Couverture de RMM_191

Article de revue

Gérard Jorland (1946-2018)

L’aventurier de la recherche

Pages 143 à 149

Notes

  • [1]
    Voir le site de la Société française de philosophie, www.sofrphilo.fr : « À la mémoire de Gérard Jorland ».
  • [2]
    Revue de Métaphysique et de morale, Marx, no 4, octobre-décembre 2018, avec un article de Gérard Jorland en ouverture : « Transformation et dialectique chez Marx ».
  • [3]
    Gérard Jorland, Une société à soigner. Hygiène et salubrité publiques en France au xixe siècle, Paris, Gallimard, 2010
  • [4]
    Ibidem, p. 323.
  • [5]
    Ibidem, p. 19.
  • [6]
    Ibidem, I, chap. 2, pp. 41-45.
  • [7]
    Idem, voir le paradigme de Hallé, p. 44. Ce paradigme, enseigné en 1794 par Hallé lui-même a perduré tout le xixe siècle.
  • [8]
    Michel Serres, Le Tiers-Instruit, Paris, François Bourin, 1991, réédité en 2018 en format poche par Le Pommier, augmenté d’une préface.
  • [9]
    Michel Serres, Éclaircissements, entretiens avec Bruno Latour, Paris, François Bourin, 1992, pp. 265-266.
  • [10]
    Marc Ferro, Autobiographie intellectuelle, Paris, Perrin, 2011.
  • [11]
    Gérard Jorland, Les Nouvelles Technologies, Introduction et textes, Paris, Seuil, 1992
  • [12]
    Gérard Jorland, Les Paradoxes du Capital, Paris, Odile Jacob, 1995
  • [13]
    Gérard Jorland, L’Empathie et la connaissance d’autrui, avec Alain Berthoz, Paris, Odile Jacob, 2004
  • [14]
    Gérard Jorland, Les Résiliences. Connaissances de base, avec Boris Cyrulnik, Paris, Odile Jacob, 2012.
  • [15]
    Gérard Jorland, GPA et PMA bioéthiques, Mezetulle, blog-revue de Catherine Kintzler, le 2 février 2018.
  • [16]
    Gérard Jorland, « Bergson, empathie et relativité », Bulletin de la Société française de philosophie, Paris, Vrin, 2010, no 104-4.
  • [17]
    Platon, Phèdre, 277 a, trad. fr. Léon Robin, Paris, Les Belles Lettres, 1933.
English version
Versión en español

1 Dès la publication en 1981, chez Gallimard, de La Science dans la philosophie : les recherches épistémologiques d’Alexandre Koyré, qui obtient le prix Bordin de l’Académie française, le ton est donné. L’historien des sciences Gérard Jorland veut enrichir la philosophie, ne concevant pas qu’elles puissent appartenir à des aires séparées du savoir, étrangères l’une à l’autre. Écrire sur son œuvre, en montrer l’originalité et la fécondité, présente sans doute plus de difficultés encore qu’écrire sur l’homme [1] qui nous a brutalement quittés le 22 août dernier, à l’âge de 71 ans. Dans les deux cas, une discrétion originaire et cultivée, qui oblige à l’arrêt attentif, prudent, désireux de ne rien manquer de la droiture de l’existence comme de la diversité étoilée de l’œuvre épistémologique, philosophique et historienne, mais surtout de l’aventure bien vivante de recherches déroulées sur des décennies.

Gourmand du savoir des autres.

2 Le directeur d’études à l’École pratique des hautes études en sciences sociales, le directeur de recherche émérite au CNRS, dirigeait en 2018 un séminaire à l’EHESS sur « La chambre obscure ». Il en étudiait « l’histoire sous ses aspects techniques, culturels, physiologiques, physiques, et picturaux ». De l’instrument d’observation des éclipses solaires jusqu’à sa transformation en appareil photographique, il est montré, au cours du séminaire, qu’elle a fait des êtres humains des producteurs d’images qui communiquent entre eux en les échangeant par-delà les barrières linguistiques. Les multiples usages en optique, physique, peinture sont étudiés, répertoriés, analysés. Le ton est donné, cette fois encore, inchangé, en ouverture maximale aux diverses régions du savoir – epistémè et tekhnè – pour mieux nourrir l’étude approfondie de la vision, objet du dernier livre de Gérard Jorland, demeuré, en raison des circonstances tragiques de la mort, inachevé.

3 La caractéristique majeure du philosophe est de ne pas occuper un site unique, restreint et figé. L’historien, l’infatigable enquêteur, avide de l’infime détail qui fait avancer ou remet en question la recherche, le « randonneur », circulant dans les avenues diversifiées de la culture, comme l’histoire des sciences, les lettres, les arts, l’économie, le droit, la religion, la médecine, la politique, la psychologie, était, de son propre aveu, un insatiable gourmand « du savoir des autres ». Sa curiosité intellectuelle, son ouverture d’esprit pétillante, faite de rebonds incessants vers la nouveauté surgissant de l’enquête offerte au questionnement, l’empêchaient de se fixer à une recherche exclusive, à approfondir une vie durant. Non qu’il ait choisi la superficialité ou le touche-à-tout ! Il suit ou invente des chemins de traverse, orchestre les rencontres de disciplines ou d’objets qui ne vont pas nécessairement de pair. Il les extrait de régions bien balisées et fait voler en éclats les cloisons qui freinent ou inhibent l’acte de réflexion. Il relie pour mieux analyser et comprendre, pour servir un dessein de vérité qui ne craint pas de déranger les certitudes ou les préjugés. Et quand il s’arrête à un foyer d’analyses, c’est toujours pour repartir dans une direction singulière et imprévue.

Renard et sanglier : l’investigation de l’hygiène.

4 Qu’il s’agisse de Marx, auquel il a consacré un de ses derniers articles [2], se penchant à nouveau, mais autrement, sur l’ordre et la structure des trois premiers livres du Capital ou de l’hygiène, objet de son grand œuvre de 2010 – Une société à soigner[3] –, la démarche atteste une méthode constitutive de l’objet à étudier, l’éclairant d’un jour nouveau, sans concession aux habitudes mentales ou aux vérités admises jusqu’alors, même les siennes propres établies dans le passé. Gérard Jorland se fait sans doute plus souvent renard que sanglier, si l’on suit la métaphore animalière : le premier passe partout, le second creuse le même trou. Mais les deux démarches coexistent à l’évidence dans son investigation. Elles concourent à l’inventivité, au délaissement de ce qui immobilise et devient stérile, s’il n’est pas interrogé ou remis sur le métier, mais autrement. Il en est de la recherche comme de la vie. Elle se forge dans l’imprévisibilité souvent.

5 Prenons pour exemple d’objet et de méthode propres à Gérard Jorland l’ouvrage couronné en 2010 par le prix Gegner et le grand prix des Rendez-Vous de l’histoire, Une société à soigner. D’un bout à l’autre de l’étude, son auteur œuvre au décloisonnement des avenues et champs spécifiques du savoir pour en retirer leçons, interrogations, révisions complètes du jugement, lectures renouvelées des temps passés ou à venir. Il y démontre combien la science est devenue « un facteur déterminant de l’histoire », et l’histoire des sciences une partie intégrale de l’histoire sociale. L’une et l’autre ne se comprennent même que par les relations qu’elles tissent déjà souterrainement et qu’il convient de mettre au jour sur une durée longue de trois siècles : la fin du xviiie, le xixe et une partie du xxe. Toujours le même constat, qui signe une mise en échec de la société d’ordre qui aimerait assigner à chacun définitivement son enclos. Les épidémies suivent les routes commerciales et les pèlerinages ! Elles ne s’enferment pas ! Elles sont corrélatives des moyens de transport et des déplacements qu’ils occasionnent. Il fallait donc penser autrement l’harmonisation de la société sans attendre toujours que la stabilité de l’État le permette. « C’est pourquoi les médecins se sont fait élire eux-mêmes au Parlement et ont fait voter une législation sanitaire sans plus attendre la consolidation de la IIIe République. Mais il leur a fallu abandonner l’idéologie libérale et en construire une autre plus appropriée, le solidarisme, pour imposer les contraintes de la santé publique [4]. » La science devance la politique, lui ouvre la voie, la guide. L’on comprend mieux pourquoi Gérard Jorland choisit comme exergue de son ouvrage, la remarque de Durkheim, extraite des Règles de la méthode sociologique : « Le devoir de l’homme d’État n’est plus de pousser violemment la société vers un idéal qui lui paraît séduisant, mais son rôle est celui du médecin : il prévient l’éclosion des maladies par une bonne hygiène, et quand elles sont déclarées, il cherche à les guérir. » La thérapie politique a besoin de la science médicale et la science médicale ne peut instaurer ses champs d’investigation propres, ses règles et ses institutions sans l’aide du politique.

6 Que de chemin parcouru depuis l’approfondissement de l’épistémè lavoisienne, scrutée pour son apport à la question de l’hygiène publique. Cette épistémè ne relevait pas, pour le chercheur, d’une « archéologie du savoir », à l’instar de l’analyse foucaldienne, qui la rangeait dans une position sous-jacente aux institutions. Gérard Jorland la voit se manifester en leur sein même et l’étudie dans son élan d’apparition. À ce titre, on peut le considérer comme un chercheur visionnaire, à l’affût du dépassement de ce qui s’offre à la vision sensible, qui dessine ses avenues, construit ses paramètres d’observation et soupèse les hypothèses diverses à l’épreuve des faits de l’histoire, de la politique et de la science.

7 Lavoisier est le fondateur incontestable de l’épistémè hygiéniste. Avec lui, l’hygiène devient « un ensemble connexe de disciplines qui, outre la médecine, comprend la pharmacie, la chimie, la médecine vétérinaire, le génie civil et militaire, l’administration publique, les statistiques, et l’économie politique [5] ». À n’en pas douter, la chimie permet le passage de la médecine ancienne à la médecine actuelle. Lavoisier, membre de la Société royale de médecine, commissaire de l’Académie des sciences pour les hôpitaux de Paris, participe aux travaux du Comité de salubrité de l’Assemblée nationale constituante. Il œuvre concrètement à l’application de la chimie à l’hygiène. L’assistance publique va ainsi peu à peu l’emporter sur la charité privée. Le travail de Gérard Jorland permet de comprendre ces mutations qui, substituant une valeur politique à une valeur religieuse, vont concourir peu à peu à l’instauration de la médecine hospitalo-universitaire [6].

8 L’épistémologie post-lavoisienne, d’un Hallé, par exemple, médecin ordinaire de Napoléon et de Charles X, enrichit encore, durant le xixe, la notion d’hygiène qui devient « la médecine de l’homme sain, par opposition à la thérapeutique, médecine de l’homme malade » ou encore « l’art de conserver la santé par contraste avec l’art de la restaurer ». Le sujet et l’objet en sont désormais l’homme individuel et social et l’hygiène détient alors un statut privé et public. Rien, dès lors, n’est étranger à la cité et à son organisation. Loi essentielle qui ressort de l’investigation méthodique de Gérard Jorland et ouvre sur l’organisation de la cité tout entière.

Penser en réseau : à la recherche du tiers-inclus.

9 Il a été démontré que la question de l’hygiène touche à tous les aspects de la vie de l’homme : à l’air qu’il respire, au climat, au sol, aux vêtements qu’il porte, aux bains qu’il prend, aux aliments qu’il consomme, aux idées et fantasmes qu’il déploie, aux actions volontaires ou involontaires qu’il pose, à ses mouvements de locomotion, à sa vie professionnelle [7], etc. L’hygiène concerne l’homme total et la société globale. L’on voit clairement toutes les incidences des points d’aboutissement de la recherche sur les hôpitaux, les prisons, les villes, la météorologie, les institutions sociales, etc.

10 Les sciences constituent bien à l’évidence un élément déterminant de l’histoire contemporaine et globale. Elles n’en occupent pas une portion d’étroite spécialité. Les liens sont mis au jour entre administration et santé, entre défaites militaires et épidémies : la variole qui, en 1870, décima l’armée française doit être appréhendée comme une cause majeure de la défaite et non comme un simple accident militaire. En aucun domaine, l’insularité n’est désormais de mise. La science hygiéniste va jouer un rôle majeur dans les phénomènes sociaux de l’industrialisation et de l’urbanisation au xixe siècle.

11 Sur ces points, Gérard Jorland rejoint Michel Serres, attirant l’attention sur la nécessité de penser toujours en réseau, de débusquer le tiers-inclus ou instruit [8], pour dépasser les âges et les savoirs périmés – car stériles – des coupures. Les sciences dites « dures » et les autres doivent œuvrer de concert, mêler leurs enseignements, dialoguer, confronter leurs hypothèses, leurs résultats, leurs projets. Les sciences, quelles qu’elles soient, pas plus que l’homme, ne peuvent s’appréhender comme des îlot fermés sur eux-mêmes. Elles sont conduites à l’échange mutuel, à l’interaction. À l’interface de la hache qui a institué jadis les coupures entre sciences et humanités, Michel Serres appelle en effet, son héros, le « tiers-instruit » : « cela donne d’abord un temps à ce métis des deux cultures, car si le scientifique reste jeune, puisque son savoir date rarement de plus de dix ans, et l’humaniste vieux de plusieurs millénaires, reçoit et transmet des traditions anciennes, le tiers-instruit, savant et littéraire ensemble, a quelque chance d’instaurer l’âge enfin adulte que nous espérons [9] ». Il s’agit, pour Serres, d’une véritable Renaissance du savoir appelée de ses vœux depuis longtemps déjà, mais devenue urgente. Gérard Jorland incarne, dans son travail et ses multiples centres d’intérêt, cette renaissance. La rigueur est partout si l’on sait l’y mettre, dans le mythe, comme dans le théorème, dans la médecine comme dans la poésie, dans la politique comme dans l’histoire, la linguistique, l’art des vitraux, ou même, bien sûr, le vécu de l’expérience et la singularité de l’existence. « La sagesse demande d’inventer une instruction tierce, qui noue aux fils de trame de l’exactitude la chaîne forte des humanités retrouvées. » Outre le paradigme platonicien du philosophe tisserand, sont désignées une attitude et une pédagogie nouvelles dont Gérard Jorland témoigne et dans sa vie, et dans son œuvre : nouvel art qui consiste à se mouvoir dans les aires d’abord éparses du savoir pour peu à peu les nouer ensemble et ensuite évaluer les changements radicaux que ces nouveaux liens transdisciplinaires créent. Gérard Jorland instruit : il enseigne et initie à des objets et des méthodes nouvelles, il convie à les mettre en pratique, à peser leur possible influence, à continuer la recherche qui, par définition n’est jamais achevée. Pour rester dans l’aire de l’hygiène publique, il nous montre, à partir d’une étude sur les miasmes, les ferments puis les germes, comment s’élabore une « solidarité sanitaire » et combien chacun de nous en est responsable. L’éthique est convoquée tout naturellement au cœur même de la médecine, des sciences économiques et de leurs statistiques, de la politique et du droit, illustrant les relations étroites qui structurent l’objet de l’étude et ses angles d’approche.

Une recherche socratique : le gai savoir.

12 En 2011, Gérard Jorland salue l’Autobiographie intellectuelle[10] de son ami, historien, Marc Ferro : elle renouvelle, selon lui, les idées reçues, procède à « une contre-histoire par les images des faits divers, des tabous, des sujets que l’histoire traditionnelle avait ignorés ». Il loue une méthode qui est un décryptage sans cesse repensé de notre temps, en lequel lui-même se reconnaît. À l’affût de tout ce qui peut nourrir et vivifier la pensée, Gérard Jorland se tient là, prêt à en faire la matière de ses recherches. Il ne néglige rien. Qu’il s’agisse des Nouvelles technologies[11], des Paradoxes du Capital[12], de L’Empathie[13], des Résiliences[14], avec Boris Cyrulnik, il goûte le questionnement incessant. Socratique, il pratique la critique qui aiguise le jugement, il teste la validité des savoirs et n’hésite pas, avec ses étudiants de séminaire ou de thèses, à faire voler en éclats ce qui n’est pas suffisamment amarré pour nourrir la fécondité de l’étude en cours. Il n’est jamais trop tard pour savoir qu’on ne sait rien, contrairement à l’illusion première de l’insuffisante certitude, infondée et précaire, car autarcique.

13 La recherche fructueuse est avant tout une aventure de l’esprit, à pousser le plus loin possible en usant du dialogue. Gérard Jorland a témoigné de cette vitalité intellectuelle jusqu’au bout. Jusqu’au bout, il a partagé avec ses proches, amis ou famille, les fruits inattendus des nouvelles découvertes qu’il mettait minutieusement en place et soumettait à la critique. Les dernières soirées sur Léonard de Vinci – pour son livre sur la vision – sont dans les mémoires de ceux qui ont eu la chance de les partager. Sa réflexion concise et fine, touchant à l’actualité de débats d’opinion en France, en février 2018, sur la GPA et la PMA [15], atteste son intérêt pour tout sujet de société qui peut inutilement déranger, parfois, parce que les enjeux n’en sont pas clairement établis et posés. Nous n’oublions pas non plus la communication qu’il a offerte à la Société française de philosophie en décembre 2010 sur « Bergson, empathie et relativité [16] ». Quelle que soit l’aventure de l’esprit dans laquelle Gérard Jorland s’est engagé, dans le passé ou le proche présent, la réjouissance était au rendez-vous : le gai savoir sait se communiquer, se partager, dès lors qu’il renonce à se considérer comme figé ou définitivement acquis ! La recherche comme aventure a trouvé en lui un maître qui, de son vivant, a essaimé, non pas dans des Jardins d’Adonis. Il a su mettre au point des « discours qui, au lieu d’être stériles, ont en eux une semence (sperma) de laquelle, en d’autres naturels, pousseront d’autres discours ; en mesure de procurer impérissablement, ce même effet et de réaliser en celui qui le possède le plus haut degré de félicité qui soit possible pour un homme [17] ».

14 L’aventurier de la recherche lègue incontestablement un « gai savoir », destiné à vivifier les esprits, les préserver de la sclérose routinière, par son ensemencement à propager. Science et philosophie œuvrent ensemble à l’élan de la vie. La fécondité de leur métissage nous incombe. Sur tous ces points, les Anciens Grecs ne nous avaient-ils pas généreusement ouvert la voie ?

Notes

  • [1]
    Voir le site de la Société française de philosophie, www.sofrphilo.fr : « À la mémoire de Gérard Jorland ».
  • [2]
    Revue de Métaphysique et de morale, Marx, no 4, octobre-décembre 2018, avec un article de Gérard Jorland en ouverture : « Transformation et dialectique chez Marx ».
  • [3]
    Gérard Jorland, Une société à soigner. Hygiène et salubrité publiques en France au xixe siècle, Paris, Gallimard, 2010
  • [4]
    Ibidem, p. 323.
  • [5]
    Ibidem, p. 19.
  • [6]
    Ibidem, I, chap. 2, pp. 41-45.
  • [7]
    Idem, voir le paradigme de Hallé, p. 44. Ce paradigme, enseigné en 1794 par Hallé lui-même a perduré tout le xixe siècle.
  • [8]
    Michel Serres, Le Tiers-Instruit, Paris, François Bourin, 1991, réédité en 2018 en format poche par Le Pommier, augmenté d’une préface.
  • [9]
    Michel Serres, Éclaircissements, entretiens avec Bruno Latour, Paris, François Bourin, 1992, pp. 265-266.
  • [10]
    Marc Ferro, Autobiographie intellectuelle, Paris, Perrin, 2011.
  • [11]
    Gérard Jorland, Les Nouvelles Technologies, Introduction et textes, Paris, Seuil, 1992
  • [12]
    Gérard Jorland, Les Paradoxes du Capital, Paris, Odile Jacob, 1995
  • [13]
    Gérard Jorland, L’Empathie et la connaissance d’autrui, avec Alain Berthoz, Paris, Odile Jacob, 2004
  • [14]
    Gérard Jorland, Les Résiliences. Connaissances de base, avec Boris Cyrulnik, Paris, Odile Jacob, 2012.
  • [15]
    Gérard Jorland, GPA et PMA bioéthiques, Mezetulle, blog-revue de Catherine Kintzler, le 2 février 2018.
  • [16]
    Gérard Jorland, « Bergson, empathie et relativité », Bulletin de la Société française de philosophie, Paris, Vrin, 2010, no 104-4.
  • [17]
    Platon, Phèdre, 277 a, trad. fr. Léon Robin, Paris, Les Belles Lettres, 1933.
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