Pour rappel, la mise en conformité de la comptabilité des énergies renouvelables avec les conventions internationales s’est traduite par les modifications suivantes à partir du bilan 2005, avec rétropolation pour les années antérieures :
la production hydraulique brute est comptabilisée hors production issue des STEP (stations de pompage) ;
la production primaire brute de biogaz est la production du biogaz capté valorisé ;
la production primaire brute des déchets urbains et sa valorisation sous forme électrique et thermique sont désormais réparties à 50-50 % entre déchets urbains renouvelables et déchets urbains non renouvelables. Seuls les déchets urbains renouvelables apparaissent dans ce bilan spécifique.
Le bilan « spécifique » des énergies renouvelables (ENR) diffère du bilan officiel de l’énergie (dont la dernière colonne, intitulée ‘ENRt et déchets’, comprend les énergies renouvelables thermiques et l’ensemble des déchets), en ceci qu’il :
fait la synthèse des productions électriques et thermiques d’origine renouvelable ;
recense les productions d’énergies renouvelables primaires ou secondaires, lorsqu’elles font l’objet d’une transformation ;
détaille les usages (électriques et/ou thermiques) réservés à chacune des productions d’énergie renouvelable et donne la répartition de ces usages selon les différents secteurs consommateurs d’énergie (résidentiel, industrie, agriculture...).
La mise à jour annuelle de ce bilan permet de suivre et de mesurer l’avancement des programmes soutenus par les pouvoirs publics en matière d’utilisation et de valorisation des énergies renouvelables…