Notes
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[*]
En clin d’œil à William Boyd : BOYD W., Un Anglais sous les tropiques, Éditions Le Seuil (initialement paru en anglais en 1980 et traduit aux Éditions Balland en 1984). Le titre anglais, A Good Man in Africa, s’applique d’ailleurs bien mieux à J.-F. Médard !
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[1]
Sous la direction de M. Swartz, Aldine, 1968.
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[2]
FAURÉ Y.-A. et MÉDARD J.-F., (sous la dir), État et bourgeoisie en Côte d’Ivoire, Paris, Karthala, 1982.
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[3]
À l’époque le CREDU, aujourd’hui IFRA, couvrait 10 pays d’Afrique orientale et australe.
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[4]
Le dernier jour de mon séjour, un samedi, Jean-François me demanda ce que je voulais faire : visiter le plus grand bidonville kenyan, Mathare Valley ou aller regarder les bêtes sauvages au Parc qui jouxte la capitale. J’optai pour cette dernière proposition, véritablement nouvelle pour moi. Nous partîmes donc dans sa 4L poussive (alors que la plupart des expatriés avaient, à juste titre, vu l’état des routes et des pistes du pays, des véhicules 4X4). Nous partîmes à l’aventure dans le Parc (je m’en rendis compte plus tard lorsque je résidai à Nairobi) et bientôt Médard s’engagea dans une partie reculée, une véritable impasse, où nous roulions dans les ‘rails’ dessinés par les gros pneus des minibus et des véhicules de tourisme. On se retrouva tout d’un coup très proches d’un rhinocéros qui s’avéra être en fait, une mère et son petit. Jean-François me confia que cela faisait des mois qu’on ne l’avait pas vu et que la présence d’une progéniture expliquait probablement son absence. Mais l’animal ne voyait pas notre présence d’un bon œil et il me fallut insister pour que Jean-François se décidât à faire, avec beaucoup de difficultés et de temps, un demi-tour sur la piste alors que la mère se rapprochait de nous d’une démarche inquiète et hostile. Nous rentrâmes sans problème à la maison mais l’aventure fit du bruit et le tour de la communauté française de Nairobi. Certes, nous avions ‘retrouvé’ le rhinocéros femelle mais avec un peu d’adrénaline peut-être inutile !
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[5]
« Charles Njonjo : portrait d’un « Big Man » au Kenya » in TERRAY E., (sous la dir), L’Etat contemporain en Afrique, Paris, L’Harmattan, 1987, p. 49-87.
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[6]
« L’Afrique et la science politique » in COULON C. et MARTIN D.C. (sous la dir), Les Afriques politiques, Paris, La découverte, 1991, p.284.
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[7]
Cette contribution a déjà été publiée dans le dossier que notre revue avait consacré à Jean-François Médard (Vol. 13-4, 2006), mais entachée de nombreuses coquilles. C’est pourquoi, nous avons décidé de la republier, profitant ainsi d’une nouvelle opportunité de mentionner notre affection et notre admiration pour Jean-François (ndlr).
1Comment démêler la relation professionnelle de la présence amicale, la discussion toujours originale et les effets d’un esprit d’entreprise aussi bien imprévu que persévérant ? Comment évoquer une personnalité des plus attachantes, aux apparences et aux démarches (physiques) bien flegmatiques, sans évoquer l’ambiguïté paternaliste d’un mandarin d’ancien régime ? Bref, pour le collègue de passage que je fus, Jean-François Médard semblait présenter simultanément, selon une formule consacrée, les qualités de ses défauts et les défauts de ses qualités.
2Nos chemins se sont croisés à plusieurs reprises sur près d’une quinzaine d’années avec à la clé, à deux reprises, une navigation de conserve dont je tirai un bénéfice inoubliable sans jamais savoir si cette heureuse conjugaison était bien partagée. Cinq étapes scandent rencontres et retrouvailles, collaborations éditoriales et administratives.
3La toute première rencontre remonte aux années 1973-75. Les politistes commençaient à découvrir ou à explorer l’importance des politiques locales et un atelier d’une journée eut lieu à l’IEP de Paris. Claude Meillassoux, pressenti pour jouer l’anthropologue, déclara forfait, pour je ne sais quelles raisons, et me demanda de le remplacer ou de la (l’anthropologie) représenter. Je fis donc un exposé sur les traditions ‘localistes’ de l’anthropologie politique (domaine à propos duquel, j’avais, il est vrai quelques compétences) : une de nos bibles s’intitulait en effet Local Level Politics [1]. J.-F. Médard y présenta des réflexions théorico-empiriques, simples, légères, conceptualisées et efficaces qui réintroduisaient un regard vers le bas ou à partir du bas qui tenait autant du ‘bon sens’ (du regard) que de l’évidence factuelle. Ce qui me paraissait évident pour le champ anthropologique parut, si je me souviens bien de cette journée, comme une rupture, une provocation ou une illusion pour les politistes.
4Mais notre véritable première rencontre fut celle de la fondation de la revue Politique africaine en juin 1980 aux éditions Karthala. L’ouverture d’esprit de J.-F. Médard s’était confirmée par son africanisation, ou plus précisément sa camerounisation, ce qui le rapprochait de l’initiateur et de l’inventeur de tout cet état d’esprit, à savoir J.-F. Bayart, autre camerounisant fameux. Je ne me souviens nullement des débats et des positions des uns et des autres mais il me semble que l’engagement de Médard dans la revue manifestait (comme pour F. Constantin d’ailleurs) la preuve d’un certain courage intellectuel et universitaire. En effet le succès, la réception et la pérennité de la revue étaient fort peu assurés à ce moment là. L’existence et la présence d’un politologue africaniste d’envergure n’avaient rien d’évident. Mais j’ai toujours apprécié les collègues oeuvrant aux frontières disciplinaires ou transgressant quelques lieux communs. Je dois admettre que j’ignorai les travaux de Médard portant sur le Cameroun. Mais je suivis avec plus d’intérêt son implication ivoirienne avec la publication d’un ouvrage collectif codirigé avec Y.-A. Fauré à travers la polémique et les critiques que ce dernier souleva. La remise en cause des théorisations dépendantistes (voir l’ouvrage de S. Amin sur ce même pays) impliquait une explication moins marxisante et je dois avouer que je lui trouvai quelques qualités [2]. L’ouvrage fit vraiment du bruit avec des réactions parfois attristées qualifiant l’équipe de Politique africaine de réactionnaire ou de conservatrice.
5J.-F. Médard partit au Kenya à Nairobi pour remplacer Denis Constant Martin à la tête du nouvel institut du Ministère des Affaires Etrangères, le CREDU (Centre de recherche, d’échanges et de documentation universitaires). Inventé pour mobiliser et soutenir les chercheurs français en sciences sociales ignorant l’Afrique orientale tout autant que pour sensibiliser les chercheurs et les étudiants locaux aux traditions francophones, cet institut prit son envol, sous la direction de Médard nommé en 1982, qui invita bon nombre d’entre nous à aller y ‘faire un tour’. C’est pourquoi je partis un début d’octobre 1983 pour 4 semaines visiter la Tanzanie, le Zimbabwe, le Mozambique et le Kenya [3]. Mon séjour à Nairobi fut écourté à cause de complications logistiques et aériennes mais j’eus le droit à ‘la totale’. Réception chez l’ambassadeur, visite animalière au Parc de Nairobi [4] et accueil familial idéal par la grâce de Burney, la femme, et puis-je ajouter en toute amitié, l’impresario d’un animateur hors pair. Bref cette visite déboucha sur une proposition à l’initiative réciproque : « Si tu cherches un successeur je suis ton homme ». Et le Conseil scientifique du CREDU en novembre 1984 retint ma candidature alors que j’étais en mission au Sénégal.
6Cependant un changement d’opinion de Jean-François de dernière minute faillit tout modifier mais grâce à l’efficacité remarquable du directeur de la sous-direction des instituts, Philippe Guillemin, (et par les effets d’une gestion encore artisanale des nominations avec fiches en bristol et télégrammes), il n’en fut rien. En effet Jean-François avait soudainement décidé au printemps 1985 de rester un an de plus et sans déjuger la décision du conseil, Guillemin voulut remercier J.-F. Médard de son efficacité administrative et scientifique. Il existait à l’époque un poste de sous-directeur, occupé par Daniel Bourmaud : j’allais donc occuper le poste de D. Bourmaud tout en remplaçant Médard mais sans avoir le titre de directeur ! Et je découvris bien vite que, malgré l’aspect sabbatique de la demande de J.-F. Médard - passer une année à ne faire que de la recherche personnelle - le directeur en titre le restait bien dans les faits sans toutefois s’impliquer dans les dossiers : il s’efforça de faire comme si tout en ne faisant pas comme si. Je l’avais pris pour un homme ordinaire, les privilèges, d’ailleurs plus psychologiques que scientifiques, de la direction me semblant superfétatoires et puis voilà que c’était cela qui le retenait au Kenya. Ce fut donc une étrange année où je décidais sans savoir si c’était lui ou moi qui aurait le dernier mot.
7Certes, il y avait des explications à ce comportement prudent ou réservé : ma culture interdisciplinaire et africaniste était plus vaste que la sienne (sans fausse modestie), d’une part, et j’avais la réputation d’être un marxiste (ce qui n’était pas faux), de l’autre, mais j’étais sûrement plus critique des marxistes que J.-F. qui ne rentrait pas dans ces débats et polémiques. J’en eu la confirmation par la violence de sa réaction à un commentaire de ma fille, âgée alors de neuf ans, qui le compara un jour à Gorbatchev (perestroïka aidant) : il en fut tout à fait fâché et se laissa aller à un anti-communisme primaire (comme on dit), surprenant et indigne justement d’un politologue comparatiste si distingué. Cela dit il écrivit tranquillement cette année-là ce qui reste pour moi l’un de ses grands textes, sa biographie de l’homme politique kenyan, Charles Njonjo [5].
8Médard était sans peur et sans reproches, j’en avais déjà vécu les contretemps lors de ma visite du Parc de Nairobi en 1983. Il partit un jour de printemps 1986 avec famille et bagages faire un tour en Ouganda (que Museveni venait enfin de ‘libérer’ de Obote) dans sa 4L. Mais il oublia sa roue de secours (ou une seconde roue, je ne me souviens plus) et la famille Médard passa quelques jours isolés au milieu de nulle part à attendre un dépannage. L’Ouganda le fascinait, la dangerosité de la vie quotidienne des quelques coopérants et diplomates français (les embuscades étaient le lot commun des habitants de Kampala), le caractère apocalyptique de la guerre civile avec ses massacres (évidemment bien modestes par rapport à ceux du Rwanda à venir) et le courage et l’ingéniosité de nos collègues ougandais lui firent certainement préférer ce pays pendant les derniers mois de son séjour.
9Enfin un jour je me retrouvais directeur en titre, et sans directeur adjoint, ayant opté pour un collaborateur plus administratif qui pourrait me libérer de ces obligations fastidieuses. Mais je découvris en quelques jours les effets du style médardien de la gestion du personnel local. J’eus rapidement une fronde, voir une grève perlée, sur les bras. Jean-François avait été, dans le quotidien d’une gestion de quatre ans, un hyper-paternaliste peu soucieux d’un fonctionnement institutionnel impersonnel. Le spécialiste qu’il était du clientélisme et du (néo) patrimonialisme avait poussé ces pratiques à leur point extrême, sans ériger de garde-fous ou de sanctions. La secrétaire administrative, la bibliothécaire, la secrétaire s’élevaient tout d’un coup contre ma volonté de faire respecter des horaires ou un minimum de taches incontournables. L’absentéisme, la lecture de romans, la réception d’amis se dévoilaient à moi dans leur splendeur sans que j’eusse deviné que les indices ponctuels observés ça et là au cours de l’année précédente constituaient de fait une conception admise en connaissance de cause par le directeur. J’eu des démissions, des recrutements nouveaux à faire, la communauté franco-diplomatique jasa sur le CREDU. J.-F. Médard fut d’ailleurs pris à témoin à distance par le personnel et il essaya de manière très limitée, je le concède, à me faire changer d’avis. Mais il était difficile de faire le directeur avec un personnel se référant systématiquement au directeur précédent : tout rentra dans l’ordre et mon amitié n’en fut pas ternie pour autant. Mais arrivé en octobre 1985 ce n’est que 15 mois plus tard que je pus enfin lancer mes projets ! Et J.-F. Médard ne s’en était guère soucié, me semble-t-il. Ceci expliqua d’ailleurs ma prolongation de séjour d’un an pour disposer du temps minimum habituel à l’exécution de programmes scientifiques.
10Mais, si les défauts du politologue éclatèrent rétroactivement, ses qualités de chef de clan africaniste virent le jour assez rapidement. Il tenait table ouverte à Nairobi et cela rendit quelque existence à une politique scientifique française en fin de compte assez modeste. Encore une fois il faut rappeler l’efficacité dévouée de sa femme mais aussi de ses enfants qui animaient les discussions. Alice-Anne était déjà diplomate et allait être nommée au Zimbabwe. Henri commençait des études d’histoire et Claire allait passer le bac. Quinze ans plus tard ces derniers allaient enrichir les sciences sociales africanistes en devenant de remarquables chercheurs d’histoire et de géographie. Je contribuai dans mes fonctions aux éditions Karthala de leurs thèses et même au recrutement de Claire sans népotisme d’adoption bien entendu. Faut-il ajouter à ces relations familialo-professionnelles un clientélisme d’un genre particulier : Posho, la chienne des Médard, accoucha, lors de notre arrivée fin 1985, d’une portée fort nombreuse dont profita toute la communauté française, nous compris. Nous vécûmes ainsi quatre ans à l’ombre d’une protection efficace, remerciant quotidiennement les mânes canins de mon prédécesseur !
11Je vis Jean-François lors de mes visites bordelaises mais on se perdit un peu de vue. Je savais qu’il était très occupé, qu’il voyageait beaucoup et il m’avait d’ailleurs confié le secret de sa dernière année sabbatique : il fallait s’éloigner véritablement de son université pour qu’on ne vous rattrape pas et il s’était rendu, autant qu’il m’en souvienne, en Californie. Jean-François faisait ce qu’il lui plaisait, il ne restait jamais trop longtemps à discuter avec vous. Il repartait d’un pas décidé et quelque peu souple et chaloupé, avec son petit cartable usagé. Il aimait bien faire de l’humour, penchant quelque peu sa tête puisqu’il nous surplombait tous. Mais pour moi le personnage masquait quelque peu le savant qu’il était, initiant de nouvelles pistes, de nouveaux rapprochements afin de mieux comprendre, d’une manière plus pragmatique que théorico-abstraite, ce qui fait le politique africain qu’il n’affectionnait pas particulièrement. Le désordre de la vie politique africaine pouvait l’agacer profondément mais ne l’effrayait guère : il ne jouait pas les africanistes romantiques mais il avait certainement l’impression de s’encanailler à fréquenter des systèmes et des personnages aussi peu recommandables. Je me souviens de son implication dans le lancement d’une revue consacrée à la corruption : il aurait bien aimé faire de l’observation participante en tout bien et tout honneur. Et pourtant le réflexe moral n’était pas loin. À première vue agnostique impénitent, il s’imposait brutalement comme un croyant incorruptible. Il n’était pas protestant pour rien.
12Il fut un universitaire à la hauteur de sa réputation, produisant manuels et mises au point. Mais il fut surtout un réaliste imposant un regard lucide, parfois désabusé, sur un domaine qui ne méritait ni mépris ni surenchère. Une de ses pensées guide mes réflexions depuis quinze ans et puisque son souvenir se confond avec ces quelques mots, que mon exergue devienne plutôt épitaphe : « … autant on considère dans nos milieux académiques qu’étudier les élections françaises et américaines relève de la science politique, autant s’intéresser au Gabon paraît exotique et marginal. Or, d’un point de vue sociologique, il n’y a aucune raison d’accorder plus d’attention à la France qu’au Gabon… Un seuil a été franchi quand on a fini par réaliser non seulement que le cas de l’Afrique n’a rien d’« anormal », mais que, s’il existe une trajectoire historique véritablement unique et pour tout dire « anormale », c’est bien la trajectoire politique de l’Europe. » [6], [7].
Notes
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En clin d’œil à William Boyd : BOYD W., Un Anglais sous les tropiques, Éditions Le Seuil (initialement paru en anglais en 1980 et traduit aux Éditions Balland en 1984). Le titre anglais, A Good Man in Africa, s’applique d’ailleurs bien mieux à J.-F. Médard !
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[1]
Sous la direction de M. Swartz, Aldine, 1968.
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[2]
FAURÉ Y.-A. et MÉDARD J.-F., (sous la dir), État et bourgeoisie en Côte d’Ivoire, Paris, Karthala, 1982.
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[3]
À l’époque le CREDU, aujourd’hui IFRA, couvrait 10 pays d’Afrique orientale et australe.
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[4]
Le dernier jour de mon séjour, un samedi, Jean-François me demanda ce que je voulais faire : visiter le plus grand bidonville kenyan, Mathare Valley ou aller regarder les bêtes sauvages au Parc qui jouxte la capitale. J’optai pour cette dernière proposition, véritablement nouvelle pour moi. Nous partîmes donc dans sa 4L poussive (alors que la plupart des expatriés avaient, à juste titre, vu l’état des routes et des pistes du pays, des véhicules 4X4). Nous partîmes à l’aventure dans le Parc (je m’en rendis compte plus tard lorsque je résidai à Nairobi) et bientôt Médard s’engagea dans une partie reculée, une véritable impasse, où nous roulions dans les ‘rails’ dessinés par les gros pneus des minibus et des véhicules de tourisme. On se retrouva tout d’un coup très proches d’un rhinocéros qui s’avéra être en fait, une mère et son petit. Jean-François me confia que cela faisait des mois qu’on ne l’avait pas vu et que la présence d’une progéniture expliquait probablement son absence. Mais l’animal ne voyait pas notre présence d’un bon œil et il me fallut insister pour que Jean-François se décidât à faire, avec beaucoup de difficultés et de temps, un demi-tour sur la piste alors que la mère se rapprochait de nous d’une démarche inquiète et hostile. Nous rentrâmes sans problème à la maison mais l’aventure fit du bruit et le tour de la communauté française de Nairobi. Certes, nous avions ‘retrouvé’ le rhinocéros femelle mais avec un peu d’adrénaline peut-être inutile !
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[5]
« Charles Njonjo : portrait d’un « Big Man » au Kenya » in TERRAY E., (sous la dir), L’Etat contemporain en Afrique, Paris, L’Harmattan, 1987, p. 49-87.
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[6]
« L’Afrique et la science politique » in COULON C. et MARTIN D.C. (sous la dir), Les Afriques politiques, Paris, La découverte, 1991, p.284.
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[7]
Cette contribution a déjà été publiée dans le dossier que notre revue avait consacré à Jean-François Médard (Vol. 13-4, 2006), mais entachée de nombreuses coquilles. C’est pourquoi, nous avons décidé de la republier, profitant ainsi d’une nouvelle opportunité de mentionner notre affection et notre admiration pour Jean-François (ndlr).