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Article de revue

Les relations littéraires franco-hongroises à travers les traductions de Zoltán Ambrus

Pages 291 à 306

Notes

  • [1]
    Pour sa biographie et son œuvre, voir Gizella F. Ambrus — Zoltán Fallenbüchl, Egyedül maradsz… Ambrus Zoltán élete és munkássága (Solus eris… La vie et l’œuvre de Zoltán Ambrus), Debrecen, Csokonai Kiadó, coll. « Csokonai Literatúra Könyvek », 2000, 224 p. (Étant donné qu’il y a très peu de textes de/sur Zoltán Ambrus qui sont traduits en français, là où le titre figure en hongrois en premier, puis sa traduction en français entre parenthèses, nous faisons référence au texte original hongrois et donnons juste la traduction du titre en français.)
  • [2]
    Voir István Sőtér, Magyar-francia kapcsolatok (Relations franco-hongroises), Budapest, Teleki Pál Tudományos Intézet, 1946, p. 179-187. János Szávai, Introduction à la littérature hongroise, Budapest, Akadémiai Kiadó — Paris, Jean Maisonneuve Éditeur, 1989, p. 88.
  • [3]
    Voir Endre Bajomi-Lázár, A magyar Párizs (Le Paris hongrois), Budapest, Gondolat, 1978, 346 p. Ildikó Szabó, Dávid Bajomi-Lázár, Magyarok Párizsa (Le Paris des Hongrois), Budapest, Enciklopédia Kiadó, coll. « Magyarok nyomában külföldön », 2003, 195 p. Párizs nem ereszt el. Magyar írók Párizs élménye 1900-1939 (Paris ne nous a plus lâchés. L’expérience parisienne des écrivains hongrois 1900-1939), dir. Csilla E. Csorba et Anna Cséve, Budapest, Petőfi Irodalmi Múzeum — MTA Művészettörténeti Kutatóintézet, 2005, 80 p.
  • [4]
    Voir Ildikó Józan, Mű, fordítás, történet. Elmélkedések, Budapest, Balassi Kiadó, 2009, 380 p.
  • [5]
    Voir Magda Gálos, Sigismund Justh et Paris. Contributions à l’histoire des relations littéraires franco-hongroises dans la deuxième moitié du XIXe siècle (Travail préparé à l’Institut français de l’Université d’Elisabeth de Pécs), Budapest, 1933, p. 24. Erzsébet Hanus, La Littérature hongroise en France au XIXe siècle, Paris — Pécs, A. D. É. F. O. — JPTE, Paris, Klinksieck, 1996, 275 p. Éva Martonyi, Trois siècles de relations littéraires franco-hongroises, Budapest, Akadémiai Kiadó, coll. « Verbum Books », 2001, 132 p.
  • [6]
    Albert Gyergyai, « Zoltán Ambrus », Nouvelle Revue de Hongrie (Budapest), janvier 1936, p. 64.
  • [7]
    Pour les conférences d’Ernest Renan auxquelles Zoltán Ambrus a pu assister, voir l’inventaire des fonds d’archives du Collège de France, Fonds Ernest Renan, 16 CDF 355/1-12.
  • [8]
    Voir Zoltán Farkas, « Munkácsy à Paris », Nouvelle Revue de Hongrie (Budapest), janvier 1941, p. 55-59.
  • [9]
    Voir Bertalan Karlovszky, Ambrus Zoltán arcképe [Le portrait de Zoltán Ambrus], 1885, dessin au crayon, Musée littéraire Petőfi de Budapest, acquisition en 2007 (2007.158.1).
  • [10]
    Pour une version plus complète de ce thème, voir notre article : Enikő Bauernhuber, « La littérature et les arts — le phénomène de la correspondance des arts à travers l’œuvre journalistique de Zoltán Ambrus (1861-1932) », Verbum Analecta Neolatina, vol. XIV, 2013/1-2, p. 264-272.
  • [11]
    Voir les publications réalisées à partir de l’exposition temporaire du Musée littéraire Petőfi de Budapest, intitulée Ködlovagok — Irodalom és képzőművészet találkozása a századfordulón (1880-1914) (Chevaliers de la Brume — La rencontre de la littérature et des beaux-arts au tournant du siècle (1880-1914)), de novembre 2010 à septembre 2011. Catalogue, recueil d’études et DVD-ROM réalisés sous le même titre, réd. par Enikő Bauernhuber, Anna Cséve, Éva Kómár, Kata Kőrös, consultante d’art Katalin Gellér, disposition graphique par Anikó Bieder et Balázs Gelsei, Budapest, Petőfi Irodalmi Múzeum, 2011-2012.
  • [12]
    Voir Zsigmond Justh, Művészszerelem (Amour d’Artistes), Budapest, Pallas, 1888, 183 p.
  • [13]
    Voir Zoltán Ambrus, A tegnap legendái. Tollrajzok (Les Légendes d’hier. Esquisses à la plume). Ambrus Zoltán Munkái XIII. kötet (Œuvres de Zoltán Ambrus. t. XIII), Budapest, Révai, 1913, 288 p.
  • [14]
    Ses deux nouvelles Egy tubarózsa (Une tubéreuse) et Keresztfiam Boldizsár (Mon filleul Boldizsár) sont inspirées par ses souvenirs parisiens. Voir Gizella F. Ambrus — Zoltán Fallenbüchl, op. cit., p. 112.
  • [15]
    Voir dans le recueil suivant : Zoltán Ambrus, « Író és titkára (L’Écrivain et son secrétaire) », dans id., A gyanú (Le soupçon), réd. par Zoltán Fallenbüchl, Budapest, Szépirodalmi Könyvkiadó, 1981, p. 105-149.
  • [16]
    Nicolas Surányi, « Zoltán Ambrus », Nouvelle Revue de Hongrie (Budapest), avril 1932, p. 275.
  • [17]
    Géza Voinovich, « Zoltán Ambrus. Un romancier de la fin du siècle », Nouvelle Revue de Hongrie (Budapest), juillet 1943, p. 80.
  • [18]
    Voir Albert Gyergyai, op. cit., p. 65.
  • [19]
    D’après les documents (lettres, bons de commandes, factures) conservés dans les collections de manuscrits du Musée littéraire Petőfi de Budapest (V. 5872/59), Zoltán Ambrus correspond, entre autres, avec les maisons d’éditions et les éditeurs suivants pour commander des livres et des revues pour sa propre bibliothèque : Éditeur Arthème Fayard, Éditeur Eugène Fasquelle, Éditions Albin Michel, Éditions Curios, Éditions du Siècle, Éditions Flammarion, Librairie Ancienne et Moderne, Librairie de l’Enseignement, Librairie des Curiosités Littéraires, Librairie du Progrès, Librairie Georges Chrétien, Librairie Ollendorf, Librairie Paul Ferdinando, Librairie Stock, Librarie Larousse, Mercure de France.
  • [20]
    Voir Zoltán Ambrus, « Irodalmunk s a külföld (Notre littérature et l’étranger) », dans id., Vezető elmék (Les Grands esprits), Budapest, Révai, 1913, p. 357-371.
  • [21]
    Voir id., « Irodalom és újságírás (Littérature et journalisme) », dans ibid., p. 333-356.
  • [22]
    Voir id., Midás király (Le Roi Midas), Budapest, Révai, 1906, 2 t.
  • [23]
    Voir Albert Gyergyai, « Midás király (Le Roi Midas) », dans Zoltán Ambrus, Midás király (Le Roi Midas), Budapest, Szépirodalmi Könyvkiadó, 1967, p. 637.
  • [24]
    Ernő Salgó, « Notice », dans Zoltán Ambrus, Soleil d’automne, « Bibliothèque Hongroise de la Revue de Hongrie II », Paris, Honoré Champion, 1910, p. 7.
  • [25]
    Voir Alexandre Bisson, Az államtitkár úr (Monsieur Secrétaire d’État), trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Vass, 1898, 109 p.
  • [26]
    Voir Jean-Anthelme Brillat-Savarin, Az ízlés fiziológiája (La Physiologie du goût), trad. Zoltán Ambrus et Gizella Ambrus, Budapest, Singer-Wolfner, 1912, 303 p.
  • [27]
    Voir Charles Victor Cherbuliez, Feketék és vörösek (Noirs et rouges), trad. Tivadar Lándor, Holdenis Meta, trad. et intr. Zoltán Ambrus, Budapest, Révai, « Klasszikus Regénytár (Les Classiques du Roman) », 1904, 487 p. Charles Victor Cherbuliez, Holdenis Meta, trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Singer-Wolfner, « Egyetemes Regénytár (Collection Universelle des Romans) », 1888, 2 t. Charles Victor Cherbuliez, Miss Rovel, trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Singer-Wolfner, « Egyetemes Regénytár (Collection Universelle des Romans) », 1890, 167 p.
  • [28]
    Voir Anatole France, Régi dolgok (Choses anciennes), trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Lampel, « Magyar Könyvtár (Bibliothèque Hongroise) », 1900, 48 p. Anatole France, Fehér kövön (Sur la pierre blanche), trad. Ernő Czóbel, intr. Zoltán Ambrus, Budapest, Révai, 1930, 306 p.
  • [29]
    Voir Paul Hervieu, Ismerd meg magadat ! (Peints par eux-mêmes) trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Lampel, « Magyar Könyvtár (Bibliothèque hongroise) », 1910, 92 p.
  • [30]
    Voir Guy de Maupassant, « A rózsakirály (Le rosier de madame Husson) », trad. Zoltán Ambrus, in Maupassant elbeszélések (Nouvelles de Maupassant), Budapest, Franklin, 1930, p. 73-91. Guy de Maupassant, « Az özvegy (Une veuve) », trad. Zoltán Ambrus, dans Maupassant elbeszélések (Nouvelles de Maupassant), Budapest, Franklin, 1930, p. 66-72. Guy de Maupassant, « Gyöngy kisasszony (Mademoiselle Perle) », trad. Zoltán Ambrus, dans Maupassant elbeszélések (Nouvelles de Maupassant), Budapest, Franklin, 1930, p. 44-65. Guy de Maupassant, Gyöngy kisasszony és egyéb elbeszélések (Mademoiselle Perle et autres nouvelles), trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Lampel, « Magyar Könyvtár (Bibliothèque hongroise) », 1904, 62 p.
  • [31]
    Voir Victorien Sardou, Az agglegények (Les vieux garçons), trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Vass, 1898, 126 p.
  • [32]
    Pour la réception de l’œuvre de Flaubert en Hongrie, voir Péter Bereczki — Nóra Őszi, « Gustave Flaubert en Hongrie. Bibliographie », Revue d’Études françaises, Budapest, ELTE — CIEF, 8, 2003, p. 149-159.
  • [33]
    Gustave Flaubert, Bovaryné (Madame Bovary), trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Révai, « Klasszikus Regénytár (Les Classiques du Roman) », 1904, 425 p.
  • [34]
    Voir Zoltán Ambrus, « Flaubert », dans id., Vezető elmék (Les Grands Esprits), éd. cit., p. 21-28.
  • [35]
    Gustave Flaubert, Bovaryné (Madame Bovary), trad. Albert Gyergyai d’après la traduction de Zoltán Ambrus, Budapest, Európa, 1958, 369 p.
  • [36]
    Gustave Flaubert, Bovaryné (Madame Bovary), trad. Judit Pór, Budapest, Európa, 1993, 384 p.
  • [37]
    Voir Ildikó Lőrinszky — Péter Ádám, « Le chapeau escamoté : étude comparée d’un passage de Madame Bovary dans quatre versions hongroises », Cahiers d’Études hongroises, Paris, Institut Hongrois, 11, 2003, p. 177-181.
  • [38]
    Pour une version plus complète de ce thème concernant la Revue de Hongrie (1908- 1931) et la Nouvelle Revue de Hongrie (1932-1944), voir Mária Farkas, A Nouvelle Revue de Hongrie mint kultúraközvetítő folyóirat, Budapest, Gondolat Kiadó, 2004, 204 p. Mária Farkas, La Culture hongroise reflétée par une revue ouverte à l’Occident : la Nouvelle Revue de Hongrie (1932-1944), Strasbourg, Université M. Bloch Service des publications, 2009, 115 p.
  • [39]
    Voir Zoltán Ambrus, « La vraie patience de Grisélidis », trad. Georges Delaquys et János Lajos Fóti, Revue de Hongrie (Budapest), 6e année, t. XI, n° 1, janvier 1913, p. 1-16, et n° 2, février 1913, p. 81-100. Zoltán Ambrus, « L’enfant prodigue », sans le nom du traducteur, Nouvelle Revue de Hongrie (Budapest), 36e année, t. LXIX, n° 7, juillet 1943, p. 91-96. Zoltán Ambrus, « Le gladiateur amoureux », adapté par Aurélien Sauvageot, dans Nouvelles hongroises. Anthologie des XIXe et XXe siècles, intr. András Diószegi, préface Aurélien Sauvageot, Paris, Éditions Seghers, 1961, p. 77-83. Zoltán Ambrus, « Le pêcheur et le marin », trad. János Lajos Fóti, Revue de Hongrie (Budapest), 1re année, t. I, n° 1, mars 1908, p. 1-15. Zoltán Ambrus, « Mourants », trad. François Gachot et Paul Rónai, Nouvelle Revue de Hongrie (Budapest), 29e année, t. LIV, n° 1, janvier, 1936, p. 68-75.
  • [40]
    Voir Zoltán Ambrus, « Septembre », trad. Maxime Beaufort, Revue de Hongrie (Budapest), 1re année, t. II, n° 8, octobre 1908, p. 249-270, et n° 9, novembre 1908, p. 377-405, et n° 10, décembre 1908, p. 505-529, et 2e année, t. III, n° 1, janvier 1909, p. 1-33, et n° 2, février 1909, p. 137-168.
  • [41]
    Voir Zoltán Ambrus, Soleil d’automne, trad. Maxime Beaufort, avec une notice sur l’auteur, « Bibliothèque Hongroise de la Revue de Hongrie II », Paris, Honoré Champion, 1910, 232 p.
  • [42]
    Ibid., p. 48.
  • [43]
    Voir Zoltán Ambrus, Mida moderno, versione dall’ungherese di Rina Larice, con. illustrazioni de Gino de Bini Biblioteca de « Viaggi e Racconti », Roma, Societa Editrice Laziale, 1906, 544 p.
  • [44]
    Voir Antal Szerb, A magyar irodalom története (Histoire de la littérature hongroise), Budapest, Magvető, 1934, p. 422.
  • [45]
    Voir Honoré de Balzac, Goriot apó (Père Goriot). Grandet Eugénia (Eugénie Grandet), trad. Frigyes Korányi fils et Sándor Hevesi, intr. Zoltán Ambrus, Budapest, Révai, « Klasszikus Regénytár (Les Classiques du Roman) », 1904, 415 p. Honoré de Balzac, Grandet Eugénia (Eugénie Grandet), trad. Géza Béry, intr. Zoltán Ambrus, Budapest, Franklin, « Külföldi Klasszikusok (Classiques de l’Étranger) », 1930, 203 p.
  • [46]
    Voir Alphonse Daudet, Numa Roumestan. Tartarin. Tarasconi Tartarin uram jeles kalandjai (Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon), trad. Béla J. Fáy, intr. par Zoltán Ambrus, Budapest, Révai, « Klasszikus Regénytár (Les Classiques du Roman) », 1904, 348 p.
  • [47]
    Voir Alexandre Dumas fils, A kaméliás hölgy (La Dame aux camélias), trad. Hugó Csergő, biographie de l’auteur par Zoltán Ambrus, Budapest, Révai, « Klasszikus Regénytár (Les Classiques du Roman) », 1907, 202 p.
  • [48]
    Voir Edmond de et Jules de Goncourt, Demailly Károly (Charles Demailly), trad. Frigyes Korányi fils, intr. Zoltán Ambrus, Budapest, Révai, « Klasszikus Regénytár (Les Classiques du Roman) », 1905, 341 p.
  • [49]
    Voir Émile Zola, L’Œuvre, trad. Győző Gergely et Andor Németh, illustrations Jenő Zádor, intr. Zoltán Ambrus, Budapest, Gutenberg, 1931, 2 t.
  • [50]
    Ambrus écrit des préfaces pour les traductions des romans suivants de Zola : La Fortune des Rougon, La Curée, Le Ventre de Paris, La Conquête de Plassans, La Faute de l’abbé Mouret, L’Assommoir, Une page d’amour, Nana, Pot-Bouille, Au Bonheur des Dames, La Joie de vivre, Germinal, L’Œuvre, La Terre, Le Rêve, La Bête humaine, L’Argent, La Débâcle, Le Docteur Pascal.
  • [51]
    Pour ses critiques les plus importantes sur la littérature étrangère, voir Zoltán Ambrus, Vezető elmék (Les Grands esprits), Budapest, Révai, 1913, 384 p. Zoltán Ambrus, Költők és szerzők (Poètes et auteurs), Budapest, Athenaeum, 1923, 165 p.
  • [52]
    Voir id., « Balzac », dans id., Vezető elmék (Les Grands esprits), éd. cit., p. 11-20.
  • [53]
    Voir id., « A Goncourt-testvérek (Les Frères Goncourt) », dans ibid., p. 29-48.
  • [54]
    Voir id., « Daudet », dans ibid., p. 49-61.
  • [55]
    Voir id., « Zola », dans ibid., p. 76-85.
  • [56]
    Voir id., « Nagy halottak ravatalánál [Au catafalque des grands morts] », dans ibid., p. 187-192.
  • [57]
    Voir id., « Flaubert », dans ibid., p. 21-28.
  • [58]
    Voir id., Színház (Théâtre), réd. par Zoltán Fallenbüchl, Budapest, Szépirodalmi Könyvkiadó, 1983, 545 p.
  • [59]
    Voir Endre Bajomi-Lázár, op. cit., p. 321.
  • [60]
    Albert Gyergyai, op. cit., p. 65.
  • [61]
    Voir Zoltán Fallenbüchl, « Ambrus Zoltán az író és a könyvgyűjtő (Zoltán Ambrus écrivain et collectionneur de livres) », dans Az Országos Széchényi Könyvtár Évkönyve (Annuaire de la Bibliothèque nationale Széchényi), 1981, p. 525.
  • [62]
    Voir sa lettre, datant du mois d’avril de 1914, adressée à Frigyes Riedl, historien de la littérature, dans Ambrus Zoltán levelezése (La Correspondance de Zoltán Ambrus), édition établie par Zoltán Fallenbüchl, préface par András Diószegi, Budapest, Akadémiai Kiadó, 1963, p. 218-219.
  • [63]
    Aurélien Sauvageot, « Avant-propos », dans Nouvelles hongroises. Anthologie des XIXe et XXe siècles, éd. cit., p. 13.
  • [64]
    Voir sa lettre, datant du 25 mai 1914, adressée à Frigyes Riedl, dans Ambrus Zoltán levelezése (La correspondance de Zoltán Ambrus), éd. cit., p. 231.
  • [65]
    Pour une version plus complète de ce thème, voir notre article : Enikő Bauernhuber, « Les relations littéraires franco-hongroises dans l’œuvre de Zoltán Ambrus », Verbum Analecta Neolatina, vol. XIII, 2012/2, p. 528-538.
  • [66]
    Nicolas Surányi, op. cit., p. 276.
  • [67]
    Voir notre compte rendu sur Aurélien Sauvageot, Souvenirs de ma vie hongroise / Magyarországi életutam, Budapest, Collège Eötvös József ELTE — Institut Français de Budapest, 2013, 351 p., Revue d’Études françaises, Budapest, ELTE — CIEF, 20, novembre 2015, p. 239-241.
  • [68]
    Voir Zoltán Ambrus, « Le gladiateur amoureux », adapté par Aurélien Sauvageot, dans Nouvelles hongroises. Anthologie des XIXe et XXe siècles, éd. cit., p. 77-83. Les trois recueils de nouvelles d’Ambrus qui se trouvent parmi les livres d’Aurélien Sauvageot, à la Bibliothèque universitaire de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Aix-Marseille, à Aix-en-Provence (don Sauvageot) : Jancsi és Juliska és egyéb elbeszélések, Budapest, Lampel, 1920, 63 p. Kevélyek és lealázottak : hét elbeszélés, Budapest, Lampel, 1920, 80 p. Téli sport és egyéb elbeszélések, Budapest, Lampel, 1920, 61 p. Voir http://catalogue.univ-aix-marseille.fr/
  • [69]
    Concernant les relations littéraires franco-hongroises et l’œuvre de Zoltán Ambrus, voir les résultats des recherches précédentes : Albert Gyergyai, « Ambrus és kora (Ambrus et son époque) », dans id., A Nyugat árnyékában (Dans l’ombre de Nyugat), Budapest, Szépirodalmi Könyvkiadó, 1968, p. 26-69. Huba Lőrinczy, « Ambrus Zoltán és Ernest Renan (Zoltán Ambrus et Ernest Renan) », dans id., Ambrustól Máraihoz. Válogatott eszék, tanulmányok (D’Ambrus à Márai. Essais et études choisis), Szombathely, Savaria University Press, 1997, p. 15-25. Gizella F. Ambrus — Zoltán Fallenbüchl, Egyedül maradsz… Ambrus Zoltán élete és munkássága (Solus eris… La vie et l’œuvre de Zoltán Ambrus), éd. cit.
  • [70]
    Voir Ignace Kont, Étude sur l’influence de la littérature française en Hongrie (1772-1896), Paris, Ernest Leroux, 1902, 509 p. Piroska Madácsy, Francia szellem a Nyugat körül, 1925-1935 : Tanulmányok a XX. századi magyar-francia értelmiségi találkozások köréből / L’esprit français autour de la revue Nyugat, 1925-1935 : Échanges intellectuels franco-hongrois au XXe siècle, Lakitelek — Paris, 1998, 397 p.

1 Zoltán Ambrus (1861-1932), écrivain, journaliste, critique et traducteur hongrois aux talents multiples, nourrit un vif intérêt pour la littérature française pendant toute sa vie [1]. Son œuvre, qui témoigne de riches relations avec la France, offre un bon exemple des liens qui se tissent entre les vies culturelles, littéraires, artistiques française et hongroise de la fin du XIXe siècle.

2 En effet, il s’agit d’une époque où les liens entre la France et la Hongrie sont très intenses, et les relations littéraires et artistiques franco-hongroises particulièrement riches et variées. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, beaucoup de Hongrois viennent passer un séjour plus ou moins long à Paris. Nous trouvons parmi eux des émigrés de la Guerre d’Indépendance (1848-1849) et à partir des années 1880, des artistes, des écrivains et des journalistes. C’est à Paris que se développent les relations franco-hongroises à la fin du XIXe siècle [2]. Les écrivains hongrois de cette période sont profondément attachés à la littérature française [3]. Ils sont lecteurs et traducteurs de cette littérature dont les écrivains leur servent de modèles [4]. La littérature française est connue en Hongrie, tandis que les Français, malgré les études et les traductions, ignorent encore les lettres hongroises [5]. Devançant ses contemporains, les écrivains-journalistes hongrois de la fin de siècle, c’est Zoltán Ambrus qui fait le plus pour faire connaître la littérature française de son temps auprès du public hongrois. Grâce à son orientation et à son engagement en faveur des lettres françaises, il joue un rôle d’intermédiaire de premier ordre dans la propagation de la culture française en Hongrie à son époque.

3 Dans ce qui suit, nous voudrions offrir un bref parcours de l’œuvre littéraire de Zoltán Ambrus, écrivain, journaliste, critique et traducteur hongrois, et présenter les relations littéraires franco-hongroises de son époque, principalement à travers son œuvre de traducteur.

Un écrivain-journaliste hongrois de la fin de siècle, orienté vers les lettres françaises

4 Zoltán Ambrus est originaire de la ville de Debrecen, au nord-est de la Hongrie. Ses parents quittent cette ville pour s’installer à Budapest, où il termine ses études secondaires et obtient un diplôme universitaire de droit en 1883. Se sentant de plus en plus attiré par la littérature, il se tourne vers le journalisme : il débute avec des critiques littéraires dans des quotidiens hongrois. Il a 18 ans lorsque son premier article, une critique de théâtre, est publié en 1879 dans Fővárosi Lapok (Le Journal de la Capitale). Puis il écrit des articles où il donne son avis sur les grands écrivains hongrois de son époque, tels que les romanciers Mór Jókai (1825-1904) et Kálmán Mikszáth (1847- 1910), mais aussi sur des œuvres récentes d’auteurs étrangers, d’Émile Zola et d’Alphonse Daudet notamment, ou encore sur des romans naturalistes et des œuvres influencées par le pessimisme de Paul Bourget. Il exprime toujours son opinion personnelle et sa vision du monde dans ses ouvrages critiques.

5 « Le jeune Ambrus adore le français, la langue et la littérature d’un amour décidé et viril [6]. » À l’âge de 24 ans, ses lectures finissent par le mener à Paris. C’est en avril 1885 que Zoltán Ambrus arrive pour la première fois dans la capitale française où déjà tant d’autres Hongrois, écrivains, artistes, savants et hommes politiques ont trouvé leur source d’inspiration, leur raison de vivre ou leur refuge. Ambrus est le correspondant du journal Nemzet (Nation) (1882-1899) de Mór Jókai, grand romancier hongrois du XIXe siècle, pour lequel il doit envoyer des articles portant sur les événements politiques et artistiques de Paris. Il travaille beaucoup pour gagner sa vie mais ne veut rien rater pour autant de la vie parisienne. Il visite les musées, les galeries et les bibliothèques. Il fréquente les cours de la Sorbonne et du Collège de France ; il y assiste aux conférences d’Hippolyte-Adolphe Taine et d’Ernest Renan [7]. Le soir, il fréquente les cafés des Champs-Élysées tels que L’Alcazar, Les Ambassadeurs ou L’Horloge. Mais ce sont plutôt les théâtres qui l’attirent, comme le Théâtre de la Renaissance, l’Odéon ou l’Opéra Comique. Il est le premier critique de théâtre hongrois qui rende hommage à Sarah Bernhardt.

6 Il y a aussi une grande communauté hongroise à Paris à cette époque-là : des artistes (peintres et écrivains), des scientifiques et des hommes d’affaires. Des artistes hongrois, tels que Mihály Zichy (1827-1906), Ferenc Liszt (1811- 1886) et Mihály Munkácsy (1844-1900), sont très bien vus à Paris. Munkácsy obtient un succès exceptionnel au Salon de Paris au printemps 1870 avec son tableau intitulé Siralomház (Dernier jour d’un condamné), qui est couronné d’une médaille d’or. Le peintre vit pendant vingt-cinq ans dans la capitale française, il y mène la vie splendide du Paris du Second Empire. Il a des amis dans les milieux les plus divers, son salon est parmi les premiers de la capitale française. Son tableau, qui a pour titre Milton, obtient aussi une médaille d’or à l’Exposition Universelle de 1900. ÀParis, il peint également sa Krisztus-trilógia (Trilogie du Christ) au cours de l’année 1881. Il est attiré par la peinture en plein air, tout comme le peintre László Paál (1846-1879) qui émigre à Paris en 1872, et vit à Barbizon le reste de sa vie. Munkácsy fréquente avec lui la forêt de Fontainebleau pour faire des esquisses [8].

7 Ambrus se lie d’amitié avec plusieurs peintres hongrois à Paris, notamment avec Bertalan Karlovszky (1858-1938), Ottó Koroknyai (1856-1898), László Mednyánszky (1852-1919), Mihály Munkácsy (1844-1900), József Somssich (1812-1894), ce qui renforce son goût pour les beaux-arts et ce qui lui donne sûrement de l’inspiration pour ses romans d’artiste. Bertalan Karlovszky, peintre hongrois qui, comme Zoltán Ambrus, séjourne à Paris dans les années 1880, fait un dessin de son ami-écrivain, dans le Grand Café à Paris, pour recevoir une glace à déguster en contrepartie de son travail. Nous connaissons cette anecdote par une inscription sur le dessin conservé dans la collection du Musée littéraire Petőfi [9]. Cet ami-peintre est sans aucun doute parmi les modèles du peintre Jenő Bíró, le héros principal du roman d’artiste Midas király (Le Roi Midas) (1891-92) d’Ambrus. En vérité, c’est à l’occasion d’une exposition récente du Musée littéraire Petőfi de Budapest, intitulée Ködlovagok — Irodalom és képzőművészet találkozása a századfordulón (1880-1914) (Chevaliers de la Brume — La rencontre de la littérature et des beaux-arts au tournant du siècle (1880-1914)) que l’attention du public a été attirée sur cette période de la culture hongroise peu traitée par la critique. Zoltán Ambrus, auteur de plusieurs romans d’artiste et ayant un attachement profond pour les beaux-arts [10] dès son séjour parisien, figurait également parmi les écrivains hongrois présentés dans le cadre de cette exposition [11].

8 Ambrus est également attiré par le monde du théâtre à Paris. Il y rencontre la grande actrice hongroise, Mari Jászai (1850-1926) revenue de son séjour à Londres et avec laquelle il assiste aux représentations du Théâtre Français. Ambrus est aussi lié avec le jeune écrivain Zsigmond Justh (1863-1894) qui vit à la même époque à Paris. Ils ne sont pas seulement amis : exerçant une grande influence sur ce dernier, Ambrus est aussi son conseiller et son critique. Quelques années plus tard, en 1888, c’est Ambrus qui corrige du point de vue stylistique son roman intitulé Művészszerelem (Amour d’Artistes) [12], et en modifie notamment le titre qui était Modernisme à l’origine.

9 Il est étrange qu’Ambrus n’ait pas fait connaissance à Paris avec les grands écrivains français de l’époque. Il n’approche que Taine et Renan à l’occasion de leurs conférences, mais ceux-ci n’exercent pas de réelle influence sur lui. Néanmoins, pendant son séjour parisien, il lit Flaubert, Zola, Dumas fils, Alphonse Daudet, Paul Bourget, Jules Lemaître et Anatole France. Ses expériences lui fournissent la matière des articles qu’il rédige sur la vie littéraire et théâtrale, mais aussi sur des questions plus générales, comme celle des mœurs parisiennes. La plupart de ses feuilletons parisiens ont été publiés postérieurement dans son recueil d’articles intitulé A tegnap legendái. Tollrajzok (Les légendes d’hier. Esquisses à la plume), paru en 1913 [13]. Cet ouvrage atteste son intérêt pour des auteurs tels que Paul Bourget, Ernest Renan, Émile Zola, Guy de Maupassant, Octave Mirbeau, Jules Lemaître ou Auguste de Villiers de l’Isle-Adam. Plus tard, au début des années 1900, alors qu’il a déjà embrassé la carrière d’écrivain, il compose aussi des nouvelles [14] d’après ses souvenirs parisiens. En 1928, il publie en feuilleton dans le quotidien Pesti Napló (Journal de Pest) sa série de pièces humoristiques sur Anatole France sous le titre de Író és titkára [L’Écrivain et son secrétaire] [15].

Sur la voie de l’écriture : la vocation littéraire chez Zoltán Ambrus

10 Il est incontestable que la culture française marque beaucoup sa vie et son caractère. Son séjour à Paris exerce une influence décisive sur sa carrière d’écrivain et ouvre une nouvelle voie pour son évolution artistique et sa création littéraire :

11

[…] il fut Hongrois de caractère et de tempérament, hongrois fut son sort et le tragique de sa vie, mais le caractère de sa personnalité, son goût littéraire, les idées qu’il se faisait de la vie, toute son orientation furent français [16].

12 Ambrus passe près d’une année à Paris et regagne Budapest au printemps 1886. Y reprenant sa vie d’avant son séjour parisien, il fréquente les cafés, surtout pour travailler :

13

Ce fut une âme solitaire : il vécut en compagnie de ses idées. Le plus souvent, c’était dans les cafés dépeuplés de la ville qu’on pouvait encore le voir, pendant les heures creuses de la matinée, avec ce qu’il faut pour écrire, devant lui, sur la table : il se sentait tellement seul parmi les hommes qu’il pouvait même travailler dans un tel endroit public [17].

14 Une fois revenu à Budapest, il a beaucoup de projets : il entend proposer des formes d’art nouvelles aux romanciers hongrois, ouvrir de nouveaux horizons à la critique dramatique en Hongrie, rendre plus souples et plus nuancés le ton et le style de la prose narrative hongroise [18]. Il est plus ouvert aux événements et aux phénomènes de la grande ville. La capitale hongroise présente un cadre favorable puisqu’elle a diverses ressemblances avec Paris : elle est le véritable centre de la vie spirituelle hongroise et il s’agit alors d’une ville dynamique à la recherche de relations et d’une influence européennes. Et puis, c’est la vie spirituelle parisienne qui y exerce le plus fort rayonnement : la Librairie Révai est abonnée à des revues françaises telles que la Revue d’Art Dramatique, La Lecture ou la Revue indépendante. La capitale hongroise fournit ainsi un milieu idéal à Zoltán Ambrus qui peut suivre l’actualité de la culture française aussi par les journaux français accessibles à Budapest. Il faut noter que plus tard, dans les années 1920, Ambrus peut déjà se permettre de commander des ouvrages récents de la littérature française pour sa propre bibliothèque et d’être abonné à plusieurs revues françaises comme par exemple la Revue des Deux Mondes, Gringoire, Candide, Je suis Partout, La Plume ou L’Illustration[19].

15 C’est d’abord comme journaliste qu’Ambrus exerce une influence sur les jeunes écrivains hongrois. Dans ses articles, il évoque les faits divers et les événements importants de la vie culturelle. Il écrit beaucoup sur des thèmes artistiques : sur la littérature, les beaux-arts, les expositions, les opéras, mais le théâtre est encore son sujet de prédilection. D’ailleurs, il déplore la situation de la littérature hongroise qui n’intéresse selon lui que peu de gens. Dans l’une de ses études portant sur les problèmes de la vie littéraire, il écrit que seules les œuvres ayant d’abord du succès en Hongrie sont susceptibles d’en obtenir à l’étranger [20]. C’est pourquoi il veut élargir le public de la littérature hongroise, mais aussi étrangère, de son époque.

16 Il faut savoir que les littératures française et hongroise du XIXe siècle sont profondément marquées par les influences réciproques entre journalisme et littérature. Le journalisme est principalement au service de la progression des lettres, ce qui favorise la naissance du journalisme littéraire en France et en Hongrie. La presse française se dote ainsi d’un fort caractère littéraire au cours du XIXe siècle : le journalisme littéraire prend naissance dans les colonnes des rubriques littéraires des journaux, les revues littéraires et artistiques envahissent le monde de la presse, les romans-feuilletons occupent une place considérable dans les journaux [21].

17 En effet, les relations littéraires franco-hongroises de la fin du XIXe siècle jouent un rôle considérable dans l’évolution de la presse hongroise. La fin de siècle est aussi la grande époque de la presse en Hongrie : la transformation des journaux de Budapest vise à imiter ceux de Paris, avec des contes, des nouvelles et aussi des romans publiés en feuilleton. Dans l’histoire littéraire hongroise, une relation particulière se tisse entre presse et littérature lors de cette période. Il faut souligner que l’édition des revues était très riche à l’époque, et que la plupart des écrivains hongrois, ainsi que français, étaient à la fois écrivains et journalistes.

18 Zoltán Ambrus s’attache très fortement à la littérature française et joue, en tant que journaliste et rédacteur de journal, un rôle considérable dans la progression du journalisme littéraire en Hongrie. Son œuvre journalistique reflète la palette des revues littéraires hongroises de l’époque. Il collabore aux quotidiens Fővárosi Lapok (Le Journal de la Capitale) (1864-1903), Pesti Napló (Journal de Pest) (1850-1939) et Magyar Hírlap (Journal Hongrois) (1876- 1879, 1891-1938), aux hebdomadaires Nemzet (Nation) (1882-1899), A Hét (La Semaine) (1890-1924) et Új Idők (Temps nouveaux) (1895-1949). Il y publie ses chroniques, ses critiques, ses nouvelles et ses romans en feuilleton. Il travaille pour plusieurs revues dont l’orientation intellectuelle et le style préfigurent l’avènement de la revue Nyugat (Occident) (1908-1941) : à savoir Magyar Géniusz (Génie hongrois) (1902-1903), Jövendő (L’Avenir) (1903), Figyelő (Observateur) (1905), Szerda (Mercredi) (1906-1907). Parmi ces revues, il faut souligner Jövendő (L’Avenir), lancée par l’écrivain-journaliste Sándor Bródy (1863-1924) en 1903 et rédigée en collaboration avec Zoltán Ambrus et Géza Gárdonyi (1863-1922), où la littérature étrangère occupe une place de premier ordre. À partir de 1908, plusieurs de ses œuvres sont publiées dans la prestigieuse revue littéraire hongroise Nyugat (Occident).

19 Il faut noter que la plupart des écrits de Zoltán Ambrus ont été publiés pour la première fois dans des revues, selon la mode de l’époque. L’édition de son œuvre « complète », parue en seize volumes entre 1906 et 1913 chez les Frères Révai sous sa direction, ne contient pas l’ensemble des textes qu’il a écrits. Plusieurs de ses chroniques, critiques littéraires et artistiques, mais aussi traductions furent publiées seulement dans des revues de l’époque. C’est aussi pour cela qu’il nous semble pertinent d’approfondir nos recherches sur l’œuvre journalistique de Zoltán Ambrus à travers l’analyse de son attachement profond pour la littérature française.

20 Sa première nouvelle, parue en 1886, attire l’attention du public par son style dense et recherché. Sa maîtrise de soi, nécessaire pour l’expression, et sa capacité de s’identifier à ses personnages font de lui un écrivain de première importance. Son premier véritable succès, c’est son roman d’artiste Midas király (Le Roi Midas), publié en feuilleton dans le Magyar Hírlap (Journal Hongrois) de mars 1891 à septembre 1892. Le roman ne paraît en librairie qu’en 1906 chez les Frères Révai [22]. C’est son œuvre majeure, qui a connu le plus grand nombre d’éditions de son vivant. La nouveauté de ce roman réside dans l’analyse d’une âme d’artiste. II nous présente le drame d’un artiste hongrois de la fin de siècle qui perd d’abord son amour et sa joie de vivre, puis son estime de soi et sa foi en lui-même. La figure du peintre fait aussi référence à l’auteur qui a peu confiance en lui et en son destin, et qui nourrit une conception tragique de la vie [23].

21 L’œuvre littéraire de Zoltán Ambrus brosse d’ailleurs le tableau des milieux intellectuels de son époque. Il s’intéresse surtout à la ville, au monde exclusif de l’élite, à l’âme des artistes, et à leurs problèmes psychologiques. Ses personnages sont souvent des poètes malheureux, des artistes-peintres ou des actrices comme dans ses romans Midas király (Le Roi Midas) (1891-92), Őszi napsugár (Soleil d’automne) (1895), Giroflé és Girofla (Giroflé et Girofla) (1899),Solus eris (1903). « Dans tous ces romans, M. Ambrus se montre un psychologue fin et avisé, un conteur charmant et surtout un prosateur de premier ordre [24]. » Ses sujets sont à la fois les plus universels et les plus personnels : problèmes du sort, conflits du rêve et de la réalité, lois générales de l’existence. C’est pourquoi son lecteur se sent pris dans un véritable face à face avec l’auteur. L’édition de son œuvre complète, parue entre 1906 et 1913 chez les Frères Révai, rencontre un très grand succès.

Sous le signe de la littérature française : Zoltán Ambrus traducteur et critique

22 Ambrus est un traducteur de premier ordre et un critique considérable de son époque. En 1886, il traduit du français Bazaroff de Tourgueniev. Parmi les auteurs français, il traduit en hongrois Alexandre Bisson [25], Jean-Anthelme Brillat-Savarin [26], Charles Victor Cherbuliez [27], Alphonse Daudet, Gustave Flaubert, Anatole France [28], Paul Hervieu [29], Henri Lavedan, Jules Lemaître, Hector Malot, Guy de Maupassant [30], Henri Meilhac, Victorien Sardou [31].

23 Sa traduction la plus importante est sans doute celle de Madame Bovary de Flaubert [32]. La Revue des Deux Mondes, la prestigieuse revue parisienne apparue en 1831, sert de modèle à la revue hongroise Új Magyar Szemle (Nouvel Observateur Hongrois) (1900, 1920-1921), fondée en 1900. C’est dans cette revue qu’est publiée en feuilleton, en 1904, la traduction d’Ambrus de Madame Bovary. Il s’agit de la première traduction hongroise du roman de Flaubert. Cette traduction paraît sous forme de livre dans la collection « Klasszikus Regénytár » (Les Classiques du Roman) la même année [33]. Ambrus réalise avec soin cette traduction qui revêt pour lui une importance toute particulière. Lors de son activité de traduction, il aspire à être fidèle à l’art d’écrire de Flaubert. Le traducteur cherche à rendre dans la version hongroise du roman de Flaubert la densité de son vocabulaire, la limpidité de son style, le rythme et la sonorité de sa prose. C’est la recherche constante de l’expression juste qui caractérise ses démarches de traducteur. Tout comme dans son œuvre d’écrivain, nous observons la rigueur d’un travail de traducteur qui tente d’approcher la juste expression. Selon Ambrus, il s’agit d’une tentative qui peut réussir au niveau du contenu et peut rencontrer des difficultés pour ce qui est de la forme [34].

24 Il faut noter que la traduction hongroise de Madame Bovary, faite par Zoltán Ambrus, est publiée 47 ans après sa publication en France et que le public hongrois a pu lire ce roman de Flaubert dans cette traduction pendant plus de 50 ans. D’ailleurs, cette première traduction voit le jour en quatre éditions du vivant du traducteur. En effet, ce n’est qu’en 1958 que Albert Gyergyai [35] (1893-1981) traduit de nouveau le roman de Flaubert d’après la traduction de Zoltán Ambrus. Notons pour finir sur ce point que la traduction la plus récente est celle de Judit Pór [36] (1931-1995) et date de 1993 [37].

25 En ce qui concerne les traductions des œuvres de Zoltán Ambrus, c’est dans la Revue de Hongrie (1908-1931) — revue publiée en Hongrie par la Société littéraire française de Budapest sous la direction de Vilmos Huszár, dans le but de diffuser la culture hongroise en langue française en Europe [38] — que quelques traductions françaises de ses nouvelles et romans voient le jour [39]. Sa nouvelle intitulée Mese a halászról és a tengerészről (Le Pêcheur et le marin) est traduite par János Lajos Fóti en 1908, puis rééditée en 1913. Cette nouvelle, qui est la première traduite en français parmi les œuvres d’Ambrus, est également publiée en 1910 dans l’éphémère revue parisienne Les Mille nouvelles nouvelles, qui paraît de février 1910 à février 1911. Parmi les versions françaises de ses œuvres, c’est celle de son roman d’artiste intitulé Őszi napsugár (Soleil d’automne) qui connaît un beau destin. Ce roman paraît d’abord en feuilleton sous le titre de Septembre, titre original du roman, traduit par Maxime Beaufort, dans la Revue de Hongrie entre octobre 1908 et février 1909 [40]. En 1910, le roman, portant déjà le titre Soleil d’automne, est publié sous la forme d’un livre à Paris, chez Honoré Champion, dans la série « Bibliothèque Hongroise de la Revue de Hongrie », également dans la traduction de Maxime Beaufort [41]. C’est un poète et un auteur dramatique malheureux qui compose le personnage principal de ce roman d’artiste :

26

Il s’était accoutumé à sa douleur, il s’était mis à la chérir. Le doux regret qui murmurait en son cœur, était un trésor pour lui. Il vivifiait ses poèmes, auréolait toute la beauté qu’il lui était donné de voir, c’était son univers, car il n’existait qu’en lui. Et, dans la crainte de le perdre, il se mit à nourrir ce regret. Ils se complétaient si bien tous les deux : le poète et la mélancolie lyrique [42].

27 Il faut aussi noter que son roman Midas király (Le Roi Midas) est traduit en italien encore de son vivant, sous le titre de Mida Moderno, par Rina Larice en 1906 [43].

28 Ambrus fait beaucoup pour la propagation de la littérature française en Hongrie [44]. Outre son travail de traducteur, il crée la collection « Klasszikus Regénytár » (Les Classiques du Roman) avec Géza Voinovich à partir de 1903. Ambrus rédige les préfaces des neuf volumes qui contiennent les œuvres des grands romanciers français du XIXe siècle : Honoré de Balzac [45], Alphonse Daudet [46], les Dumas [47], Gustave Flaubert, les Goncourt [48] et Émile Zola [49]. Plus tard, dans les années 1920, la collection traduite des romans de Zola s’effectue sous sa direction : il rédige les avant-propos [50] et contrôle les traductions.

29 Son œuvre critique est tout aussi majeure. Comme pour son travail de traduction, il attache beaucoup de soin à l’expression de ses jugements. Il juge toujours les auteurs d’après leurs œuvres les plus réussies [51]. Il esquisse le portrait de plusieurs écrivains français de la deuxième moitié du siècle et vante Hippolyte-Adolphe Taine, Ernest Renan, Paul Bourget ou Arsène Houssaye.

30 Dans son étude sur Balzac, il met en relief le rôle primordial de l’intuition dans l’élaboration de La Comédie humaine. À ses yeux, le grand romancier est un historien doué de la plus grande clairvoyance sur son époque. Ambrus souligne la force de son imagination, la richesse de ses idées, le caractère inépuisable de son intuition et la qualité de son expression. Mais la constatation la plus importante de son étude, c’est que l’artiste équivaut au poète créateur dans la personnalité de l’écrivain [52].

31 Dans son article sur les frères Goncourt, il met l’accent sur l’unité de l’œuvre créée par les deux frères, qui ne font qu’un à ses yeux. Pour illustrer cette idée, il analyse le roman intitulé les Frères Zemganno d’Edmond de Goncourt qui peut être aussi vu comme le roman de la vie des deux écrivains. Il constate en même temps que la publication de Germinie Lacerteux est une date décisive dans l’histoire du naturalisme français. Charles Demailly et Renée Mauperin comptent, d’après lui, parmi leurs meilleurs romans. La richesse de l’observation, la profondeur de leur connaissance de l’homme et la virtuosité de leur style sont les plus grands mérites qu’il attribue à leurs œuvres [53].

32 En ce qui concerne Alphonse Daudet, il souligne l’importance de son succès : selon Ambrus, il a fasciné tout le monde par ses œuvres. Sa sensibilité, son ironie et sa gaieté font de lui un écrivain très populaire de son époque. Au cœur de son œuvre, Ambrus décèle le goût de Daudet pour la musique et la peinture. Dans son optique, Daudet a toujours cherché la vérité éternelle dans l’observation perpétuelle de la réalité [54].

33 Il loue l’œuvre de Zola pour son influence littéraire et son importance sociale, Zola étant l’auteur dominant de son époque. Ambrus se penche sur Les Rougon-Macquart dans lesquels l’auteur révèle son amour de la vérité, son intérêt pour les questions sociales. Selon Ambrus, c’est encore sa conscience d’historien qui fait de lui un écrivain réputé. Il pointe aussi le rôle de l’imagination de Zola qui confère une nuance romantique à son naturalisme [55].

34 Il rend également hommage à Maupassant. Il le considère comme l’écrivain le plus lu de sa propre époque. Il souligne la simplicité et le caractère naturel de son style : il dit beaucoup de choses en peu de mots et il peut faire sentir parfaitement l’essentiel. À ses yeux, c’est l’auteur qui connaît le mieux le cœur de l’homme, la complexité de l’âme humaine et l’influence réciproque des instincts. C’est, selon lui, un écrivain philosophe qui se tourne vers l’âme de son époque et restitue dans ses livres sa vision personnelle du monde [56].

35 Mais le maître incontesté d’Ambrus est sans nul doute Flaubert qui, selon lui, plonge au plus profond de l’âme humaine et exprime parfaitement ses pensées et ses sentiments. À n’en pas douter, l’auteur de Madame Bovary était le maître des Goncourt, de Daudet, de Maupassant et de Zola. La densité de son style, les couleurs de sa langue et la musicalité de sa prose constituent d’ailleurs une tâche difficile pour son traducteur. Flaubert est un excellent critique pour les mêmes raisons : il voit toujours la beauté artistique de façon antique, avec une ardeur romantique et d’une manière toute moderne [57].

36 Pour ce qui est de son activité en tant que critique de théâtre, il donne son avis sur les œuvres des auteurs de théâtre français tout au long de sa carrière d’écrivain. Dans ses articles parus entre 1879 et 1930, il loue chronologiquement les pièces de Victor Hugo, Victorien Sardou, Guy de Maupassant, Alphonse Daudet, Dumas fils, Molière, Edmond Rostand, Jean Racine, Eugène Brieux, Henri Lavedan, Georges Bataille, Paul Géraldy, Romain Rolland, Jules Romains, Marcel Pagnol et Maurice Rostand [58]. Devenant progressivement une figure importante de la vie culturelle budapestoise également en raison de la popularité de ses critiques, il est nommé directeur du Théâtre national de Budapest entre 1917 et 1922.

Maturité de l’écrivain : un maître du style par excellence

37 Après avoir donné un bref aperçu des traductions et des études critiques de Zoltán Ambrus concernant les auteurs français, nous constatons que son attachement profond pour la littérature française s’est manifesté dans ses œuvres littéraires, ses traductions et ses critiques. C’est également pour cela qu’il fut nommé « le plus français des Hongrois [59] » à l’époque. Dans ce qui suit, nous voudrions mettre en relief les qualités de l’ensemble de son œuvre en démontrant les influences principales de la littérature française sur celle-ci.

38 Dans les œuvres d’Ambrus, nous pouvons découvrir une aisance et une élégance qui rappellent celles de ses maîtres français. Il se tourne principalement avec une attention toute particulière vers le Paris de la fin du XIXe siècle. On souligne alors

39

l’élégance intérieure de ses œuvres légères qui unissent si heureusement le ton ironique du causeur à la chaleur intime d’un poète secret, la bonne tenue parfaite de ses maîtres français aux langueurs et aux brusqueries subtiles de son tempérament hongrois [60].

40 Mais nous voudrions insister sur le fait qu’Ambrus est avant tout un personnage éloquent et un esprit original recourant à ses lectures afin de développer ses vues personnelles en toute indépendance par rapport aux courants littéraires de l’époque. Il faut également souligner qu’Ambrus souhaitait ne pas puiser son inspiration dans ses lectures ; il ne voulait pas se laisser influencer par les auteurs qu’il a lus [61]. D’ailleurs, outre la littérature française, il connaissait très bien les lettres anglaises, allemandes, russes, italiennes et espagnoles. Dans sa vaste bibliothèque, nous trouvons, entre autres, des œuvres de Shakespeare, Dickens, Thackeray ou Cervantes, à côté des grands classiques de la littérature française. En fait, il plonge dans ses lectures pour les juger, s’en enrichir et déterminer ce qu’elles pouvaient apporter à son œuvre, essentiellement au niveau de la forme. Sa correspondance en témoigne : il y avoue qu’il a beaucoup appris de Flaubert, de Maupassant, de Dickens et des auteurs russes tels que Dostoïevski, Tolstoï et Tourgueniev, qui étaient aussi ses maîtres sur le plan stylistique [62]. Tout comme le précise Aurélien Sauvageot sur le thème du rapport que les écrivains hongrois entretenaient avec leurs modèles étrangers :

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Ce qui intéresse l’écrivain hongrois dans les littératures étrangères, ce sont les procédés d’expression, en d’autres termes : la forme, la composition, les modes de présentation d’une œuvre [63].

42 En effet, Ambrus est un maître du style limpide et de la composition claire : les caractéristiques principales de son art d’écrire créent un lien de parenté avec celui de Flaubert, l’écrivain le plus apprécié d’Ambrus. Parmi les auteurs français, c’est la langue de Flaubert qui laisse le plus son empreinte sur celle d’Ambrus. Mais il s’agit d’un processus inconscient chez Ambrus qui ne veut jamais recourir aux réminiscences littéraires. Sa conviction profonde peut se résumer ainsi : il aspire à écrire tout ce qui lui est suggéré par ses expériences de vie et non pas par ses expériences de lecture. En tant qu’écrivain, Ambrus cherche à s’émanciper de toute influence littéraire, oublier ses lectures en composant ses œuvres et s’inspirer uniquement de ses expériences, de ses pensées et de ses idées [64]. De son point de vue, Flaubert est le maître absolu car il concrétise parfaitement cette aspiration à ses yeux.

43 Sur ce point, nous voudrions mettre en relief que Zoltán Ambrus devient l’un des chefs de file de la littérature hongroise de son époque en raison de sa connaissance profonde des littératures hongroise et étrangère, de ses expériences, mais surtout de sa langue choisie et de son exigence d’éthique et de style. Homme de lettres respecté de la vie littéraire hongroise de la fin de siècle, il est surtout admiré par les jeunes écrivains-journalistes de la revue Nyugat (Occident) pour qui Ambrus apporte la modernité de l’Europe de l’Ouest : son style est pour eux un exemple à suivre, son savoir immense leur fournit des connaissances littéraires importantes. En Hongrie, son œuvre littéraire est avant tout appréciée en raison de la sûreté de son goût, de la précision de ses analyses, de l’élégance de ses nouvelles et enfin de son style soigné et ciselé. De plus, il fut un écrivain créateur pour qui la vocation, la conviction et l’amour de la littérature étaient primordiaux, tout comme pour les grands maîtres hongrois du XIXe siècle qu’il a considérés comme ses modèles. De cette façon, il sert également d’intermédiaire entre les grands auteurs classiques du XIXe siècle et les futurs écrivains de la modernité de la littérature hongroise.

44 Il résulte de notre analyse que son rôle d’historien de la littérature se manifeste surtout à travers la traduction et la popularisation des grands classiques français. Parmi les grands romanciers du XIXe siècle, il appréciait Balzac, Flaubert, Maupassant. En tant que rédacteur, critique, traducteur, homme de lettres, il fut le propagateur de la culture et de la littérature françaises en Hongrie [65]. Ainsi, son plus grand mérite, c’est « d’avoir guidé vers les cimes de la littérature et de l’art cette partie des lecteurs hongrois qui […] aspiraient à une conception littéraire plus générale et plus européenne [66] ». En 1928, il obtient la Légion d’Honneur de la France grâce aux deux professeurs français du Collège Eötvös, Aurélien Sauvageot (1897-1988) [67] et Jean Carrère (1865-1932), qui connaissent très bien l’œuvre de l’écrivain hongrois [68], sa sympathie pour la littérature française, ses relations avec les milieux artistiques français et ses traductions. En 1931, la Société des Gens de Lettres de France l’invite pour son congrès organisé en mai à Paris mais la maladie l’empêche d’y participer.

45 À travers cette présentation de l’œuvre littéraire de Zoltán Ambrus, écrivain, journaliste, critique et traducteur hongrois, qui insiste sur son activité de traducteur, nous espérons que notre étude puisse contribuer à une approche plus nuancée des relations littéraires franco-hongroises et ouvrir de nouvelles perspectives sur d’autres sujets possibles [69].

46 D’ailleurs, il est vrai qu’il existe peu d’analyses comparatives des littératures française et hongroise de la fin de siècle et que les revues littéraires hongroises de cette période sont encore peu analysées par la critique de ce point de vue. De plus, les relations littéraires franco-hongroises jouent également un rôle considérable dans l’avènement de la revue Nyugat (Occident). Il faut savoir que le journalisme littéraire en Hongrie atteindra son apogée avec le mouvement qui se forme autour de cette revue littéraire dans la première moitié du XXe siècle.

47 C’est la raison pour laquelle nous trouvons passionnant et intéressant, d’une part, de continuer nos recherches dans le sens de l’analyse des relations littéraires franco-hongroises et, d’autre part, de nous plonger dans le monde des revues littéraires hongroises de la fin de siècle, surtout dans celui des précurseurs considérables de la revue Nyugat (Occident), tout en focalisant notre attention sur les influences de la culture française sur le monde littéraire et artistique hongrois [70].

48 Il nous semble donc que nos futures recherches dans ce domaine — avant tout à travers l’étude détaillée de l’œuvre journalistique de Zoltán Ambrus — pourraient non seulement ouvrir de nouvelles voies dans l’analyse de cette prestigieuse revue hongroise de la première moitié du XXe siècle, mais encore offrir un nouveau point de vue dans l’approche de l’ensemble de l’œuvre de Zoltán Ambrus et éclairer de manière particulière les points de croisement entre les littératures française et hongroise. Nous espérons donc que nos recherches fourniront un éclairage original sur la question des relations littéraires franco-hongroises, lesquelles relations comportent encore de nombreux aspects à explorer.

Notes

  • [1]
    Pour sa biographie et son œuvre, voir Gizella F. Ambrus — Zoltán Fallenbüchl, Egyedül maradsz… Ambrus Zoltán élete és munkássága (Solus eris… La vie et l’œuvre de Zoltán Ambrus), Debrecen, Csokonai Kiadó, coll. « Csokonai Literatúra Könyvek », 2000, 224 p. (Étant donné qu’il y a très peu de textes de/sur Zoltán Ambrus qui sont traduits en français, là où le titre figure en hongrois en premier, puis sa traduction en français entre parenthèses, nous faisons référence au texte original hongrois et donnons juste la traduction du titre en français.)
  • [2]
    Voir István Sőtér, Magyar-francia kapcsolatok (Relations franco-hongroises), Budapest, Teleki Pál Tudományos Intézet, 1946, p. 179-187. János Szávai, Introduction à la littérature hongroise, Budapest, Akadémiai Kiadó — Paris, Jean Maisonneuve Éditeur, 1989, p. 88.
  • [3]
    Voir Endre Bajomi-Lázár, A magyar Párizs (Le Paris hongrois), Budapest, Gondolat, 1978, 346 p. Ildikó Szabó, Dávid Bajomi-Lázár, Magyarok Párizsa (Le Paris des Hongrois), Budapest, Enciklopédia Kiadó, coll. « Magyarok nyomában külföldön », 2003, 195 p. Párizs nem ereszt el. Magyar írók Párizs élménye 1900-1939 (Paris ne nous a plus lâchés. L’expérience parisienne des écrivains hongrois 1900-1939), dir. Csilla E. Csorba et Anna Cséve, Budapest, Petőfi Irodalmi Múzeum — MTA Művészettörténeti Kutatóintézet, 2005, 80 p.
  • [4]
    Voir Ildikó Józan, Mű, fordítás, történet. Elmélkedések, Budapest, Balassi Kiadó, 2009, 380 p.
  • [5]
    Voir Magda Gálos, Sigismund Justh et Paris. Contributions à l’histoire des relations littéraires franco-hongroises dans la deuxième moitié du XIXe siècle (Travail préparé à l’Institut français de l’Université d’Elisabeth de Pécs), Budapest, 1933, p. 24. Erzsébet Hanus, La Littérature hongroise en France au XIXe siècle, Paris — Pécs, A. D. É. F. O. — JPTE, Paris, Klinksieck, 1996, 275 p. Éva Martonyi, Trois siècles de relations littéraires franco-hongroises, Budapest, Akadémiai Kiadó, coll. « Verbum Books », 2001, 132 p.
  • [6]
    Albert Gyergyai, « Zoltán Ambrus », Nouvelle Revue de Hongrie (Budapest), janvier 1936, p. 64.
  • [7]
    Pour les conférences d’Ernest Renan auxquelles Zoltán Ambrus a pu assister, voir l’inventaire des fonds d’archives du Collège de France, Fonds Ernest Renan, 16 CDF 355/1-12.
  • [8]
    Voir Zoltán Farkas, « Munkácsy à Paris », Nouvelle Revue de Hongrie (Budapest), janvier 1941, p. 55-59.
  • [9]
    Voir Bertalan Karlovszky, Ambrus Zoltán arcképe [Le portrait de Zoltán Ambrus], 1885, dessin au crayon, Musée littéraire Petőfi de Budapest, acquisition en 2007 (2007.158.1).
  • [10]
    Pour une version plus complète de ce thème, voir notre article : Enikő Bauernhuber, « La littérature et les arts — le phénomène de la correspondance des arts à travers l’œuvre journalistique de Zoltán Ambrus (1861-1932) », Verbum Analecta Neolatina, vol. XIV, 2013/1-2, p. 264-272.
  • [11]
    Voir les publications réalisées à partir de l’exposition temporaire du Musée littéraire Petőfi de Budapest, intitulée Ködlovagok — Irodalom és képzőművészet találkozása a századfordulón (1880-1914) (Chevaliers de la Brume — La rencontre de la littérature et des beaux-arts au tournant du siècle (1880-1914)), de novembre 2010 à septembre 2011. Catalogue, recueil d’études et DVD-ROM réalisés sous le même titre, réd. par Enikő Bauernhuber, Anna Cséve, Éva Kómár, Kata Kőrös, consultante d’art Katalin Gellér, disposition graphique par Anikó Bieder et Balázs Gelsei, Budapest, Petőfi Irodalmi Múzeum, 2011-2012.
  • [12]
    Voir Zsigmond Justh, Művészszerelem (Amour d’Artistes), Budapest, Pallas, 1888, 183 p.
  • [13]
    Voir Zoltán Ambrus, A tegnap legendái. Tollrajzok (Les Légendes d’hier. Esquisses à la plume). Ambrus Zoltán Munkái XIII. kötet (Œuvres de Zoltán Ambrus. t. XIII), Budapest, Révai, 1913, 288 p.
  • [14]
    Ses deux nouvelles Egy tubarózsa (Une tubéreuse) et Keresztfiam Boldizsár (Mon filleul Boldizsár) sont inspirées par ses souvenirs parisiens. Voir Gizella F. Ambrus — Zoltán Fallenbüchl, op. cit., p. 112.
  • [15]
    Voir dans le recueil suivant : Zoltán Ambrus, « Író és titkára (L’Écrivain et son secrétaire) », dans id., A gyanú (Le soupçon), réd. par Zoltán Fallenbüchl, Budapest, Szépirodalmi Könyvkiadó, 1981, p. 105-149.
  • [16]
    Nicolas Surányi, « Zoltán Ambrus », Nouvelle Revue de Hongrie (Budapest), avril 1932, p. 275.
  • [17]
    Géza Voinovich, « Zoltán Ambrus. Un romancier de la fin du siècle », Nouvelle Revue de Hongrie (Budapest), juillet 1943, p. 80.
  • [18]
    Voir Albert Gyergyai, op. cit., p. 65.
  • [19]
    D’après les documents (lettres, bons de commandes, factures) conservés dans les collections de manuscrits du Musée littéraire Petőfi de Budapest (V. 5872/59), Zoltán Ambrus correspond, entre autres, avec les maisons d’éditions et les éditeurs suivants pour commander des livres et des revues pour sa propre bibliothèque : Éditeur Arthème Fayard, Éditeur Eugène Fasquelle, Éditions Albin Michel, Éditions Curios, Éditions du Siècle, Éditions Flammarion, Librairie Ancienne et Moderne, Librairie de l’Enseignement, Librairie des Curiosités Littéraires, Librairie du Progrès, Librairie Georges Chrétien, Librairie Ollendorf, Librairie Paul Ferdinando, Librairie Stock, Librarie Larousse, Mercure de France.
  • [20]
    Voir Zoltán Ambrus, « Irodalmunk s a külföld (Notre littérature et l’étranger) », dans id., Vezető elmék (Les Grands esprits), Budapest, Révai, 1913, p. 357-371.
  • [21]
    Voir id., « Irodalom és újságírás (Littérature et journalisme) », dans ibid., p. 333-356.
  • [22]
    Voir id., Midás király (Le Roi Midas), Budapest, Révai, 1906, 2 t.
  • [23]
    Voir Albert Gyergyai, « Midás király (Le Roi Midas) », dans Zoltán Ambrus, Midás király (Le Roi Midas), Budapest, Szépirodalmi Könyvkiadó, 1967, p. 637.
  • [24]
    Ernő Salgó, « Notice », dans Zoltán Ambrus, Soleil d’automne, « Bibliothèque Hongroise de la Revue de Hongrie II », Paris, Honoré Champion, 1910, p. 7.
  • [25]
    Voir Alexandre Bisson, Az államtitkár úr (Monsieur Secrétaire d’État), trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Vass, 1898, 109 p.
  • [26]
    Voir Jean-Anthelme Brillat-Savarin, Az ízlés fiziológiája (La Physiologie du goût), trad. Zoltán Ambrus et Gizella Ambrus, Budapest, Singer-Wolfner, 1912, 303 p.
  • [27]
    Voir Charles Victor Cherbuliez, Feketék és vörösek (Noirs et rouges), trad. Tivadar Lándor, Holdenis Meta, trad. et intr. Zoltán Ambrus, Budapest, Révai, « Klasszikus Regénytár (Les Classiques du Roman) », 1904, 487 p. Charles Victor Cherbuliez, Holdenis Meta, trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Singer-Wolfner, « Egyetemes Regénytár (Collection Universelle des Romans) », 1888, 2 t. Charles Victor Cherbuliez, Miss Rovel, trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Singer-Wolfner, « Egyetemes Regénytár (Collection Universelle des Romans) », 1890, 167 p.
  • [28]
    Voir Anatole France, Régi dolgok (Choses anciennes), trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Lampel, « Magyar Könyvtár (Bibliothèque Hongroise) », 1900, 48 p. Anatole France, Fehér kövön (Sur la pierre blanche), trad. Ernő Czóbel, intr. Zoltán Ambrus, Budapest, Révai, 1930, 306 p.
  • [29]
    Voir Paul Hervieu, Ismerd meg magadat ! (Peints par eux-mêmes) trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Lampel, « Magyar Könyvtár (Bibliothèque hongroise) », 1910, 92 p.
  • [30]
    Voir Guy de Maupassant, « A rózsakirály (Le rosier de madame Husson) », trad. Zoltán Ambrus, in Maupassant elbeszélések (Nouvelles de Maupassant), Budapest, Franklin, 1930, p. 73-91. Guy de Maupassant, « Az özvegy (Une veuve) », trad. Zoltán Ambrus, dans Maupassant elbeszélések (Nouvelles de Maupassant), Budapest, Franklin, 1930, p. 66-72. Guy de Maupassant, « Gyöngy kisasszony (Mademoiselle Perle) », trad. Zoltán Ambrus, dans Maupassant elbeszélések (Nouvelles de Maupassant), Budapest, Franklin, 1930, p. 44-65. Guy de Maupassant, Gyöngy kisasszony és egyéb elbeszélések (Mademoiselle Perle et autres nouvelles), trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Lampel, « Magyar Könyvtár (Bibliothèque hongroise) », 1904, 62 p.
  • [31]
    Voir Victorien Sardou, Az agglegények (Les vieux garçons), trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Vass, 1898, 126 p.
  • [32]
    Pour la réception de l’œuvre de Flaubert en Hongrie, voir Péter Bereczki — Nóra Őszi, « Gustave Flaubert en Hongrie. Bibliographie », Revue d’Études françaises, Budapest, ELTE — CIEF, 8, 2003, p. 149-159.
  • [33]
    Gustave Flaubert, Bovaryné (Madame Bovary), trad. Zoltán Ambrus, Budapest, Révai, « Klasszikus Regénytár (Les Classiques du Roman) », 1904, 425 p.
  • [34]
    Voir Zoltán Ambrus, « Flaubert », dans id., Vezető elmék (Les Grands Esprits), éd. cit., p. 21-28.
  • [35]
    Gustave Flaubert, Bovaryné (Madame Bovary), trad. Albert Gyergyai d’après la traduction de Zoltán Ambrus, Budapest, Európa, 1958, 369 p.
  • [36]
    Gustave Flaubert, Bovaryné (Madame Bovary), trad. Judit Pór, Budapest, Európa, 1993, 384 p.
  • [37]
    Voir Ildikó Lőrinszky — Péter Ádám, « Le chapeau escamoté : étude comparée d’un passage de Madame Bovary dans quatre versions hongroises », Cahiers d’Études hongroises, Paris, Institut Hongrois, 11, 2003, p. 177-181.
  • [38]
    Pour une version plus complète de ce thème concernant la Revue de Hongrie (1908- 1931) et la Nouvelle Revue de Hongrie (1932-1944), voir Mária Farkas, A Nouvelle Revue de Hongrie mint kultúraközvetítő folyóirat, Budapest, Gondolat Kiadó, 2004, 204 p. Mária Farkas, La Culture hongroise reflétée par une revue ouverte à l’Occident : la Nouvelle Revue de Hongrie (1932-1944), Strasbourg, Université M. Bloch Service des publications, 2009, 115 p.
  • [39]
    Voir Zoltán Ambrus, « La vraie patience de Grisélidis », trad. Georges Delaquys et János Lajos Fóti, Revue de Hongrie (Budapest), 6e année, t. XI, n° 1, janvier 1913, p. 1-16, et n° 2, février 1913, p. 81-100. Zoltán Ambrus, « L’enfant prodigue », sans le nom du traducteur, Nouvelle Revue de Hongrie (Budapest), 36e année, t. LXIX, n° 7, juillet 1943, p. 91-96. Zoltán Ambrus, « Le gladiateur amoureux », adapté par Aurélien Sauvageot, dans Nouvelles hongroises. Anthologie des XIXe et XXe siècles, intr. András Diószegi, préface Aurélien Sauvageot, Paris, Éditions Seghers, 1961, p. 77-83. Zoltán Ambrus, « Le pêcheur et le marin », trad. János Lajos Fóti, Revue de Hongrie (Budapest), 1re année, t. I, n° 1, mars 1908, p. 1-15. Zoltán Ambrus, « Mourants », trad. François Gachot et Paul Rónai, Nouvelle Revue de Hongrie (Budapest), 29e année, t. LIV, n° 1, janvier, 1936, p. 68-75.
  • [40]
    Voir Zoltán Ambrus, « Septembre », trad. Maxime Beaufort, Revue de Hongrie (Budapest), 1re année, t. II, n° 8, octobre 1908, p. 249-270, et n° 9, novembre 1908, p. 377-405, et n° 10, décembre 1908, p. 505-529, et 2e année, t. III, n° 1, janvier 1909, p. 1-33, et n° 2, février 1909, p. 137-168.
  • [41]
    Voir Zoltán Ambrus, Soleil d’automne, trad. Maxime Beaufort, avec une notice sur l’auteur, « Bibliothèque Hongroise de la Revue de Hongrie II », Paris, Honoré Champion, 1910, 232 p.
  • [42]
    Ibid., p. 48.
  • [43]
    Voir Zoltán Ambrus, Mida moderno, versione dall’ungherese di Rina Larice, con. illustrazioni de Gino de Bini Biblioteca de « Viaggi e Racconti », Roma, Societa Editrice Laziale, 1906, 544 p.
  • [44]
    Voir Antal Szerb, A magyar irodalom története (Histoire de la littérature hongroise), Budapest, Magvető, 1934, p. 422.
  • [45]
    Voir Honoré de Balzac, Goriot apó (Père Goriot). Grandet Eugénia (Eugénie Grandet), trad. Frigyes Korányi fils et Sándor Hevesi, intr. Zoltán Ambrus, Budapest, Révai, « Klasszikus Regénytár (Les Classiques du Roman) », 1904, 415 p. Honoré de Balzac, Grandet Eugénia (Eugénie Grandet), trad. Géza Béry, intr. Zoltán Ambrus, Budapest, Franklin, « Külföldi Klasszikusok (Classiques de l’Étranger) », 1930, 203 p.
  • [46]
    Voir Alphonse Daudet, Numa Roumestan. Tartarin. Tarasconi Tartarin uram jeles kalandjai (Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon), trad. Béla J. Fáy, intr. par Zoltán Ambrus, Budapest, Révai, « Klasszikus Regénytár (Les Classiques du Roman) », 1904, 348 p.
  • [47]
    Voir Alexandre Dumas fils, A kaméliás hölgy (La Dame aux camélias), trad. Hugó Csergő, biographie de l’auteur par Zoltán Ambrus, Budapest, Révai, « Klasszikus Regénytár (Les Classiques du Roman) », 1907, 202 p.
  • [48]
    Voir Edmond de et Jules de Goncourt, Demailly Károly (Charles Demailly), trad. Frigyes Korányi fils, intr. Zoltán Ambrus, Budapest, Révai, « Klasszikus Regénytár (Les Classiques du Roman) », 1905, 341 p.
  • [49]
    Voir Émile Zola, L’Œuvre, trad. Győző Gergely et Andor Németh, illustrations Jenő Zádor, intr. Zoltán Ambrus, Budapest, Gutenberg, 1931, 2 t.
  • [50]
    Ambrus écrit des préfaces pour les traductions des romans suivants de Zola : La Fortune des Rougon, La Curée, Le Ventre de Paris, La Conquête de Plassans, La Faute de l’abbé Mouret, L’Assommoir, Une page d’amour, Nana, Pot-Bouille, Au Bonheur des Dames, La Joie de vivre, Germinal, L’Œuvre, La Terre, Le Rêve, La Bête humaine, L’Argent, La Débâcle, Le Docteur Pascal.
  • [51]
    Pour ses critiques les plus importantes sur la littérature étrangère, voir Zoltán Ambrus, Vezető elmék (Les Grands esprits), Budapest, Révai, 1913, 384 p. Zoltán Ambrus, Költők és szerzők (Poètes et auteurs), Budapest, Athenaeum, 1923, 165 p.
  • [52]
    Voir id., « Balzac », dans id., Vezető elmék (Les Grands esprits), éd. cit., p. 11-20.
  • [53]
    Voir id., « A Goncourt-testvérek (Les Frères Goncourt) », dans ibid., p. 29-48.
  • [54]
    Voir id., « Daudet », dans ibid., p. 49-61.
  • [55]
    Voir id., « Zola », dans ibid., p. 76-85.
  • [56]
    Voir id., « Nagy halottak ravatalánál [Au catafalque des grands morts] », dans ibid., p. 187-192.
  • [57]
    Voir id., « Flaubert », dans ibid., p. 21-28.
  • [58]
    Voir id., Színház (Théâtre), réd. par Zoltán Fallenbüchl, Budapest, Szépirodalmi Könyvkiadó, 1983, 545 p.
  • [59]
    Voir Endre Bajomi-Lázár, op. cit., p. 321.
  • [60]
    Albert Gyergyai, op. cit., p. 65.
  • [61]
    Voir Zoltán Fallenbüchl, « Ambrus Zoltán az író és a könyvgyűjtő (Zoltán Ambrus écrivain et collectionneur de livres) », dans Az Országos Széchényi Könyvtár Évkönyve (Annuaire de la Bibliothèque nationale Széchényi), 1981, p. 525.
  • [62]
    Voir sa lettre, datant du mois d’avril de 1914, adressée à Frigyes Riedl, historien de la littérature, dans Ambrus Zoltán levelezése (La Correspondance de Zoltán Ambrus), édition établie par Zoltán Fallenbüchl, préface par András Diószegi, Budapest, Akadémiai Kiadó, 1963, p. 218-219.
  • [63]
    Aurélien Sauvageot, « Avant-propos », dans Nouvelles hongroises. Anthologie des XIXe et XXe siècles, éd. cit., p. 13.
  • [64]
    Voir sa lettre, datant du 25 mai 1914, adressée à Frigyes Riedl, dans Ambrus Zoltán levelezése (La correspondance de Zoltán Ambrus), éd. cit., p. 231.
  • [65]
    Pour une version plus complète de ce thème, voir notre article : Enikő Bauernhuber, « Les relations littéraires franco-hongroises dans l’œuvre de Zoltán Ambrus », Verbum Analecta Neolatina, vol. XIII, 2012/2, p. 528-538.
  • [66]
    Nicolas Surányi, op. cit., p. 276.
  • [67]
    Voir notre compte rendu sur Aurélien Sauvageot, Souvenirs de ma vie hongroise / Magyarországi életutam, Budapest, Collège Eötvös József ELTE — Institut Français de Budapest, 2013, 351 p., Revue d’Études françaises, Budapest, ELTE — CIEF, 20, novembre 2015, p. 239-241.
  • [68]
    Voir Zoltán Ambrus, « Le gladiateur amoureux », adapté par Aurélien Sauvageot, dans Nouvelles hongroises. Anthologie des XIXe et XXe siècles, éd. cit., p. 77-83. Les trois recueils de nouvelles d’Ambrus qui se trouvent parmi les livres d’Aurélien Sauvageot, à la Bibliothèque universitaire de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Aix-Marseille, à Aix-en-Provence (don Sauvageot) : Jancsi és Juliska és egyéb elbeszélések, Budapest, Lampel, 1920, 63 p. Kevélyek és lealázottak : hét elbeszélés, Budapest, Lampel, 1920, 80 p. Téli sport és egyéb elbeszélések, Budapest, Lampel, 1920, 61 p. Voir http://catalogue.univ-aix-marseille.fr/
  • [69]
    Concernant les relations littéraires franco-hongroises et l’œuvre de Zoltán Ambrus, voir les résultats des recherches précédentes : Albert Gyergyai, « Ambrus és kora (Ambrus et son époque) », dans id., A Nyugat árnyékában (Dans l’ombre de Nyugat), Budapest, Szépirodalmi Könyvkiadó, 1968, p. 26-69. Huba Lőrinczy, « Ambrus Zoltán és Ernest Renan (Zoltán Ambrus et Ernest Renan) », dans id., Ambrustól Máraihoz. Válogatott eszék, tanulmányok (D’Ambrus à Márai. Essais et études choisis), Szombathely, Savaria University Press, 1997, p. 15-25. Gizella F. Ambrus — Zoltán Fallenbüchl, Egyedül maradsz… Ambrus Zoltán élete és munkássága (Solus eris… La vie et l’œuvre de Zoltán Ambrus), éd. cit.
  • [70]
    Voir Ignace Kont, Étude sur l’influence de la littérature française en Hongrie (1772-1896), Paris, Ernest Leroux, 1902, 509 p. Piroska Madácsy, Francia szellem a Nyugat körül, 1925-1935 : Tanulmányok a XX. századi magyar-francia értelmiségi találkozások köréből / L’esprit français autour de la revue Nyugat, 1925-1935 : Échanges intellectuels franco-hongrois au XXe siècle, Lakitelek — Paris, 1998, 397 p.
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