L’élection de Louise Mushikiwabo au poste de secrétaire générale de la Francophonie tranche avec l’imaginaire construit autour de cette fonction. Non seulement elle est issue d’un pays dont l’image internationale est entachée d’opprobre politique, mais représente également elle-même une exception par son parcours qui diffère de ce que l’on a souvent vu à ce niveau de responsabilité. Toujours est-il que son arrivée a permis de renouer avec la posture hégémonique française en Francophonie et mis à nu le jeu de la realpolitik qui a envahi cette enceinte, au détriment du respect des valeurs et principes de cette organisation.
An Anglophone at the head of Francophonie: the early lessons from Louise Mushikiwabo’s election
The election of Louise Mushikiwabo at the head of Francophonie contrasts sharply with the imagination built around this high function. Not only does she come from a country whose international image is tainted by political opprobrium, in terms of longevity in power and political repression, but she herself is an exception because of her singular career. The fact remains that her choice favoured the renewal of the French hegemonic posture in Francophonie and exposed the realpolitik’s method that has invaded this forum, at the expense of the values and principles of this organisation.