Le management a tendance à se présenter comme la fin des existences, notamment avec l’hypertrophie de management par objectifs au sein des organisations, engendrant une circularité et une inversion de la fin et des moyens. Dans ce contexte, ce papier vise à élucider les enjeux de deux conceptions de la finalité : la première (logique de la finalité instrumentale) permet de penser l’objectif comme seul horizon des finalités de l’organisation. La seconde (finalité transcendante) ouvre la possibilité de penser l’articulation des finalités de l’individu et de celles de l’organisation. Cette seconde logique de la finalité permet de créer une assise conceptuelle à l’éthique des vertus conçue comme une justification des comportements au nom des finalités de l’individu agent, aux côtés de la déontologie, qui évacue la finalité comme motif justificatif d’un comportement, et du conséquentialisme, qui s’en tient à la fin de l’action.
Mots-clés
- finalité
- objectif
- enjeu
- vision
- philosophie
Which conception of finality to justify managerial behaviour?
Which conception of finality to justify managerial behaviour?
Management often presents itself as the end of beings. The emphasis on MPO strengthen this idea, which products a circularity and an inversion of goals and means. On that landscape, this paper aim is to show the pros and cons of two conception of finality. The first one, the instrumental finality schema, allows to think that the objective is the only goal to take in account in organizations. The other one, transcendantal finality schema, opens the possibility to think the coherence between individual goals and organizational ones. This second finality schema allows to create a basis to virtue based ethics, seen as a justifications of behaviours in the name of the manager’s finality, besides deontology which evacuates finality as a proper jusitification, and besides utilitarianism, which limitates itself to the action’s finality.
Keywords
- finality
- objective
- challenge
- vision
- philosophy