C’est en 1967 que Raymond Cousse, romancier, dramaturge et essayiste peu connu, commence à écrire, à l’époque où il découvre l’œuvre de Samuel Beckett. Toute son œuvre porte la marque de ce père littéraire, en particulier sa trilogie pantomimique. Écrite entre 1969 et 1970, constituée successivement de Péripéties, Rencontres et Lever de rideau, sa composition est nettement influencée par les Actes sans paroles I et II mais aussi par les « grandes » pièces du dramaturge irlandais où la gestuelle et le jeu avec les objets sont cruciaux. La présence de Beckett dans l’écriture de Cousse est d’autant plus avérée que leur genèse a été modelée par les conseils que Beckett lui-même a donnés à son épigone par voie épistolaire. Le dramaturge irlandais a donc participé indirectement et directement à leur écriture et, à ce titre, son empreinte est double.
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