Couverture de RHU_037

Article de revue

Atlas Historique des Villes de France

Les dynamiques d'une collection

Pages 149 à 157

Notes

  • [*]
    Institut Ausonius, UMR 5607-Université Bordeaux 3.
  • [1]
    Un premier guide pour la publication des atlas de villes a été proposé en 1968 lors de l’assemblée générale de la CIHV à Oxford ; il a été actualisé en 1990 ; voir le site de la CIHV : http://www.historiaurbium.org.
  • [2]
    Indexation initiée par Ferdinand Opll (université de Vienne, Autriche) : http://www.wien.gv.at/kultur/archiv/kooperationen/lbi/staedteatlas/bibliographie/index.htlm.
  • [3]
    Les Anglais ont été pionniers dans la réalisation d’atlas historiques de villes et ont publié dès 1969 un premier volume ; voir Lobel, M.D. (ed) et W. H. Johns, Historic Towns of the British Isles, Maps and plans of towns and Cities in the British Isles, with historical Commentaries, from Earliest Times to 1800, 1969. Ils ont été suivis par leurs collègues allemands qui ont adopté des principes similaires, notamment le recours à un fond de plan parcellaire et antérieur à la Révolution industrielle ; voir E. Ennen (dir.), Rheinischer Städeatlas, Institut für geschichtliche Landeskunde des Rheinlande an der Unvisersität Bonn, Ludwig Röhrscheid Verlag Bonn, 1972. Zülpich, no 6, Bonn).
  • [4]
    En ligne sur : http://ausoniuseditions.u-bordeaux3.fr/fr/PDF/ATLAS.pdf et également sur le site de la CIHV : http://www.historiaurbium.org/english/atlanti_en.html.
  • [5]
    C’est le cas de SIGArH, SIG Archéologique et Historique de Bordeaux : http://www.ausoniussra.fr.
  • [6]
    Le cadastre ancien est qualifié de « napoléonien » car il est promulgué par la loi de Finances du 15 septembre 1807, même si sa réalisation concrète déborde souvent le Premier Empire.
  • [7]
    La typologie précise la fonction du site ; elle a donné lieu à l’élaboration d’une taxinomie qui permet d’établir des relations conceptuelles entre les sites. Sa terminologie a été élaborée en adaptant le thesaurus de la base de données Patriarche. Cinq grands types (politique, défensif, public, religieux, éducation et assistance) ont été dégagés. Ils permettent de donner l’interprétation fonctionnelle de l’entité considérée ; chacun d’entre eux est divisé en plusieurs catégories précisant la nature de la fonction.
  • [8]
    PCR « Genèse, architecture et forme d’un territoire : Saint-Émilion » mené par Frédéric Boutoulle, 2011-2014. L’Atlas est réalisé sous la direction d’Ézéchiel Jean-Courret.
  • [9]
    Pour prendre connaissance de la modélisation chrono-chorématique, voir le site de l’atelier du Centre national d’archéologie urbaine : www.culture.gouv.fr/culture/cnau/fr ainsi que la revue Mappemonde, no 100 : 4-2010 et 105 : 1-2012).
  • [10]
    Il s’agit des chefs-lieux : Agen, Mont-de-Marsan, Pau, Périgueux, auxquels on a adjoint Bayonne pour son dynamisme démographique et économique, tant passé qu’actuel.
English version

1Bientôt quadragénaire, la collection de l’Atlas historique des villes de France est aujourd’hui forte de 49 volumes et, sans doute, n’a-t-elle jamais autant mérité son qualificatif d’atlas, c’est-à-dire de recueil de cartes composé de l’ensemble des fascicules publiés. Pour « faire atlas », la collection s’est donné les moyens de l’unité. Celle-ci est d’abord thématique : historique et urbaine pour un espace géographique ici circonscrit à la France mais relevant d’un projet à l’échelle européenne. L’unification du mode de production et de la sémiologie graphique est aussi garante de la cohésion de la représentation cartographique et permet la logique d’inventaire comme la possibilité de comparaisons, propres aux atlas. Par sa composition en volumes séparés, par sa vocation à s’accroître continuellement de nouvelles études urbaines, l’Atlas historique des villes de France s’apparente à un atlas permanent, toujours susceptible d’évoluer, tant en volume qu’en renouvellement technique et scientifique. Ces évolutions passent par des choix ; la réalisation de l’Atlas historique de Bordeaux (2009), dernier né de la collection, en a imposé plusieurs qui ont amené à des mutations sensibles.

Une initiative de la Commission internationale pour l’histoire des villes

2 La collection de l’Atlas historique des villes de France relève de la Commission internationale pour l’histoire des villes (CIHV) ; celle-ci, lors de sa fondation en 1955, a lancé un programme de cartographie historique des villes à l’échelle européenne, auquel s’est associée la France. La CIHV, qui est rattachée au Comité International des Sciences Historiques, a un rôle d’échanges et de plate-forme de discussions entre partenaires européens et intercontinentaux. En matière de réalisation des atlas, elle a assuré l’harmonisation des collections [1] , ainsi que l’indexation des productions [2]. Sa réunion à Prague en septembre 2012 a célébré la réalisation du 500e atlas qui témoigne de la dynamique pérenne de cette production cartographique attirée aujourd’hui par le numérique.

3 Le modèle d’atlas français a débuté en 1973 sous l’égide de Philippe Wolff, professeur à l’université de Toulouse, alors président de la CIHV, et de Charles Higounet, professeur à l’université de Bordeaux et directeur du Centre de Recherches sur l’Occupation du Sol et du laboratoire de cartographie historique qui lui était associé. Bénéficiant des acquis des atlas anglais (1969) et allemands (1972) qui avaient posé les principes de l’entreprise [3], les deux fondateurs ont élaboré la maquette en fonction des spécificités nationales, notamment celles de sa source cadastrale napoléonienne. En 1982, les premiers atlas français sont publiés sous la nouvelle direction de Jean-Bernard Marquette, professeur à l’université de Bordeaux. Les 48 fascicules produits sous son égide (1982-2007) ont permis une couverture dense de certaines aires régionales telles celles de Midi-Pyrénées, de l’Aquitaine, de la Bretagne ou encore de la Lorraine et de la Franche-Comté. L’édition est d’abord assurée par le CNRS qui se charge de la diffusion puis, à partir de 1996, lors de la création du laboratoire de recherche Ausonius (UMR 5607, CNRS Université Bordeaux 3) auquel le programme atlas est rattaché, par Ausonius-éditions.

Du modèle initial au modèle actuel

4 Expression d’une géohistoire chère aux fondateurs, les atlas ont été réalisés dans une perspective d’occupation du sol et du peuplement, faisant la part belle à l’approche monographique et cartographique de l’espace conçu comme le produit d’une culture historico-géographique. La démarche, qui allie géographie historique et topographie et que l’on pourrait qualifier de morphohistorique, était alors novatrice dans le contexte d’une histoire urbaine dynamique, mais peu encline à analyser et représenter l’espace.

5 La maquette de l’atlas français, telle qu’elle a été conçue pour répondre à ces exigences scientifiques, a promu le plan comme document central, d’où initialement, selon la norme européenne, un fascicule de grand format (42?31 cm), apte à loger le plan, accompagné de seulement quelques feuillets de commentaires textuels rassemblés dans la « Notice générale ». L’esprit et l’articulation de ce modèle initial d’atlas français demeurent toujours la matrice de toute nouvelle entreprise ; néanmoins, la collection a dû évoluer au gré des avancées historiographiques et techniques. L’essor de l’archéologie urbaine, le développement de nouvelles approches (archéo-géographie, géomorphologie) ont fait émerger, depuis deux décennies, des problématiques sur la fabrique urbaine et la morphogenèse des villes, attentives à l’interaction, permanente et dialectique, des acteurs et de la structure spatiale dans le processus de formation de la ville. Elles ont conduit à faire des atlas des outils et/ou des produits de l’analyse spatiale. Il faut ajouter, à ce renouvellement des démarches scientifiques, les avancées conjointes en matière de cartographie informatique et de Système d’Information Géographique (SIG) qui ont conduit à imposer l’informatique pour la construction de l’intégralité des données et métadonnées, articulées via le plan.

6 Amorcée dès 2003, pour les atlas d’Oloron-Sainte-Marie et d’Orthez, avec l’adoption d’un format plus maniable (27,9?21 , 2 cm) et d’une « Notice générale » plus étoffée, la mutation de la collection s’est accélérée avec le programme Bordeaux. Première agglomération de grande taille à être traitée, son atlas a nécessité des adaptations au regard des productions traditionnelles. Le changement a porté tant sur le mode de travail en équipe et la démarche interdisciplinaire que sur les méthodes mises en œuvre – particulièrement la production géoréférencée des données planimétriques (fond de plan et couches d’objets historiques) – et le rendu de la publication, avec une « Notice générale » considérablement grossie en volume et la création d’un troisième tome consacré aux « Sites et monuments ».

7 Le nouveau modèle promu à cette occasion sert aujourd’hui de référence pour la réalisation, tant en matière de chaîne opératoire que de démarche scientifique et de rendu de publication. Les normes et les consignes qu’il a permis d’établir ont été consignées dans un cahier des charges [4] qui fixe aujourd’hui les cadres de toute nouvelle entreprise d’un atlas historique de ville.

8 Depuis 2011 la collection est co-dirigée : Ézéchiel Jean-Courret est plus spécifiquement chargé du volet technique et cartographique ; Sandrine Lavaud s’occupe des aspects institutionnels et éditoriaux. La collection est également pilotée par un comité scientifique, composé d’experts nationaux, qui a un rôle de tutelle et de validation des programmes. La conception d’un atlas est menée par un directeur scientifique qui, après accord de la direction et du comité scientifique, assure avec son équipe l’étude du cas urbain et la mise en œuvre de la publication.

Entreprendre l’atlas historique d’une ville : positionnement scientifique et prescriptions méthodologiques

9 La réalisation d’un volume de la collection de l’Atlas historique des villes de France a comme premier objectif scientifique l’étude diachronique de la formation de l’espace urbain, des origines à la date du plan cadastral choisi comme référence. Dans une perspective d’analyse spatiale, il s’agit de proposer une interprétation de la fabrique urbaine, plaçant l’espace et sa construction au cœur d’une réflexion où les champs politiques, religieux, sociaux, économiques de l’histoire, sans être bannis, ne sont intégrés qu’au regard de leur impact spatial : pas d’« histoire totale » de la ville, mais plutôt une focale sur ses structures spatiales et paysagères.

10 Cette démarche est effectuée à l’aune des données et des connaissances scientifiques récentes, tout en s’appuyant sur l’historiographie ancienne. La production d’un atlas doit, en effet, avoir valeur de synthèse des avancées de la recherche ; de fait, elle est d’autant plus efficiente qu’elle vient couronner une dynamique scientifique, initiée par le renouvellement des données et marquée par un essor des études et des publications. À l’atlas d’en intégrer la matière et d’en réaliser la synthèse à l’échelle de la ville, voire de son territoire suburbain.

11 L’ouvrage, par son articulation, par ses modalités d’écriture et de représentations cartographiques, doit satisfaire tant à la demande des chercheurs qui pourront y trouver de nouvelles interprétations et interrogations sur l’histoire de la ville, que répondre aux attentes des acteurs locaux : élus, architectes, urbanistes, et à la demande patrimoniale du grand public. Pour répondre à ces objectifs, l’organisation tripartite d’un atlas historique de ville (« Plan historique », « Notice monumentale », « Sites et Monuments »), selon le modèle initié pour Bordeaux, est apparue la plus opérante.

À PARTIR DU PLAN...

12 Le plan historique constitue le document central d’un atlas, à partir duquel toutes les autres productions du volume sont articulées ; il résume à lui seul l’esprit et le but du programme : retranscrire et compiler, sur un plan parcellaire fiable et ancien, les informations relatives à la structuration de l’espace urbain jusqu’à la date du plan cadastral retenu. Il est considéré, à la fois, comme un produit fini et comme un outil d’investigation intégrant un SIG sur la ville ancienne [5] ou appelé à y être reversé.

13 À l’instar du modèle anglais, le cadastre dit « napoléonien » [6] constitue le fond de plan retenu. Selon les cas et les cadres d’étude, plusieurs levés cadastraux peuvent former le plan référent. De même que l’historien établit la tradition des textes, il est procédé à une édition critique de la source planimétrique, accompagnée d’une tradition documentaire. Ce propos spécifique à la présentation du plan permet de présenter le construit documentaire élaboré par le cartographe à partir du cadastre, extrait de la complétude de ses composantes (planches cartographiques et états de section). Il permet aussi de mettre en perspective le contexte de levé du plan et les rapports entretenus entre les différentes entreprises planimétriques.

14 Le fond cartographique sélectionné est numérisé, géo-référencé puis vectorisé. Y sont ensuite reportés, en géométrie plane, tous les monuments publics ou d’usage public marqueurs de l’espace urbain. La sémiologie graphique retenue met en exergue trois aspects de ces monuments : la chronologie de leur construction et des rénovations, leur état – en place ou disparus – à la date du plan et le degré de leur restitution par l’historien. Elle renseigne également la nature d’occupation du sol des parcelles cadastrales. Ainsi élaboré, le plan historique procure une double lecture : celle du « paysage cadastral » qui donne un état de la ville et de ses monuments à la date du cadastre de référence, soit la première moitié du XIXe siècle ; celle du « paysage monumental restitué », tel qu’il est rendu par la restitution des sites et des monuments publics et qui donne, en une vision diachronique, une transcription cartographique de la formation de l’espace urbain et de ses marqueurs monumentaux.

À L’ÉCHELLE DE LA VILLE...

15 L’information compilée sur le plan est réorganisée dans la « Notice générale », commentaire textuel à l’échelle de la ville, faisant l’objet de la deuxième partie. La notice apporte, sous la forme d’une synthèse diachronique, faits et interprétations historiques relatifs aux étapes de la production de l’espace urbain et se veut un outil facilitant le processus d’investigation de la lecture du plan. Elle se place à une échelle restitutive en proposant une lecture de la fabrique urbaine, organisée en fonction de phases historiques ; cette périodisation, en fonction de seuils dans la construction spatiale, sanctionne l’articulation en chapitres. Chacun d’entre eux est accompagné d’un plan proposant un état cartographique synchrone de la phase traitée ; outre leur effet bilan, ces plans introduisent ainsi une vision complémentaire qui fait pendant à la lecture cumulative du plan général. L’adjonction au commentaire textuel d’une iconographie et d’une cartographie, se jouant tant de sources anciennes que de productions actuelles, participe également de l’objectif d’investigation et de complément du plan historique.

À L’ÉCHELLE DES SITES ET MONUMENTS

16 Comme la « Notice générale », cette partie a vocation à donner des clés de lecture du plan, mais à l’échelle des attributs urbains que constituent les monuments et les sites. Par ces termes, on entend des structures singulières et autonomes sélectionnées en tant qu’éléments marqueurs du paysage. Si le monument renvoie, dans son acception actuelle, à un ouvrage bâti, le site, pris dans le sens de lieu où une action sociale a été réalisée, permet d’étendre la notion à des lieux non bâtis qui ont focalisé une activité humaine et exercé un impact sur l’espace urbain, par exemple une place de marché. Ne sont néanmoins retenues que les structures relevant d’un fonctionnement public, soit au titre de lieu d’exercice ou d’expression d’un pouvoir public, laïc ou ecclésiastique, soit à celui d’un usage commun des habitants. Chaque monument fait l’objet, d’une notice spécifique dressée par un ou plusieurs spécialistes. À chaque notice, correspondent à la fois un site, une localisation et une fonction ; si l’un de ces paramètres a changé au cours du temps, une nouvelle notice est réalisée. À l’intérieur du tome, les notices sont organisées selon un classement à trois niveaux : chronologique, typologique [7] et alphabétique selon la nomenclature la plus commune des sites et monuments.

17 La cohésion entre les trois composantes – « Plan historique », « Notice générale » et « Sites et monuments » – est assurée par un système de renvois et d’index.

Projets et perspectives

18 Refondée dans ses positionnements scientifiques et ses normes, la collection souhaite les mettre à l’épreuve – quitte à les transgresser – de nouveaux cas d’étude et, au-delà, d’une démarche plus globalisante de réflexion sur la ville et sa fabrique. Les projets en cours s’inscrivent dans cette perspective ; ainsi de l’Atlas historique de la juridiction de Saint-Émilion, réalisé dans le cadre d’un PCR [8], qui bouscule l’échelle habituelle d’analyse en prenant comme objet d’étude, non plus la ville intra-muros (18 ha) mais la juridiction (8 communes, 7 800 ha). Il conduit à faire varier l’échelle d’analyse : de la ville autocentrée qui présidait jusqu’alors, au couple ville-territoire impliquant de bousculer la doxa d’une cartographie à l’échelle cadastrale du 1 /2500 pour une production en adéquation avec les différentes échelles pertinentes du territoire urbain.

19 Ce changement de focale est à mettre au service d’une approche comparatiste qui puisse jouer d’une confrontation entre cas urbains à différents niveaux d’analyse : entre types urbains, à l’échelle d’une région et à celle d’un réseau... Appliqué récemment au cas de Bordeaux, la modélisation chrono-chorématique a montré combien elle pouvait se montrer un auxiliaire particulièrement efficient de cette démarche [9]. L’Aquitaine, qui constitue la région la mieux couverte par la collection, a été choisie comme laboratoire ; un programme de recherche en cours d’élaboration, envisage d’actualiser cinq de ses atlas déjà anciens (décennie 1980). Les villes sélectionnées [10] sont de niveau intermédiaire et relèvent, par leur poids démographique, administratif ou économique, de l’échelon supérieur de l’armature urbaine régionale. Ce choix a été dicté par la volonté, non seulement de produire des bilans de connaissances, conformes au nouveau modèle initié pour Bordeaux, sur ces villes-têtes de l’Aquitaine, mais aussi et surtout de produire, en un volume supplémentaire, une analyse comparative à l’échelle régionale des cas urbains cartographiés auxquels on adjoindra Bordeaux. Puissent ces perspectives stimuler les recherches en histoire urbaine et la production de nouveaux atlas.

20 Collection Atlas historique des villes de France

21 Volumes publiés, 1982-2009 (classement chronologique par aires régionales) :

22 Agenais :

23 Agen/Lot-et-Garonne (Jacques Clémens, 1985) ; Marmande/Lot-et-Garonne (Jacques Clémens, 1985) ; Nérac/Lot-et-Garonne (Jacques Clémens, 1985) ; Villeneuve-sur-Lot/Lot-et-Garonne (Jacques Clémens, 1985)

24 Bretagne :

25 Fougères/Ille-etVilaine (Jean-Pierre Leguay et Claude Nières, 1986) ; Morlaix/Finistère (Jean Tanguy, 1986) ; Saint-Malo/Ille-et-Vilaine (Catherine Laurent, 1986) ; Vannes/Morbihan (Patrick André, Jean-Pierre Leguay et Claude Nières, 1986) ; Lorient/Morbihan (Claude Nières, 1988) ; Quimper/Finistère (Jean Kerhervé, 1988) ; Brest/Finistère (Marie-Thérèse Cloitre, 1991) ; Saint-Brieuc/Côtes-d’Armor (Jean Kerhervé, 1991)

26 Gironde-Landes :

27 Bazas/Gironde (Jean-Bernard Marquette, 1982) ; La Réole/Gironde (Jacques Gardelles, 1982) ; Mont-de-Marsan/Landes (Jean-Bernard Marquette, 1982) ; Saint-Sever/Landes (Jean-Claude Lasserre, 1982) ; Bordeaux/Gironde (Sandrine Lavaud, Ézéchiel Jean-Courret, 2009)

28 Île-de-France Picardie :

29 Étampes/Essone (Claudine Billot, 1989) ; Senlis/Oise (Ghislain Brunel, Thierry Crépin-Leblond et Jean-Marc Femolant, 1989) ; Provins/Seine-et-Marne (Pierre Garrigou-Grandchamp et Jean Mesqui, 1992) ; Mantes-La-Jolie/ Yvelines (Lucien Bresson, 2000)

30 Lorraine – Franche-Comté :

31 Belfort/Territoire de Belfort (Michel Rilliot et Yves Pagnot, 1993) ; Épinal/ Vosges (Bemard Houot, 1993) ; Montbéliard/Doubs (André Bouvard, Jean-Claude Voisin, 1994) ; Nancy/Meurthe-et-Moselle (Jean-Luc Fray, 1997) ;Bar-Le-Duc/Meuse (Jean-Paul Streiff-Figueres, 1998) ; Toul/ Meurthe-et-Moselle (Michel Hachet, Abel Lieger, André Mertzweiller, 2000)

32 Normandie :

33 Alençon/Orne (Gérard Louise, 1994) ; Évreux/Eure (Pierre Bauduin, 1997)

34 Périgord-Limousin :

35 Bergerac/Dordogne (Yan Laborie, 1984) ; Brive/Corrèze (Bernadette Barrière, 1984) ; Périgueux/Dordogne (Arlette Higounet-Nadal, 1984) ; Ussel/Corrèze (Jean-Loup et Nicole Lemaitre, 1984) ; Limoges/Haute-Vienne (Bernadette Barrière, 1984)

36 Poitou-Charente :

37 Niort/Deux-Sèvres (Valérie Trouvé, 1998)

38 Pyrénées-Gascogne :

39 Auch/Gers (Gilbert Loubès, 1982) ; Bayonne/Pyrénées Atlantiques (Pierre Hourmat, 1982) ; Foix/Ariège (Gabriel-Michel de Llobet, 1982) ; Pau/Pyrénées Atlantiques (Christian Desplat et Pierre Tucoo-Chala, 1982) ; Tarbes/Hautes-Pyrénées (Maurice Berthe, Roland Coquerel et Jean-François Soulet, 1982) ; Oloron-Sainte-Marie/Pyrénées Atlantiques (Jacques Dumonteil, 2003) ; Orthez/Pyrénées Atlantiques (Benoît Cursente, 2007)

40 Quercy-Rouergue :

41 Albi/Tarn (Jean-Louis Biget, 1983) ; Cahors/Lot (Jean Lartigaut, 1983) Figeac/Lot (Jean Lartigaut, 1983) ; Montauban/ Tarn-et-Garonne (Jean-François Fau et Jean-Claude Fau, 1983) ; Rodez/Aveyron (Bernadette Suau, 1983)

42 Roussillon :

43 Collioure-Port-Vendres/Pyrénées-Orientales (Antoine de Roux et Alain Ayats, 1997) ; Perpignan/Pyrénées-Orientales (Antoine de Roux, 1997)


Date de mise en ligne : 27/11/2013

https://doi.org/10.3917/rhu.037.0149

Notes

  • [*]
    Institut Ausonius, UMR 5607-Université Bordeaux 3.
  • [1]
    Un premier guide pour la publication des atlas de villes a été proposé en 1968 lors de l’assemblée générale de la CIHV à Oxford ; il a été actualisé en 1990 ; voir le site de la CIHV : http://www.historiaurbium.org.
  • [2]
    Indexation initiée par Ferdinand Opll (université de Vienne, Autriche) : http://www.wien.gv.at/kultur/archiv/kooperationen/lbi/staedteatlas/bibliographie/index.htlm.
  • [3]
    Les Anglais ont été pionniers dans la réalisation d’atlas historiques de villes et ont publié dès 1969 un premier volume ; voir Lobel, M.D. (ed) et W. H. Johns, Historic Towns of the British Isles, Maps and plans of towns and Cities in the British Isles, with historical Commentaries, from Earliest Times to 1800, 1969. Ils ont été suivis par leurs collègues allemands qui ont adopté des principes similaires, notamment le recours à un fond de plan parcellaire et antérieur à la Révolution industrielle ; voir E. Ennen (dir.), Rheinischer Städeatlas, Institut für geschichtliche Landeskunde des Rheinlande an der Unvisersität Bonn, Ludwig Röhrscheid Verlag Bonn, 1972. Zülpich, no 6, Bonn).
  • [4]
    En ligne sur : http://ausoniuseditions.u-bordeaux3.fr/fr/PDF/ATLAS.pdf et également sur le site de la CIHV : http://www.historiaurbium.org/english/atlanti_en.html.
  • [5]
    C’est le cas de SIGArH, SIG Archéologique et Historique de Bordeaux : http://www.ausoniussra.fr.
  • [6]
    Le cadastre ancien est qualifié de « napoléonien » car il est promulgué par la loi de Finances du 15 septembre 1807, même si sa réalisation concrète déborde souvent le Premier Empire.
  • [7]
    La typologie précise la fonction du site ; elle a donné lieu à l’élaboration d’une taxinomie qui permet d’établir des relations conceptuelles entre les sites. Sa terminologie a été élaborée en adaptant le thesaurus de la base de données Patriarche. Cinq grands types (politique, défensif, public, religieux, éducation et assistance) ont été dégagés. Ils permettent de donner l’interprétation fonctionnelle de l’entité considérée ; chacun d’entre eux est divisé en plusieurs catégories précisant la nature de la fonction.
  • [8]
    PCR « Genèse, architecture et forme d’un territoire : Saint-Émilion » mené par Frédéric Boutoulle, 2011-2014. L’Atlas est réalisé sous la direction d’Ézéchiel Jean-Courret.
  • [9]
    Pour prendre connaissance de la modélisation chrono-chorématique, voir le site de l’atelier du Centre national d’archéologie urbaine : www.culture.gouv.fr/culture/cnau/fr ainsi que la revue Mappemonde, no 100 : 4-2010 et 105 : 1-2012).
  • [10]
    Il s’agit des chefs-lieux : Agen, Mont-de-Marsan, Pau, Périgueux, auxquels on a adjoint Bayonne pour son dynamisme démographique et économique, tant passé qu’actuel.

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