Cinna ou le paradoxe de la clémence Le dénouement de Cinna a fait l’objet d’interprétations multiples et controversées. Le texte a pourtant tissé tout un réseau d’indices permettant de le comprendre à la fois comme un effet de théâtre et comme une profonde réflexion sur le Mal. Le choix d’Auguste parvient à arrêter l’engrenage de la violence et de la haine, la spirale du Mal. Par l’expérience de la désappropriation et du sacrifice, il parvient à convertir le monde aux valeurs d’un humanisme authentique : l’ancien tyran découvre en l’Autre un absolu à respecter, et son exemple sublime fonde une humanité réconciliée.
Cet article est en accès conditionnel
Acheter cet article
5,00 €
S'abonner à cette revue
À partir de 68,00 €
Accès immédiat à la version électronique pendant un an
5 numéros papier envoyés par la poste