Confidences d’un manager Michel Vallier, Société des écrivains, 22,00 €
1 Comment ne plus voir écrit « Chef des cons » sur sa carte de visite ? Qu’est-ce que la pyramide en toupie ? Comment gérer l’inutilité ? Après des décennies de travail de formation au management auprès de plus de six mille cadres de la grande distribution et des métiers de service, Michel Vallier est connu et reconnu pour avoir fait évoluer une très grande partie d’entre eux. Décrivant erreurs et réussites avec réalisme, son témoignage replace l’Homme et les valeurs humanistes au centre du management des entreprises.
Les plans de sauvetage de l’emploi Delphine François-Philip B. de Saint-Julien, Éditions Liaisons, 24,00 €
2 Soumises à de fortes turbulences, les entreprises recherchent perpétuellement une meilleure compétitivité économique et financière, une rationalisation de leur production et services, ce qui se traduit par des transferts d’activité, des fermetures de site, des réductions d’effectifs et donc des plans sociaux. Les plans de sauvegarde de l’emploi constituent un enjeu primordial des politiques des ressources humaines. L’objet
3 de cet ouvrage est d’en permettre une meilleure appréhension et compréhension. Après une présentation de la réalité économique et sociale des PSE en France, l’auteur analyse leur architecture juridique et le rôle des différents acteurs. Est ensuite dessiné un panorama des mesures et des politiques envisageables par les entreprises, afin de rendre les PSE plus efficaces et plus efficients.
4 Destiné à toutes les parties prenantes de l’entreprise, dirigeants, DRH, salariés et représentants du personnel, ce livre souligne, sur la base de cas réels, la problématique essentielle des PSE, les différents enjeux et risques managériaux, ainsi que les outils à disposition des acteurs.
Comprendre Michael Porter Joan Magretta, Eyrolles, 22,00 €
5 Avantage concurrentiel, chaîne de valeur, cinq forces… les apports conceptuels de Michael Porter dans le domaine du management stratégique sont incontournables. Pourtant, la densité des ouvrages majeurs de Porter, tels que Choix stratégiques et concurrence ou L’Avantage concurrentiel peut parfois intimider. Ce livre apporte la solution. Rédigé avec la pleine coopération de Porter lui-même par Joan Magretta, sa collaboratrice de longue date, cet ouvrage a pour ambition de rendre accessible, sans jamais la trahir, la pensée de Porter, de balayer les idées reçues et de lever tout malentendu.
Cap vers la confiance préface de Philippe Deslandes, La Documentation française, 14,00 €
6 Alors que les mutations économiques, technologiques, écologiques qui traversent les sociétés modernes semblent s’accélérer, l’existence d’une « société bloquée », d’une « société de la défiance » refait surface en France. Face à ces mutations, les collectivités publiques se veulent garantes de l’utilité sociale des projets. Les entreprises, sur la défensive, craignent de voir leurs activités remises en cause. Les citoyens, de leur côté, ont parfois l’impression que les projets avancent malgré eux et que la société évolue sans qu’ils en soient acteurs. Le dialogue avec la société est aujourd’hui une condition de l’efficacité de l’action publique et de la performance des entreprises. Il est indispensable pour accompagner la mutation de l’économie et de la société.
7 Bien plus, c’est une véritable opportunité. Une opportunité d’améliorer les décisions et les projets, une opportunité de revaloriser la parole citoyenne, une opportunité de consolider le pacte social. L’objectif est ambitieux. Les exemples concrets collectés en Allemagne, au Canada, en Corée du Sud, en Italie, en Suède et en France montrent que cette dynamique est déjà en partie une réalité. Cet ouvrage ouvre quelques pistes sur lesquelles acteurs publics et privés pourront s’engager pour approfondir ce mouvement et contribuer à reconstruire la confiance.
Pourquoi la science économique actuelle est-elle mensongère ? Elie Sadigh, L’Harmattan, 14,00 €
8 La science économique n’a-t-elle pour fin que la justification d’un système qui entretient et aggrave les inégalités économiques ? Cette science doit servir, au contraire, à analyser les causes de ces inégalités et à proposer un autre modèle de répartition des richesses. Aujourd’hui, nul ne songe à dénoncer un système qui semble universellement accepté. Pourtant, les travailleurs sont partiellement privés du fruit de leur contribution à la réalisation de la richesse nationale.
À quoi sert un économiste Mariana Heredia, La Découverte, 18,00 €
9 Feuilletons les journaux, allumons radio et télévision : les experts en économie sont omniprésents, que ce soit pour donner leur avis sur des problèmes collectifs relevant de choix politiques… ou conseiller les particuliers dans leurs opérations financières. Le plus souvent au-dessus des partis politiques, ils trustent les postes dirigeants dans les organisations internationales, et on les trouve aussi à la tête de plusieurs États. Comment en est-on arrivé là ? Il ne s’agit évidemment pas d’un complot. L’auteure reconstitue précisément le lent processus de différenciation qui a permis de séparer l’économie des autres sciences sociales et de lui donner le prestige propre aux sciences exactes. Les économistes libéraux ont mis à profit la guerre froide pour s’allier à des entrepreneurs, des hommes politiques, des journalistes et mener une croisade internationale contre l’État providence. Très minoritaires dans les années 1970, ils sont en passe d’être hégémoniques. Cette enquête fascinante menée sur plusieurs continents met à mal les prétentions « scientifiques » des économistes.
10 Elle montre comment ils improvisent, trahissent, se trompent dans l’assemblage laborieux du nouvel ordre. Mais le plus grave est qu’ils contribuent à diluer la référence à un quelconque responsable du malheur social.
11 Le respect de certaines libertés individuelles qui s’est imposé dans de nombreux pays coexiste avec une tendance des régimes à devenir de plus en plus autoritaires. Après l’Amérique latine et les anciens pays du bloc socialiste, c’est au tour de l’Europe…
Maman, Papa… la consommation et moi P. Ezan et I. Mazarguil, Éditions EMS, 14,50 €
12 La famille est à la mode ! Presse spécialisée, émissions télévisées, sites Internet, ouvrages scientifiques et grand public, sans doute, on aura tant entendu parler de la famille alors même que ses contours sont questionnés et qu’elle devient si difficile à définir. Dans une société dans laquelle la communication et les technologies ont pris une part si prépondérante, Maman, Papa… la consommation et moi propose une analyse originale des mutations de la famille.
13 En abordant à la fois sa dimension sociale, sa place économique et sa vie « intérieure » et intergénérationnelle, cet ouvrage introduit pour la première fois un nouveau facteur transversal d’évolution de la famille : la consommation.
14 Écrit à quatre mains par deux expertes de la famille et de l’enfant évoluant dans des mondes qui vivent souvent en parallèle sans vraiment se croiser – l’entreprise et la recherche – il offre un propos étayé à la fois de ressources académiques fondées sur des recherches référentes et sur des illustrations concrètes réalisées par les marques qui visent la famille ou l’enfant.
Vous êtes vendeur, le saviez-vous ? Daniel Pink, Pearson, 25,00 €
15 Convaincre un banquier de vous accorder un prêt, persuader vos collègues que vos idées sont les meilleures, négocier avec vos enfants pour qu’ils fassent leurs devoirs… Contrairement aux idées reçues, les commerciaux ne sont pas les seuls à maîtriser l’art de la vente : en effet, si une personne sur neuf travaille précisément dans la vente, les huit autres la pratiquent sans le savoir. Persuader, convaincre, influencer : nous sommes finalement tous des vendeurs ! Dans son nouvel ouvrage, tout aussi sérieux qu’impertinent, l’auteur de best-sellers l’auteur déconstruit les clichés sur la vente (les vendeurs sont tous des menteurs, les extravertis sont de meilleurs vendeurs, un bon commercial peut vendre n’importe quoi, etc.) et révèle le vendeur qui vit en chacun de nous, en proposant des plans d’action.
16 Chaque chapitre est accompagné d’un attaché-case du parfait vendeur, riche en conseils, anecdotes et exercices pour vous entraîner à convaincre et influencer votre auditoire, improviser face aux questions – parfois déroutantes – de votre interlocuteur, attiser l’intérêt d’un client potentiel… Un livre concret et méthodologique, parfaitement documenté, pour tous les professionnels qui veulent changer leur manière de penser et d’agir.
Pratique du contract management Grégory Leveau, Galineau, 26,00 €
17 Alors que le monde des affaires poursuit son internationalisation, contraint par la multipolarité, et accentue sans cesse son exigence d’innovation, les conventions qui régissent les relations commerciales entre partenaires économiques ont tendance à se complexifier. Les prestations qui en résultent, les services, les projets, subissent aussi, par ricochet, cette complexité accrue. Et, c’est ainsi tout le cycle de vie contractuel qu’il convient d’adapter à un environnement mouvant et exigeant en le considérant d’un œil expert et créatif, celui du Contract Manager.
18 Plus qu’un simple dérivatif à la fonction de juriste d’entreprise classique, le Contract Management s’est imposé depuis une dizaine d’années comme un métier à part entière incontournable à la bonne administration des organisations. Son expansion soudaine répond à l’attente croissante d’une meilleure gestion des risques, de la phase avant-vente jusqu’aux termes du contrat, par des professionnels formés non seulement à la pratique du droit mais aussi à une variété de disciplines leur assurant une vision globale et unique des problématiques et des opportunités de développement.
19 Ce livre propose d’expliquer le rôle et les missions du Contract Manager, de mesurer la valeur ajoutée de la fonction tout en préparant son intégration dans l’entreprise et, finalement, de proposer des processus et des outils utiles au quotidien qui seront testés dans le cadre d’un cas pratique.
Dictionnaire d’administration publique collectif, PUG, 35,00 €
20 Qu’est-ce que l’administration publique ? En près de 400 mots-clés classés par ordre alphabétique, ce dictionnaire réunit les plus grands spécialistes universitaires de nombreuses disciplines pour tenter de mieux cerner ce thème aux multiples facettes. Réunissant une cinquantaine d’auteurs, l’ouvrage répond à un double objectif : exposer une vision scientifique de l’administration publique à travers près de 400 notices d’environ une page chacune et contribuer à valoriser un champ d’étude qui fédère différentes disciplines (droit, histoire, économie, gestion, science politique, sociologie, etc.) A l’heure où l’Union européenne impose de redéfinir certaines notions consubstantielles de l’administration publique française (telles que le service public ou la puissance publique), à l’heure où la mondialisation s’accompagne d’une forte expansion des théories du nouveau management public, il semble pertinent de dessiner plus précisément les contours de notre conception traditionnelle de l’administration publique sous les effets conjugués de toutes ces réformes.
21 Cette œuvre ambitieuse, totalement inédite, unique et originale, ne trouve d’équivalent à ce jour que dans d’autres champs disciplinaires : dictionnaire des politiques publiques ou dictionnaire des termes juridiques par exemple.
Les « cadres âgés » Nathalie Hugot-Piron, PUR, 19,00 €
22 Si le monde des cadres est depuis deux ou trois décennies l’objet d’un intérêt soutenu de la part des chercheurs en sciences sociales, en revanche les « cadres âgés », réputés exposés à partir de 45 ans au risque du chômage du fait de leur usure et de l’obsolescence de leurs, cette catégorie n’a jusqu’à présent fait l’objet que d’une attention distraite. Le propos de N Hugo-Piron n’est pas à proprement parler de remédier à ce déficit mais bien plutôt de tenter de comprendre la manière dont cette thématique de tonalité victimaire (« Après 45 ans, on est bon pour crever de faim ») va contribuer à la constitution de la catégorie sociale des ingénieurs, techniciens et cadres.
23 Elle devient, en effet, dès le début du XXe siècle mais plus nettement encore après la Grande crise, le principe fédérateur d’un groupe qui en tire une part de son identité et de sa visibilité sociale.
24 Il ne s’agit donc pas de repérer les conséquences sociales de l’exclusion mais de comprendre pourquoi il existe un discours malheureux sur les cadres qui est largement le produit d’une construction rhétorique professionnelle, d’une instrumentalisation, dont la visée globale a été de construire une défense corporative propre au groupe des cadres.
Quelle fiscalité pour le XXIe siècle ? sous la dir de R. Colliat et Y. Echinard, PUG, 25,00 €
25 Les auteurs avancent ici que le scénario de « crise fiscale permanente » des années 1970-2013 n’est plus soutenable au vu de l’ampleur de la crise obligataire actuelle. Chômage de masse et exclusion sociale ne permettant plus d’accroître la fiscalité du travail ; détérioration de la redistributivité des modèles nationaux ; croissance des inégalités ; externalités de politiques économiques plus fortes en union monétaire… Seule une réforme d’ensemble des systèmes fiscaux est capable de redonner cohérence, justice sociale, incitations à l’activité économique et in fine à la soutenabilité financière de l’État.
26 Dès lors, quatre pistes de réflexion se dégagent : dans quelle mesure l’allégement de la taxation du travail et l’amélioration de la performance financière des systèmes fiscaux sont-ils possibles ? Les réformes fiscales énoncées traduisent-elles un simple réaménagement ou une remise à plat des systèmes fiscaux ? Quelles sont les marges de manœuvre des réformes nationales lorsqu’on connaît l’importance des jeux non-coopératifs en union monétaire ? A quel niveau (infra) national ou européen est-il le plus adéquat d’envisager telle ou telle réforme ? Deux parties et dix chapitres structurent le manuscrit.
27 La première partie s’interroge sur l’avenir de la fiscalité face aux enjeux financiers, politiques, redistributifs et environnementaux de la crise, ainsi que sur le nécessaire renforcement du consentement à l’impôt. Si le « grand soir » fiscal ne semble pas souhaitable en raison des effets d’interdépendances entre les structures fiscales et l’efficacité relative de l’interventionnisme public, plusieurs innovations fiscales sont néanmoins discutées.
28 La deuxième partie traite de la concurrence fiscale à différents niveaux de gouvernements, entre collectivités territoriales et entre États nations. Elle met en évidence les stratégies d’acteurs entre institutions publiques et l’opposition des vues quant à la recherche d’un design fiscal européen optimal ou des modèles fiscaux européens polymorphes.
Tu te lèves et tu décides ! Mais tu peux aussi décider de ne rien changer, c’est ton choix… Pascale Joly, Corps et Âme Éditions, 24,90 €
29 Véritable outil dédié aux entrepreneurs qui souhaitent construire une entreprise pérenne et acquérir l’attitude et l’état d’esprit nécessaires pour devenir dirigeant créatif et performant, ce guide leur propose des astuces, des conseils, beaucoup de bon sens, des témoignages et souligne surtout des évidences trop souvent oubliées.
Bien s’associer pour mieux entreprendre Benoît Galy, Leduc.S., 20,00 €
30 Devenir son propre patron, c’est le rêve de beaucoup d’entre nous ! Et pour le concrétiser, on envisage souvent de s’associer avec une personne de confiance : un ami, son conjoint, un ancien collègue. Certes, l’amitié est là. Mais après ? Que se passera-t-il si l’entente et la vision de l’entreprise ne durent pas ? Grâce à cet ouvrage, très riche en témoignages, vous aurez toutes les clés pour partir sur de bonnes bases.
31 Apprenez comment… Trouver le bon associé : comment tester la compatibilité entrepreneuriale avec votre potentiel associé ? Quelles sont les bonnes questions à se poser ? Démarrer dans les règles de l’art : quels statuts (SARL, SAS.) ? Comment faire un pacte d’associés ? Quelle est la juste rémunération ? Ajuster la relation avec son associé : préserver le vivre ensemble, apprendre la négociation raisonnée, développer son assertivité.
32 Se séparer en minimisant la casse si les chemins de vie divergent.
33 La lecture de ce livre atteste qu’il n’existe aucune recette miracle du succès en matière d’association. Il y a certes des pièges évidents, dans lesquels il vaut mieux éviter de tomber. Encore faut-il les connaître et apprendre à les repérer.
34 Il y a aussi, à chaque étape de l’aventure, les bonnes questions à se poser et à poser à son ou ses associé(s) !
35 Et puis il y a surtout ces témoignages passionnants d’entrepreneurs, qui sont autant d’histoires susceptibles d’alimenter votre réflexion.
36 C’est tout le mérite de Benoît Galy que d’avoir rassemblé en un seul ouvrage autant de précieux conseils.
24/7 Le capitalisme à l’assaut du sommeil Jonathan Crary, Zones, 15,00 €
37 Aux États-Unis, la recherche militaire s’intéresse de très près à un certain oiseau migrateur, le bruant à gorge blanche. Sa particularité : pouvoir voler plusieurs jours d’affilée sans dormir. Les scientifiques qui l’étudient rêvent de façonner, demain, des soldats insomniaques, mais aussi, après-demain, des travailleurs et des consommateurs sans sommeil. « Open 24/7 » – 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 – tel est le mot d’ordre du capitalisme contemporain.
38 C’est l’idéal d’une vie sans pause, active à toute heure du jour et de la nuit, dans une sorte d’état d’insomnie globale. Cet essai expose ce processus de grignotage du temps : où l’on apprend qu’un adulte américain dort aujourd’hui 6 heures et demie par nuit en moyenne, contre 8 heures pour la génération précédente, et 10 heures au début du xxe siècle.
39 Si personne ne peut réellement travailler, consommer, jouer, bloguer ou chater en continu 24 heures sur 24, aucun moment de la vie n’est plus désormais exempt de telles sollicitations.
40 Cet état continuel de frénésie connectée érode la trame de la vie quotidienne et, avec elle, les conditions de l’action politique. Dans cet essai brillant et accessible, Jonathan Crary combine références philosophiques, analyses de films ou d’œuvres d’art, pour faire un éloge paradoxal du sommeil et du rêve, subversifs dans leurs capacités d’arrachement à un présent englué dans des routines accélérées.
La capture C. Chavagneux et T. Philipponnat, La Découverte, 12,00 €
41 Depuis l’éclatement de la crise des années 2007-2008, les efforts de la puissance publique pour reprendre la main sur les banques et les marchés se heurtent à la capture d’une partie des forces politiques et administratives par les intérêts financiers. Ce phénomène rend le processus de réforme long, fragile et incertain. Comment redonner enfin la priorité à l’économie réelle ? En six chapitres clairs, incisifs et pédagogiques, les auteurs décryptent les enjeux de fond et les batailles politiques auxquelles donnent lieu les tentatives de régulation.
42 Les avancées et les échecs, les incertitudes et les combats à venir. Car ce n’est pas terminé ! Cet ouvrage démêle les mécanismes de la spéculation et précise les moyens de la combattre. II montre les revers de certaines innovations, pourquoi il faut protéger les dépenses publiques des errements de banques qui devraient payer pour leurs propres erreurs. Il explique les enjeux de la séparation des activités bancaires et plaide notamment pour une autre organisation de la façon dont les établissements maîtrisent leurs risques.
43 Sans oublier, des paradis fiscaux aux manipulations de marché, de juger des déviations de la finance.
44 Enfin, il dévoile les coulisses de la gouvernance européenne qui font de Bruxelles une capitale du lobbying. Avec l’ambition de fournir les clés du débat sur la réglementation et d’éviter que celui-ci ne soit capturé par une petite minorité au détriment du plus grand nombre.
L’organisation pirate R. Durand et J.-P. Vergne, Le bord de l’Eau Éditions, 16,00 €
45 Qu’est-ce qui relie les pirates des mers au xviie siècle et les cyber hackers d’aujourd’hui ? Au fil d’un propos tonique et accessible qui s’appuie sur de très nombreux exemples, cet ouvrage propose une réponse originale à cette question. Dans sa relation d’attraction-répulsion avec les États, l’organisation pirate génère et diffuse de la variation à l’échelle technologique et sociopolitique, jouant le rôle d’un véritable moteur évolutionniste pour le capitalisme. En somme, les organisations pirates, loin de constituer des ennemis du capitalisme, contribuent en réalité à son perpétuel renouvellement et à son extension. Éloigné des clichés célébrant des figures héroïques de la flibuste, cet essai contribue à replacer les organisations pirates, incluant les équipages et les ports mais aussi des valeurs particulières à la piraterie au cœur des échanges avec l’État, pourvoyeur de codes et de territoires. A l’heure du clonage et de la biopiraterie, des nanotechnologies et du hacking, les auteurs développent une conception renouvelée et originale du capitalisme.
Oui, vous avez du charisme Béatrice Toulon, Dunod, 24,90 €
46 Le charisme, c’est bien connu, est un don du ciel accordé à quelques heureux élus qui, naturellement, ne sont jamais vous… Vraiment ? Ce livre vous prouvera le contraire. Il existe différents charismes, pas forcément flamboyants et pourtant impactants. Et certains de ces charismes vous correspondent.
47 L’auteur vous propose d’identifier les graines de votre propre charisme, de les cultiver à l’aide d’outils simples et efficaces, puis de passer à l’action ! Car il ne suffit pas d’avoir pris conscience de son charisme, encore faut-il l’exprimer dans son milieu professionnel et en tirer parti.
Développez votre identité numérique C. Blazquez et S. Zamoum, Gereso Edition, 18,00 €
48 Les ressources du Web 2.0 sont devenues un réflexe et un mode de vie ! Comment bien démarrer sur les réseaux sociaux, choisir la bonne stratégie en fonction de ses objectifs, bien cibler ses clients ou ses interlocuteurs ? Chefs d’entreprise, étudiants, demandeurs d’emploi, auto-entrepreneurs, artistes, sportifs, personnalités politiques… Vous devez connaître les rouages des différents outils pour arriver rapidement et sûrement au but que vous vous êtes fixé.
49 À travers une approche intergénérationnelle X et Y, les auteurs analysent ici pour vous les différentes étapes pour faire du Web votre meilleur allié, quels que soient votre âge et votre situation professionnelle. Avec plus de 80 captures d’écran, des cas pratiques et de nombreux exemples commentés, un livre 100 % actuel et opérationnel.
Gouverner les ports de commerce à l’heure libérale Sous la dir. d’E. Foulquier et C. Lamberts, CNRS Éditions, 32,00 €
50 En 2008, le gouvernement français lance sa réforme de libéralisation des activités portuaires. Celle-ci impose la concession des terminaux au secteur privé et transforme profondément le rôle joué par les anciens ports autonomes dans leur territoire d’insertion. La France s’inscrit ainsi dans un processus de diffusion d’un modèle de gestion portuaire à l’échelle mondiale, initié dans l’Angleterre de Margaret Thatcher ou le Chili des Chicago boys dès le début des années 1980. Ce qui se joue sur les quais depuis trente ans s’inscrit dans un mouvement global de redéfinition du rôle des États dans les affaires économiques du monde.
51 La réflexion proposée dans cet ouvrage est le fruit d’un travail d’enquêtes menées auprès des acteurs entrepreneuriaux et institutionnels, entre 2009 et 2012, dans une dizaine de ports du sud de l’Europe occidentale (France, Italie, Espagne). Cette analyse interdisciplinaire en sciences humaines et sociales propose un éclairage sur les grands principes politiques et économiques ayant conduit à ces transformations et s’interroge sur l’évolution des conditions d’exercice des activités portuaires que l’ère libérale engage.
Consommer, consumer. Dérives de la consommation Benoit Duguay, Liber, 16,00 €
52 Quelle que soit l’époque, la consommation est une des activités importantes de l’humanité. Depuis le début du vingtième siècle, le système de consommation a connu quatre époques distinctes : celle de la production de masse et de la consommation de masse ; celle de l’augmentation de l’offre des produits et de la productivité avec son corollaire la société de consommation ; celle de l’avancement technologique fulgurant et de l’individualisme avec l’ère de la société d’hyperconsommation ; et enfin ; celle des objets mobiles et de l’immédiateté s’ouvrant sur une société de consumation. Ce livre étudie en détail cette quatrième époque, soit les influences qui ont favorisé l’avènement de la société de consumation ainsi que ses effets négatifs et les dangers qu’elle engendre. Sont abordés les problèmes qui la caractérisent, l’hyperconsommation et l’obsolescence programmée mais aussi l’engouement pour les technologies mobiles, le phénomène des « tribus », celles d’Apple et de l’iPhone en particulier, et la rhétorique de la publicité.
53 Enfin, cet ouvrage propose quelques pistes de solutions propres à corriger les dérives postmodernes de la société de consumation, et de nature à favoriser une consommation et un commerce plus responsables. Au-delà de la consommation et du système autour duquel celle-ci s’articule, c’est à une réflexion sur toute notre société de l’excès que l’auteur nous invite.
Comment ne pas faire perdre la face à un Chinois Anne-Laure Monfret, Dunod, 15,50 €
54 Ce petit guide utile et ludique sera utile à tous ceux qui travaillent en Chine ou avec des Chinois. Il traite d’un élément essentiel des codes sociaux en Chine : l’importance primordiale de « conserver la face », tant dans la vie quotidienne que dans le monde des affaires. C’est à sa méconnaissance que sont dus nombre de conflits et problèmes de communication entre Chinois et Occidentaux. Il décrit précisément les règles à connaître afin d’éviter de faire perdre la face à son interlocuteur.
55 L’auteur aborde ce sujet délicat à l’aide de conseils, de nombreux témoignages et anecdotes, agrémentés de citations de proverbes chinois. À la fin de chaque chapitre, des tests permettent au lecteur une mise en application et une auto-évaluation. Cet ouvrage, accessible et pratique, permet de mieux comprendre la Chine et ses usages afin de bâtir de bonnes relations avec les Chinois.
La méthode Value Proposition Design Collectif, Pearson, 39,00 €
56 Un ouvrage indispensable pour proposer une offre de produits et services en totale adéquation avec les attentes des clients. Cet ouvrage a pour objectif d’expliquer comment utiliser la matrice de proposition de valeur, un outil indispensable destiné à concevoir, tester, élaborer et faire évoluer des produits et services pour qu’ils répondent au mieux aux attentes des clients. Il propose de travailler sur des éléments concrets qui participent véritablement à la création de valeur pour les clients : l’organisation de réunions produit et la mise en place d’alignements d’équipe fructueux.
57 Il permet ainsi de comprendre l’importance de la création de valeur, de tirer profit de l’expérience et des talents d’une équipe, de ne pas perdre de temps avec des idées sans avenir et d’éclairer la voie qui conduit à la création de produits et services qui satisfont les clients. Ce livre est la suite de Business Model, Nouvelle génération, des mêmes auteurs et devenu un best-seller international traduit en plus de 30 langues : il reprend le format, l’esprit résolument pratique et la présentation graphique originale qui ont fait son succès.
58 Cette nouvelle matrice complète et s’intègre parfaitement à celle du modèle économique, présentée dans Business Model, Nouvelle génération, afin que le lecteur développe des propositions de valeur toujours plus profitables.
Le pilotage des services publics Sous la dir. de F. Meyssonnier, PUR, 18,00 €
59 Cet ouvrage présente les nouvelles perspectives qui s’ouvrent actuellement en matière de pilotage des services publics. Les aspects stratégiques, organisationnels et instrumentaux du management de la performance publique sont étudiés dans des contextes très variés : administrations centrales, collectivités territoriales, établissements hospitaliers et médico-sociaux, chambres de commerce et d’industrie, universités. Ceci permet d’identifier les possibilités d’action en matière de contrôle de gestion des services publics permettant d’accroître la satisfaction des usagers dans un contexte de crise des finances publiques. La réflexion collective de cet ouvrage résulte des travaux d’une vingtaine de chercheurs en contrôle de gestion travaillant dans le champ du management public. La plupart de ces chercheurs sont issus du réseau universitaire des Instituts d’administration des entreprises.
60 Ils viennent de toute la France et de l’étranger (Dubaï). Les méthodes de recherche déployées sont diverses : recherche intervention ; recherche observation ; étude comparée des pratiques d’organisations de même nature ou différentes ; études de processus décisionnels ou de l’instrumentation de gestion ; enquête quantitative statistique ; analyse textuelle ; etc. Les problématiques étudiées sont complémentaires : le New Public Management et le pilotage de la performance ; la recherche des économies financières ; les jeux d’acteurs autour des innovations managériales ; l’usage et l’appropriation des outils de gestion ; la comptabilité de gestion ; le contrôle de gestion ; la gestion et le contrôle des processus de prestation de services ; la certification de la qualité ; les mesures de la satisfaction de l’usager et de la valeur du service public pour le citoyen.
Défendre la civilisation face à la mondialisation E.H. Malet, Éditions du Moment, 18,95 €
61 La civilisation paraît une idée vieillotte. La mondialisation, en revanche, resplendit de ses marques qui illuminent les avenues des grandes métropoles et poussent à la consommation jusqu’à l’obésité. Elle a fait émerger la nouvelle fabrique du monde, une Chine redevenue Empire du Milieu, qui se situe au centre, l’Amérique à côté et l’Europe, nulle part ! Si l’Europe se laisse entraîner dans le tourbillon consumériste, c’est parce qu’elle a rayé de sa mémoire les Lumières, l’héritage judéo-chrétien et les legs gréco-romain. Le capitalisme sorti des entrailles européennes n’est plus qu’une étoile filante où l’argent s’accumule et les inégalités avec, où la richesse de quelques-uns met sur la paille des foules qui cherchent à se venger. « Dégage ! » disent-ils au sud. « Dehors ! » scandent-ils au nord. Pourtant, cette vieille civilisation oubliée recèle des trésors culturels, des valeurs pour vivre mieux et combattre tous les extrémismes, religieux comme nationalistes, de la prospérité économique en germe pour corriger le désenchantement du monde. Conjuguée à l’énergie et au goût du risque qui sont le poivre et le sel de l’existence, la civilisation est la seule modernité qui vaille.
Travailler ensemble ? Sous la dir. de C. Chevandier, PURH, 19,00 €
62 En s’instituant comme disciplines universitaires, les sciences sociales ont posé la question de la pluridisciplinarité, voire de l’interdisciplinarité. Ensuite, des échanges ont étayé les questionnements théoriques. Puis, dans la deuxième moitié du xxe siècle, ce sont des pratiques communes qui ont scellé la pertinence de ces problématiques. Mais la question de la communauté ou de la diversité des approches ne se pose pas seulement en termes de disciplines. Au sein de chacune d’entre elles, des cloisonnements souvent fondés sur des logiques uniquement académiques ont pu stériliser la réflexion. Ils méritent d’être dépassés, d’autant que les circulations se sont révélées plus larges. Nous savons ainsi à quel point l’intérêt pour les sciences expérimentales peut être fécond s’il ne se réduit pas à un usage métaphorique. En dehors même du champ de sciences, les chercheurs ont eu à côtoyer d’autres membres de la cité, notamment des créateurs. Là aussi, la rencontre n’est pas nouvelle, et la question du sort réservé à la narration s’est posée dans toutes les sciences sociales. C’est l’importance de ces échanges, la richesse de ces apports, le caractère aujourd’hui fondamental de la diversité des approches que ce livre interroge à travers dix-neuf textes de scientifiques de toutes disciplines et celui d’un cinéaste et écrivain habitué à travailler avec des chercheurs. Au-delà d’une évidente volonté épistémologique, tout comme du parti pris de s’appuyer sur la pratique, le constat est cependant loin d’être aussi optimiste que fut volontariste la démarche qui a conduit à ce que les auteurs se rencontrent. D’où la question : travailler ensemble ?
Mind Mapping Franck Maintenay, ENI Éditions, 21,95 €
63 Discipline créée dans les années 1970, le Mind Mapping est resté, dans notre pays, relativement confidentiel jusqu’au début des années 2000. Activité manuelle avant tout, le Mind Mapping a connu un essor considérable depuis l’avènement de la micro-informatique moderne et ses interfaces graphiques. Si, à l’origine, le Mind Mapping aidait à générer, structurer et mémoriser les informations, les logiciels spécialisés permettent aujourd’hui aux organisations d’intégrer également cet outil dans leurs systèmes d’in-formation.
64 Que vous soyez étudiant, manager, chef de projets ou enseignant, les logiciels de Mind Mapping vous permettront de travailler de manière plus efficace et ludique. Freeplane, logiciel open-source et gratuit, est une version améliorée de Freemind, précurseur dans le domaine des logiciels de Mind Mapping. Ce livre vous permettra, dans un premier temps, d’appréhender la discipline qu’est le Mind Mapping puis le logiciel Freeplane, de l’installation jusqu’à la création d’une carte basique.
65 Vous maîtriserez ensuite tous les aspects liés à la mise en forme de vos cartes vous permettant ainsi de valoriser les informations. Deux chapitres sont consacrés à l’intégration d’éléments nouveaux : images, notes, alertes, documents, liens externes… Les fonctions évoluées et uniques de filtrage vous permettront d’optimiser au mieux la gestion de l’information. Vous apprendrez aussi à exporter les données d’une carte heuristique Freeplane vers d’autres catégories de document : traitement de texte, pages web, pdf… afin de partager le contenu. Enfin, pour aller encore plus loin, vous verrez comment exploiter vos cartes Freeplane dans d’autres logiciels de Mind Mapping, créer des diaporamas directement à partir de votre document, utiliser une version mobile de vos cartes ou ajouter de nouvelles fonctionnalités au logiciel. Une carte type « suivi de projet « est construite et améliorée au fur et à mesure des chapitres, vous permettant ainsi de découvrir tout le potentiel de Freeplane dans ce domaine. Les règles de base et les points de vigilance propres au Mind Mapping sont également abordés tout au long du livre.
Merchandising Management Jacques Dioux, PURH, 56,50 €
66 Le merchandising est probablement, avec le marketing, l’un des termes les plus employés dans les entreprises à caractère commercial. Toutefois, en France, il souffre d’un déficit d’image par rapport au marketing, dû essentiellement à une approche traditionnellement réductrice : le merchandising ne serait que de simples techniques destinées à vendre plus en magasin. Cette situation est très préjudiciable à l’efficacité des entreprises. C’est pourquoi l’objectif de cet ouvrage est de présenter les nouveaux territoires d’action du merchandising, en synergie avec le marketing, et d’analyser les nouvelles technologies interactives qui ont métamorphosé le commerce physique et ont permis le commerce virtuel. Les 21 chapitres de l’ouvrage montrent toute l’étendue du Merchandising Management. Y sont analysées, et illustrées par de nombreux exemples physiques et virtuels, les stratégies et les actions spécifiques à mener.
67 Elles dépassent de loin le cadre étroit du linéaire traditionnel. Il s’agit des acteurs, des technologies interactives, des potentialités des produits dérivés, du processus de l’offre commerciale, de la supply chain, du cross canal, du retailtainment, des univers, de la nouvelle fidélisation client… La dernière action est le repositionnement, car la vie étant l’essence même du merchandising, il doit s’adapter en permanence aux nouvelles conditions du mode de vie des clients.
68 Accessible par code 2 D, ce guide, qui inclut des contributions de professionnels (notamment Gérard Gallo) et d’universitaires reconnus, est complété par des exercices pédagogiques numérisés et interactifs de trois niveaux de difficulté.