Je croyais la cause entendue. Chacun à sa manière, Richard Branson, Steve Jobs, Bill Gates et Mark Zuckerberg ont fait l’éloquente démonstration selon laquelle un diplôme universitaire est superflu pour le véritable entrepreneur.
L’entrepreneuriat a en effet eu le pouvoir magique de faire de Richard Branson, qui n’a même pas terminé ses études secondaires, un milliardaire et une véritable icône de la réussite. Pourquoi perdre son temps sur les bancs d’école quand il y a tant à créer et à réaliser ailleurs ?
Qu’importe l’absence de diplôme : rien ne serait plus important que la passion et la ferveur de bousculer le statu quo et de vouloir bâtir un monde meilleur. Rien ne serait plus déterminant que la capacité de prendre des risques et de tout miser sur une idée, un projet ou un produit auquel on croit plus que tout.
Ces entrepreneurs milliardaires sans diplômes sont devenus les exemples absolus d’une théorie voulant que ce sont les vertus et les caractéristiques propres aux entrepreneurs, plutôt que leurs connaissances ou leurs aptitudes en matière de gestion, qui assurent leur succès. C’est un peu comme la Force dans Star Wars : il s’agirait d’un don particulier qui permet d’incarner l’avenir et de bouleverser le présent.
Certes, la passion et le goût du risque ont toujours caractérisé l’entrepreneur. Ces qualités font partie de son ADN. Et la réussite de ces drop-outs célèbres s’explique aussi parce qu’ils étaient extraordinairement intelligents et futés et parce qu’ils ont été capables d’apprendre rapidement à gérer dans l’exercice même de leurs fonctions…