Method of Division. (La méthode de la division zoologique chez St Albert le Grand et son rapport à la réforme du platonisme par Aristote) p. 399-435. — Santogrossi A. The Ecclesiology of the Ravenna Agreed Statement : Analysis and Correction. (Analyse critique de l’accord de Ravenne, notamment l’affirmation selon laquelle un concile œcuménique ne saurait avoir lieu tant que les confessions chrétiennes sont divisées) p. 437-454. — Matthews Grant W. God, The Sinner, and the Act of Sin. (Contre deux objections, défense systématique de la position thomasienne selon laquelle Dieu cause l’acte du péché sans toutefois être cause du péché en tant que tel) p. 455-496.
VIGILIAE CHRISTIANAE. 63 (2009) 5 — Roth D. T. Did Tertullian Possess a Greek Copy or Latin Translation of Marcion’s Gospel ? (Selon Adolf Harnack, Tertullien a utilisé la version latine de l’Evangelion de Marcion pendant la rédaction de son Adversus Marcionem. Une étude récente d’Ulrich Schmidt montre au contraire que Tertullien a en fait probablement travaillé directement avec la version grecque de l’Apostolikon de Marcion. Le présent article entreprend une étude similaire du vocabulaire de l’Évangile de Marcion, ce qui révèle que Tertullien a utilisé la version grecque du texte marcionien) p. 429-467. — Sitzler S. Identity : The Indigent and the Wealthy in the Homilies of John Chrysostom. (L’A. applique la théorie de l’identité pour comprendre le discours de Jean Chrysostome à propos des pauvres dans ses homélies. Le disours sur les pauvres et la charité sert à la construction identitaire des membres riches de la communauté chrétienne. Selon l’A. Jean Chrysostome ne s’oppose pas à la tradition païenne de construction identitaire des classes aisées de la societé greco-romaine, mais au contraire il la développe) p. 468-479. — Joest Ch. Die sog. « Règlements » als Werk des Pachomianers Horsiese (nach 386). (La traduction latine de Jérôme des règles monastiques attribuées au Pachomius [287-347] est très présente dans la mémoire monastique de l’Occident. Les règles monastiques écrites en copte ont connu une toute autre destinée. Elles n’ont pas été publiées avant le xix^e s. et selon l’édition de Louis-Théophile Lefort, étaient appelées les “règlements” d’Horsiese. Le présent article apporte une base solide à cette attribution) p. 480-492. — Garstad B. Joseph as a Model for Faunus-Hermes : Myth, History, and Fiction in the Fourth Century. (Faunus, qui est également Hermès, est la figure composite d’un dieu-roi qui apparaît dans les récits chrétiens au iv^e s. La trame de sa vie se construit à partir des témoignages bibliques sur la vie de Joseph. Mais alors que Joseph est un héro vertueux, Faunus-Hermès est à la fois un sorcier et un usurpateur qui incite les gens à l’adorer comme un dieu. Les nouvelles hellénistiques et surtout les traités philosophiques de Philon d’Alexandrie accentuent les ambiguïtés autour du personnage de Joseph qui ont permis la naissance du Faunus-Hermès) p. 493-521.
ZEITSCHR. F. D. ALTTEST. WISS. 119 (2007) 3 — Otto E. Perspektiven der neuren Deuteronomiumsforschung. (Un Deutéronome post-deutéronomiste comme partie intégrante du Pentateuque) p. 319-340. — Nocquet D. Étonnantes variations autour des « destinataires du pays » dans le Deutéronome. Significations synchroniques et historiques. (L’étude de Dt 1 ; 4 ; 11 ; 30 montre que la figure éclatée des destinataires du pays représente autant les différents lecteurs auxquels le discours deutéronomique s’adresse que les circonstances historiques fluctuantes qui ont permis de légitimer successivement les différents dépositaires du pays) p. 341-355. — Weinberg J. Gedaliah, the Son of Ahikam in Mizpah : His Status and Role, Supporters and Opponents. (Au début de la domination babylonienne en Juda, le « reste » s’est constitué en communauté ethno-religieuse à la place de la monarchie disparue) p. 356-368. — Koch K. Der « Menschensohn » in Daniel. (Le « Fils de l’Homme » en Dn 7, 13s et I Hénoch) p. 369-385. — Parker V. The Letters in II Maccabees : Reflexions on the book’s composition. (Les lettres de 2 M 1-2 ; 9 ; 11 sont de trois plumes différentes et renseignent sur la composition du livre) p. 386-402. — O’Connor M. & Lee J. A. L. A Problem on biblical lexicography : The case of Hebrew ap and Greek aposkeu?. (Évolution de sens de l’hébreu au grec) p. 403-409. — Mitteilungen — Rogland M. Text and Temple in Haggai 2,5. (Le texte massorétique d’Ag 2, 5 ne doit pas être modifié et se rapporte au livre de l’Exode) p. 410-415. — Riede P. Noch einmal : Was ist « Leben » im Alten Testament (Les plantes, sans être des êtres vivants comme les hommes et les animaux, sont pourtant, par leur force de régénération propre, un symbole concret de la plénitude de vie) p. 416-420. = 119 (2007) 4 — Schmidt L. Die Priesterschrift in Exodus 16. (La mise en relation de la manne et du sabbat en Ex 16 trace du rédacteur sacerdotal) p. 483-498. — Nicholson E. Josiah and the Priests of the High Places (II Reg 23, 8a.9). (2 R 23, 8a.9 ne contredit pas Dt 18, 6-8) p. 499-513. — Assis E. To Build or Not to Build : A Dispute between Haggai and His People (Hag 1). (Explication d’ordre psycho-théologique d’Ag 1) p. 514-527. — Gosse B. L’influence de Proverbes 30, 1-14 sur les cantiques bibliques, à travers le Psautier. (L’influence de Pr 30, 1-14 sur Ps 18 ; 2 Sm 22 ; 1 Sm 2, 1-10 ; Ex 15 et Dt 32 est liée à la relecture de l’histoire d’Israël en termes de « salut » en relation avec Isaïe) p. 528-538. — Wagner A. Das Hohe Lied – theologische Implikationen seines literarischen Charakters als Sammlung von Liebesliedern. (Le Ct n’est pas une œuvre monolithique mais une collection) p. 539-555. — Ausloos H. & Leemelijn B. Eine neue Interpretation des Hoheliedes 8, 5ab. (L’hapax de Ct 8, 5 est une corruption textuelle) p. 556-563. — Hobbins J. F. Regularities in Ancient Hebrew Verse : A New Descriptive Model. (Description des régulations prosodiques de la poésie hébraïque antique) p. 564-585. — Yona Sh. A Type of Expanded Repetition in Biblical Parallelism. (« Expanded Repetition Using the Construct » est une forme stylistique de la répétition dans les textes littéraires de la Bible hébraïque) p. 586-601. — Mitteilungen — Gesundheit Sh. Der Anfang der Tora. Ansätze jüdischer Exegeten des Mittelalters zu einer theologischen Interpretation der Urgeschichte und mögliche Berührungspunkte zur modernen theologischen Forschung. (Signification de Gn 1-11 comme prologue de la Bible chez les exégètes juifs du Moyen Âge) p. 602-610.— Novick T. Amaleq’s Victims (???????) in Dtn 25,18. (Dérivation par métathèse d’une racine hébraïque) p. 611-615. — Richter H.-F. Schädliche Gesetze Gottes ? (Zu Ez 20, 25-26). (La forme interrogative d’Ez 20, 25-26 n’a pas été reconnue dans les traductions bibliques récentes) p. 616-617. — Noffke E. Man of glory or first sinner ? Adam in the book of Sirach. (L’image d’Adam véhiculée par Sir 49, 16 ne correspond pas à celle de Gn. Cette tradition est à mettre en rapport avec I Hénoch 83-90 ; 1 QS ; CD ; 1 QH ; Ez 28, 11-19 et Jb 15, 7-8) p. 618-624.
ZEITSCHR. F. KIRCHENGESCH. 120 (2009) 2 — Deutinger R. Simonisten rechtfertigen sich. Mittelalterliche Antworten auf den Vorwurf der Simonie. (Première étude des justifications opposées par les « simoniaques » à leurs critiques. Dans un contexte où l’accès à la charge et au temporel sont indissociables, ils en appellent à la coutume, à l’ignorance, à la crainte) p. 145-159. — Müller A. Die Christianisierung staatlicher Wohlfahrtsinstitutionen im spätantiken Rom am Beispiel von S. Maria in Cosmedin. (La diaconie de Santa Maria in Cosmedin reprend la fonction distributrice de l’annone dans son site même, puis dès le début du vii^e s., elle y pourvoit à ses propres frais. En Orient, le mouvement est parallèle, s’inspirant du monachisme égyptien) p. 160-186. — François W. Die volkssprachliche Bibel in den Niederlanden des 16. Jahrhunderts. Zwischen Antwerpener Buchdruckern und Löwener Buchzensoren. (On continue de publier la Bible dans la langue du peuple pendant tout le xvi^e siècle en Flandre. On restreint le cercle de ses lecteurs laïcs qui doivent en obtenir la permission de l’évêque à partir de 1564, puis de l’Inquisition romaine à partir de 1599) p. 187-214. — Kritische Miszelle — Schäferdiek K. Die Ravennater Papyrusurkunde Tjäder 34, der Codex argenteus und die ostgotische arianische Kirche. (Ce document est riche de données sur la communauté arienne de Ravenne, ethniquement gothique) p. 215-231. — Anschriften der Mitarbeiter des Heftes und Vorausschau auf den Aufsatzteil von Heft 3/2009, p. 232-233.
ZEITSCHR. F. PHIL. FORSCHUNG. 63 (2009) 1 — Müller O. L. Misstrauen oder Hoffnung ? Protestnote gegen eine pessimistische Regel von Ernst Tugendhat. (L’A. conteste un principe de théorie de la connaissance proposé par Ernst Tugenhat et pouvant être appliqué aux situations de la vie courante. Ce principe, qui vise à bannir le besoin, le souhait ou encore l’espoir du champ d’activité de la connaissance, est jugé pessimiste par Müller) p. 5-32. — Steinmann M. Höhere Mehrdeutigkeit. Zu Martin Heideggers Theorie philosophischer Begrifflichkeit. (L’article expose comment la théorie heideggerienne de la conceptualité philosophique valorise la polysémie en tant que capacité sémantique à approcher les états de chose) p. 33-54. — Schroth J. S. Deontologie und die moralische Relevanz der Handlungskonsequenzen. (L’article interroge le critère de séparation de la théorie déontologique et de la théorie conséquentialiste. Ce critère est défini comme tenant à l’importance morale des effets de l’action) p. 55-75. — Schmechtig P. « Flickers of Freedom » und moralische Verantwortung. Eine deontische Verteidigung des Prinzips der alternativen Möglichkeiten. (L’A. examine la dite stratégie du « vacillement de la liberté » dans son lien avec la responsabilité morale. Il défend en éthique le principe des possibilités alternatives) p. 76-98. — Diskussionen und Berichte — Fenner D. Angewandte Ethik zwischen theorie und Praxis. Systematische Reflexionen zum Theorie-Praxis-Verhältnis der jungen Disziplin. (La discussion porte sur le statut épistémologique de cette nouvelle discipline qu’est l’éthique appliquée entre théorie et pratique) p. 99-121. = 63 (2009) 2 — von der Pfordten D. Was ist Recht ? (L’A. reprend à frais nouveau la vieille question de l’essence du droit) p. 173-200. — Tremmel J. Welche Prinzipen der Generationengerechtigkeit würden Vertreter aller Generationen unter dem Rawls’schen Schleier der Unwissenheit festlegen ? (L’article examine la question de la justice des générations humaines, à partir de la notion de voile d’ignorance proposée par John Rawls) p. 201-234. — Waldow A. Wie privat sind Ideen ? Zur Funktion von Sprache, Gewohnheit und Erziehung in Humes Theorie der Assoziation. (À partir de la théorie humienne des associations d’idées et en particulier de la fonction que le langage, l’habitude et l’éducation jouent dans cette théorie, l’A. interroge le caractère privé de nos idées) p. 235-259. — Mantel S. Motivierende Gründe und praktische Überlegung. Eine Verteidigung des Psychologismus. (Dans le contexte d’une critique contemporaine de plus en plus virulente contre le psychologisme, l’article cherche comment déjouer les arguments de l’antipsychologisme) p. 260-284. — Diskussionen und Berichte — Müller J. Der leib als Prinzip des schlechten Handelns ? Die Diskussion der ??????-Problematik bei Sokrates und Platon im Spiegel des Leib-Seele-Verhältnisses. (Le corps est-il au principe de l’agir mauvais ? L’article examine la question de l’?????? [absence de maîtrise de soi] au miroir des relations du corps et de l’âme chez Socrate et Platon) p. 285-312. — Quante M. Philosophie der Krise : Dimensionen der nachhegelschen Reflexion. Neuere Literatur zur Philosophie des Vormärz und der Junghegelianer. (La contribution de la réflexion post-hégélienne à une philosophie de la crise. L’article fait le point sur la recherche concernant la philosophie du Vormärz et des jeunes hégéliens) p. 313-334. = 63 (2009) 3 — Rheinwald R. Dispositionen als Ursachen. (Les dispositions ont-elles une efficacité causale ? La réponse à cette question développe une ontologie spécifique des qualités et des dispositions) p. 365-391. — Iorio M. Die Rollen von Regeln beim Handeln. (S’interrogeant sur la question du rôle des règles dans l’agir, l’article examine en particulier une série de situations, où les règles sont engagées de diverses manières) p. 392-416. — Schälike J. Levelling-up-Egalitarismus. Gerechtigkeit, Gleichheit und Neid. (La position égalitariste dans le débat à propos de la justice distributive a été souvent comprise comme un « nivellement par le bas ». Pour déjouer cette critique, l’article propose un autre motif subjectif à la position. Il ne se trouve pas dans la pitié mais dans l’envie) p. 417-437. — Hellmich W. Eschatologisches Denken und Antipolitik. Zur Schluss-Passage von Martin Heideggers Schrift Der Ursprung des Kunstwerks (L’A. interprète l’écrit de Martin Heidegger sur l’œuvre d’art dans le sens d’une utopie esthétique et politique, visant un nouvel ordre et un nouveau fondement. Toutes choses que Heidegger nomme « origine ») p. 438-452. — Diskussionen und Berichte — Dohrn D. Robert Brandom über singuläre Termini. (L’article met en débat la théorie des termes singuliers de Robert Brandom) p. 453-465. — Mößner N. Das Zeugnis anderer als Untersuchungsgegenstand der sozialen Erkenntnistheorie. Ein Literaturbericht. (Le témoignage des autres est devenu un objet de recherche pour la dite théorie sociale de la connaissance) p. 466-485. = 63 (2009) 4 — Forschner M. Immanuel Kants « Hang zum Bösen » und Thomas von Aquins « Gesetz des Zunders ». Über säkulare Aufklärungsanthropologie und christliche Erbsündelehre. (Pour mettre en évidence l’originalité de la théorie kantienne du mal radical en l’homme, l’article compare cette théorie à ce qui lui correspond dans la tradition théologique chrétienne, en particulier chez Thomas d’Aquin) p. 519-542. — Gadenne V. Die erkenntnistheoretischen Voraussetzungen des Qualia-Arguments. (Contre le physicalisme, on a pu faire valoir que les propriétés de l’expérience sensible ou qualia seraient des qualités intrinsèquement non réductibles. L’article examine les présupposés, en matière de théorie de la connaissance, de cet argument dit des qualia) p. 543-561. — Mai H. Michael Polanyis Reduktionismuskritik. (L’article propose une reconstruction des réflexions très dispersées du chimiste et philosophe Michael Polanyis [1891-1976], réflexions visant à la critique du réductionnisme) p. 562-580. — Diskussionen und Berichte — Kallhoff A. Ethischer Naturalismus nach Aristoteles – das umstrittene Verhältnis von menschlicher Natur und gutem Leben. (En philosophie morale, l’éthique naturaliste n’est plus acceptée. La contribution défend l’idée qu’une éthique naturaliste peut toutefois être encore justifiée, mais en tant qu’approche de ce qu’est la « bonne vie humaine ») p. 581-596. — Hoffmann M. Dreißig Jahre Principles of Biomedical Ethics. Ein Literaturbericht. (La contribution est consacrée à un manuel de référence en éthique médicale, celui de Tom L. Beauchamp et James F. Childress, paru en 1979 pour sa première édition sous le titre Les principes de l’éthique biomédicale et constamment republié depuis) p. 597-611.
ZEITSCHR. F. REL.- U. GEISTESGESCH. 61 (2009) 4. — Kippenberg H. G. Joachim Wachs Bild vom George-Kreis und seine Revision von Max Webers. Soziologie religiöser Gemeinschaften. (J. Wach rejetait les conceptions païennes d’une épiphanie du divin. Pourtant, il restait influencé par le George-Circle qui comprenait la nature comme l’espace de la révélation divine. S’il reprenait la typologie wébérienne d’un désenchantement du monde, il en rejetait la systématisation : le charisme du maître dans sa relation au disciple résiste à un désenchantement total. Wach cherchait l’origine de la diversité des communautés religieuses dans celle des expressions religieuses plutôt que dans les conditions sociales) p. 313-331. — Lieber L. Portraits of Righteousness : Noah in Early Christian and Jewish Hymnography. (L’article étudie les différences de la figure de Noé entre l’hymnographie juive et chrétienne, à partir de quatre corpus des iv^e et vi^e siècles. Cette figure apparaît bien plus riche dans la poésie liturgique que dans les écrits doctrinaux où les Juifs dévalorisent Noé en réaction à son idéalisation chrétienne) p. 332-355. — Wirth G. Paul Hofmann, die Berliner Universität und seine neue Humanitätsphilosophie. (Biographie de P. Hofmann, philosophe juif et antinazi à Berlin dont l’enseignement fut brutalement interrompu en 1938, et présentation des grands thèmes de sa pensée, spécialement dans son ouvrage Sinn und Geschichte [1937]) p. 356-371. — Grotian E. Kontroversen um die Deutungshoheit. Museumdebatte, Historikerstreit und „neue Geschichtsbewegung“ in der Bundesrepublik der 1980er Jahre. (Dans les années 1980, l’identité fut un concept clef dans les débats politiques allemands à l’occasion de l’établissement de deux grands musées historiques, qui influença également le « nouveau mouvement historique » qui voulait se dissocier de l’histoire enseignée dans les universités) p. 372-389. — Miszellen — Hasselhoff G. K. Neuerscheinungen zum Calvinjahr. Einführungen, Textausgaben und Spezialuntersuchungen. (Recensions de six introductions à la vie et l’œuvre de J. Calvin, de cinq éditions de ses œuvres et de cinq études spécialisées, parues à l’occasion de son 500^e anniversaire) p. 390-397. — Thein H. Atemhauch der Heiligkeit ? Publikationen über Simone Weil anlässlich ihres 100. Geburtstages. (Recensions des publications sur Simone Weil parues à l’occasion de son 100^e anniversaire) p. 398-402.