1Les derniers mois ont été remplis d’événements, dont certains ont été largement médiatisés, à quoi je préfère ne rien ajouter. Au contraire, il me semble plus opportun de narrer les événements qui ont eu lieu dans nos murs confortables et dont les retombées ont fait plus d’un heureux. Je veux parler principalement des événements qui ont été organisés pour souligner le 25e anniversaire de la revue.
2Cet anniversaire a d’abord et avant tout été marqué par la publication d’un volume inédit de la collection «Racines du savoir», intitulé 25 ans de Gestion : une rétrospective de l’avenir. Celui-ci contient tous les textes ayant reçu le prix Guy Charette depuis 1976. Dans la mesure du possible, les auteurs nous ont également livré leurs commentaires face à leur article. Le lancement du volume a eu lieu le 19 novembre, lors d’un colloque public tenu à l’École des HEC. C’était également l’occasion pour remettre les prix Guy Charette 2000 et 2001. Denis Boivin, président de la firme Samson Bélair Deloitte & Touche, a eu le plaisir de remettre le prix 2000 à Jacques Barrette et à Jocelyn Bérard pour leur article intitulé «Gestion de la performance : lier la stratégie aux opérations», alors que le prix 2001 a été attribué à Jean-Pierre Frénois, pour son article «L’analyse du risque dans les décisions financières». En visitant notre site à l’adresse www.revue-gestion.com, vous trouverez le texte intégral de ces deux articles. La soirée s’est poursuivie avec une table ronde animée par Francine Séguin, directrice et rédactrice en chef de la revue de 1986 à 1993, à laquelle participaient trois lauréats du prix Guy Charette, soit Laurent Lapierre, Jean Nollet et Thierry Wils. Une soirée riche en expériences donc, à la hauteur de ce que vise la revue.
3Dans ce quatrième et dernier numéro de Gestion présente un cas rédigé par Alain Gosselin, professeur à l’École des HEC, sur la restructuration de Domtar au cours des cinq dernières années. À la lecture de ce document, on ne peut qu’envier la position de cette entreprise qui a réussi à se hisser au sommet du palmarès des joueurs mondiaux dans une industrie que tout le monde compte pour désuète : le papier. Ingéniosité, acharnement, valeurs partagées, concertation sont quelques mots clés qui pourraient décrire ce virage. Deux spécialistes du domaine ont d’ailleurs accepté de nous livrer leur vision de cette restructuration, à l’aide de commentaires et d’ajouts qui en font un dossier non seulement pertinent, mais également optimiste, un luxe bienvenu en cette période d’austérité.
4Les articles généraux de ce numéro raviront certainement plus d’un lecteur. Ils traitent, en effet, des sujets peu abordés dans nos pages. Le premier concerne l’articulation d’un projet de petite entreprise, présenté par Ali Smida et Roland Condor, qui décrivent la création d’une entreprise française dans le domaine de la démolition automobile. Le deuxième article se penche sur un sujet fort à la mode depuis quelques années, soit le capital de risque. Ayi Ayayi dresse un portrait de la situation canadienne dans ce secteur. Sylvain Landry et Martin Beaulieu examinent la logistique dans le réseau de la santé; ils montrent à quel point la logistique prend une place importante dans les opérations de ces institutions et suggèrent quelques pistes de solutions. Finalement, le quatrième article, de Roch Laflamme et Nathalie Ouellet, commente les résultats d’une enquête réalisée auprès d’employés retraités tant pour découvrir la vie après la retraite que pour déceler les raisons qui ont poussé des employés à cesser de travailler avant l’âge légal de la pension. Comme vous le voyez, ces articles portent sur des aspects très différents de la gestion et contiennent des problématiques et des points de vues variés.
5Le dernier numéro de l’année comprend une autre tradition, qui consiste à remercier les personnes qui ont bien voulu donner de leur temps pour évaluer les manuscrits qui nous parviennent. La liste de celles-ci se trouve à la fin du numéro, et j’aimerais les remercier de nouveau pour le travail minutieux qu’elles ont fourni. Outre ces personnes, je ne saurais passer sous silence la collaboration précieuse de toutes ces personnes qui, de près ou de loin, ont la revue à cœur et qui fournissent souvent des efforts hors de l’ordinaire pour réaliser un travail de haute qualité. Mes plus vifs remerciements vont à mes collaboratrices directes, France Barabé et Lise Leblanc, les yeux, les oreilles et la mémoire de la revue. Au moment de la production des numéros, l’aide de Jean-Pierre Leroux, réviseur linguistique, traducteur et rédacteur, de Rolande Trudeau, technicienne en infographie, spécialiste de la mise en pages de la revue, et de toute l’équipe de l’atelier de graphisme à l’École des HEC est non seulement fort appréciée, mais tout à fait indispensable à la qualité de la revue. Finalement, j’invite tous les lecteurs à bien lire les noms des trois entités qui donnent une raison d’être à la revue, soit le conseil d’administration, le comité de rédaction et le comité consultatif. Chacune des personnes qui composent ces entités contribue activement et avec enthousiasme à la vie de la revue, et je les en remercie sincèrement.
6Dans le prochain numéro, nous présenterons un dossier spécial sur la gestion des ressources humaines internationale. Ce dossier a été constitué par René Doucet, professeur à l’École des HEC, et Tania Saba, professeure à l’École de relations industrielles de l’Université de Montréal. Jusqu’à ce prochain rendez-vous, je vous souhaite de très joyeuses fêtes de fin d’année et bonne lecture!